
Thérapie génique 
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La thérapie génique est une stratégie thérapeutique qui consiste à faire pénétrer des gènes 
dans les cellules ou les tissus d'un individu pour traiter une maladie. La thérapie génique vise 
à remplacer ou complémenter un allèle mutant défectueux par un allèle fonctionnel [ou à 
surexprimer une protéine dont l'activité aurait un impact thérapeutique]. 
 
Transporter un gène: la problématique des vecteurs en thérapie génique  
Une fois le gène sélectionné pour son potentiel thérapeutique face à une pathologie, une étape 
cruciale de la thérapie génique est de faire pénétrer la nouvelle information génétique dans 
l'organisme du patient.  
Les vecteurs utilisés en thérapie génique, et les cellules modifiées génétiquement par ces 
vecteurs, sont classifiés comme des Organismes Génétiquement Modifiés. Les patients traités 
ne sont pas considérés dans cette classification selon une directive européenne qui en exclut 
les humains d'office. 
Vecteurs viraux  
L'utilisation de virus modifiés pour transporter un gène thérapeutique repose sur le constat 
d'efficacité des virus pour transférer leur propre matériel génétique dans les cellules 
humaines. Pour produire des vecteurs viraux, on utilise des virus modifiés génétiquement, dits 
sécurisés. Le principe consiste à éliminer les séquences du virus qui codent des protéines, 
notamment celles associées à un éventuel comportement pathogène du virus, et à ne conserver 
que celles qui sont utilisées pour construire la particule virale et assurer le cycle d'infection. 
Le génome du virus est reconstruit pour porter les séquences du gène thérapeutique.  
Vecteurs adénoviraux  
Voir document 1 p 154 du livre Bordas Spécialité. 
 
Vecteurs rétroviraux  
Les rétrovirus (virus à ARN) sont utilisés comme vecteurs en thérapie génique car ils 
permettent d'insérer la nouvelle information génétique dans le génome de la cellule cible. Le 
nouveau gène se transmet alors de cellules mères en cellules filles de manière égale sans 
« dilution » de l'information génétique dans le temps.  
Une fois intégré, le génome du rétrovirus sous sa forme ADN est stable et transmis de 
manière mendélienne comme n'importe quel gène de la cellule.  
L'intégration des vecteurs rétroviraux dans le génome de la cellule cible représente néanmoins 
une difficulté en termes de sécurité. Deux essais cliniques utilisant des vecteurs rétroviraux   
ont conduit à l'apparition de formes de leucémies chez les patients.