Royaume du Maroc
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32.000 décès additionnels, attribuables aux complications dues au niveau élevé de glucose dans le sang. Un
diabète mal équilibré peut entraîner des complications,
Le diabète de type 1, qui touche le plus souvent les enfants et les adolescents et nécessite des doses d’insuline
quotidiennes pour la survie, n’est pas, dans l’état actuel des connaissances, évitable
notamment des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance rénale, la cécité, et des
lésions aux pieds qui peuvent conduire à des amputations. Une part importante de ces complications et de ces
décès prématurés pourrait être évitée. Les technologies et les médicaments permettant aux personnes atteintes
de diabète de vivre en bonne santé existent, mais ils ne sont pas encore accessibles à tous ceux qui en ont
besoin.
Lors de l’Assemblée mondiale de la santé en 2013, les gouvernements se sont engagés à mettre un terme à
l’augmentation de diabète en 2025. Encore plus récemment, les engagements internationaux dans le cadre de
l’Agenda 2030 pour le développement durable, visent à réduire la mortalité prématurée due aux maladies non
transmissibles, y compris le diabète. Mais nous ne sommes pas encore sur la bonne voie. Le rapport mondial
sur le diabète de l’OMS montre que les gouvernements du monde entier ont commencé à agir, mais qu’une
action intégrée et concertée est nécessaire. Des politiques de prévention sont nécessaires pour améliorer
l’accès des populations à des aliments sains et abordables et à des opportunités d’exercice physique, afin
d’influencer les régimes alimentaires et l’activité physique au sein de l’ensemble des populations. De telles
mesures profiteront également aux personnes vivant avec le diabète et réduiront le risque de complications.
La prévention des décès et des complications du diabète nécessite un accès à des services de santé abordables
avec un équipement suffisant pour diagnostiquer et surveiller le diabète; l’éducation des patients pour
promouvoir une alimentation saine, l’activité physique et les soins; des médicaments essentiels pour contrôler
le diabète, en particulier l’insuline qui sauve des vies; le dépistage régulier des complications et leur
traitement précoce quand elles sont dépistées; et un système de référence entre les différents niveaux du
système de santé.
Les gouvernements, les prestataires de soins, la société civile et les particuliers ont une responsabilité
commune pour mettre un terme à l’augmentation du diabète et améliorer la qualité de vie des millions de
personnes vivant avec la maladie.
L’initiative du gouvernement marocain de sensibiliser la population aux risques liés au diabète et de
promouvoir son dépistage à grande échelle doit être félicitée. Elle va permettre de prévenir de nouveaux cas,
d’améliorer la santé des personnes qui ont besoin d’accéder aux services de prise en charge et de sauver des
vies.
Une vie normale est possible
Les personnes diabétiques peuvent vivre une vie longue et en bonne santé si leur maladie est détectée et bien
gérée. L’accès aux médicaments essentiels et aux technologies pour contrôler le diabète est terriblement
insuffisant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où vivent aujourd’hui la majorité des personnes
atteintes de diabète. Ainsi, selon le rapport publié ce jour par l’OMS, la mesure de la glycémie dans le sang et
dans l’urine – technologie de base nécessaire pour le diagnostic et le suivi – est disponible dans moins de la
moitié des pays à faible revenu, alors qu’elle l’est dans 90% des pays à revenu élevé.
Le 08 Avril 2016
SOURCE WEB Par L’économiste