L`Origine et la Base de la Division Karaïte [156C]

Les Églises Chrétiennes de Dieu
[156C]
L'Origine et la Base de la
Division Karaïte [156C]
(Édition 1.0 20121108-20121108)
Dans cette étude, nous allons examiner l'Origine et la Base de l'hérésie karaïte et son
attitude à l'égard du Judaïsme rabbinique et ses conflits avec celui-ci.
Christian Churches of God
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L’Origine et la Base de la Division Karaïte [156C]
Eli Barnavi, le Directeur du Centre Morris
Curiel Center for International Studies et
professeur de l'Histoire juive à l'Université de
Tel Aviv, a écrit un livre utile sur les Karaïtes,
mais comme toutes les œuvres juives ce livre
manque un aspect essentiel de l'analyse du
système du Temple.
Selon l'article The Karaites: A Medieval Jewish
Sect The Karaites, Biblical Fundamentalists,
Challenged the Authority of Rabbinic Judaism
REPRINTED FROM ELI BARNAVI’S A
Historical Atlas of the Jewish People,
(SCHOCKEN BOOKS)). Traduit en français, Les
Karaïtes : Une Secte juive médiévale, Les
Karaïtes, des fondamentalistes bibliques, ont
défié l'Autorité du judaïsme rabbinique,
réimpression de Eli Barnavi Un Atlas
historique du peuple juif, (Schocken Books)).
“La conquête musulmane a conduit à
l'émergence de deux forces, ayant plus d'un trait
en commun : Le Karaïsme et le messianisme
militant”
Cette affirmation est devenue une erreur
majeure du Judaïsme moderne. Les activités
messianiques de la foi chrétienne remontent à
Christ et les apôtres, et le Judaïsme du Temple
où le Messianisme était une force importante.
Selon Philon comme nous l'avons démontré
dans l’étude Le Calendrier de Dieu (No. 156) et
ailleurs, le calendrier qui a été observé dans le
Temple a été déterminé et réglé selon la
conjonction de la Nouvelle Lune telle que
déterminée par les écoles académiques en
Judée. Les autorités du Temple ont été
organisées par les Sadducéens, et les Pharisiens
n'avaient aucune autorité dans le Temple, à
l'exception de neuf années, sous la Reine
Alexandra. Leur soi-disant “Loi Orale” a été
considérée comme complètement erronée et
seulement la Torah écrite a été acceptée et
utilisée. Après la chute du Temple, on est
capable de voir à partir de la Mishna comment
les traditions orales ont été insérées dans le
système du Temple entre la fin de la période du
Temple de 70 EC (Ère Courante) à ca. 200 EC
quand les Pharisiens ont succédé aux
Sadducéens. Les Pharisiens formaient le
système rabbinique au contrôle du Judaïsme, et
le fonctionnement de leur système était basé sur
la tradition appelée la Loi Orale. La tradition
n'a pas de fondement dans les faits et a été
introduite dans le Judaïsme du Temple ultérieur
du deuxième siècle parmi les proto-Pharisiens,
et allait à l'encontre de la Loi de Dieu écrite
dans le Pentateuque. Une partie de celle-ci est
basée sur les Mystères égyptiens et se reflètent
dans les commentaires écrits dans le Livre des
Jubilés et dans Le Livre d'Hénoch.
Certains de ces Juifs dispersés après la chute du
Temple ont été coupés des hérésies postérieures
des Pharisiens. L'une d'elles est la tribu Lemba
au Zimbabwe le long du fleuve Limpopo. Ils
ont pris des femmes noires dans la dispersion,
mais l’ADN-Y mâle est juif et leur clan Buba
est Lévite d'Aaron ou d’haplogroupe Cohenite
parmi eux comme prêtres. Ils déterminent la
Nouvelle Lune à partir de l'observation de la
lune décroissante trois jours à l'avance de la
conjonction à partir de sa réflexion sur l'eau
dans un plat. C'est la tradition de l'observation
du système qu'ils ont utilisé dans la dispersion
et pourrait bien être la base des observations de
David dans le livre de Samuel car il savait qu'il
devait être à la cour trois jours avant la
Nouvelle Lune. Ainsi, tout système
d'observation était de ceux qui étaient à l’écart
des écoles académiques mentionnées par
Philon. Les écoles académiques ont également
été trouvées dans la tribu d’Issacar comme le
Pentateuque nous le dit.
Les conflits qui ont émergé dans la période
postérieure au Temple venaient du reste laissé
par la chute des Sadducéens et le conflit avec
les Samaritains qui ont continué à maintenir le
calendrier selon la période du Temple basé sur
la conjonction. Les Pharisiens ont évolué vers
le système rabbinique avec sa cour à Jamnia et
ont commencé à introduire le système
d'observations avec les faux témoins mis en
place pour valider l’ajournement du système
par un jour afin d’éviter les soi-disant

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problèmes qu'ils ont vus dans le calendrier du
Temple et la gêne occasionnée par leurs
traditions. Ils ont donc commencé à allumer des
feux de la Nouvelle Lune qui ne pouvaient plus
dépendre de ceux du système postérieur au
Temple, les Sadducéens (qui étaient vidés et
privés des droits civiques), et des Samaritains
et aussi des Chrétiens postérieurs au Temple
parmi les Juifs de Judée et de la Galilée. La
propagande rabbinique affirme que les
Samaritains et d'autres ont commencé à allumer
des fanaux trompeurs ce qui est un compte
rendu faux. C'étaient les rabbins eux-mêmes
qui ont commencé à allumer des feux
trompeurs pour justifier leur falsification du
calendrier par leurs traditions. Les Samaritains
n'avaient pas changé quoi que ce soit. Avant la
destruction du Temple tous les trois éléments
pouvaient compter sur le calendrier du Temple
pour les Nouvelles Lunes. Quand les Pharisiens
ont pris le contrôle et ont établi le système
rabbinique, ils ont commencé à allumer des
fanaux pour justifier leurs “observations” dans
le faux système qu’ils ont commencé à mettre
en place, ce qui était dans le fond le précurseur
des ajournements développés finalement sous
le système Hillel et qui n'a été finalisé qu'au
XIIème siècle sous Maïmonide.
Le reste des Sadducéens, les Samaritains et les
Chrétiens ont rejeté le Judaïsme rabbinique
comme il est apparu, et un conflit est survenu à
partir de la fin du premier siècle dans tout le
Moyen-Orient et au sein du Judaïsme.
Le texte de Barnavi lui-même déclare : “Les
Karaïtes sont d'abord mentionnés dans les
sources écrites de la fin du VIIIème siècle. Ils se
prétendent être les descendants des sectes
dissidentes de la période du Premier Temple, et
la tradition rabbinique retrace leur origine aux
tendances d’opposition de la période du Second
Temple.
Les débuts de l'activité karaïte sont associés à la
figure de Anan ben David -- un homme instruit
et aristocratique, appartenant probablement à
une famille d’exilarques, les dirigeants de la
communauté juive babylonienne. Ses disciples
immédiats étaient un petit groupe d'intellectuels
qui ont formulé des principes de la secte et les
ont prêchés dans les centres juifs à travers le
califat, y compris la Palestine. Dans les Xème
et XIème siècles, les communautés karaïtes
étaient protégées par des membres éminents de
la secte qui avaient atteint des positions
influentes dans la cour du souverain. Dirigé par
un nasi (prince) revendiquant la descendance
davidique, les Karaïtes ont attiré de nombreux
érudits de distinction dans l'exégèse biblique, la
loi, la lexicographie hébraïque, et la
philosophie.” (ibid.)
Cependant, nous sommes censés croire que les
Karaïtes modernes mal informés ont émergé
d'une telle lignée distinguée. La destruction du
calendrier original découle de la volonté du
Judaïsme post-Temple à maintenir l'illusion
d'une autorité rabbinique plutôt que l’ensemble
du calendrier de Dieu. La perversion ultérieure
du système karaïte découle de la perversion du
Judaïsme lui-même.
L'introduction du faux calendrier dans le
Christianisme occidental à travers les
Athanasiens qui sont devenus les Trinitaires de
325 à 381 EC provenant de Rome et de
l'Égypte à Alexandrie tel que déterminé à Nicée
(325 EC) et tel que déterminé par le Concile de
Constantinople (381) ne fait aucune différence
du calcul du Calendrier car il a toujours été fait
à partir de la conjonction telle que déterminée
par les écoles d'astronomie comme l’ont fait les
Chrétiens Sabbatariens et les juifs messianiques
aussi. La plupart des Juifs messianiques sont
devenus des Chrétiens Sabbatariens.
Après la répression d'Hadrien, les Juifs ont
commencé à s'affirmer comme un groupe parmi
les tribus arabes et ont commencé à dominer les
groupes disparates tribaux. La division et la
domination étaient la raison du conflit qui s’est
implanté en Arabie. Les Juifs se sont alliés avec
les païens arabes dans le but de détruire les
groupes chrétiens là-bas. L'Islam a son origine
dans le système Sabbatarien chrétien là-bas, et
les Juifs ont fait de leur mieux pour détruire le
système de l'Islam ainsi que le système
Sabbatarien chrétien là et ailleurs. Ils sont
devenus les Pauliciens Sabbatariens en Asie
Mineure ainsi que le système de l'Arabie qui est
devenu l'Islam moderne. La plupart des
Musulmans ne comprennent pas le Coran ou
leur propre histoire à son début (consulter

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l’étude L’Introduction au Commentaire sur le
Coran (No. Q1))
En 344 EC, deux Rabbins babyloniens ont mis
au point le calendrier babylonien avec son
système d'intercalations établi au sixième siècle
avant notre ère à Babylone. C'est aussi la raison
pour laquelle le calendrier juif est disqualifié
par une quantité importante de la détermination
du calendrier selon le récit biblique (consulter
l’étude Les Grandes Lignes de la Chronologie
de l'Âge (No. 272)).
Comme les Juifs n'avaient pas suivi le
calendrier du Temple pendant quelques siècles,
ils ne se souciaient pas que leur calendrier était
à la dérive du calendrier du Temple depuis un
certain nombre d'années dans les cycles de
temps des intercalations observés par le Temple
et n’était donc plus en phase par rapport aux
cycles agricoles. Il est devenu évident pour tout
Juif pratiquant au Moyen-Orient que dans
certaines années la Pâque était précoce et l'orge
n'était pas mûr pour l'offrande de la Gerbe
Agitée. Par conséquent, l'opposition est née au
système Hillel comme un faux système. C'est
parce que la Gerbe Agitée ne pouvait pas se
produire dans certaines années en raison des
intercalations irrégulières qui ont empêché le
calendrier Hillel de 358 EC, lorsque le Rabbin
Hillel II l’a introduit, d'être en synchronisation
avec la récole de l'orge, comme elle l'avait
toujours été dans la période du Temple, avec le
calendrier du Temple déterminé selon les
conjonctions.
Ceci a conduit les Juifs, qui avaient décidé que
les observations étaient nécessaires, à corriger
les erreurs introduites provenant du système
babylonien d’intercalations par les autorités
rabbiniques. Ils n'avaient donc pas
connaissance du système correct de calculs.
Parce qu'ils avaient besoin des observations
pour déterminer la maturation correcte de
l'orge, ils ont accepté que la propagande des
Rabbins était exacte que le Temple n'avait pas
de calendrier établi. Le mensonge, que le
système du Temple a été basé sur l'observation,
a émané des Rabbins eux-mêmes. Ils l'ont
inventé pour justifier leur destruction de leur
propre calendrier, pour justifier leurs
ajournements. Le plus grand mensonge dans le
Judaïsme post-Temple est venu du Judaïsme
lui-même pour justifier l'hérésie des Traditions
de la soi-disant Loi Orale. Elle a été imposée au
Judaïsme par sa propre secte des Pharisiens qui
étaient devenus les Rabbins.
Ces gens qui ont rejeté le Judaïsme rabbinique
étaient un petit élément mais distinct du
Judaïsme. Ils ont survécu entièrement jusqu'à
ce que le Judaïsme soit entré dans l'Ère
Médiévale lorsque le calendrier Hillel a
finalement été remodelé par Maïmonide afin
d’annuler les erreurs dans la mesure du
possible. Le groupe qui l'avait opposé à partir
de sa mise en place en raison de ses défauts
inhérents est devenu connu comme l'hérésie
karaïte et était d'une importance à l'époque et
est devenu une alternative crédible au
Judaïsme.
Comme elle est née d'une réaction à un système
défectueux, et était composée de Juifs qui l'ont
recrutée à partir du Judaïsme rabbinique lui-
même, c’était inévitable qu'elle a échoué.
Eli Barnavi dit à son sujet : “La meilleure partie
de l'effort intellectuel karaïte visait à démontrer
les erreurs des Rabbanites. Leur acuité critique
et une connaissance approfondie des doctrines
rabbiniques ont assuré le niveau élevé de leurs
polémiques. Et leur attaque religieuse était
accompagnée de critique sociale acerbe de la
direction juive, les exilarques, les geonim
(chefs des académies), et les dignitaires qui les
entouraient.”
Ainsi, la base de l'opposition était fondée sur
celle des Sadducéens (incluant l’aristocratie
possédant les terres) contre les Pharisiens qui
sont devenus les Rabbins. Cependant, leur
connaissance était limitée comme l'était leur
pouvoir et richesse ultérieurs. De leur
influence, nous voyons que ceux qui ont formé
les groupes en Arabie sont devenus islamisés.
Les groupes eux-mêmes étaient dérivés des
Chrétiens Sabbatariens qui étaient répartis à
travers l’Asie Mineure comme les Pauliciens et
jusqu’en Arabie où l’Église ou “Mouhammad”,
composée des Douze Anciens de la foi sous
Qasim le prophète, était établie. Elle est
devenue corrompue après les “Quatre Califes

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Correctement Guidés” et est devenue
paganisée.
Eli Barnavi dit : “L'influence islamique est
apparue dans tous les aspects du Karaïsme —
dans leur perspective philosophique, dans leurs
opinions spirituelles, les coutumes, les lois et
les procédures judiciaires. La caractéristique
principale des Karaïtes est leur rejet [de
l']autorité de la Loi Orale et la croyance en la
nécessité d'une étude directe, indépendante et
critique de la Bible. Un "Karaïte" lit le Mikra
(le Pentateuque) et reconnaît les Écritures
comme la source exclusive de la loi religieuse.
Ce fondamentalisme biblique était la base de
leur religiosité entière, et les a placés
irrévocablement dans l'opposition au Judaïsme
talmudique. Certaines des doctrines et
coutumes karaïtes qui les distinguent des
Rabbanites sont l'interprétation littérale des
règles bibliques concernant l'observance du
Sabbat, la célébration des fêtes différemment
(ils ne sonnent pas le shofar à Rosh Ha-Shana
et ils ne secouent pas les "quatre espèces" à
Succoth, et ils ignorent Hanukkah, car il n'est
pas mentionné dans la Bible). En outre, ils sont
particulièrement sévères à l'égard de la loi sur
le mariage entre les proches parents. Leur
liturgie est essentiellement la psalmodie
biblique, et ils pratiquent différentes méthodes
d'abattage rituel -- une coutume qui a élargi le
fossé entre eux et les Rabbanites, car ils ne
peuvent pas partager la même nourriture.”
Notez que les Karaïtes n'acceptent pas les
traditions relatives à la cacherout dans les lois
de l’alimentation, même alors. Ce n'était pas
assez puissant pour déstabiliser la tradition
rabbinique cependant.
“L'attaque karaïte n'était pas assez puissante
pour démolir la citadelle rabbinique, mais elle a
réussi à briser ses murs, car la secte a recruté
beaucoup de convertis. Vers la fin du XIème
siècle, la secte avait des adhérents dans la
plupart des communautés dans le monde
musulman et l'Empire byzantin : dans les
régions orientales du califat, en Palestine et en
Égypte, en Afrique du Nord, en Espagne et en
Asie Mineure.” (ibid.)
Leur échec était dû à leur propre Sionisme et
comme nous le savons d'après la prophétie, ils
ne seraient pas autorisés à retourner à
Jérusalem pour reconstruire le Temple et établir
le système biblique jusqu'à ce que cela ait été
fait sous les Témoins et le Messie à la fin de cet
Âge.
Barnavi fait référence à ce Sionisme comme
suit :
“Les Karaïtes, cependant, ont considéré la
dispersion comme une calamité. Leur doctrine
a souligné emphatiquement l'obligation de
vivre en Terre d'Israël. Résidant à Jérusalem,
priant à ses portes, se soumettant à des
pratiques sévères de purification -- ces mesures
concrètes devaient hâter la Fin des Temps : et
sans eux, il n'y avait aucun espoir de
Rédemption. D'où la propagande constante
pour un Retour à Sion. Et en effet, la plupart
des sectaires ne se contentaient pas de prêcher,
ils ont cherché à réaliser l'idéal. Par conséquent,
entre les IXème et XIème siècles, les ‘roses’ --
comme s'appelaient les Karaïtes eux-mêmes,
par opposition aux ‘épines’ rabbiniques --
constituaient la majorité de la communauté
juive à Jérusalem.
Cela, cependant, a toujours été une petite
minorité de Juifs et un certain nombre de
païens qui ne connaissent rien du système du
Temple. Un certain nombre de ministres du
système Armstrong colportent ces fausses
allégations rabbiniques pour justifier leur fait
de suivre le calendrier Hillel. C'est en dépit du
fait que les Rabbins eux-mêmes savent qu'il est
irrémédiablement mauvais. Toutefois, les
Rabbins eux-mêmes n'ont pas le courage
d'admettre que le système rabbinique lui-même
est basé sur un mensonge.
Le système karaïte est autant une grave hérésie
que le système Hillel qu’il oppose.
Le système qui utilise le calendrier Hillel, en
particulier le système Armstrong, soit ne sait
pas mieux, et ne veut pas savoir mieux, soit est
incapable de faire des recherches sur la
question. De toute façon, ils ne peuvent pas ou
ne veulent pas enseigner les “membres” de leur
peuple. Nous avons même eu certains de ces
ministres répéter ce mensonge flagrant, en
disant qu'il n'y avait pas de calendrier du