Date application :
06/2012
Protocole :
o Patient non à jeun et non au repos
o Prélèvements aux temps T-15min et T0 (FSH, LH+/- sous-unité alpha, GH)
o Injection intraveineuse de la dose appropriée de LHRH
o Prélèvements aux temps T+15, T+30, T+60, T+90 et T+120 min (FSH, LH,
+/- sous-unité alpha, GH) après injection de LHRH
Précautions d’usage / Effets secondaires :
o Contre-indication : grossesse
o Effets secondaires : Rares cas de nécroses hémorragiques d’un macro-adénome
hypophysaire
o Précautions :
le test peut être couplé avec un test à la TRH, sauf si recherche d’une
réponse paradoxale des gonadotrophines.
Noter la date des dernières règles.
Le test doit être pratiqué en début de cycle (J2-J5) chez les femmes
présentant des cycles menstruels ou à n’importe quel moment si la
femme est en aménorrhée.
Les traitements oestroprogestatifs ou macro progestatifs doivent avoir
été interrompus (depuis au moins 1 mois).
Ce test peut être pratiqué le matin ou l’après-midi (même si le patient
n’est pas à jeun).
Résultats :
o Réponse normale (positive) :
Chez l’homme et en phase folliculaire chez la femme: Le taux de FSH
est multiplié par 1.5 à 2 (pic à 60min) et le taux de LH est multiplié par
3 à 4 (pic plus précoce que celui de FSH à 20-30 min).
En phase péri ovulatoire et lutéale chez la femme : Le taux de LH de
base est élevé et majoré après stimulation à la LHRH ; le pic de FSH
est peu influencé par la phase du cycle.
o Réponse anormale (négative) :
Insuffisance gonadotrope : La réponse de FSH et LH est diminuée
(<1.5x pour FSH, <2x pour LH). Ce test ne permet pas de définir
l’origine hypophysaire ou hypothalamique de l’atteinte : l’absence
d’élévation des gonadotrophines peut être secondaire à un déficit
d’origine hypophysaire, mais aussi à un déficit endogène prolongé
d’origine hypothalamique. Dans ce dernier cas, le test montre une
réponse lorsque les cellules gonadotropes ont été exposées à une
administration pulsatile de LHRH plusieurs jours au préalable ; le test
peut montrer une réponse normale en cas d’atteinte hypothalamique
mais également hypophysaire si l’atteinte est partielle.