Gestion de l’information médico-sociale
D:\840909591.doc site : martine.cavey-lemoine.net
associées à ce DP, ne sont pas considérées comme des complications
significatives.
Par exemple, les hémorragies digestives appartiennent à la liste des CMA, y
compris avec un diagnostic principal d'ulcère gastro-duodénal hémorragique.
Avec les listes d'exclusions, les hémorragies digestives resteront des CMA, mais
pas avec un diagnostic principal d'ulcère gastro-duodénal hémorragique.
d'autre part, la détermination de "comorbidités majeures", c'est-à-dire de
complications particulièrement sévères, permet de repérer les cas les plus graves.
o l'âge
La classification en GHM présente deux types de limite d'âge :
69/70 ans, limite d'âge la plus fréquemment testée qui a été intégrée pour pallier
l'éventuelle insuffisance du codage des comorbidités, mais ce n’est pas la seule
raison. En effet, les patients de plus de 69 ans ont plus fréquemment plusieurs
pathologies dont chacune ne correspond pas au critère CMA, mais dont
l’ensemble a un effet assez proche ; l’âge remplace des combinaisons trop
nombreuses pour pouvoir être listées ;
une limite d'âge propre à chaque GHM (par exemple 36 ans pour le diabète...),
résultat de l'analyse statistique et donc corrélée à la consommation de
ressources.
6. Au cours de la procédure de groupage, certains RSS peuvent être affectés dans la Catégorie
Majeure n°90 (CM 90 : erreurs et autres séjours inclassables) qui comprend quatre groupes,
dont :
o trois groupes d'erreurs :
erreurs sur données non médicales, contenues dans le RSS
diagnostic invalide comme diagnostic principal car il n'existe pas dans la CIM ou, s'il
existe, il ne peut être proposé comme DP
autres données médicales non valides, comme un RSS sans DP.
o un groupe contenant des RSS erronés mais également des séjours inclassables, bien que
médicalement cohérents. Dans ce dernier cas, le classement dans le groupe relatif aux
actes sans relation avec le diagnostic principal qui peut désigner :
un patient inclassable qui présente plusieurs affections de nature différente,
concernant des appareils anatomiques distincts, et dont la prise en charge s'est faite
dans la même unité médicale ;
un défaut d'actualisation de la classification en GHM par rapport à l'évolution des
pratiques médicales ;
un taux particulièrement élevé de RSA groupé dans ce groupe peut être un signe
d’erreurs de codage ou de hiérarchisation
Groupage automatisé
Le classement des séjours en GHM est réalisé de façon automatique par un logiciel situé au
Département d'Information Médicale (DIM).
Confidentialité
Les données médicales recueillies dans le cadre du PMSI sont protégées par le secret professionnel.
Le Service ou Département d'Information Médicale - DIM - qui organise le recueil, la circulation et le
traitement des données médicales, est placé sous l'autorité d'un médecin.
Son rôle en matière de centralisation des informations médicales est prévu par l'article L.710.5 du
code de la santé publique.
La création des fichiers et les traitements de données sont soumis à l'avis préalable de la Commission
Nationale de l'Informatique et des Libertés - CNIL.
Production des Résumés de Sortie Anonymes (RSA)