Hormone hypophysaire, la FSH (hormone folliculo-stimulante), comme la LH (hormone lutéinisante)
appartient à la famille des gonadotrophines.
Ces deux hormones agissent conjointement sur les fonctions gonadiques (ovaires et testicules) et sur la
croissance.
Chez la femme, les gonadotrophines agissent au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire et des
ovaires sur la régulation et le contrôle du cycle menstruel.
Dans les ovaires, la FSH et la LH stimulent la croissance et la maturation des follicules qui sont le lieu de
synthèse des estrogènes.
La concentration en FSH atteint un pic au milieu du cycle, bien que moins marqué que pour la LH.
Au cours de la ménopause, des concentrations élevées en FSH sont dues à la modification de la fonction
ovarienne et à la diminution de la sécrétion des estrogènes.
Chez l’homme, la FSH induit la spermatogénèse.
La détermination de la FSH est utilisée pour déterminer les causes de dysfonctionnements de l’axe
hypothalamo-hypophysaire-gonades.
Le dosage associé de la FSH et de la LH est indiqué dans les cas suivants :
o les maladies congénitales à aberrations chromosomiques,
o les aménorrhées,
o les ovaires polykystiques
o le suivi des ménopauses.
Une diminution des taux de gonadotrophines chez l’homme provoque une azoospermie.
(Source : Fiche Technique)
Femmes phase folliculaire : 3,5 - 12,5 UI/l
Femmes phase ovulatoire : 4,7 - 21,5 UI/l
Femmes phase lutéale : 1,7 - 7,7 UI/l
Femmes post ménopause : 26 - 135 UI/l
Hommes : 1,5 - 12,4 UI/l
(Source : Fiche Technique)