Mon Rotary Rotary Président : Jean-Baptiste LAURENT Secrétaire : Elyane REINERT Protocole : Frédérique LESAGE Trésorier : Stéphane BURGUN Année 2015/2016 - Bulletin n° 06 du 20.10.2015 Membres (32) ANSTETT-GENOT Katia AUGEARD Jean-Marie BERNARDINI Marie-José BIACHE Lucienne BONICHOT Catherine BURGUN Stéphane CAHEN Denise CHEE Philippe CLANCHET-GAUGE Sophie DEL TORCHIO Patricia GALEOTTI Claire JONCQUEZ Olivier KEIL-STOECKLE Martine KOCH-BOUTON Nicole LAURENT Jean-Baptiste LEMOINNE Michel LESAGE Frédérique LORENZINI Marina P 1 1 1 1 Réunion du 20.10.2015 : Invités : Nicolas Brucker conférencier Antonia : Student exchange 17 octobre : Bon anniversaire Olivier x 1 x x x 1 1 Le Président étant absent ce jour pour cause de décès dans sa famille et Frédérique le Protocole également empêchée, c’est donc Elyane qui les excuse et ouvre la séance en souhaitant la bienvenue à nos invités et : Rappelle quelques dates : x 1 x x x x x PEVET Christian PIGEON Thérèse x x x REIMERINGER Didier RIGO François TIZI Laurent VORMS Christiane Accompagné de x PASCAL Benoît REINERT Elyane Ex 1 x x 17 octobre : Réunion avec Compte rendu de visite à Kevin à l’Ile de Battam en Indonésie 27 novembre : Soirée Illettrisme 1er décembre : Assemblée Générale 15 décembre : Diner de Noël avec visite du Gouverneur 20 décembre : Brunch de Noël de 10 h à 12 h avec les enfants et petits enfants des membres du Club A noter également que le 29 décembre il n’y aura pas de réunion Donne la parole à Olivier pour la présentation de notre Conférencier de ce jour : Nicolas Bruckner Nombre de membres 26 Maître de conférences à l’Université de Lorraine Metz. Présents 10 Il est spécialise de la littérature française du XVIIIe Présents + Ext. : siècle particulièrement dans ses liens avec la religion et Taux d’assiduité la pédagogie. Taux d’assiduité Il est membre du Centre des Ecritures (Centre Lorrain Taux d’assiduité moyen de recherches interdisciplinaires dans les domaines des littératures, des cultures et de la théologie. Il a longtemps enseigné la sociologie de la littérature. Membre du Conseil de Collégiaux Arts Lettres Langues. Membre également du conseil d’UFR (Arts, Lettres, Langues de Metz). 1 Parole à Lucienne : Pensée du jour, Ephéméride C’est sa fête : Adeline, Aline et Line (prénom germanique) Elle fut la première abbesse des « Dames blanches » de Mortain (Manche) et mourut parmi elles en 1125. Hôtel MERCURE Place Saint Thiebault 57000 Metz tél. 03 87 38 50 50 Réunions : repas à 20h : 1er et 3e Mardi du Mois ; Repas avec Conjoints à 20h : 5e Mardi du Mois Quelques Naissances célèbres du 20 octobre : 1854/1891 : Arthur Rimbaud – écrivain et poète français 1925/2015 : Naissance du comédien Roger Hanin (Roger Lévy) 1950 : Naissance de Claude Serbillon – journaliste français Décès du 20 octobre 2008 : Madeleine Cinquin, dite Sœur Emmanuelle (petite sœur des pauvres) à 99 ans Quelques évènements du 20 octobre : 1968 : Jacqueline Bouvier Kennedy devient Mme Onassis 1971 : Willy Brandt, chancelier allemand, obtient le prix Nobel de la Paix 2014 : le PDG de Total Christophe de Margerie décède dans le crash de son avion privé à Vnoukovo près de Moscou Rotarien d’Octobre 2015 p.10 : Le critère des 4 questions : 1. 2. 3. 4. Est-ce conforme à la vérité ? Est-ce loyal de part et d’autre ? Est-ce susceptible de stimuler la bonne volonté réciproque et de créer de meilleures relations amicales ? Est-ce profitable à tous les intéressés ? Extrait « N’ayons donc crainte d’applique le critère des 4 questions sans modération, d’autant plus que le « bilan » n’est à établir qu’à posteriori, pour étalonner nos actes nos pensées, nos actions. Nul n’attend de notre part une réponse. Le critère cible les objectifs. A chacun d’entre nous d’y apporter le ou les éléments d’appréciation sur la conformité ou non de pensées et d’actes, avec ces notions fondamentales, dans le secret de notre conscience, seul, en tête à tête avec nous-mêmes ». Citation du jour : « L’amitié, c’est la trêve et la grande circulation de l’esprit au-dessus des détails vulgaires. » Citation de Antoine de Saint-EXUP2RY / Citadelle (posthume 1948) Prise de parole de Christiane pour la soirée de l’Illettrisme du 27 novembre : Marraine et parrain sont désignés : Simone Hisler (Propriétaire de la librairie Hisler/Even) Thierry Georges (Journaliste à Jéricho) Metz Doyen et Lafayette ont fait savoir qu’ils n’étaient pas intéressés par cette soirée Billets encore à disposition : 6 billets adultes (20 €) 4 billets enfants de 12 à 18 ans (10 €) 2 billets enfants de – 12 ans (gratuits) Les flyers sont en cours de confection et seront bientôt disponibles. Hôtel MERCURE Place Saint Thiebault 57000 Metz tél. 03 87 38 50 50 Réunions : repas à 20h : 1er et 3e Mardi du Mois ; Repas avec Conjoints à 20h : 5e Mardi du Mois Prise de parole de Jean-Marie Il a rendu visite à un Club d’Annecy (voir CR de visite de ce club en annexe) Il regrette de n’avoir pas eu un fanion de notre Club à remettre. Il faudrait voir où l’on pourrait les stocker de façon à ce qu’ils soient disponibles à tout moment. Place à la Conférence sur : Charles de Villers Charles de Villers Naissance Décès Nationalité Lieux de travail Langue maternelle Formation Activités A travaillé pour Membre de 4 novembre 1765 + Boulay-Moselle + 26 février 1815 + Göttingen + française + Göttingen, Lübeck + français + université de Göttingen + officier, philosophe + université de Göttingen + Académie des sciences de Göttingen + Hôtel MERCURE Place Saint Thiebault 57000 Metz tél. 03 87 38 50 50 Réunions : repas à 20h : 1er et 3e Mardi du Mois ; Repas avec Conjoints à 20h : 5e Mardi du Mois Charles François Dominique de Villers, né à Bolchen1 (Boulay-Moselle), dans la Lorraine allemande, le 4 novembre 1765 et mort à Göttingen le 26 février 1815, est un écrivain français, trop peu connu et un des premiers comparatistes. Médiateur infatigable, il a consacré sa vie à faire connaître en France les richesses de la pensée et de la culture allemandes. Il fut dans ce domaine un précurseur de Madame de Stael. Il fut membre correspondant de l'Institut de France, Professeur à l'université de Göttingen, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'ordre royal de l'Étoile polaire de Suède Biographie Fils d'un receveur particulier des finances, il entra à neuf ans au collège des Bénédictins de Saint-Jacques de Metz où il demeura jusqu'à l'âge de quinze ans. Aspirant en 1780, Charles Villers (dont le nom ne comporte pas encore de particule) fut admis l'année suivante, non sans difficulté, à l'école d'artillerie. Il devient élève de l'école d’application d’artillerie de Metz. Nommé second lieutenant au régiment de Toul le 1er septembre 1783, il partit pour Strasbourg, où il fut incorporé au régime d'artillerie de Metz, Comme d'autres officiers de l'époque, tel le colonel d’artillerie Armand Marie Jacques de Chastenet de Puységur, il s'intéresse au magnétisme animal. Il commença à publier des essais3. Pendant la Révolution il publia un écrit De la Liberté, où il défendait l'idée que celle-ci devait être réservée aux peuples vertueux et que la France n'était pas encore mûre pour en profiter. Cet écrit lui attira l'hostilité des Jacobins. En 1792, il émigra et servit quelques mois dans l'armée des princes, avant de s'établir en Allemagne où il restera jusqu'à sa mort. Il séjourne d'abord en Westphalie, puis s'inscrit en 1796 comme étudiant à l'université de Göttingen où il sera en contact avec les professeurs les plus illustres. Il y fera la connaissance de Dorothea Schlözer, fille de l'historien August Ludwig Schlözer, première femme docteur en philosophie de cette université et épouse du Sénateur Matthäus von Rodde de Lübeck. C'est dans leur maison de Lübeck qu'il séjourne ensuite de 1797 à 1811 et collabore à la revue Le Spectateur du Nord, fondée par Amable de Baudus et publiée à Hambourg, avec d'autres émigrés français. Il publie en 1801 son grand ouvrage Philosophie de Kant qui suscite des critiques diverses en France et est sollicité par Napoléon pour un exposé sur cette philosophie4. Dans La Philosophie de Kant ou principes fondamentaux de la philosophie transcendantale il comparait dans la préface la culture française, présentée comme brillante et légère, à la culture allemande, décrite comme plus grave et plus scientifique. En octobre 1803, il rencontra à Metz Mme de Staël, avec laquelle il entretenait déjà une correspondance amicale et qu'il influença durablement dans ses études sur la littérature germanique. En 1804, son Essai sur la Réformation de Luther lui valut de se voir décerner un prix par l'Institut4. Il fit également paraître une Érotique comparée, ou Essai sur la manière essentiellement différente dont les poètes français et allemands traitent l'amour en 1807 et un Coup d'œil sur l'état actuel de la littérature ancienne et de l'histoire en Allemagne en 18093. Mais sa sympathie pour l'Allemagne ne se bornait pas à la littérature ; il défendit constamment les intérêts du pays qui lui avait donné asile, qu'il s'agisse de la liberté des villes hanséatiques ou de l'existence des universités menacées de disparition par Napoléon. Lorsque les troupes françaises occupèrent et pillèrent sauvagement Lübeck, il n'hésita pas à écrire une Lettre à Fanny de Beauharnais pour dénoncer ces exactions. Cette lettre et son courageux engagement en faveur des villes hanséatiques lui attira l'hostilité du maréchal Davout qui le le fit chasser de Lübeck. Villers devient alors professeur de littérature française à l'université de Göttingen et sociétaire de l'Académie royale des sciences de cette ville. C'est d'ailleurs en partie grâce à lui et à son Coup d'œil sur les universités et le mode d'instruction publique de l'Allemagne protestante, en particulier du royaume de Westphalie, écrit en 1808, que l'université de Göttingen a pu éviter d'être supprimée. Il est à cette époque en contact avec la cour du roi Jérôme, frère de Napoléon, à Kassel et fréquente à Göttingen Benjamin Constant qui est devenu son ami. Malheureusement Villers devient de nouveau victime de son engagement et des circonstances historiques. Après le départ des Français il est destitué de son poste de professeur en 1814. Alors qu'il a travaillé toute sa vie à un rapprochement des cultures française et allemande, il se voit rejeté successivement par l'un et l'autre pays. Malgré les efforts de ses amis hautplacés il ne retrouvera pas sa position et meurt des suites d'une attaque cérébrale le 26 février 1815, pleuré et regretté par ses amis et ses étudiants. Villers a entretenu toute sa vie des contacts et une correspondance avec les hommes les plus illustres de son temps. En Allemagne il admirait tout particulièrement Jacobi, Jean Paul et Goethe. Hôtel MERCURE Place Saint Thiebault 57000 Metz tél. 03 87 38 50 50 Réunions : repas à 20h : 1er et 3e Mardi du Mois ; Repas avec Conjoints à 20h : 5e Mardi du Mois L'influence de Villers sur Madame de Staël, rencontrée à Metz en 1803 et avec qui il resta en contact jusqu'à sa mort, sur l'ouvrage de cette dernière De l'Allemagne est indéniable. Il en écrira la Préface pour l'édition de 1814. Son Érotique comparée de 1806 fait de lui un des premiers comparatistes et un précurseur d'une littérature qui s'appuie sur des ressources médiévales et nationales, annonçant par là le romantisme5. Œuvres Le Magnétiseur amoureux, 1787, réédition Vrin, Paris, 2006. De la Liberté : son tableau et sa définition ; ce qu'elle est dans la société ; moyens de l'y conserver, 1791. Lettres Westphaliennes, 1797. Notice littéraire sur M. Kant et sur l'état de la métaphysique en Allemagne au moment où ce philosophe a commencé d'y faire sensation (1798) Idée de ce que pourrait être une histoire universelle dans les vues d'un citoyen du monde, 1798. Critique de la raison pure, 1799. Résumé de l'œuvre de Kant. Philosophie de Kant, ou Principes fondamentaux de la philosophie transcendentale, 1801. Lettre de Charles Villers à Georges Cuvier sur une nouvelle théorie du cerveau, par le Dr Gall, ce viscère étant considéré comme l'organe immédiat des facultés morales, 1802. Esquisse de l'histoire de l'Église, depuis son fondateur jusqu'à la réformation, pour servir d'Appendice à l'Essai sur l'esprit et l'influence de la réformation de Luther, 1804. Essai sur l'esprit et l'influence de la réformation de Luther, ouvrage qui a remporté le prix sur cette question proposée dans la séance publique du 15 germinal an X, par l'Institut national de France : Quelle a été l'influence de la réformation de Luther sur la situation politique des différens États de l'Europe, et sur le progrès des lumières ?, 1804. Lettre à Mme la comtesse Fanny de Beauharnais, contenant un récit des événements qui se sont passés à Lübeck dans les journées du jeudi 6 novembre 1806 et les suivantes, 1807. Coup d'œil sur les universités et le mode d'instruction publique de l'Allemagne protestante, en particulier du royaume de Westphalie, 1808. Constitutions des trois villes libres-hanséatiques, Lubeck, Bremen et Hambourg. Avec un mémoire sur le rang que doivent occuper ces villes dans l'organisation commerciale de l'Europe, 1814. Précis historique sur la présentation de la Confession d'Augsbourg à l'empereur Charles-Quint, par plusieurs princes, états et villes d'Allemagne, ouvrage posthume de Mr Charles de Villers, suivi du texte de la Confession d'Augsbourg. Nouvelle traduction française, accompagnée de notes, 1817. Ceci n’est qu’un résumé que j’ai trouvé sur Internet. Les documents projetés lors de la conférence par Nicolas Brucker sont à découvrir, à l’exposition dédiée à Charles de Villers, qui aura lieu du 16 novembre au 18 décembre 2015 à l’Université de Saulcy. Il y aura également un vernissage le 16 novembre à partir de 16 h. Conférence très intéressante qui nous a permis de découvrir cet homme intéressant, aux 2 cultures, qui était pratiquement tombé dans « l’oubli ». Fin de la réunion – prochaine réunion le 3 novembre 2015 Hôtel MERCURE Place Saint Thiebault 57000 Metz tél. 03 87 38 50 50 Réunions : repas à 20h : 1er et 3e Mardi du Mois ; Repas avec Conjoints à 20h : 5e Mardi du Mois