Sujet de Master 2 Recherche :
"Rôle des structures arborescentes des réseaux hydrographiques dans la dynamique et
génétique des populations piscicoles"
Co-encadrement assuré par l’INRA et le CNRS
Contacts :
Site web : http://www.st-pee.inra.fr
Date de début de stage envisagée : février 2006
Contexte
La Directive Cadre sur l’Eau émise par la commission européenne fixe aux états membres de
l’union d’atteindre un bon état écologique des eaux de surface pour l’horizon 2015. Parmi les
critères utilisés pour évaluer cet état figurent la restauration de la continuité des rivières et le
bon fonctionnement des populations de poissons.
Les populations de poissons d’eau courante évoluent dans des écosystèmes dont la structure
spatiale peut être considérée comme arborescente. La diversité en forme, taille et complexité
des réseaux hydrographiques conditionne probablement des mécanismes majeurs en écologie
comme la connectivité, la dispersion et la panmixie génétique. De plus, la fragmentation
anthropique de ces écosystèmes est susceptible de compliquer le fonctionnement des
populations de poissons.
En terme de gestion de populations, il existe de nombreux travaux sur la dynamique des
populations de poissons d’eau courante réalisés dans des bassins versants souvent très
différents. Ces hétérogénéités limitent fortement les comparaisons possibles entre ces travaux,
et rendent difficile toute généralisation des critères de bon fonctionnement des populations.
En effet, une partie des différences inexpliquées en terme de productivité et de
fonctionnement des populations piscicoles pourrait notamment résider dans la structure du
réseau hydrographique de chaque bassin.
Il est donc urgent de mener une étude théorique sur le rôle (et l’influence) de ces structures
spatiales sur le fonctionnement des populations piscicoles.
Objectifs du Master
A l’aide d’outil de modélisation (approche spatialisée, de type métapopulation et individu-
centrée), nous souhaitons générer des réseaux hydrographiques réalistes, caractérisés par une
mesure de leur « complexité » (longueur de linéaire, longueur de branches, taux de