Rabbi Yoḥanan ben Zakkaï רַבִּי יוֹחָנָּן בֶּן

Rabbi Yoanan ben Zakkaï ן ב ןָנ ָחי י ב ַר-יאַכַז
Rabbi Yoanan ben Zakkaï (en hébreu ן ב ןָנ ָחי י ב ַר-יאַכַז ). vécut au Ier siècle de l'ère courante,
en terre d'Israël. Il serait né en -47 avant l'ère courante, aurait vécu cent vingt ans, et serait
décédé en 73 de l'ère courante après avoir été témoin de la prise de Jérusalem et de la
destruction de son Temple[2] par l'armée romaine de Titus[3], fils de l'empereur
Vespasien[4]. Une datation moins large situe son existence de 1 à 80 de l'ère courante[5].
Disciple de Hillel Hazaken, dit Hillel l'Ancien, Yoanan ben Zakkaï étudia à Jérusalem puis
en Galilée. Il fut un des grands tannaïm répétiteurs de la Mishna, et soutint de nombreuses
controverses contre les Sadducéens. En sa qualité de Nassi, il initia d'importantes réformes
qui fondèrent le judaïsme rabbinique et fut aussi le promoteur de l'académie de Yavné qui
permit la perpétuation du judaïsme après la destruction du Temple de Jérusalem.
Biographie
La tradition le fait naître dans la lignée de David[6] Il ne partageait pourtant pas l'espoir
messianique de sa famille et du peuple juif[7]. Plutôt qu'à rêver l'arrivée du Roi oint, le
Mashiah, le Messie, il se concentrait sur les problèmes plus pratiques et plus pressants
concernant la survivance du judaïsme à la destruction romaine.
Conscient de la futilité de résister aux Romains, car il était possible pour le Peuple juif de
survivre exilé de son centre spirituel, Jérusalem, de son cœur le saint temple, et de sa patrie
la Terre d'Israël. Cette possibilité était basée sur le fait que la Torah étant en leur
possession, personne ne pourrait la leur prendre. Précurseur de l'idéologie scandée au
travers les âges : « Ils pourront tout me prendre, même ma vie, mais ma liberté de pensée,
elle, ils ne pourront la prendre ».
Quand Vespasien, général romain, bientôt empereur, lui accorde trois souhaits, il ne
demande ni le salut de la ville ni celui de son temple ; il s'était rendu compte que les
Romains seraient décidés à les détruire et que, par conséquent, il ne pourrait les sauver. Il
demande cependant que la ville libre de Yavné devienne la nouvelle demeure du Sanhédrin,
la cour suprême juive, et des Sages de la Torah.
Il est convaincu que l'étude de la Torah et l'observance de ses commandements, permettront
au peuple juif de continuer à exister partout où il sera exilé dans le monde et de maintenir la
mémoire du temple dans son cœur, de sorte qu'on ne l'oublie jamais. Quand Dieu aura pitié
de son peuple, et lui permettra de retourner sur sa terre et de reconstruire le temple, ils
seront prêts.
Mais l'incertitude finale de la vie humaine est reflétée dans ce que raconte le Talmud à son
sujet : sur son lit de mort, il pleura et dit « je ne sais pas vers où je vais » ; même si l'histoire
prouvera la véracité de son analyse, il n'était jamais absolument certain de ne pas s'être
trompé dans son choix au sujet du Temple et de Jérusalem.
En tant que Nassi (président du Sanhédrin), il institua ce qui remplacera les offrandes du
temple : La Prière.
Descendant de la maison de David, lui et sa famille donnèrent toujours l'espoir au peuple juif
dans l'arrivée de leur Roi oint Mashiah, le Messie.
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