La Chine
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Routine et superstitions ; Lao-tseu et le Bouddha. — Manque d'esprit
public et de patriotisme. — Révoltes populaires et sociétés secrètes. —
L'empereur et le « mandat céleste ». — Manque d'unité et de continuité
dans la politique du gouvernement impérial. — Ni budget ni armée.
IV. Les relations de la Chine avec l'Occident jusqu'à la « guerre de
l'opium ».
L'Iran, étape du commerce par caravanes entre la Chine et l'Europe. —
Les souverains qui y ont régné n'ont cessé, pour conserver le monopole de
la vente des soies chinoises, d'intercepter les communications entre
l'Occident et l'Extrême-Orient. —Les Arabes accaparent le commerce
étranger à Canton, seul port de l'empire du Milieu où il soit autorisé. —
Grâce aux Mongols, des communications directes s'établissent entre la
Chine et l'Europe. — Les missions d'Innocent IV et les ambassades de
saint Louis. — Le christianisme en Chine. Les Nestoriens. Jean de Monte
Corvino. — Les récits de voyage de Marco Polo. — Tamerlan interrompt à
nouveau les relations entre l'Occident et l'Extrême-Orient. — La
découverte des routes maritimes. — Les Portugais en Chine (1514). —
Leurs revers (1545-1549). — Leur installation à Macao (1557). — Les
Espagnols à Amoy. — Les Hollandais aux Pescadores et à Formose (1622-
1662). — Apparition des Anglais (1634). Fondation de la United Company
of Merchants trading to the East Indies (1702). — Institution des Ko-hong.
— Ambassades infructueuses de lord Macartney (1792-1793) et lord
Amherst (1816). — Disparition de la United Company of Merchants trading
to the East Indies (1834). — Les Russes sur l'Amour. — Traité de
Nertchinsk (12 août 1689) et de Kiakhta (21 octobre (1792). — Insuccès
des missions Golovkine (1805-1806) et Timkovski (1820-1822). —
L'œuvre de la France en Chine : propagande scientifique et religieuse. Les
jésuites, appréciés « en tant que très utiles dans les mathématiques »,
font prospérer le catholicisme. — Leurs efforts anéantis par la bulle de
Benoît XIV (11 juillet 1742). — La religion chrétienne proscrite.
V. L'époque des traités.
La décadence des Ts'ing (mandchous) sous K'ia-King (1796-1820) et Tao-
Kouang (1821-1850). — Les rivalités des étrangers. — Le privilège de la
United Company of Merchants trading to the East Indies ayant pris fin (1834),
le gouvernement anglais assume directement la protection de ses nationaux
en Extrême-Orient. — Échec de l'ambassade de Lord Napier (1834). — Les
Anglais importateurs de l'opium en Chine. Le gouvernement chinois veut
mettre un terme à l'introduction de cette drogue. La « guerre de l'opium »
(1840-1842). — Traité de Nankin (18 août 1842). Ouverture de cinq ports au
commerce des étrangers avec droit pour eux d'y établir des consuls. — Traité
américain de Wanghia (3 juillet 1844). — Traité français de Whampoa (24
octobre 1844). M. de Lagrené obtient pour les Français le libre exercice de
leur culte. Édit de tolérance du 20 février 1846. — L'expédition franco-
anglaise de 1858 et les traités de T'ien-tsin (26 et 27 juin). Ouverture de
nouveaux ports. — Les forts de Takou tirent sur les envoyés des
gouvernements anglais et français venus pour la ratification des traités (24-
25 juin 1859). Nouveaux édits de persécution (6 décembre). Seconde
expédition franco-anglaise (1860). Les conventions de Pékin (21-25 octobre
1860). — La reprise de l'activité russe en Sibérie orientale (1847). Traités
d'Aïgoun (16 mai 1858), de T'ien-tsin (1-13 juin 1858) et de Pékin (2-14
novembre 1860). — Les ministres de France, d'Angleterre et de Russie
installés à Pékin (mars-juillet 1861). — Le fleuve Bleu ouvert au commerce et
à la navigation étrangère. — Traité allemand de T'ien-tsin (2 septembre