- les druzes et les alaouites sont issus du chiisme.
- Les communautés non musulmanes : des minorités chrétiennes et juives. La dhimma=
selon la loi islamique, protection des Gens du Livre (c-à-d la Bible). La dhimma impose en
échange un impôt aux Juifs et aux Chrétiens, mais aussi le port d’un insigne, l’interdiction de
monter à cheval ou de porter certains vêtements, etc. L’Empire ott laisse une grande liberté
d’action aux communautés non musulmanes, permet à leurs chefs d’exercer un pouvoir
autonome et de gérer librement leurs affaires intérieures = le système du millet.
2) Les provinces arabes au XVIIIe siècle
La gestion ottomane des populations et des territoires au Moyen-Orient :
Depuis les conquêtes du XVIe siècle, l’ensemble du Moyen-Orient arabe est passé sous
contrôle de l’Empire ottoman. Système administratif ottoman = Etat centralisé autour d’un
gouvernement (la Porte). Ce gouvernement est nommé par le sultan.
Problème essentiel = distance géographique entre la capitale (Constantinople) et ses
provinces.
3) Les réformes de l’Etat
Les réformes administratives :
Dans la 2nde moitié du XIXe siècle, dans tout l’Empire, les territoires sont réorganisés en
vilayet (ce qui correspond à peu près à une préfecture), eux-mêmes divisés en sandjak. Ce
découpage administratif est doublé d’un découpage militaire : dans chaque vilayet, le
gouverneur (appelé vali) est assisté d’un chef militaire (le muchir).
Au début du XXe siècle, l’Orient arabe est composé de 3 vilayet syriens (Alep, Damas et
Beyrouth) et de 3 vilayet mésopotamiens (Mossoul, Bagdad et Bassorah). Dans la zone
syrienne, 2 régions ont un statut à part : le sandjak de Jérusalem et le Mont-Liban. Le
sandjak de Jérusalem est une sous-division administrative, mais ne dépend d’aucun vilayet,
dépend directement de la Porte, ce qui permet un suivi direct de la zone par les autorités
ottomanes. Cette situation d’exception est mise en place au milieu du XIXe siècle en raison
de la tension autour des Lieux-Saints.
cette tension autour des Lieux-Saints, ainsi que la tension au sujet des détroits (ceux
des Dardanelles et du Bosphore) traduit l’influence croissante qu’a l’Occident au
Moyen-Orient.
II – Le Moyen-Orient ottoman, une région sous influence occidentale
Le Moyen-Orient, une région sous influence occidentale :
Les Capitulations = des traités conclus par l’Empire ottoman avec les principales puissances
européennes, depuis le XVIe siècle tarifs douaniers préférentiels et droit de protection
consulaire sur leurs ressortissants (qui ne sont justiciables que dans les tribunaux de leur
pays).
Au XIXe siècle, les Capitulations deviennent un instrument de domination, à mettre en
parallèle avec la montée en puissance de l’Europe. Il devient impossible à la Porte de
rectifier les tarifs douaniers, ainsi toute initiative industrielle locale est-elle ruinée et