Natrémie : c’est le taux de sodium dans le sang. Elle est très importante car le sodium
attire l’eau car pour conserver un taux constant de Na, le rein va augmenter sa
réabsorption d’eau et donc la volémie. Le sodium règle l’osmolarité avec l’échange
des différents milieux selon les concentrations. Les normes sont de 135 à 145
mmol/L. Si la natrémie baisse trop dans le sang, cela veut dire que le taux de sel sera
plus important dans les tissus, l’eau passera donc dans ces derniers ce qui
provoquera des œdèmes. Le prélèvement se fait de préférence à jeun dans un tube
sec.
Kaliémie : c’est le taux de potassium dans le sang. Il est extrêmement important en
cardiologie car il permet la conduction de l’influx électrique par maintient des
charges électriques intracellulaire. Si le potassium diminue, la contraction du cœur
sera pus faible et on observera des arythmies. A l’inverse, s’il augmente on aura des
troubles du rythme jusqu’à l’arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire. La norme
est entre 3,5 et 5 mmol/L. Le rapport magnésium, potassium et calcium est très
important pour l’influx nerveux. Le rein intervient aussi dans la fuite du potassium, ce
qui important avec les diurétiques hypokaliémants. On peut apporter dans ce cas la
une supplémentation de potassium.
Urée : produit de dégradation des protéines. La norme est située entre 2,5 et 7,5
mmol/L. Au-delà de 16 mmol/L on est dans un cas de rein fatigué. Ce chiffre est
affecté par différentes choses. Notamment chez les grands sportifs et les patients
présentant de la fièvre chez lesquels il va être plus élevé.
Créatinine : elle est liée à l’urée. Elle a une valeur plus importante que cette dernière
car elle ne concerne que les reins et est un bon indicateur de la santé des reins. C’est
un produit de dégradation des protéines essentiellement éliminées par les reins. La
norme est située entre 85 et 105 mmol/L.
Glycémie : les normes glycémiques sont en préprandiales de 0,80g/L à 1,20g/L. La
pathologie du diabète va s’identifier avec 2 glycémies au-delà de 1,26g/L. Le glucose
est très important dans les pathologies cardiovasculaires. Tout d’abord il provoque
une augmentation de la viscosité sanguine d’où diminution du flux sanguin,
augmentation des dépôts lipidiques qui crée une irritation des parois vasculaires,
d’où diminution des échanges avec l’extérieur, ce qui implique une moindre
oxygénation des tissus, de plus on constate un épaississement et une diminution de
l’élasticité des vaisseaux. Le diabète donne un état d’hyperlipidémie d’où une
atteinte vasculaire et cardiaque.
Fraction lipidique et cholestérol : le cholestérol participe à la synthèse des hormones
et constituants des parois des cellules et pour le cholestérol de la vitamine D. En
petite quantité ils sont favorables a la vie, mais en excès ils provoquent des forts
troubles :
o Triglycérides : c’est un transporteur des lipides. Ils sont souvent exprimés
sous la forme VLDL. La norme est de 0,7g/L à 1,7g/L
o Cholestérol : il est métabolisé par le foie. Le mauvais cholestérol va du foie
aux cellules. Il se dépose donc sur le trajet et est exprimé en LDL (75%). Le
bon quand à lui, HDL, est transporté des cellules au foie puis éliminé par la
bile. Le bilan lipidique comprend toujours les fractions HDL et LDL. Le
prélèvement s’effectue à jeun strict de 12h après un repas pauvre en lipides
dans un tube de 10ml. Le cholestérol doit être inférieur à 2g/L. Le HDL doit
être inférieur à 0,45g/L et le LDL entre 0,6 et 1,8g/L.