Mouvements observés lors de la déglutition.
Phase Orale : deux étapes.
Préparation du bol alimentaire, un cycle masticatoire aboutit à un retour en
ICM, la langue se creuse dans sa partie centrale et prend contact avec les faces
linguales des dents maxillaire ( c’est une zone de référence ), elle prend un
appui antérieur
D’abord on observe la phase alvéolaire antérieure, caractérisée par le joint
périphérique que fait la langue, pression de la pointe et appui périphérique sur
les faces L des dents maxillaires.
Contraction des élévateurs pour caler les dents maxillaires contre les dents
mandibulaires.
Puis ouverture du sphincter glosso-palatin la partie postérieure de la langue
s’abaisse.
Phase palatine moyenne : déformation de la face dorsale de la langue, qui
génère une onde péristaltique, qui projette le bol en direction du sphincter
glosso-palatin, le bol est comprimé contre le palais.
La langue ne se déplace pas elle se déforme, sinon elle perdrait son joint
périphérique, cette déformation crée l’onde péristaltique.
Le voile du palais au fur et à mesure que le bol est projeté vers l’arrière
s’horizontalise et isole le naso-pharynx de l’oropharynx.
L’abaissement de la partie postérieur de la langue et le redressement du voile
ouvre le sphincter oro-pharyngé.
Le bol franchi les palato-glosse la phase buccale est terminée.
Remarques :
La phase orale de la déglutition est la seule phase sous contrôle neurologique
volontaire donc dépendante du cortex cérébral.
Les peauciers possèdent un tonus de base, et ne doivent pas se contracter.
Il n’y a pas de contraction exagérée des peauciers.
Seuls les élévateurs ont un rôle mais les contacts occlusaux ne sont pas
systématiques et surtout n’ont aucun caractère obligatoire lors de la
déglutition.
Si la viscosité du bol est faible on a aucun contact occlusal lors de la
déglutition.
Si le volume du bol est par contre important et sa granulométrie élevée les
élévateurs participent à la gestion de ce bol alimentaire, on peut avoir un