Méthode sociologique qualitative Partie I Cà doit permettre de

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Méthode sociologique qualitative
Partie I
Cà doit permettre de mener une enquête de terrain, donner des outils qualitatifs pr.
Çà permet de voir des principes d'action testes par d'autres chercheurs, des principes
euristique. Çà doit permettre de préparer a ce que ns allons rencontrer sur le terrain. On
essaye de prévenir au max les différences que le chercheur va rencontrer sur le terrain.
On voit aussi les méthodes elles mm (entretien par ex). Enfin, comment analyser un
entretien, une observation...
Axe 1: la construction de données est un processus social et il est nécessaire d'en
rendre compte dans nos rapports de recherches, c'est une condition de scientificité.
Le sociologue n'est pas un chercheur de laboratoires, il W sur le terrain, en
sociologie on ne peut jamais répéter une enquête, a chaque fois les conditions changent
car st terrain est la vie quotidienne et cette dernière change chaque jour.
Il y a forcement un effet du chercheur sur sa recherche, les données st le résultat
d'un processus social, dune interaction entre un chercheur et un interrogé. Par ex le fait
d'être présent ac un carnet de note change le comportement des gens, dans un entretien
le sexe, l'age, l'habit du chercheur va changer le comportement de la personne interrogée.
Seulement lors d'analyse documentaire, le chercheur n'influe pas.
les données ne st pas produites dans l'abstrait ms dans une situation concrète dt il faut
rendre compte pour pouvoir l'objectiver, car la situation a un effet propre sur les données
produites.
Ex : pour analyser un entretien il faut l'entretien en soit ms aussi le processus qui
entoure l'entretien. Lors d'un entretien il faut objectiver nos pratiques et comportements
au max. De plus, il faut s'interroger sur nos préjugés. Il faut constamment réfléchir a ce
que l'on fait.
Nos croyances durant les observations influent tjs, que ce soit une observation
participante ou non, mais aussi le fait de dire ou non que ns pratiquons une enquête, la
tenue, ect. On doit réfléchir à l'ensemble des aspects et en tenir compte lors de l'analyse
de nos observations. Il n'y a pas de bns ou mauvais choix, il n'y a que des choix qui
influent sur les personnes interrogées.
2nd axe : la nécessité d'objectivation des méthodes qualitatives, c-a-d qu'il faut
trouver les critères faisant que les données récoltées lors d'observations soit utilisables.
Pr donner une valeur scientifique aux résultats on doit répondre a des démarches /
procédures essentielles. On va voir comment juger de l'objectivité de données, on doit
tendre vers cela au max du début a la fin dune enquête. L'objectivité c'est le
comportement du chercheur qui vise a rendre compte du réel en faisant abstraction de ses
propres jugements de valeurs.
Il n'y a pas UNE bne méthode, ms un ensemble de principe. Premièrement une
réflexion sur les cond de P de données.
I) Fondement des méthodes qualitatives.
Une enquête quali est une enquête qui fait usage de méthodes quali =>
observations, entretiens, analyse de doc, usage de photos ou vidéos, usage de tout
dispositifs permettant de comprendre au plus près des mondes sociaux particuliers. Une
enquête qualitative impose donc plus ou moins d'adopter le pt de vue des enquêtes
notamment lors de l'entretien. Une fois les entretiens faits, le sociologue doit synthétiser
ces pts de vue et ainsi réussir a rendre compte de logiques d'actions des personnes. Il y a
des méthodes quantitatives ou qualitatives, la méthode ne définie pas l'enquête ms
l'inverse. Il y a une complémentarite.
Chap 1: Histoire des méthodes qualitatives
1. du côté américain: des enquêtes sociales à l'école de Chicago
1eres heures de gloire ds les 20's-30's, perte de vitesse ds les 40's-50's mais retour
sur le devant de la scene au début des 60's. Ceci suit le destin de l'école de Chicago.
a) Les origines: les enquêtes sociales aux USA.
Dev urbain de cette ville très rapide du a l'industrialisation notamment demogr
(exode rurale ou immi) a la fin du XIXe S ce qui débouche sur de nbx mouv sociaux. 2 gds
mouv: Ouv et agricole.
Ouv: anarchiste/socialiste ac bcp de tentatives pr la création d'org ouvrières, dès
1870. Ex: attentat en 1886 lors d'un meeting à Haymarket Square, des manifs liées a la
baisse des salaires du a une récession. On cherche a savoir comment aboutir a
« l'amélioration morale des ouv » ds les classes moy et sup, notamment par l'épargne, la
scolarisation... Le mouv réformateur, très proche du monde ouv, qui se nomme le
« Progressive Era » regroupe un certain nb de pers issue majo de l'élite de Chicago et des
classes moy ms pas n'importe qui : médecins, juristes, femmes diplômées en sc sociales,
ect. Une branche de se mouv, la ou lon retrouve le plus de pers issues des sc sociales,
fondent ds les quartiers pop les « settlements » où ils vont s'établir. Ils vt rendre de nbx
services aux pop locales ms aussi des enquêtes sur notamment les conditions de vie, la
santé, les salaires, la scolarisation... Ils veulent récolter des données pr proposer des
solutions. On va aussi rechercher les archives des institutions et tenter de récupérer les
rapports des Weurs sociaux, mais aussi des témoignages. A partir de tt cela, il tentent de
faire des compte-rendus (cest du journalisme approfondi et non de la sociologie), cela a pr
but de montrer le pb et demander aux po une solution.
Avt 1914 la sociologie est imbriquée ds un contxt bcp plus large, il ny a pas de
coupures très nettent entre les études de sociologie dt le but est de connaître et les
études/enquêtes sociales a but pratique.
1892: création de l'université de Chicago, notamment par lapport de John
Rockfeller.
A partir du début du XX la sociologie se différencie progressivement des enquêtes sociales.
b) L'age d'or des metho qualitatives: l'école de C ds les 20's-30's.
Des 20's aux 40's, l'école de C connait un essor considérable pr ce qui est de la
sociologie, elle domine aux USA. Cest a travers des P de cette école que les metho
qualitatives st mises en oeuvre.
Cela passe plusieurs sociologues, notamment Thomas et Znaniecki qui publient
notamment un ouvrage sur les pbs rencontrés par les paysans polonais lors de leurs
arrivées aux USA (livre publié entre 18 et 20). Ils prennent comme méthode la
correspondance privée (récupération de lettres entre immigres et leurs familles restées en
Pologne), ils ft le récit de la vie dun paysan polonais, ils récupèrent les données des
institutions (nb dimmigrants par ex). Ils disent que les metho qualitatives st le meilleur
moy pr faire une enquête. Pr eux les histoires de vies pro est le type parfait de matériaux
sociologique. Ac lecole de C on passe de la recherche en bibliothèque a la recherche sur le
terrain. L'utilisation de lettres est une innovation majeure, pr les récupérer ils passent une
annonce ds un journal polonais. Le récit de vie permet selon eux de comprendre de
linterieur le monde de lacteur. Ils ne font pas dentretien et dobservation. Produire de la
connaissance pr la connaissance vient de l'école de C. Thomas et Z veulent faire une pure
recherche de la connaissance, sans finalité défnie.
Apres T et Z, dautres auteurs marquent la sociologie américaine, notamment R.PARK et
Burgess. Sous limpulsion de ces 2 hommes Chicago devient un labo a ciel ouvert, on
etudie la prostitution, la delinquance, le suicide, le conflits raciaux, pauvrete, vie de SDF,
ect... elles ont ttes en commun le theme de la desorganisation sociale et de lecologie
urbaine. Cest par cette pbque commune quon parle decole de C. ces theses disent quun
certain nb de pbs se retrouve plus ds les quartiers defavo et cela resulterait de
changements brusques ds les cond de vie et la cult. Nlle pbq a lepoque, car on mettait
plutot en avant des theses biologiques a lepoque. Ttes ces études font un usage abondant
des recits bio, certaines lobservation et on y mele les statistiques notamment pr voir la
distribution des differentes popu selon les territoires. Sur le plan theo, ils st très marque
par la philo pragmatique de Deway et Mead et ils estiment que pr bien aprehender le réel,
il faut être capable de sen impregnier réellement, notamment P incite ses etudiants a se
promener ds la ville, observer le comportement des gens, a leur parler, a essayer de les
connaître de linterieur par un contact direct ac leurs réalité. Dans cette perspective une
vraie connaissance des realites sociales doit dabord passer par une exploration de
linterieur du vécu des individus. Le chercheur doit eter capable de se mettre ds la peau de
ceux quil etudie, de percevoir le monde tel que ceux qui lexperimentent. Il doit enfin
rendre compte des perspectives quon les gens qui vivent ds ces realites. => mise en
valeur du subjectivisme. Par ces techniques le chercheur va pouvoir reproduire le vécu des
personne etudiees. Cette attitude soppose radicalement au positivisme scientifique.
Positivisme scientifique = doctrine philo initie par auguste comte qui considere que
la science doit avoir comme objectif lobservation des faits et la description des régularités
qui caractéristiques ces faits. Cette conception est dc axees sur les determinismes sociaux.
Cette approche a tendance a faire letude des pheno sociaux de lexterieur apartir du quel
on considere ces pheno sociaux comme des choses exterieurs (=> Durkheim).
Les méthodes utilisees par P cest la cartographie. Il sinteresse au mode
doccupation dun territoire. Il essaye de rejetter les determinations sociologiques pr mettre
en avt les determinations par lenvironnement social. Ontre les theo bio, la cartographie
permet de faire apparaître limportance de lenvironnement. Il réussi a montrer que des
pheno comme la delinquance, divorce, ect, st specifiques de certaines zones urbaines et
non de ces origines ethniques. Ex: suicide=>frequence variant selon le quartier et non
selon les caractéristiques ethniques. La carto donne des proprietes objectives, cad des
proprietes echappant aux conceptions individuelles. Autre methode: Letude de cas, permet
detudier lordre moral (la communication entre individus) cela passe par lutilisation de
récits bio ms aussi par lentretien et lobservation. Il souahitait que le scientifique obseve
ms de façon dettachee, pas denquetes participantes. Pr park la sociologie cest comprendre
et non aider. Il participe a la professionnalisation de la sociologie, notamment en la
séparant du W social et de la philanthropie. Il doit absolument se liberer des intentions
reformatrices (quand a la ste) et ne doit pas interferer ac les pheno etudies dc tjs
maintenir a disctance lobjet detude. Il prone la connaissance de 1ere main: les
sociologues doivent produire eux mm leurs données.
Frederic Trasher, « the gang atrudy of 1313 gangs in chicago » (1927), son obj cest
dexpliquer la naissance et le dev et la naissance et dev de la desorganisation sociale. Il va
montrer que la vie a linterieur dun gang pr un jeun homme est bcp plus attrayant que
daller a lecole, a leglise, au W. il va utiliser le recensement, lobservation, recuperations de
données aupres de gangs, des entretiens, des temoignage et interview denseignants Want
ds des zones sensibles. Ainsi que la récupération de données aupres dorganisations catho
et de tribunaux pr enfants.
John Landesco, « organized crime in Chicago » (1929/1968). il etudie des gangs
pdt 7 ans, il recueille des histoires de vie des gagnsteres, il cherche ds les archives, lit les
quotidient, les archi des tribunnaux, données des agents du W social, ms surtout des
entretiens ac des criminels et cartographie des activites crimi très précises. Ses résultats st
bien meilleurs et bien plus precis que ceux de la police, il veut egalement montrer
limportance des facteurs sociaux et lexistance dun lien entre le crime et lorganisation de la
ville.
Clifford Shaw, « the Jack-roller : A delinquant boy's own story » (1930). un jackroller cest qquun qui detrousse les ivrognes sans arme. Il raconte lhistoire dun jeune
delinquant (stanley) qui au début a 16 ans (il est en prison pr vol) et il le frequente très
regulierement pdt 6 ans et il lamene a ecrire son autobio qui raconte les circonstances
pratiques ds lesquelles il est devenu un delinquant et sa « carriere » (début et evo). Il ne
se fit pas uniquement a cela, il verifie les infos, croise ac les sources officielles.
Nels Anderson, « the Hobo : the sociology of the homeless man » (1923). etude
portant sur les sdf et le nomadisme ouvrier. Anderson fait de lobservation quasi
participante, ts les wkd il habite ds un hotel ouvrier, ds le quartier des hobos, ms avt cela il
a lui mm vécu la vie de vagabon, vivant de trvx saisonnier et encore plus jeune il
demanageait svt. Il fait des intvw informelles, il se fait accepter ds se quartier (il letudie de
linterieur), il utilise des bio, par contre ds son ouvrage il y a aucune conception
sociologique.
P.G. Cressey, « the taxi dance hall » (1932) ce st des lieux apparuent au début du
Xxe, ou les hommes venait danser ac des danseuses quils payaient a la danse. Elles
partageaient les gains ac les tenanciers. Les hommes etaient svt des immigrants
proletaires. Lieux ac mauavaise reput, svt assimiler a des lieux de prostitutions. Il va payer
des informateurs, qui se font passer pr des clients. On cherche a savoir qui st les
danseuses, parmis ces danseuses qui abandonne et qui entre ds la prostitution, qui st les
clients.
W.F. Whyte, « street corner society: the social structure of italian slum » (1943).
etude de la strucure social dun quartier italien de boston a la fin des 30's. Remise en
question de la notion de desorganisation sociale car il la trouve stigmatisante et veut
demontrer que tt ces gpes on leurs propres normes et organisations. Il prouve quil y a une
reelle structuration interne et une div des roles ds la communauté. Il sinstalle ds ce
quartier durant 3ans et passe la plupart de son tps dehors pr faire des observations et
recueillir des témoignages. Son integration se fait par lintermediaire des Weurs sociaux qui
lui présente Doc qui est un jeune americain dorigine italienne, bien vu par les autres
jeunes du quartier. En passant par un intermediaire cela permet davoir un gd nb de conseil
sur le comportement a adopter et notamment doc accepte de faire passer Whyte pr un
ami perso, dc il va partt ou va Doc, or Doc a ttes les portes ouvertes. Wh apprend litalien
(source dintegration), bcp dentretien infomels (baseball, chevaux, filles du quartiers...) et
chaque soir il note ses souvenirs des conversations. Pr Wh il nest pas nécessaire de poser
des question pr obtenir des infos. Il faut sintegrer, de se faire accepter et une fois cela fait,
les discutions viennent delle mm. Cependant les gens savaient quil était sociologue. Pr
sintegrer il prend des responsabilite ds les associations du quartier et va mm jusqua
participer a une fraude electorale en votant par 3 fois lors dun scrutin. Son livre est
interessant pr son dispo denquete.
c) la remise en question (1935-1950) : les méthodes qualitatives comme phase
exploratoire pré-scientifique.
l'apogé des méthodes quali a ete de courte durée, tt simplement car rapidement engloutie
par les méthodes quantitatives. Vers 1930, malgré les efforts de Park, la sociologie
apparaît comme un mouv de reformateurs sociaux (esprit plus missionnaire que
scientifique) et il y a une lutte pr que la sociologie devienne une science, or cela semble
impossible ac la quali, on se tourne als vers lusage des techniques statistiques, principal
argu pr obtenir le label scientifique. => afforntement entre 2 conceptions de la sociologie
très distinct. Ogburn prend la tete du mouv defendant lusage des statistiques et participe
a limposition des méthodes quantitatives.=> défaite des tenants de la méthode
qualitatives. Survivent un peu chez les interracitonnistes.
Ce declin est lie a un double mouvement. Le declin de lecole de C du aux chgmts de la ste
americaine (gde depression, pb de chô dc les themes de lecoles semblent depasses).
D'autres universites se dev, notamment Colombia qui produit de nbx diplomés et qui est
axé sur le quantitatif. On peut voir cette concurrence par la publication de revue : luniv de
colombia (american sociology review) publie une revue qui detronne celle de lecole de C
(american journal of sociology).
Les méthodes quali subissent leur propre defaites face aux méthodes quantitatives, on
recrute a Chicago Ogburn qui enseigne les méthodes statistiques et lun de ses, emmanuel
Stouffer, soutiennent a eux deux que les méthodes quanti donne les mm résultats que les
resutlats des méthodes qualitatives ms la cest plus rapide et plus efficace.
Dans les 30's on repproche aux études qualitatives leurs manque dobjectivite car trop liées
a la subjectivite des chercheurs, les méthodes quali ne st pas rigoureses car les techniques
ne st pas standardisées, méthodes non scientifique car ne veriferient pas des hypo et ne
peuvent conduire a des generalisations.
En contre arguments on a que les méthodes quali sont plus pratique pr letude de certains
milieux, voire le seul moyen detude. De plus on dit quelles st plus respectueuses de la
réalité car elles nenferment pas ds des catégories pre-etablies. Enfin, les meth qualitatives
permettent une perception des pheno sociaux qui va plus en profondeur car restent plus
près du vécu des gens. Les quali se soumettent au positivisme scientifique, elles vont
avoir une importance secondaire, elles ne st plus que bnes a formuler ac des hypotheses,
que lon verifie par les stats. Lapproche qualitative était vue comme une phase exploratoire
pre-scientifique. Il y a subordination du quali au quantitatif => 2 conséquences : cette
transfo a entrainee la perte du statut scienti dont jouissaient avt les meth qualitatives ;
lopposition aux meth quanti a entraine une certaine paralysie ds leur dev (meth quali), cad
que les tenants des meth quali ont passe bcp de tps et denergie a se defendre et a
répondre, ils nont pas dev leurs propres methodes. Ils adoptent finalement les mm
critères que ceux de la meth quanti, ceux de la vision positiviste scientifique.
d) La renaissance des 60's : l'exemple de la sociologie de la déviance interactionniste.
Au début des 60's, les méthodes qualitatives connaissent un regain d'interet. Ce
developpement est du a la percé de l'interactionnisme sociologique. Le plus connu est le
secteur de la sociologie de la deviance. De plus, cest egalement du au contexte po
changeant aux USA a lepoque (chgmts po= chgmts socx).
A la fin des 60's aux USA, c'est la fin de l'expansion eco ayant suivie la fin de la 2 nd GM,
fin des espoirs liés à l'american dream, période de remise en question provoquée
notamment par des conflits sociaux importants : conflits racials, guerre au vietnam, guerre
contre la pauvrete...
la sociologie interactionniste va puiser ds se contexte pr grandir. Le courant quantitatif est
tjs le gd modèle, ms on le reinterroge.
Ex de la sociologie de la déviance : ds les 50's le positivisme scientifique est majo,
notamment ds la criminalogie, la sociologie interactionniste de la deviance propose de
nlles def du crime de la deviance et de la marginalite. Ils sinterroge sur le rôle des
institutions de contrôle social (rapport a la deviance). Les interactionnistes se lance dans
letude des activites des carrieres déviantes (Becker : Outsider
ex: le fumeur de
marijuana). Ils ont une perspective de l'interieur, ils tentent de demontrer que ses activités
ont un sens pr les gps qui les vivent et il se lance ds l'étude des agents de contrôle social.
Leurs travaux se résume en 3 gds thèmes. Le rôles prepondérant joué par les agents dans
la definition et la selection des deviants. 2nd theme, effet d'amplification que les
interventions des agents peuvent avoir sur le comportement des déviants. 3E theme,
l'echec du traitement ou de la reabilitation à linterieur des institutions totalitaires et
laliénation des populations qui y st captives.
Ex : Erving Goffman (2nd école de Chicago) ( intéractionniste) a défini une institution
totalitaire comme un lieux clos où la population a les mm activités et sont surveillés. (asile,
prison, caserne, internat...). Il va montrer que le comportement des « fous » est du aux
agents de contrôle sociaux. Il se rend compte quun certain nb de comportements ne st
pas du a une maladie mentale ms a l'environnement, il ne nie pas la maladie, ms
considere quun gd nb de comportements st du a lenvironnement, idem pr les prisons. On
change nos comportements en fct des personnes qui ns entourent et de lenvironnement.
Il montre que ds les hopitaux psy, il y a des techniques de mortifications extrêmement
performantes (rasage de la tete, uniforme...), la personne na dc plus didentite propre. Pr
les détenus, des automatismes restent a la sortie de prison (demande autorisation pr aller
aux WC par ex).
Becker, remet en question les termes officiels, on parlait de toxicomanie (trop stigmatisant
pr becker), becker pref le terme de deviant, qui a plusieurs degrés. Sa these est quil y a
tellement de pers qui fume aux USA que si on fume parce quon a des pbs, tt le monde a
des pbs. Il montre que cest surtout pr le plaisir. 1Ere etape: apprendre a fumer, 2nd:
reconnaître les effets, 3e: apprécier les effets. Cest les 3 etapes de la carriere du fumeur.
Il va montrer le rôle des personnes entourant les fumeurs. Si ds la famille, les parents
refusent que les enfants fument, les enfants vt se cacher.
Les idées intéractionnistes se rependent en Amérique ms aussi en eurpoe ds la fin des
60's. Mm si la criminologie traditionniel (meth quanti), la popularité de la sociologie
déviante augmente et plus elle augmente, plus elle fait connaître la méthode qualitative.
Pr Becker cetait des entretiens, pr Goffman cetait de lobservation. Fin 60's et début 70's
on a de plus en plus de txt sur les méthodes qualitatives. Le plus connu est celui de
william whyte qui réédite son livre. A cette occasion il fournit une note methodologique qui
va devenir une ref. les compte rendu de quali st différents des quanti. Ils st plus élaborés,
plus personnels (plus dimportance ds interactions entre enqueteurs et enquetés).
Progressivement les metho quali se libere des carcants traditionnels les opposants aux
méthodes quanti.
Du cote europeen, une evo non lineaire (comme aux usa dc).
1) naissance des sciences sociales appliquées au 19e
les enquêtes menées par l'Etat, notamment en France. Les enquêtes ont ete mise en place
au cours du 19e en Fr, durant la monarchie de juillet et deviennent regulieres, on en
retient 2 gdes enquêtes (car méthodes rigoureuses et beneficiant dun dispositif de gde
ampleur ac mise a contribution des personnels de l'Etat; mais aussi parce quelles ont eu
des résultats importants.). La 1ere concerne « letat moral de linstruction primaire » et fut
commande par Guizot (ministre de linstruction publique)(juillet 1833). La scde concerne le
W des enfatns ds lindustrie et a débute en 1837. 2 enquêtes a visee gouvernementale et
non scientique. Objectif: rassembles des infos sur la population pr fonder une po
gouvernementale efficace. Ces deux enquêtes ont deux modes dinvestigation très diff car
objectifs differents. La 1ere enquête, une loi est vote le 28juin 33 et le ministre souhaite
savoir les effets de cette loi. Cette loi legallises les écoles privees ce qui précise les
attentes liées a lenseignement publique et qui va e faire un service publique. Cette
enquête est un questionnaire détaillé. La 2eme enquête avait pr idée de reccueillir lopinion
des industriels ds la perspective dune loi (une sorte de sondage dopinion). La première
enquête est une observation de la vie pratique, la seconde est un sondage et non pas une
vraie enquête sociologique.
La 1ere enquete: pr Guizot, il faut se rendre compte de l'etat de la question scolaire ds
chaque departement et souhaite en rendre compte directement. Il recrute 500
enqueteurs, issuent de ladministration, pr faire cette enquête et notamment pr faire la
visite decoles de garcon afin davoir des résultats uniformes, les enqueteurs devaient
répondre a un questionnaire pr rendre compte de leurs observations. Pq un questionnaire
? Çà permet duniformiser les reponses. Une autre partie de leur W est de formuler des
observations générale sur la formation primaire, sur la compétence des instituteurs et au
rôle des parents. Cela sera perenisé ss la forme de l'inspection. Lenquete avait une fct
pratique : surveiller le fct de lenseignement publique et lameliorer. Les enquêtes de
terrains st nees de la volonte du gouv de connaître la réalité pr agir.
Les 2 enquêtes st des enquête individuelle, au mm moment. Elle est faite par 2
enqueteurs independants Willerme et Le Play, qui W sur la question ouvriere, car la
question sociale est très présente (cette dernière est due a lexode rurale de paysans
pauvres vers les villes, apparition de pauvrete ds les villes, avt ce netait pas le cas. Au 19e
apparaît des quartiers pauvres aux centres des villes ac une certaine insecurite, cela rend
visible la poperisation de la population. Prise de conscience des populations riches sur les
populations pauvres = question sociale). Dune façon plus générale on peut dire quen
France la sociologie est nee de la question sociale.
Un des constat de lenquete est quon se rend compte que les ouvriers pauvres ne
respectent pas les mm valeurs que le reste de la sté, ce qui va inquieter. Ceci explique
aussi linteret que lon a pr ces populations.
Villerme (1782-1863) appartient a lacademie des sciences morales et po (ds laquelle on
fait un peu de sociologie, ce qui ne va pas durer car après la mort de V devient proche du
pouvoir et les recherches menees ont pr but de contester les theses socialistes), son sujet
dinvestigation est « constater aussi exactement que possible letat moral et physique des
classes ouvrieres » => ouvrage en 1850: tableau de letat physique et moral des ouvriers
employés dans les manufactures de coton, de laines et de soie. Il cible le textile, car cest
les cate douvriers les plus nbses
il ne procede pas par echantillonage, il visite ts les sites et leurs declinaisons (des sites
urbains ou rurales), des gdes manufactures comme des ateliers chez des particuliers et
sinteressent a lensemble des etapes. Il voyage un peu a letranger ms bcp en France. Il est
initialement statistitien il cherche dc des donnes chiffrees ms il se met aussi a lobservation.
Il a observer les O au W ms aussi chez eux, cest proche de la demarche de certains
sociologues actuels, cependant V na aucune réflexion sur la méthode employee et sur les
biais quelle fait eventuellement peser sur les infos reccueillit, il intervient par ex ds les
conversations sans réfléchir aux conséquences. Il ny a pas non plus bcp de
questionnement déontologique, pr V les O nont pas de moral, il les etudie un peu comme
des cobayes. De plus, son analyse est moralement située et il nen a pas conscience, sa
vision nest dc pas suffisement objectivée. Lenquete a des fins scientifique, inséparables
malheureusement de ses fins ideologiques.
Ses conclusions : il a analysé les cond de vie et de W des O et leurs effets sur leur état
physique et moral.=>mise en evidence la durée excessive du W des enfants, ms aussi la
misere, lalcoolisme, le faible niv de santé. Énd conclusion, il fait une evalution des
institutions qui tentent de resoudre la question sociale: les caisses depargnes, les écoles...
pr lui, elle ne soulage pas tant que çà la misere et il juge que cest du au fait que les O eux
mm st incapable de voir comment ces institutions peuvent les aider.
2nd enquête individuelle: Le Play (1806-1882) systematise une méthode quil va améliorer
ac le tps et il va faire école. Sa méthode est la monographie familiale. Son idée est
détudier un max de famille pour pouvoir tirer des conclusions generales. A partir de la
somme de cas individuels, on peu avoir une representativite générale. Il sagit vraiment
dapprendre le fctionnement des cellules fam ds le milieu O, cmt ces cellules st integres ds
le milieu social. Son but est la connisance scientifique puis, il mets cette connaissance a
dispo du pouv. Il commence a etudier les fam ouvriere a partir de 1829 et met a peu près
10 ans pr mettre au point sa méthode danalyse. Il sinteresse aux fam et aux budgets de
ces familles. Chaque monographie comporte une analyse de budget (inventaires)et 2
txts(histoire de la fam, description de ses modes dexistance, mode de succession). Il
realise lui mm plus de 300 monographies, son école sera aussi très productive. Linteret de
son W est la mise en place dune metho scientifique, letude dun budget notamment
garantie la rigueur scientifique de lobservation. Cela lempeche de se laisser aller a ses
impressions et dc dobjectiver son etude. Ce nest pas parce quil ne W pas sans chiffre que
ce nest pas rigoureux, la precision passe par une observation précise. Sa façon de faire
des entretiens est très original pr lepoque (la maniere du 19e était proche de linterogatoir,
sauf Villerme), LP prone lecoute des gens interviewer, cette souplesse est a retenir.
Les premieres enquêtes utilisant des metho quali st nees de la volonte de letat. Et de sa
volonté davoir des connaissance objectives pour etablir des lois. Les premieres enquêtes
qui st scientifique (=qui ont pr but la connaissance et non laction) st menees par des
chercheurs inidivuelles ds le cadre de lapparition de la question sociale. On a vu V ms qui
na pas formalise de méthode et ses travaux nont pas de reelles portes. LP ac ses
monographie et letude de budgets. Linteret de LP cest quil faut ajouter une phase decoute
de lenqueté.
II) L'entretien.
1. Naissance des sciences sociales appliquées au XIX
….
Au XIX, ceux qui marquent la sociologie, ce sont Durkheim et Weber, ce sont des
« sociologues en chambre » cad qu'ils nallaient pas sur le terrain, ils reccueillent et
analyses des données produites par d'autres. La sociologie se developpe surtout aux USA,
elle y est bcp moins théorique.
D et W ont produit des gdes théories sur l'évolution de la société, aux USA on a des
études sur des cas particuliers (sdf, un type de criminel...).
Cela vient de la différence de formation. Les européens sont souvnent initialement
philosophes (W était lui économiste). Aux USA, se sont des hommes de terrains, ils
deviennent sur le tard des sociologue, par ex Park était journaliste.
2.2 recul du modèle de recherche empirique (début du XX)
L'école leclézienne s'amenuise et puis il y a tous les boulversement sociologiques du à la
1ere GM, un certain nombre de sociologue disparaîssent et ceux qui sont tjs vivants ne
sont pas trop pour l'étude sur le terrain, car selon eux, la sociologie est trop récente pr
cela, il faut continuer à faire une construction théorique. On a encore une influence des
philosophes sur la sociologie, a partir de 1920 la sociologie est enseignée mais en fac de
philosophie. => on peut dire qu'en France, entre les 2 guerres il n'y a pas de sociologie.
1. recrudescence de la sociologie empirique en France après 45.
on va préférer les travaux empiriques, au travaux théoriques. Bcp de sociologues partent
en voyage d'étude aux USA et s'inspire de ce qu'ils y ont vu. Parmi ces « passeurs » il y a
Stoezel (1910-87) et Friedmann (1902-1977). S est le fondateur de l'Ifop et il est l'auteur
d'une théorie des opinions publiée en 43. Il fait un lg sejour aux USA (37-38) et il revient
en étant convaincu de l'importance du W de terrain et de l'importance de maitriser les
méthodes quanti. Il va être très critique face à la fermeture de la sociologie (vis a vis
dautres disciplines), il critique bcp les sociologue durkheimiens car ils ne vont pas sur le
terrain et car il a l'impression que les données qu'ils reprennent c'est juste pour illustrer
leurs théories et non pas de les mettres en questions. Il défend une sociologie empirique
et collective. Il va faire un gd nombre d'enquêtes à partir de questionnaire.
Friedmann vient de philosophie, il s'intéresse bcp au marxiste, au W ouvriers, les
conséquence du progrès technique (notamment sur les O) et contrairement aux autres
philosophes de sa génération, il considère qu'il faut aussi aller sur le terrain. Il va
notamment auprès d'ouvriers, il mène une enquête sur l'organisation du W dans
l'industrie. Il s'initie au W manuel, il visite de nbses usines en France, aux USA, en URSS
afin de comparer. De sa génération, cest lun des seul à avoir uen expérience de W
empirique et il accordait une grande importance à son expérience propre de W ouvrier. Le
pb est qu'il ne donnait aucune explications précises sur ses démarches. On a qques infos
cependant (dissiminer dans ses ouvrages.). Dans « ou va le W humain ? » (1950) on voit
quil va comme une journaliste, il ne reste pas lgtps ds les usines et ne met pas en doute la
parole des O, il y a donc un pb de recul.
Dans les 50's, on privilégie les enquêtes par questionnaires, ce qui conduit à une étude
statistique. Ceci est notamment du à la présence de Lazarsfeld qui vient enseigner à la
Sorbonne. Il va notamment traduire en francais son manuel de sociologie. Comme aux
USA durant les 30's-50's, il met l'accent sur la dimension scientifique et dc développement
des statistiques.
De plus, pour être plus scientifique, les sociologues tendent à une plus grande neutralité.
Passage de l'étude des monographies, au techniques américaines, : questionnaires,
croisement de variables, etc...
Depuis les 60's en France et plus largement en Europe, on observe un
éclatement méthodologique, cad qu'on utilise autant les méthodes quanti et
quali (que l'on améliore). On a aussi une multiplication théorique, ac la
mutliplication des sjts notamment.
Chapitre 3 – intérêt et principes.
Introduction : Quel est l'objectifde ces méthodes ?
Contrairement à la quanti, on ne cherche par à établir le poids des déterminants sociaux, on cherche
à mettre au jour les processus sociaux. On essaye d'articuler les représentation avec le contexte. En
quoi elles sont rationnelles, adaptées au contexte, pour les acteurs. Les gens ont tjs de très bnes
raisons de faire ce qu'ils font et de penser ce qu'ils pensent.
III) Les résultats produits par une enquête qualitative.
1.1 Des types, typologies d'actions ou de stituations sociales.
Ce que Weber appelait l'idéal type : construction complètement abstraite, on exagère les traits. Cela
permet de comparer (par ex les etudiants de sociologie et de droit). Lire : C.Rostaing, La relation
carcérale. Identité et rapports sociaux dans les prisons de femmes. Paris, PUF, 1997. Elle établit des
typologies d'attitudes, issuent d'entretrients, et tente de faire les liens entre les attitudes des détenues
et des gardiennes. Pr les détenues , il y a celles qui snt dans le refus et celles qui sont dans la
participation afin d'aménager la peine et la rendre supportable. Pour ce qui est des surveillantes, il y
a 2 attitudes. L'attitude missionnaire, elles sont muent par une mission, visant à faciliter la
réinsertion des détenues, elles effectuent un travail d'aide, de services vis à vis des détenues. D'autre
surveillantes adoptent une attitude statutaire. C'est plutôt prendre son métier comme une fonction de
sécurité. Elle tente de voir les relations, en fonction des diverses possibilités.
1.2 La description fine de domaine sociaux.
Bcp d'études en sociologie tentent de comprendre, décrire des faits sociologiques. Bcp de
descriptions fines de profession, de pratiques sociales (sport, caritatif...), groupe sociaux et relations
entre eux, d'autres au institutions sociales (écoles, prison, hopital, famille...) et enfin, des moments
sociaux (la mise en couple, le divorce, l'arrivée sur le marché du W...).
1.3 Des généralisations à partir d'un contexte particulier?
On W sur peu de gens et sur des populations non-représentative (contrairement à la quanti). Il ne
faut pas chercher à généraliser. On ne généralise pas de la mm manière qu'en statistique. La
généralisation passe par notre capacité à faire ressortir un modèle de comportement, il peut ainsi
s'appliquer à plein d'autres personnes. Ex: Becker dans Outsider a fait un peu d'observation et une
50aine d'entretiens. Il a réussi à généraliser car il a réussi à établir une théorie de la déviance (les 3
étapes menant au fait de fumer).
Attention a ne pas avoir de mode de pensées relevant de la statistiques. On ne fait pas de statistique
à partir de 10,20,30 personnes !
2. Comment utiliser les méthodes qualitatives ?
On peut les utiliser tout d'abord durant la phase exploratoire. Mais aussi dans la phase d'enquête à
proprement dite, cela permet dexpliquer, de comprendre des comportements, des pratiques sociales.
On à trois manières d'utiliser les méthodes qualitatives (lire le Demaziere & Dubar) :
 la posture illustrative : Durkheim
2) conception des enquêtés : on a une conception particulière des enquêtés. On appréhende les
gens comme des gens aveuglent sur leurs déterminations sociales. L'acteur n'a pas
conscience d'être déterminé.
3) Epistémologie, conception du savoir sociologique: On considère qu'il y a une rupture
radicale entre le sens commun et le sens sociologique. Dans ce cas la, la relation d'entretien
est dissymétrique. Dun cote l'enquêteur qui a conscience et le savoir et l'enquêté qu'il na pas
conscience de ce qu'il fait.
4) Méthodologie : cette posture donne peu d'importance a ce que pense les gens. La
particularite de ces apporches est quelle ne remettent jamais en cause l'approche.
 La posture restitutive: Garfinkel
 conception des enquêtés : les acteurs sont complètement rationnels, ils savent ce qu'ils font
et sont capable d'en rendre compte.
 Epistémologie : Dans ce cas on considere que le sociologue n'en s'est pas plus que l'acteur,
son W est dc très limité, il consiste à restituer et à expliquer.
 Méthodologie : place centrale pour observation et entretien.
 La posture analytique: Weber
 conception de l'enquêté : l'acteur n'est ni aveugle, ni omniscient (= rationnel)
 epistémologie : le chercheur va en savoir plus que chaque personne interviewé car il apprend
et va pouvoir comparer les différentes personnes entre elles.
 Méthodologie : quanti ou quali, lorsqu'on opte pr du quali, on écoute mais on a pas une
croyance naive dans le discours des individus. On cherche à analyser le discours, mettre
avec le contexte.
di) Méthodes qualitative / méthodes quantitative.
3.1 Similitudes
Dans les deux cas, les données sont construites. Il y a aussi une même exigence scientifique, il faut
à chaque fois avoir la même rigueur, il y a des règles à respecter.
3.2 Différences
 Pourquoi et comment. Quanti répond plus à pourquoi, car on cherche à montrer les causes.
Quali répond plus à comment, on cherche à comprendre les individus.
 Différences dans les logiques de construction de l'objet. Quanti tient plutôt de la démarche
déductive. Quali plutôt de l'induction. NB/ ce sont de grandes tendances, ce n'est pas
sectaire.
 Dans la logique d'attribution de la preuve. En quanti, la preuve c'est le chiffre, la tendance
statistique. En quali, c'est l'argumentation, la construction des typologies par exemple.
 Niveau de standardisation. Le questionnaire est plus standardisé que les autres méthodes, car
il est le mm pour une mm enquête, permet une très bne comparaison entre les enquêtés.
Bourdieu disait qu'il faut se méfié car les gens cochent une case mm lorsqu'ils ne
comprennent pas la question et ils peuvent ne pas tous comprendre la même chose.
 Sélection d'échantillon. Le choix nest pas représentatif en quali ms réisonné, il est
représentatif en quanti.
Partie 2 : L'entretien.
Introduction :
Depuis les 50's, lusage de l'entretien est courant en sociologie. Initialement, ça vient des
psychologues et psychanalystes. Les socioogue utilisent l'entretien de façon assez dissimulé. On
peut avoir l'impression que c'est une méthode qui va de soit, qui ne pose que peut de pb, que
réfléchir à son utilisation ne va pas de soit. Le pb est que l'entretien n'est pas qu'une collecte d'info,
c'est un échange entre deux personnes, c'est la production d'un discours.
IV) Différences entre l'entretien sociologique et thérapeutique
3. dans l'entretien thérapeutique c'est la personne qui prends rendez-vous, la personne parlante,
qui prends l'initiative. Inverse dans l'entretien sociologique.
4. Dans un entretien thérapeutique, c'est nous qui choisissons les thèmes sur lesquels ont veut
échanger. En sociologie, c'est le sociologue.
5. Le patient est dans lattente de qqch de mieux en entretien thérapeutique. Répondre a un
entretien sociologique n'apporte pas gd chose, pr ne pas dire rien. Pour autant, les enquêtés
peuvent en tirer qqch, par ex le plaisir davoir le sentiment detre ecoute, de parler qqch qui
plait...
V) l'entretien comme un problème social ?
ci) l'entretien peut être vu differement en fct de la posture du sociologue.
6. L'entretien doit être vu comme « une improvisation réglée » Bourdieu, lentretien mm sil es t
prepare, compte une part dimprevu car lacteur social est vivant...
7. l'entretien exige de la confiance, si les gens nont pas confiance, il ne vont pas parler. Un
moyen de donner confiance, on peut proposer les noms voire les lieux et se tenir a cette
promesse.
3) types d'entretien.

Formalisation : entretien formel / informel. Un entretien formel, c'est un entretien se passant
dans un cadre spécifique (rdv). Avantage : possibilité de poser le mm type de question a
l'ensemble des enquêtés, donc facilité de comparaison.
Entretien informel : ttes les conversations que l'on engage sur le terrain, on ne choisit pas le
moment en general. Avantage : les gens ne sont pas préparés, ils n'ont pas réfléchi au
discours qu'ils vont tenir, on a un discours plus spontané. NB : ce n'est pas parce que la
personne est plus spontanée qu'elle est plus sincère. On ne pose pas forcement les mm
question du cp difficulté de comparaison. De plus, on enregistre rarement les entretiens
informels, donc lors de la retranscription, on peut trahir (pas forcement consciement) la
parole de la personne.
 Directivité de l'entretien : entretiens directifs ou non-directifs, semi-directifs.
- entretiens directifs : ressemble au questionnaire car questions très précises et on attend en
retour des réponses tout aussi précises. Généralement on a déjà une pbq bien solides et des
hypothèses très précises. Ce sont des entretiens absolument pas adaptés pour la phase
exploratoire.
- entretiens non-directifs : on a généralement des gds thèmes, pas de questions vraiment
préparées, on donne le thème à l'enquêter et il parle, on doit juste relancer, lui demander de
préciser, orienter ce sur quoi il parle... très adapté à la phase exploratoire. Entretiens très
difficile à faire avec des gens qui ne parle pas beaucoup spontanément d'eux-même.
- entretiens semi-directifs : méthode principale en sociologie. C'est un juste milieu entre les
deux méthodes précédentes. On a des gds thèmes avec plusieurs questions larges, que l'ont
ne pause pas forcément dans l'ordre, on ne les pauses pas forcément toutes. On peut partir un
peu en HS, il faut juste faire attention à ce que ça ne dure pas trop.

Intérêt de l'entretien
dii) Permet de vérifier nos hypothèses (entretiens relativement directifs).
diii)
Permet d'approfondir un sjt, on recherche de l'information (entretiens non-directifs
ou s-d très souple)
div)
permet de découvrir de nouveaux sujets (entretiens absolument n-d)
l'entretion peut être utiliser à plusieur moment de la recherche :
 phase exploratoire : permet de construire le questionnaire.
 Entretiens constituant une moyen d'analyse du pb. Confirmer ou infirmer les hypothèses.
 Après avoir réaliser une enquête par questionnaire.
Chapitre I : préparation des entretiens.
VI) Population
Pour constituer notre échantillon, il n'y a pas de méthode, en entretien cela vient d'une logique se
rapportant à notre sujet. Les critères de définition de notre population est en fonction de nos critères
de recherche. Notre échantillon ne sera jamais représentatif. On ne parle pas d'échantillonage, on
parle de panel. Il n'est pas utile de multiplier de trop le nb d'entretiens et on ne diversifie pas trop
les situations. Risque principal : la dispertion, cad qu'on a des enquêters trop différents et donc
impossibilité de comparaison. Taille de notre échantillon : le nb d'entretiens dépend de nos
contraintes matérielles, du sujet. On s'arrête aussi lorsqu'on atteint le phénomène de saturation, cad
que plus rien nous étonne, quon ne découvre rien lors des entretiens. Attention, la popu est si reduite
qu'on peut saturer très vite, et c'est parce que le sujet est trop ciblé.
VII)
Accès aux enquêtés.
Cela peut prendre deux formes, soit direct, soit indirect.
cii) Direct :
on accède directement aux enquêtés. Lorsqu'on dispose de fichiers ou qu'on connait des personnes.
Il faut être capable d'expliquer ce sur quoi on travail et pourquoi notre choix s'est porté sur eux et
pas un autre. La grande difficulté est le gd nombre de refus, pour multiplier nos chances on peut se
familiariser avec le terrain. Utiliser internet : on passe une annonce → pb : là clairement les
personnes qui accepterons auront un profil particulier : ces gens ont envi de parler d'eux-même.
8. Indirect :
on accède aux gens par des intermédiaires, çà va être des gens qui vont nous recommander
personnellement aux près des gens qui répondent aux critères de notre échantillon. C'est
l'intermédiaire qui fait la première demande. Çà peut être des connaisances, des amis, de la famille,
des gens bien insérés dans le milieu social visé (le quartien par ex), les premiers enquêters (effet
boule de neige). Intermédiaires institutionnels : ils ont des connaissances assez fines sur les gens qui
nous intéressent (ex: les directeurs de college si on bosse sur les collégiens.), le risque est qu'ils
choisissent les gens qui leurs sembles les plus intéressants ( ex : les meilleurs élèves tjs ds l'ex des
collégiens). Par fois, rentrer par le biais de l'institution, c'est porté le poids de l'institution, on peut
être perçu comme complice de cette institution.
Ex: Ph. Bourgois. « En quête de respect. Le crack à NY ». Il est blanc et travail sur la vente du
crack, il va ds un quartier chaud d'harlem. Il n'a pas de connaissances dans ce milieu. Pour
introduire ce milieu il doit passer par des intermédiaires. Pour ce faire, il enménage dans un
appartement du quartier. Il y vit 4 ans, il y amène se femme et ont un enfant. Il considère que les
techniques par questionnaires ne fonctionnent pas pour savoir cb de personne vive de la drogue et
cmt, car pour lui les gens ne répondent pas aux questionnaires ou n'importe cmt. Il rencontre 1
homme avec qui il lie amitie, cet homme lui en présente un autre. Ces deux hommes st dealers de
crack ms assez bas dans la hierarchie, au fil du tps, il réussi a accéder au big boss du quartier.
dv) Interroger les refus :
Analyser les refus est intéressant, savoir pourquoi on a eu ces refus. La personne peut se trouver
inintéressant ou préférant refuser que perdre la face durant l'entretien (par ex la trajectoire scolaire
sil a ete mauvais eleve als que ns sommes ns etudiants). Refus dépendant du milieu social aussi,
plus le niv est haut, moins on a de refus. Mais aussi parce que les gens peuvent avoir peur des
conséquence de l'enquête (notamment sur les pratiques illégales ou déviante).
Il faut penser à jouer avec notre image en fonction des gens que l'on va voir. Enfin, ça peut venir de
la façon dont on présente et explique l'enquête, on est trop vague par exemple.
Les refus sont toujours instructifs, l'essentiel est d'analyser les raisons de ces refus.
VIII)
Négocier les conditions de l'entretien

Eviter de prendre des rdv trop éloignés dans le temps. Plus c'est loin, plus le risque d'oubli
ou d'annulation de la part de l'enquêter est gd. Laisser un maximum de liberter à l'enquêter
pour le jr et l'heure.

Durer de l'entretien: negocier au minimum une heure en sachant qu'il ne faut rien prévoir
derrière car si le feeling est bon, çà peut durer et on ne coupe jamais un entretien soit-mm.
5) Lieu de l'entretien: se prévoit à l'avance. Un lieu où il n'y à pas trop de bruit car on
enregistre l'entretien, or s'il y a plein de bruit parasite c'est l'horreur, par ex des bars que l'on
ne connait pas et donc ou on ne sait pas le degre de bruit. Idem pr la rue. Eviter la présence
de personne pouvant freiner la discution. Par ex, si le mari est dans la pièce, un ami (mm le
meilleur), etc.. Il y a une autocensure de l'enquêter pas forcément « consciente », enfin on ne
dit pas la mm chose devant son mari que seul. Le choix du lieu peut être intéressant dans
notre analyse aussi et prendre en note tout ce que l'on peut voir (pour le capital social,
monétaire, culturel).
Une étude a été faite par Blanchet pour montrer l'importance de l'influence du lieu de l'entretien
(dispo ds un « 128 » intitulé « l'entretien »). Etude portant sur de jeunes enfants et leurs vies à
l'école. Questions dans la cours, dans la classe, ds le cabinet médical. 3 lieux pour voir si le lieu
influe. Et en effet, ils parlent le plus dans la cours et thèmes des jeux et loisirs, les mm questions
dans la classes ont des reponses bcp plus brèves et sèches et thèmes scolaires. Enfin, ds le cabinet
médical, les enfants s'exprimaient bien ms développaient surtout sur les thèmes intimes.
6) Contrat d'entretien. Il spécifie ce que l'on attend. Présentation du chercheur et de sa
recherche (en enrobant ou non). L'anonymat garanti à l'enquêter.
IV. Plan d'entretien
Guide d'entretien+stratégies. Consigne de départ, on répète le jour J le contrat à l'enquêter.
Annoncer les différents thèmes avec les liens entre eux et le thème principal. Ne jamais donner
notre problématique.
Le guide d'entretien se construit de deux facons. Soit on défini les différents thèmes, au sein des
quels ont rédiges plusieurs questions. Autre façons, on ntoe toutes les questions qui nous intéressent
puis, on les regroupe par thème. Toujours avoir bcp de question pour ne pas se retrouver à sec
devant l'enquêter, notamment si celui ci parle peu, or on ne le sait pas à l'avance. Questions plus
vague en exploratoire (permet de se donner des idées, trouver des infos ...)et plus nbses ds les autres
phases que l'exploratoire (permet dinfirmer ou daffirmer des questionnements).
Stratégie : l'ordre des thèmes, des questions et définir un niveau de finesse. Changer trop
rapidement de thème ne laisse pas suffisament de tps à l'enquêter pour développer ses réponses.
Commencer en posant des questions sur le tps présent. L'ordre dépend aussi des questions sensibles
(intimes, gênantes) (mm si on a du mal a les poser, ne surtout pas le montrer), poser ces questions
que lorsqu'on est en confiance réciproque avec la personne, pour cela on peut se présenter comme
qquun que l'enqueter de reverra jms et donc ce qu'il dira n'aura pas de conséquence ds sa vie, par
exemple ac un regard changé d'un ami, si nous étions amis.

V. Tester l'entretien.
Vérifier que le questionnaire est bien formuler, pertinent, qu'on a pas trop imposer notre pbq.
Çà concerne aussi notre pratique. Notre comportement, façon de s'habiller...
Conclusion.
Préparer l'entretien c'est plusieurs chose:
-définir une population cible par rapport à son thème.
-trouver des enquêter en diversifiant bien ses sources.
-faire attention au mode dacces de production des discours.
-négocier des conditions favorables à la P de la parole.
-faire un plan d'entretien sans oublier la consigne, la grille d'entretien et éventuellement la stratégie.
-tester
NB: l'enquêter n'a pas à lire la grille d'entretien.
Partie 2 - Chap 2 quali – Le temps de l'entretien.
IX) Le matériel
Avoir un moyen de connaître l'heure. Si l'enquêter a un crenaux précis, çà permet de gerer pour
passer tout les themes, car cest obligatoire.
Canret de note, afin de tt noter, des quon sort de l'entretien on note tout ce qui concerne le lieu, la
relation avec lenqueter, permet de prendre en note a la fin ce que la personne dit en dehors de
lentretien ms jms devant elle.
Un enregistreur de son. (verifier les piles, la place dispo pour l'enregistrement...).
Agenda: si la personne na pas le tps de répondre a tout, voir ac elle un autre moment pour le
continuer. Le prendre de suite permet d'augmenter les chances d'accord car la personne est lancee.
Guide d'entretien.
X) les effets de l'enregistrement et de la prise de notes
Enregistrer permet une plus grande fluidité. Quand on prend des notes, on suit moins bien. La
personne parle assez vite, c'est impossible de noter au mot près (donc impossibilite d'analyse du
vocabulaire) et puis on n'est pas attentif au sens et par conséquent il est difficile danticiper des
relances.
Toujours demander l'autorisation à l'enquêter. Pour avoir l'accord, il est important de dire que nous
serons les seuls à entendre cette bande et que nous changerons les noms etc...
effet sur la parole: qd on enregistre, svt les gens regardent ac des cps doeils le magneto et dc
discours fomaliser, plus l'enregistrement dur, plus ils l'oublient.
Le directeur de l'institution peut refuser qu'on entre avec un magneto, du cp obligation de prendre
des notes. Cela donne des effets. Au début on note tt et puis a force on en a marre du cp on note
presque rien, lenqueter le voit et risque de se fermer en se disant que ce quil dit ne ns interesse pas.
XI) Interventions
tout ce qu'on dit dans l'entretien et qui n'était pas prévu. Attention à nos interventions, parfois
l'enquêter est HS, on souhaite le recadrer, or il y a des facons de faire et d'autres à éviter.
Çà peut aussi permettre davoir des reponses plus approfondies grâce à des relances imprévues. On
doit les amener au max à des choses très concrètes, éviter qu'il donne des réponses ac peu de
précisions. Faire préciser les gens et faire attention au non-dits, c'est ultra important.
Technique donnée par bleuchman ds le 128 :
9. la neutralité : c'est ce qu'on utilise dans les entretiens non directifs et semi directifs. C'est la
technique conseillée dans ce type d'entretien car c'est celle qui influence le moins (il y a tjs
de l'influence). C'est le fait de dire « hum hum », « oui oui »... en gros acquiescer de façon
docile, juste pour confirmer que l'on écoute notre interlocuteur. Cette neutralité bienveillante
pousse l'enquêter à développer sans trop l'influencer. Mm si cette influence est minime il y a
tjs une influence, elle vient de nous (physique, age, sexe, habits, manière de parler, regarder,
tenir. Le silence est important dans l'entretien, il ne faut pas hésiter à laisser quelques
secondes de silence, l'enquêter réfléchis p-e, tente de se remémorer. On arrête le silence
quand on se rend compte qu'un malaise s'installe.
10. La contradiction : elle est agressive, par conséquent il faut l'utilise assez rarement. On
contredit l'enquêter pour l'amener à développer. On peut se le permettre lorsqu'une relation
de confiance s'est installé, surtout pas au début. On peut contredire lorsqu'on est confronté à
des discours officiels (ex: itw de cadre dirigeant dune entreprise sur l'organisation du W, ils
vont nous donner un discours théorique, des grandes valeurs, mais pas sur l'organisation
réelle du W). Cependant, il faut contredire de façon douce, par exemple en donnant un
contre-exemple. Eviter l'affrontement direct. Résultat = la personne ne va jamais se
contredire, mm si on lui donne des contre-exemple, elle peut élargir sont propos.
11. La relance :
* la déclaration : là on résume les propos de l'enquêter, reformuler sa dernière phrase, pour l'amener
à développer.
* l'interrogation : voir margot
* la réitération : on répète le point de vue de l'enquêter, sans résumer ou poser de question, par
exemple en reprennant le dernier bout de phrase. Çà montre qu'on écoute et çà permet de relancer
l'enquêter sur ce point là.
12. La question externe : une petite question, permettant dannoncer le nouveau thème, une
nouvelle serie de question. « merci davoir repondu a mes question sur le W, je voudrais
maintenant parler de la famille, voulez vous bien parler de la famille ? ».
Astuces :
dvi)
astuce donnée par Becket dans « les ficelles du métier », il faut essayer de
commencer les questions débutant par comment et non pas par pourquoi ? Ex: pas « pq tu as
passé tel bac ? » Mais « comment en es tu venu a faire un bac … ? ». « Pq » fait que les gens
se sentent obliges de se justifier et puis les gens ne savent pas toujours pourquoi ils font
telles et telles choses.
ciii)
le choix de tel ou tel type de relance vient avec l'expérience. Une fois l'entretien
retranscrit, on doit analyser nos relances.
7) la question de la gêne au cours de l'entretien
C'est savoir quelles limites doit on se poser pour l'entretien, doit- on s'en poser... Il n'y a aucune
limite, en sociologie, il ne faut surtout pas de tabou. En revanche, pour que ça marche pendant
l'entretien, il faut que nous soyons nous même convaincu que nos questions sont légitimes. De plus,
pour aborder de tels sujets, il faut que l'enquêter soit a l'aise, donc pas dans les premières questions.
Ex de sjts sensibles : corps, sexualité, mort et dans certains pays dont la France, l'argent.
Pour limiter la gêne, il faut normaliser nos question, c-a-d les traiter comme n'importe qu'elle autre
sujet, poser les questions sur le même tons que les questions moins sensibles...
Autre cas gênant, des enquêters pleurant durant l'entretien. Là, pas de comportement type à avoir, ça
dépend de nous, de l'enquêter et de l'ambiance. Là, on peut quitter la neutralité bienveillante pour
passer dans une écoute plus active, on peut tenter de rassurer la personne qu'on a en face de soit, on
peut arrêter le magnéto. Quelque soit notre comportement, il est tjs nécessaire de l'analyser, les
larmes sont tjs révélatrices de qqch.
Chapitre 3 – métho qualitative – après l'entretien
Code pour cours sur internet : qualiSD et quantiSD
XII)
Retranscription
Elle est obligatoire en sociologie. La question est de savoir si on retranscrit tout ou seulement une
partie. Certains sociologue ne pratique plus de la même manière, par exemple De Singly écoute
plusieurs fois et retranscrit que ce qui ne l'intéresse, ms cest possible car il a une grande habitude de
la sociologie.
Qd on commence, on doit retranscrire l'intégralité. Certains sociologues poussent même à
chronométrer les silences, les rires, etc... Les indiquer oui, les chronométrer par contre...
On retranscrit tout, car au cours d'une enquête nos questionnements évolues tjs et par conséquent ce
qui peut ne pas nous intéresser à un moment A, peut nous intéresser en revanche au moment B, C
…
Et même ce qui est très loin de nos hypothèses, c'est tt de même intéressant car çà permet de
comprendre la façon de penser de l'enquêter et par conséquent d'éclairer d'autres moments de
l'entretien.
Quand on rédige l'entretien, on doit absolument faire des notes ethnographiques : les conditions de
l'entretien, comment avons nous connu l'enquêter, comment s'est passé l'entretien, description du
lieu (si ce dernier est intime à l'enquêter).
XIII)
Analyse
13. l'analyse d'un entretien.
On procède bcp par comparaison. Comparaison entre entretiens, entre plusieurs méthodes d'enquête
(observation et entretien par ex), comparaison avec ce que l'on peut trouver dans des livres de
sociologie sur ce sjt, comparaison avec d'autres enquêtes ayant été faites sur d'autres terrains.
Analyse d'un entretien en trois étapes :
civ)
analyse thématique
dvii)
analyse du discours
dviii)
comparaison (voir au-dessus)
Résumé:neutralité+non sélectif (réduction en gardant les propostiions principales et
causales)+fidélité max+respect de la logique du txt et de sa cohérence. Il a une fct de stockage
Analyse: implique des hypothèses+ hyperselectif+lecture informée par les objectifs de la
recherche+ignore la coherence explicite dutxt. Produire un effet d'intelligibilité et comporte une
part d'interprétation.
Etapes de l'analyse:
-analyse d'ensemble => il faut faire un portrait de l'enquêter. Raconter les choses sous forme de
récits (pas fiction ms sociologique !). donner en premier lieu les caractéristiques sociales de
l'enquêter. Comprendre ce que disent les gens à partir de ce qu'ils sont.
-analyse thématique longitudinal-transversale : on met dans une première colonne les themes qui
nous interessent, dans une seconde tous ce qui se rapporte a la première colonne =>transversale
on fait attentiona cmt lenqueter enchaine les thêmes, cmt nos relances influes sur sa maniere de
parler dun mm sjt =>longitudinale
-analyse de discours : des analyses très formelles, par exemple le nb de fois qua ete utilisé tel mot,
le nombre de mots de la mm racines, etc... (logicel ALCESTE). En revanche, il est important de se
dire que le langage est une institution qui trahit → il traduit notre appartenance sociale, notre milieu
social. Mension-Rigou étudie sur la bourgeoisie, il sinteresse au vocabulaire et aux mots grossiers.
On lui dit que leducatione est stricts et que ces mots sont bannis, pourtant ils utilisent ce types de
vocabulaire tout au long des entretiens. Repérer aussi les silences et aussi les effets de légitimité.
Les effets de légitimité cest qd lenquêter peut se sentir jugé et par conséquent sur-estime ou sousestime une pratique.
Présentation de l'analyse :
8) une formule qui marche bien, c'est un portrait. C'est plusieurs page, en plusieurs parties
classées par thèmes.
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L'objectivité est un idéal auquel on doit tendre mais que l'on atteint jamais lors d'une
observation.
Il faut faire attention au terme indigènes = les termes de l'enuêter, termes qui ne sont pas les
notres. Il faut le signaler dans nos productions.
(là, la prof nous donne un exemple avec une prénommée Fernande, mais je me refuse de le
prendre en note, car sinon je vais lentement dévié sur une pastiche de Brassens. Or, je n'en ai
pas le talent, donc je vais m'économiser).
Biblio :
Nels Anderson : Le hobo, sociologie du sans-abri.
Daniel Bizeul : Avec ceux du FN. Un sociologue au Front National.
Pierre Fournier : des observations sous surveillance.
Olivier Schwartz : le monde privé des ouvriers
 Le questionnaire cherche à expliquer les pratiques par les déterminismes sociaux.
 L'entretien cherche à comprendre les raisons donnés par les individus pour justifier leurs
actes et pratiques.
 L'observation à pour objectif de regarder in vivo les pratique de chacun. Son avantage sur
les deux autres méthodes c'est de permettre de rendre compte de ce que font réellement les
gens. Dans les 2 autres, on dépend de ce que les gens disent (autocensure et modifications
du réel conscientes ou non en fct des individus et des pratiques).
Préparation de l'enquête :
 Il faut bien délimiter son terrain.
 Avt daller sur le terrain il faut le connaître.
4. le choix du terrain doit avoir une pertinence pratique et doit être pratique (ex: P. Fournier et
les centrales nucléaires).
5. Trouver sa place sur le terrain, dès qu'on nous propose des moments à observer on accepte
afin de montrer notre engagement et puis çà peut être interessant.
6. se faire le plus discret
7. Y aller parfois au culot car plus on demande lautorisation dobserver plus il y a de chance
quon nous refuse.
8. Attention a notre comportement, car parfois on souhaite tellement s'intégrer qu'on en vient à
faire n'importe quoi.
9. Les observer réagissent en fct du rôle quils nous ont attribué, et si ce dernier n'est pas
pratique pour notre enquête, il faut savoir en changer. Il faut donc avoir conscience du rôle
que les enquêtés nous donnent.
Sur notre carnet on note tout ce que l'on voit sur le terrain. Lieu, inventaire des objets, les
personnes...
Observation a decouvert ou incognito :
le fait de se presenter comme sociologue fait quon ns attribue un rôle. Si on
observe incognito il faut bien connaître le terrain et faire très attention aux
gaffes (par ex: poser bcp de questions).
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