Méthode sociologique qualitative Partie I Cà doit permettre de

Méthode sociologique qualitative
Partie I
Cà doit permettre de mener une enquête de terrain, donner des outils qualitatifs pr.
Çà permet de voir des principes d'action testes par d'autres chercheurs, des principes
euristique. Çà doit permettre de préparer a ce que ns allons rencontrer sur le terrain. On
essaye de prévenir au max les différences que le chercheur va rencontrer sur le terrain.
On voit aussi les méthodes elles mm (entretien par ex). Enfin, comment analyser un
entretien, une observation...
Axe 1: la construction de données est un processus social et il est nécessaire d'en
rendre compte dans nos rapports de recherches, c'est une condition de scientificité.
Le sociologue n'est pas un chercheur de laboratoires, il W sur le terrain, en
sociologie on ne peut jamais répéter une enquête, a chaque fois les conditions changent
car st terrain est la vie quotidienne et cette dernière change chaque jour.
Il y a forcement un effet du chercheur sur sa recherche, les données st le résultat
d'un processus social, dune interaction entre un chercheur et un interrogé. Par ex le fait
d'être présent ac un carnet de note change le comportement des gens, dans un entretien
le sexe, l'age, l'habit du chercheur va changer le comportement de la personne interrogée.
Seulement lors d'analyse documentaire, le chercheur n'influe pas.
les données ne st pas produites dans l'abstrait ms dans une situation concrète dt il faut
rendre compte pour pouvoir l'objectiver, car la situation a un effet propre sur les données
produites.
Ex : pour analyser un entretien il faut l'entretien en soit ms aussi le processus qui
entoure l'entretien. Lors d'un entretien il faut objectiver nos pratiques et comportements
au max. De plus, il faut s'interroger sur nos préjugés. Il faut constamment réfléchir a ce
que l'on fait.
Nos croyances durant les observations influent tjs, que ce soit une observation
participante ou non, mais aussi le fait de dire ou non que ns pratiquons une enquête, la
tenue, ect. On doit fléchir à l'ensemble des aspects et en tenir compte lors de l'analyse
de nos observations. Il n'y a pas de bns ou mauvais choix, il n'y a que des choix qui
influent sur les personnes interrogées.
2nd axe : la nécessité d'objectivation des méthodes qualitatives, c-a-d qu'il faut
trouver les critères faisant que les données récoltées lors d'observations soit utilisables.
Pr donner une valeur scientifique aux résultats on doit répondre a des démarches /
procédures essentielles. On va voir comment juger de l'objectivité de données, on doit
tendre vers cela au max du début a la fin dune enquête. L'objectivité c'est le
comportement du chercheur qui vise a rendre compte du réel en faisant abstraction de ses
propres jugements de valeurs.
Il n'y a pas UNE bne méthode, ms un ensemble de principe. Premièrement une
réflexion sur les cond de P de données.
I) Fondement des méthodes qualitatives.
Une enquête quali est une enquête qui fait usage de thodes quali =>
observations, entretiens, analyse de doc, usage de photos ou vidéos, usage de tout
dispositifs permettant de comprendre au plus près des mondes sociaux particuliers. Une
enquête qualitative impose donc plus ou moins d'adopter le pt de vue des enquêtes
notamment lors de l'entretien. Une fois les entretiens faits, le sociologue doit synthétiser
ces pts de vue et ainsi réussir a rendre compte de logiques d'actions des personnes. Il y a
des méthodes quantitatives ou qualitatives, la méthode ne définie pas l'enquête ms
l'inverse. Il y a une complémentarite.
Chap 1: Histoire des méthodes qualitatives
1. du côté américain: des enquêtes sociales à l'école de Chicago
1eres heures de gloire ds les 20's-30's, perte de vitesse ds les 40's-50's mais retour
sur le devant de la scene au début des 60's. Ceci suit le destin de l'école de Chicago.
a) Les origines: les enquêtes sociales aux USA.
Dev urbain de cette ville très rapide du a l'industrialisation notamment demogr
(exode rurale ou immi) a la fin du XIXe S ce qui débouche sur de nbx mouv sociaux. 2 gds
mouv: Ouv et agricole.
Ouv: anarchiste/socialiste ac bcp de tentatives pr la création d'org ouvrières, dès
1870. Ex: attentat en 1886 lors d'un meeting à Haymarket Square, des manifs liées a la
baisse des salaires du a une récession. On cherche a savoir comment aboutir a
« l'amélioration morale des ouv » ds les classes moy et sup, notamment par l'épargne, la
scolarisation... Le mouv réformateur, très proche du monde ouv, qui se nomme le
« Progressive Era » regroupe un certain nb de pers issue majo de l'élite de Chicago et des
classes moy ms pas n'importe qui : decins, juristes, femmes diplômées en sc sociales,
ect. Une branche de se mouv, la ou lon retrouve le plus de pers issues des sc sociales,
fondent ds les quartiers pop les « settlements » ils vont s'établir. Ils vt rendre de nbx
services aux pop locales ms aussi des enquêtes sur notamment les conditions de vie, la
santé, les salaires, la scolarisation... Ils veulent récolter des données pr proposer des
solutions. On va aussi rechercher les archives des institutions et tenter de cupérer les
rapports des Weurs sociaux, mais aussi des témoignages. A partir de tt cela, il tentent de
faire des compte-rendus (cest du journalisme approfondi et non de la sociologie), cela a pr
but de montrer le pb et demander aux po une solution.
Avt 1914 la sociologie est imbriquée ds un contxt bcp plus large, il ny a pas de
coupures très nettent entre les études de sociologie dt le but est de connaître et les
études/enquêtes sociales a but pratique.
1892: création de l'université de Chicago, notamment par lapport de John
Rockfeller.
A partir du début du XX la sociologie se différencie progressivement des enquêtes sociales.
b) L'age d'or des metho qualitatives: l'école de C ds les 20's-30's.
Des 20's aux 40's, l'école de C connait un essor considérable pr ce qui est de la
sociologie, elle domine aux USA. Cest a travers des P de cette école que les metho
qualitatives st mises en oeuvre.
Cela passe plusieurs sociologues, notamment Thomas et Znaniecki qui publient
notamment un ouvrage sur les pbs rencontrés par les paysans polonais lors de leurs
arrivées aux USA (livre publié entre 18 et 20). Ils prennent comme méthode la
correspondance privée (récupération de lettres entre immigres et leurs familles restées en
Pologne), ils ft le cit de la vie dun paysan polonais, ils récupèrent les données des
institutions (nb dimmigrants par ex). Ils disent que les metho qualitatives st le meilleur
moy pr faire une enquête. Pr eux les histoires de vies pro est le type parfait de matériaux
sociologique. Ac lecole de C on passe de la recherche en bibliothèque a la recherche sur le
terrain. L'utilisation de lettres est une innovation majeure, pr les récupérer ils passent une
annonce ds un journal polonais. Le récit de vie permet selon eux de comprendre de
linterieur le monde de lacteur. Ils ne font pas dentretien et dobservation. Produire de la
connaissance pr la connaissance vient de l'école de C. Thomas et Z veulent faire une pure
recherche de la connaissance, sans finalité défnie.
Apres T et Z, dautres auteurs marquent la sociologie américaine, notamment R.PARK et
Burgess. Sous limpulsion de ces 2 hommes Chicago devient un labo a ciel ouvert, on
etudie la prostitution, la delinquance, le suicide, le conflits raciaux, pauvrete, vie de SDF,
ect... elles ont ttes en commun le theme de la desorganisation sociale et de lecologie
urbaine. Cest par cette pbque commune quon parle decole de C. ces theses disent quun
certain nb de pbs se retrouve plus ds les quartiers defavo et cela resulterait de
changements brusques ds les cond de vie et la cult. Nlle pbq a lepoque, car on mettait
plutot en avant des theses biologiques a lepoque. Ttes ces études font un usage abondant
des recits bio, certaines lobservation et on y mele les statistiques notamment pr voir la
distribution des differentes popu selon les territoires. Sur le plan theo, ils st très marque
par la philo pragmatique de Deway et Mead et ils estiment que pr bien aprehender le réel,
il faut être capable de sen impregnier réellement, notamment P incite ses etudiants a se
promener ds la ville, observer le comportement des gens, a leur parler, a essayer de les
connaître de linterieur par un contact direct ac leurs réalité. Dans cette perspective une
vraie connaissance des realites sociales doit dabord passer par une exploration de
linterieur du vécu des individus. Le chercheur doit eter capable de se mettre ds la peau de
ceux quil etudie, de percevoir le monde tel que ceux qui lexperimentent. Il doit enfin
rendre compte des perspectives quon les gens qui vivent ds ces realites. => mise en
valeur du subjectivisme. Par ces techniques le chercheur va pouvoir reproduire le vécu des
personne etudiees. Cette attitude soppose radicalement au positivisme scientifique.
Positivisme scientifique = doctrine philo initie par auguste comte qui considere que
la science doit avoir comme objectif lobservation des faits et la description des régularités
qui caractéristiques ces faits. Cette conception est dc axees sur les determinismes sociaux.
Cette approche a tendance a faire letude des pheno sociaux de lexterieur apartir du quel
on considere ces pheno sociaux comme des choses exterieurs (=> Durkheim).
Les méthodes utilisees par P cest la cartographie. Il sinteresse au mode
doccupation dun territoire. Il essaye de rejetter les determinations sociologiques pr mettre
en avt les determinations par lenvironnement social. Ontre les theo bio, la cartographie
permet de faire apparaître limportance de lenvironnement. Il réussi a montrer que des
pheno comme la delinquance, divorce, ect, st specifiques de certaines zones urbaines et
non de ces origines ethniques. Ex: suicide=>frequence variant selon le quartier et non
selon les caractéristiques ethniques. La carto donne des proprietes objectives, cad des
proprietes echappant aux conceptions individuelles. Autre methode: Letude de cas, permet
detudier lordre moral (la communication entre individus) cela passe par lutilisation de
récits bio ms aussi par lentretien et lobservation. Il souahitait que le scientifique obseve
ms de façon dettachee, pas denquetes participantes. Pr park la sociologie cest comprendre
et non aider. Il participe a la professionnalisation de la sociologie, notamment en la
séparant du W social et de la philanthropie. Il doit absolument se liberer des intentions
reformatrices (quand a la ste) et ne doit pas interferer ac les pheno etudies dc tjs
maintenir a disctance lobjet detude. Il prone la connaissance de 1ere main: les
sociologues doivent produire eux mm leurs données.
Frederic Trasher, « the gang atrudy of 1313 gangs in chicago » (1927), son obj cest
dexpliquer la naissance et le dev et la naissance et dev de la desorganisation sociale. Il va
montrer que la vie a linterieur dun gang pr un jeun homme est bcp plus attrayant que
daller a lecole, a leglise, au W. il va utiliser le recensement, lobservation, recuperations de
données aupres de gangs, des entretiens, des temoignage et interview denseignants Want
ds des zones sensibles. Ainsi que la récupération de données aupres dorganisations catho
et de tribunaux pr enfants.
John Landesco, « organized crime in Chicago » (1929/1968). il etudie des gangs
pdt 7 ans, il recueille des histoires de vie des gagnsteres, il cherche ds les archives, lit les
quotidient, les archi des tribunnaux, données des agents du W social, ms surtout des
entretiens ac des criminels et cartographie des activites crimi très précises. Ses résultats st
bien meilleurs et bien plus precis que ceux de la police, il veut egalement montrer
limportance des facteurs sociaux et lexistance dun lien entre le crime et lorganisation de la
ville.
Clifford Shaw, « the Jack-roller : A delinquant boy's own story » (1930). un jack-
roller cest qquun qui detrousse les ivrognes sans arme. Il raconte lhistoire dun jeune
delinquant (stanley) qui au début a 16 ans (il est en prison pr vol) et il le frequente très
regulierement pdt 6 ans et il lamene a ecrire son autobio qui raconte les circonstances
pratiques ds lesquelles il est devenu un delinquant et sa « carriere » (début et evo). Il ne
se fit pas uniquement a cela, il verifie les infos, croise ac les sources officielles.
Nels Anderson, « the Hobo : the sociology of the homeless man » (1923). etude
portant sur les sdf et le nomadisme ouvrier. Anderson fait de lobservation quasi
participante, ts les wkd il habite ds un hotel ouvrier, ds le quartier des hobos, ms avt cela il
a lui mm vécu la vie de vagabon, vivant de trvx saisonnier et encore plus jeune il
demanageait svt. Il fait des intvw informelles, il se fait accepter ds se quartier (il letudie de
linterieur), il utilise des bio, par contre ds son ouvrage il y a aucune conception
sociologique.
P.G. Cressey, « the taxi dance hall » (1932) ce st des lieux apparuent au début du
Xxe, ou les hommes venait danser ac des danseuses quils payaient a la danse. Elles
partageaient les gains ac les tenanciers. Les hommes etaient svt des immigrants
proletaires. Lieux ac mauavaise reput, svt assimiler a des lieux de prostitutions. Il va payer
des informateurs, qui se font passer pr des clients. On cherche a savoir qui st les
danseuses, parmis ces danseuses qui abandonne et qui entre ds la prostitution, qui st les
clients.
W.F. Whyte, « street corner society: the social structure of italian slum » (1943).
etude de la strucure social dun quartier italien de boston a la fin des 30's. Remise en
question de la notion de desorganisation sociale car il la trouve stigmatisante et veut
demontrer que tt ces gpes on leurs propres normes et organisations. Il prouve quil y a une
reelle structuration interne et une div des roles ds la communauté. Il sinstalle ds ce
quartier durant 3ans et passe la plupart de son tps dehors pr faire des observations et
recueillir des témoignages. Son integration se fait par lintermediaire des Weurs sociaux qui
lui présente Doc qui est un jeune americain dorigine italienne, bien vu par les autres
jeunes du quartier. En passant par un intermediaire cela permet davoir un gd nb de conseil
sur le comportement a adopter et notamment doc accepte de faire passer Whyte pr un
ami perso, dc il va partt ou va Doc, or Doc a ttes les portes ouvertes. Wh apprend litalien
(source dintegration), bcp dentretien infomels (baseball, chevaux, filles du quartiers...) et
chaque soir il note ses souvenirs des conversations. Pr Wh il nest pas nécessaire de poser
des question pr obtenir des infos. Il faut sintegrer, de se faire accepter et une fois cela fait,
les discutions viennent delle mm. Cependant les gens savaient quil était sociologue. Pr
sintegrer il prend des responsabilite ds les associations du quartier et va mm jusqua
participer a une fraude electorale en votant par 3 fois lors dun scrutin. Son livre est
interessant pr son dispo denquete.
c) la remise en question (1935-1950) : les méthodes qualitatives comme phase
exploratoire pré-scientifique.
l'apogé des méthodes quali a ete de courte durée, tt simplement car rapidement engloutie
par les méthodes quantitatives. Vers 1930, malgré les efforts de Park, la sociologie
appart comme un mouv de reformateurs sociaux (esprit plus missionnaire que
scientifique) et il y a une lutte pr que la sociologie devienne une science, or cela semble
impossible ac la quali, on se tourne als vers lusage des techniques statistiques, principal
argu pr obtenir le label scientifique. => afforntement entre 2 conceptions de la sociologie
très distinct. Ogburn prend la tete du mouv defendant lusage des statistiques et participe
a limposition des méthodes quantitatives.=> défaite des tenants de la méthode
qualitatives. Survivent un peu chez les interracitonnistes.
Ce declin est lie a un double mouvement. Le declin de lecole de C du aux chgmts de la ste
americaine (gde depression, pb de chô dc les themes de lecoles semblent depasses).
D'autres universites se dev, notamment Colombia qui produit de nbx diplomés et qui est
axé sur le quantitatif. On peut voir cette concurrence par la publication de revue : luniv de
colombia (american sociology review) publie une revue qui detronne celle de lecole de C
(american journal of sociology).
Les méthodes quali subissent leur propre defaites face aux méthodes quantitatives, on
recrute a Chicago Ogburn qui enseigne les méthodes statistiques et lun de ses, emmanuel
Stouffer, soutiennent a eux deux que les méthodes quanti donne les mm résultats que les
resutlats des méthodes qualitatives ms la cest plus rapide et plus efficace.
Dans les 30's on repproche aux études qualitatives leurs manque dobjectivite car trop liées
a la subjectivite des chercheurs, les méthodes quali ne st pas rigoureses car les techniques
ne st pas standardisées, méthodes non scientifique car ne veriferient pas des hypo et ne
peuvent conduire a des generalisations.
En contre arguments on a que les méthodes quali sont plus pratique pr letude de certains
milieux, voire le seul moyen detude. De plus on dit quelles st plus respectueuses de la
réalité car elles nenferment pas ds des catégories pre-etablies. Enfin, les meth qualitatives
permettent une perception des pheno sociaux qui va plus en profondeur car restent plus
près du cu des gens. Les quali se soumettent au positivisme scientifique, elles vont
avoir une importance secondaire, elles ne st plus que bnes a formuler ac des hypotheses,
que lon verifie par les stats. Lapproche qualitative était vue comme une phase exploratoire
pre-scientifique. Il y a subordination du quali au quantitatif => 2 conséquences : cette
transfo a entrainee la perte du statut scienti dont jouissaient avt les meth qualitatives ;
lopposition aux meth quanti a entraine une certaine paralysie ds leur dev (meth quali), cad
que les tenants des meth quali ont passe bcp de tps et denergie a se defendre et a
répondre, ils nont pas dev leurs propres methodes. Ils adoptent finalement les mm
critères que ceux de la meth quanti, ceux de la vision positiviste scientifique.
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