Les exigences d’entrée dans la filière permettent d’aller jusqu’au coefficient 335
par l’acquisition des compétences et l’exercice normal du métier selon les niveaux de
compétences définis dans le présent article et précisés dans le référentiel de compétences.
Ce coefficient est donc désormais accessible à l’ensemble des chefs d’unité.
Les conditions de promotion entre ces trois niveaux obéissent aux règles générales
applicables au personnel ETAM, notamment en ce qui concerne la durée minimale du
temps de passage entre chaque coefficient. Les promotions s’effectuent dans le cadre du
comité d’orientation des ressources humaines du département, sur proposition du
supérieur hiérarchique de l’intéressé.
ARTICLE 6 – DISPOSITIONS TRANSITOIRES POUR LA GESTION DE
CERTAINS CHEFS D’UNITE EN POSTE.
Les chefs d’unité au coefficient 260 en fonction à la date d’entrée en vigueur du
présent accord, ne remplissant pas les conditions fixées à l’alinéa 2 de l’article 3.2.1 du
présent accord et poursuivant leur activité professionnelle dans la filière 611, bénéficient
d’un parcours formatif complémentaire adapté. Ce parcours est centré sur la
connaissance de l’entreprise et de son environnement économique ainsi que sur les
éléments de connaissances générales nécessaires à l’intéressé.
La décision d’évolution au supérieur est prise par le comite de direction de
l’établissement, sur proposition motivée de la ligne hiérarchique. Le comité de direction
prend en compte les qualités professionnelles, résultant notamment de l’expérience, du
chef d’unité et ses efforts de formation.
Les chefs d’unité au coefficient 285, âgés de plus de 50 ans, et qui ont atteint le
maximum de la fourchette de rémunération applicable à ce coefficient peuvent
bénéficier de la même procédure pour évoluer au coefficient 305.
ARTICLE 6 BIS – PRIME D’ENCADREMENT EN EXPLOITATION
INDUSTRIELLE.
Pour reconnaître les compétences techniques et managériales effectivement mises
en œuvre par les chefs d’unité et chefs d’atelier en exploitation industrielle, ceux-ci
bénéficient d’une prime appelée « prime d’encadrement en exploitation industrielle ».
Cette prime comporte deux éléments :
- Une part fixe, liée à l’exercice effectif des fonctions d’encadrement en
exploitation industrielle dont la valeur annuelle est fixée à 450 euros.
Cette partie versée par moitié chaque semestre.
- Une part variable, attribuée semestriellement par le chef de département
ou son équivalent, au vu de la tenue des objectifs définis en début d’année
dans le cadre du plan d’accélération de progrès de l’établissement.
L’attribution de cette prime est l’occasion d’un dialogue approfondi entre
l’intéressé et son supérieur hiérarchique.
Dans le cas où la performance ne permet pas d’attribuer la prime, les motifs de
cette décision sont formalisés par un écrit remis à l’intéressé. Cette prime
d’encadrement se substitue à toute autre prime ayant le même objet. »