INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007______________________________________________________2 MARS - AVRIL 2007 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007______________________________________________________2 Mot de la coordonnatrice 2 Les troubles anxieux sont-ils … 2-3 Maîtrisez vos inquiétudes 3-4 Nous y étions 4 Témoignage 5 Heureux anniversaires 5 Vivre avec un individu aux prises…5-8 Équipe du journal Lucie Chouinard Mélanie Bizier Rose-Marie Daniel Mot de la coordonnatrice B onjour à vous, Le printemps est à notre porte alors à nos crayons et papiers pour noter les actions que l’on veut prendre et s’y préparer. Vérification de nos vêtements printemps /été, de notre matériel pour les semis, de ce dont je dispose pour rafraîchir une pièce, de l’état de la corde à linge et de la bicyclette, etc. Le soleil commence à nous fournir plus de chaleur et de lumière. Personnellement j’aurai bien besoin de ce renouvellement d’énergie. Arrivée du printemps : Fin d’année financière Rapports annuels à produire Prévisions budgétaires L’an 2007-2008 nous réserve quoi ? Ajout ou retrait de services et d’activités ? Maintien des acquis ? Entente de service avec les CSSS ? Augmentation de la subvention de base ? Meilleure reconnaissance du secteur communautaire ? Priorisation de la santé mentale par le gouvernement et ajustement des sommes octroyées en Estrie ? Tout ça et bien d’autres choses encore sur lesquelles nous travaillons et qui ont et auront un impact direct sur les services et les activités du secteur communautaire. En tant que citoyens qui choisissons de recevoir l’aide d’un organisme communautaire soyons vigilants et à l’écoute. Agissons lorsque nous sommes interpellés à appuyer celui-ci, chacun à notre façon. Il en est de notre responsabilité personnelle de les appuyer et de les défendre, de ne pas simplement recevoir mais aussi de donner afin que d’autres puissent profiter de l’aide que j’ai eu le privilège d’y recevoir. Devenons des citoyens avertis et à part entière. Non, je ne me lance pas en politique mais je ne peux m’en dissocier car elle influence sur nos actions quotidiennes. Bon printemps à vous et au plaisir de vous revisiter par l’entremise de votre Infoxiété. Lucie Chouinard, directrice __________________________________________ Les troubles anxieux sont-ils répandus ? anxieux représentent la catégorie Lesde troubles troubles mentaux la plus répandue dans la population. Des enquêtes en population offrent diverses estimations de la prévalence des troubles anxieux dans la population. Ainsi, selon (Suite à la page 3) 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007_____________________________________________________ 3 Les troubles anxieux sont-ils répandus (Suite de la page 2) une étude réalisée en Ontario, 12% des adultes âgés de 15 à 64 ans, soit 9% des hommes et 16% des femmes, avaient éprouvé un trouble anxieux au cours des 12 mois précédents l'enquête. Des études antérieures réalisées au Canada sur la prévalence des troubles anxieux au cours d'une année chez les personnes âgées de 15 à 64 ans ont établi les estimations suivantes: 1,1% ont souffert d'anxiété généralisée; de 6,2% à 8,0% ont présenté une phobie spécifique; 6,7% ont souffert de phobie sociale; 1,8% ont présenté un trouble obsessionnel-compulsif; 0,7% ont présenté un trouble panique. Causes des troubles anxieux Les troubles anxieux découlent de l'interaction complexe de facteurs génétiques, biologiques, cognitifs, développementaux et autres, comme le stress personnel, socioéconomique ou professionnel. Diverses théories ont été avancées pour expliquer le rôle joué par ces facteurs dans l'apparition des troubles. La première théorie est expérientielle. Elle postule que la peur peut naître d'une première expérience, comme une situation embarrassante, une agression physique ou sexuelle ou le fait d'être témoin d'un acte violent. Les expériences subséquentes de nature analogue ont pour effet de renforcer la peur. Selon une seconde théorie, liée à la cognition ou à la réflexion, l'individu croit ou prévoit qu'une situation donnée prendra une tournure embarrassante ou dangereuse. Un tel phénomène peut être lié à la présence de parents surprotecteurs qui mettent continuellement la personne en garde contre d'éventuels problèmes. Une troisième théorie repose sur des fondements biologiques. Des recherches indiquent que l'amygdale, une structure située en profondeur dans le cerveau, sert à signaler la présence d'une menace et déclenche une réaction de peur ou d'anxiété. Elle emmagasine aussi des souvenirs émotionnels et peut intervenir dans l'apparition de troubles anxieux. Les enfants d'adultes atteints de troubles anxieux sont beaucoup plus à risque que l'ensemble de la population de développer un trouble anxieux, ce qui indique l'existence d'une possible piste génétique. De nombreuses études ont aussi confirmé le lien entre les neurotransmetteurs du cerveau, comme la sérotonine et la norépinéphrine, des facteurs hormonaux et l'apparition et l'évolution de troubles anxieux. Références : "Aspect humain de la santé mentale et de la maladie mentale au Canada", Gouvernement du Canada (2006) Maîtrisez vos inquiétudes E st-ce difficile pour vous de tolérer les incertitudes ? Avez-vous tendance à toujours envisager le pire ? L'anxiété peut être générée par des inquiétudes, c'est-à-dire des pensées concernant des éventualités négatives (ex : vous inquiéter de ne pas trouver d'emploi à la fin de vos études, de ne pas être admis ou admise à un programme contingenté). Le point de départ des inquiétudes est l'incertitude qui se manifeste souvent par : « qu'est-ce qui arrivera si... », « tout d'un coup que... »Plus la certitude d'être en danger est grande, plus vous serez anxieux ou anxieuse. Ces pensées renvoient également à l'incapacité de réagir si la 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive (Suite à la page 4) INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007_____________________________________________________ Maîtrisez vos inquiétudes (Suite de la page 3) Nous y étions 14-15 janv. 07 Participation au tournage d’une émission télé avec la maison de Production Médiatique de Toronto en collaboration avec M. Patrick Gosselin, psychologue à l’U. de S. 1er fév. 07 Réunion mensuelle du Regroupement des Ressources Communautaires en Santé Mentale de l’Estrie (RRCSME) 27 fév. 07 Rencontre à la Corporation de Développement Communautaire (CDC) Thème : Une politique de développement social et communautaire pour la ville de Sherbrooke. « catastrophe » appréhendée survient. Comme les inquiétudes sont des hypothèses sur ce qui pourrait arriver - et non des faits -, il importe de tenter de les évaluer afin de contrôler votre anxiété. Prenez un papier et un crayon, notez vos différentes inquiétudes et tentez de répondre aux questions suivantes. Cet exercice vous permettra d'identifier la véracité de chaque inquiétude, d'évaluer la probabilité qu'elle se réalise et d'en évaluer les impacts réels. Qu'est-ce que je crains ? Quels sont les faits qui alimentent cette inquiétude ? Quels sont ceux qui ne la supportent pas ? Quel est le pire qui puisse arriver ? Quelle est la probabilité que cela se réalise? Si ce que je crains survient, quelles seront les conséquences pour moi, pour mon avenir ? Dans quelle mesure ces conséquences seraient-elles tolérables ? Ai-je déjà vécu une situation semblable ou d'autres l'ont-ils déjà vécue ? Qu'est-il arrivé ? Comment pourrais-je envisager cette situation dans un an ? Dans cinq ans ? Les inquiétudes peuvent miner votre capacité de profiter du moment présent. En janvier nous recevions une personne pour un stage de douze heures en secrétariat, un partenariat avec Trav-Action, ainsi que quatre étudiantes en troisième année de médecine du CHUS dans le cadre d’un projet de recherche qu’elles devaient mener. Cette collaboration fut initiée par Madame Murielle Mury, psychiatre. Le bureau sera fermé : - Le vendredi 6 avril - Le lundi 9 avril - Le jeudi 19 avril Références : Dominique Dubé et Véronique Mimeault, psychologues. http://www.cocp.ulaval.ca/sgc/pid/1114 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive 4 Vendredi saint Lundi de Pâques INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007_____________________________________________________ 5 Témoignage qui est le plus difficile dans ma vie de Cepersonne anxieuse, c’est l’incompréhension de l’entourage face à la problématique ainsi que leur ingérence dans ce qu’il appelle la “Vraie Vie”. Il considère qu’il peut m’envoyer promener sous prétexte que c’est communiquer, me mettre de la pression (comme si je n’en avais pas déjà assez) et me faire la morale et ils ne se sont même pas regardés. J’en ai vraiment assez et j’aimerais avoir des trucs. Qu’est-ce que je peux faire chers lecteurs, lectrices pour reprendre ma place parmi ces gens se disant «normaux? » Source : Myriam merci pour ton texte. Heureux anniversaires Mars 2007 Bruno A. Isabelle M. Caroline I. Claude L. Caroline T. Manon D. Brigitte D. Élise C. Gaby F. Nicole J. Martine L. Patricia A. Mélanie F. Catherine C. Céline C. Caroline N. Laurent S. Lyne T. André P. Martin P. Marie-Thérèse M. France D. 03-02 03-05 03-05 03-05 03-07 03-08 03-10 03-11 03-13 03-14 03-15 03-17 03-19 03-20 03-21 03-21 03-22 03-23 03-24 03-25 03-25 03-26 Louise C. Véronique C. Avril 2007 Louise D. Isabelle G. Claudette T. Suzanne F. Yann P. Claire B. Mélissa B. Éric B. Denis L. Murielle B. François L. Catherine L. Josée D. Huguette V. Ginette M. Suzette G. Hélène M. 04-05 04-06 04-08 04-08 04-10 04-11 04-13 04-14 04-16 04-21 04-21 04-22 04-22 04-22 04-23 04-25 04-30 N’oubliez pas de : - Renouveler votre carte de membre, pour l’année 2007-2008 au coût de 8$ - Nous avertir si vous changez d’adresse et de numéro de téléphone. Vivre avec une personne aux prises avec un tel trouble Les effets négatifs des troubles anxieux sur le fonctionnement de ceux qui en sont atteints ne sont pas sans conséquence pour les proches. Lorsqu’un individu anxieux vit en couple ou en famille, il est généralement difficile pour lui de limiter l’impact négatif des manifestations de son trouble sur ses proches. Les proches sont souvent témoins de divers comportements difficilement compréhensibles de la part de (Suite à la page 6) 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive 03-28 03-29 INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007_____________________________________________________ 6 Vivre avec une personne aux prises avec un tel trouble (Suite de la page 5) Le défi d’offrir un soutien l’individu anxieux comme un évitement (par exemple refuser une invitation au restaurant), une fuite (par exemple sortir en catastrophe d’une salle de cinéma), des rituels (par exemple vérifier à répétition si la porte de la maison est bien verrouillée), des demandes de réassurance (par exemple demander la même question plusieurs fois), une attaque de panique (par exemple ressentir la peur de mourir au moment de monter à bord d’un avion), etc. Les conséquences de ces comportements varient selon le nombre de situations évitées, leur degré d’interférence sur le fonctionnement quotidien et la durée du trouble (Craske et Zoellner, 1995). Initialement, les proches ont tendance à s’adapter aux diverses manifestations d’anxiété en modifiant certains des rôles qu’ils assumaient et en les ajustant en fonction des besoins de la personne avec le trouble anxieux. Toutefois, au fur et à mesure que le trouble anxieux se chronicise, des conflits et une atmosphère de tensions peuvent apparaître, notamment entre les conjoints. D’une part le conjoint non anxieux peut devenir de plus en plus intolérant vis-à-vis des manifestations d’anxiété et de la nécessité de devoir s’y adapter. D’autre part le conjoint anxieux peut soit se sentir incompris et s’isoler ou tenter vainement de limiter les impacts négatifs du trouble sur la relation et anticiper que l’autre finira par s’impatienter et le quitter. Dans ce contexte, le conjoint tente habituellement d’aider la personne anxieuse au meilleur de ses connaissances afin qu’elle retrouve un fonctionnement normal. Cependant des conflits peuvent survenir au sujet de tentatives de soutien infructueuses ou inadéquates et conséquemment exacerber l’anxiété et la détresse conjugale (Baucom, Stanton et Epstein, 2003) Pour les proches, offrir un soutien adéquat à un individu avec un trouble anxieux présente un défi particulier puisque l’identification des comportements de soutien aidant, c’est-à-dire qui correspondent aux besoins des individus avec un trouble anxieux, n’est pas évidente. En effet, certains comportements de soutien peuvent être perçus comme étant constructifs par les individus avec un trouble anxieux parce qu’ils entraînent une diminution rapide de l’anxiété et des réactions physiologiques associées. Or, plusieurs de ces comportements peuvent s’avérer contre-productifs parce qu’ils contribuent au développement ou au maintien du trouble en renforçant l’évitement et l’anxiété. Par exemple, un patient avec un trouble d’anxiété généralisée qui se fait fréquemment conseiller de manière rassurante par un proche au sujet de ses inquiétudes va généralement rapporter une impression positive de cette forme de soutien alors que la réassurance renforce l’intolérance à l’incertitude, une composante importante du trouble (Campbell et Brown, 2002). Il en va de même quand le conjoint modifie ses comportements en fonction du trouble (par exemple en accomplissant un rituel compulsif à la place de l’autre afin de lui éviter de «rester pris» avec ses doutes ; O’Connor, Robillard et Pélissier,1998). Le proche peut aussi tenter de «sécuriser» l’individu anxieux en l’aidant de manière tangible comme par exemple en conduisant la voiture à la place d’un individu avec un trouble panique avec agoraphobie qui a peur de faire une attaque de panique et de s’évanouir au volant (Marchand et Brown, 1999). Pour améliorer le soutien offert par les proches. Dans un premier temps, il est souhaitable que l’individu anxieux suive une thérapie, en (Suite à la page 7) 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007_____________________________________________________ Pour améliorer le soutien offert par les proches. (Suite de la page 6) l’occurrence une thérapie cognitivocomportementale (TCC), puisque celle-ci s’avère plus efficace que les autres formes de thérapie pour le traitement de tous les troubles anxieux (INSERM, 2004). Il est possible de dispenser des conseils généraux aux proches d’individus avec un trouble anxieux sur ce qu’ils peuvent faire et ne pas faire pour être aidant (voir le tableau 1). Bien que ces conseils puissent s’avérer utiles en soi, il est préférable qu’ils soient dispensés par un psychologue dans le cadre d’une séance de psychoéducation et qu’ils soient accompagnés d’information sur les caractéristiques du trouble anxieux. De plus, les habilités des proches à offrir un soutien adéquat peuvent être bonifiées par l’entremise d’une meilleure connaissance des modalités du traitement. L’implication du conjoint dans le traitement des troubles anxieux s’avère une avenue prometteuse. Les résultats d’une étude récente réalisée à la Clinique en intervention cognitivocomportementale (CICC) de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine suggèrent qu’une intervention psychoéducationnelle de trois séances avec le conjoint augmente l’effet de la TCC individuelle sur les symptômes du trouble anxieux et améliore la qualité de la relation conjugale (Guay et al., 2004 a et b). Les stratégies utilisées incluaient une séance d’information sur le trouble en début de thérapie, une séance de discussion sur les progrès réalisés et les stratégies de traitement utilisées à la mitraitement et une séance sur la prévention de la rechute en fin de thérapie. Ces résultats suggèrent qu’il n’est pas nécessaire d’impliquer le conjoint de façon substantielle dans le traitement pour obtenir des effets positifs. Les psychologues devraient considérer l’implication du conjoint ou d’un proche dans le cadre d’une TCC pour les troubles anxieux lorsque cela possible et souhaité de la part de la personne aux prises avec le trouble. Parmi les avantages pouvant être associés à une telle pratique, notons une meilleure connaissance des manifestations du trouble anxieux chez le proche, une diminution des comportements de soutien contre-productifs ainsi qu’une amélioration des relations conjugales ou familiales. TABLEAU 1 CE QUE LES PROCHES PEUVENT FAIRE POUR AIDER LA PERSONNE ANXIEUSE : - se montrer empathique à la détresse vécue ; - considérer la personne telle qu’elle est et l’aider à se définir autrement que par son trouble anxieux ; - l’encourager à chercher de l’aide professionnelle au besoin ; - promouvoir des changements positifs tels que s’exposer graduellement aux stimuli phobogènes ; - s’informer sur les caractéristiques du trouble, son évolution et les traitements appropriés ; - reconnaître et renforcer le moindre progrès, aussi petit soit-il ; - évaluer un progrès selon la situation de l’individu et non selon un standard absolu (p. ex. absence de symptômes) ; - diminuer les attentes durant les périodes de stress; - être flexible et essayer de maintenir un fonctionnement normal ; - se donner le droit à l’occasion de se sentir impuissant et frustré.________________________ CE QUE LES PROCHES DEVRAIENT ÉVITER DE FAIRE : - blâmer l’individu anxieux ou eux-mêmes pour le trouble ; - critiquer la personne anxieuse dans sa façon de gérer ses difficultés ; - minimiser l’importance des malaises psychologiques et physiques ; - exiger de l’individu anxieux des choses qu’il a peur de faire ; - inciter la personne anxieuse à éviter ou fuir une situation ; (Suite à la page 8) 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive 7 INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007_____________________________________________________ 8 Pour améliorer le soutien offert par les proches. (Suite de la page 7) - organiser leur vie uniquement en fonction du trouble anxieux ; - prendre la responsabilité de la «guérison» du trouble anxieux ; - abandonner les efforts pour aider la personne anxieuse à s’en sortir. Référence : Stéphane Guay, psychologue, est chercheur au centre de recherche de l’Hôpital LouisH. Lafontaine et chercheur au département de psychiatrie de l’Université de Montréal. maintiennent des doutes sur leurs capacités, malgré une multitude de faits qui démontrent leur valeur comme personnes ou professionnels. Pour assouplir un peu vos attentes et vos exigences : - trouvez-vous des objectifs qui dépendent le plus possible de vous. Se fixer des buts plus modestes permet souvent de les atteindre plus aisément ou même, de les dépasser (ce qui augmente la confiance en soi au lieu de la diminuer). La norme ne doit pas être fixée à l'extérieur de soi, mais à partir de soi ; - évaluez ce que vous imposer toutes ces exigences vous apporte et identifiez les inconvénients que cela vous cause (ex. : épuisement, perte du plaisir de travailler); - au delà d'un certain seuil, les efforts fournis vous nuisent plus qu'ils ne vous aident (ex. : arrêtez l'étude d'un examen bien préparé, plutôt que de vous rassurer en vérifiant sans cesse jusqu'à la dernière minute) ; - n'oubliez pas : pas d'essai, pas d'erreur et pas d'erreur, pas d'apprentissage ; - et puis, qu'arriverait-il si vous abaissiez un peu vos normes, vos critère? En quoi estce si grave si quelqu'un est meilleur que vous dans un domaine ? _______________________________________ FAITES PREUVE D'INDULGENCE ENVERS VOUSMEME - Avez-vous tendance à entretenir des exigences élevées et rigides ? - Vous comparez-vous beaucoup aux autres ? - Est-ce que vos objectifs vous paralysent, davantage qu'ils ne vous stimulent ? - Ressentez-vous souvent de l’insatisfaction même lorsque vous réussissez bien ? - Avez-vous de la difficulté à vous donner le droit de faire des erreurs ? Il n'est pas possible de vous démarquer des autres de façon constante et, pour cette raison, il est souvent plus avantageux de se comparer... à soi. Il n'y a rien de mal à l'ambition, mais des exigences trop élevées risquent de vous décourager et de vous paralyser davantage que de vous stimuler. Certains facteurs sont hors de votre contrôle ; ainsi, vous pourriez vraiment faire de votre mieux et être quand même insatisfait ou insatisfaite. Vous aurez alors tendance à penser que ce que vous avez fait n'était pas suffisant, à vous déprécier, tout en redoublant d'efforts, pour atteindre...la perfection ? Cette attitude est souvent caractéristique des personnes perfectionnistes. Ceux-ci sont d'éternels insatisfaits qui Références : Dominque Dubé et Véronique Mimeault, psychologues. http://www.cocp.ulaval.ca/sgc/pid/1114 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive INFOXIÉTÉ MARS - AVRIL 2007______________________________________________________2 BIENVENUE AU GROUPE DE PARTAGE PARTAGER NOS EXPÉRIENCES, NOS CONNAISSANCES APPORTER NOTRE SUPPORT – ÊTRE SUPPORTÉ Les mercredis (a.m.) 10 h à 12 h DATES : THÈMES PRINCIPAUX 7 mars 2007 Ouvert 14 mars 2007 Ouvert 21 mars 2007 Ouvert 28 mars 2007 Confirmer votre présence Des émotions qui en disent long 4 avril 2007 Ouvert 11 avril 2007 Ouvert 18 avril 2007 Ouvert 25 avril 2007 Confirmer votre présence La résolution d’un problème 2 mai 2007 Ouvert 9 mai 2007 Ouvert 16 mai 2007 Ouvert 23 mai 2007 Confirmer votre présence Quand l’insomnie s’endort IMPORTANT Prenez note que pour tous les groupes et ateliers offerts à L’Autre Rive, il sera impossible d’y assister si vous avez plus de 10 minutes de retard. Cette consigne a pour objectif de respecter l’ensemble des gens présents et le partage déjà amorcé. Merci de votre collaboration L’équipe de L’Autre Rive 925, rue du Conseil, Sherbrooke, Québec, J1G 1L6 -- Tél. : (819) 564-0676 Site web : www.aide-internet.org/lautrive