C’est l’augmentation du calcium intracellulaire qui provoque l’exocytose dans les 2 cas. Mais les canaux
Ca2+ des cellules α, à l’inverse des cellules β, s’ouvrent si la membrane est polarisée.
Les acides aminés et acides gras diminuent la sécrétion du glucagon, en diminuant le calcium.
Les signaux paracrines sont dus à l’insuline et à la somatostatine.
Régulation hormonale :
L’insuline, la somatostatine et le GLP1 inhibent la sécrétion du glucagon.
Acides aminés
Acides gras
Alimentation
Alimentation
Augmentation ATP et diminution Ca2+
Augmentation ATP et diminution Ca2+
Augmentation ATP et diminution Ca2+
Cellules δ (pancréas)
Intestin
?
Augmentation AMPc et diminution Ca2+
Augmentation AMPc et Ca2+
La sécrétion du glucagon est déclenchée par une augmentation du calcium intracellulaire.
Les canaux calcium de la cellule α sont de 2 types :
- Type L stimulés par AMPc/PKA (voie adrénaline).
- Type N inhibés par l’AMPc/PKA (voie GLP1).
Si la sécrétion de l’insuline est inhibée par le glucagon, celle du glucagon est également inhibée par
l’insuline.
Mode d’action du GLP1 sur la sécrétion du glucagon :
Au niveau des cellules α du pancréas.
Le GLP1 entraine une faible augmentation de l’AMPc, et par l’intermédiaire de la PKA, une inhibition
des canaux Ca2+ (de type N) et une inhibition de la libération du glucagon.
Les canaux Ca2+ de type L sont à l’inverse activés par un excès d’AMPc du à l’adrénaline.
Voies de signalisation :
Le glucagon exerce ses effets métaboliques via la PKA et active la gluconéogenèse.
- Les incrétines sont capables de diminuer la glycémie, mais sans aucun risque d’hypoglycémie.
- Dans le diabète de type 2, l’effet incrétine est déficiente et donc il s’agit d’augmenter :
- Soit par le GLP1 ou des incrétino-mimétiques.
- Soit par des incrétino-potentialisateurs.
- Mais le GLP1 est très rapidement dégradé (moins de 2min) par le DPP4 (= dipeptidyl-peptidase 4).
2 voies thérapeutiques :
- Analogues du GLP1 résistants à la DPP4 (forme injectable par voie sous-cutanée).
- Inhibiteurs de la DPP4 (comprimé per os).
Pistes futures :
- Le GLP1 préserve et même restaure la fonctionnalité des cellules β : il peut ainsi servir au traitement du
diabète de type 1.
- On peut stimuler la sécrétion du GLP1, par ingestion de nutriments à faible dose avant les repas :
précharge de l’intestin.
- On peut surexprimer la convertase Pcsk1 dans les cellules α pour favoriser la maturation du proglucagon
en GLP1 (Pcsk1 en principe dans les cellules L de l’intestin et dans le SNC).