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Les niveaux énergétiques d'un atome ou d'une molécule sont généralement bien connus grâce à la
spectroscopie optique qui permet d'obtenir une grande précision sur les valeurs des énergies (de 1106
en valeur relative, et souvent mieux). Le lien entre la fréquence
du rayonnement absorbé ou émis et
les niveaux d'énergie s'effectue à l'aide de la relation de Bohr :
E2 E1 = hv12.
Pour un atome, le spectre d'émission, comme celui d'absorption, est un spectre de "raies". En mesurant
avec précision leurs longueurs d'onde , on obtient les fréquences
= c/ qui leur correspondent ; on
peut alors remonter à la structure des niveaux d'énergie de l'atome. Mais cette détermination des
niveaux d'énergie est cependant indirecte en ce sens qu'elle nécessite l'hypothèse de l'existence de
quanta d'énergie h
associés au rayonnement de fréquence
.
Il est cependant possible de s'affranchir de cette hypothèse et de mettre directement en évidence la
quantification des niveaux d'énergie d'un atome. En effet, on peut exciter atomes et molécules en les
bombardant par un faisceau d'électrons. La spectroscopie électronique, utilisée pour des études
spécifiques, ne conduit cependant pas à des mesures aussi précises des niveaux d'énergie que la
spectroscopie optique mais offre des avantages tout aussi spécifiques.
L'appareil correspondant comporte trois parties principales (fig. 1) :
une source d'électrons monocinétiques, constituée d'une cathode émissive (filament chauffé) et
d'un «sélecteur» d'énergie (de type électrostatique),
une cellule contenant le gaz cible,
un analyseur d'énergie des électrons après leur traversée de la cellule, appareil en fait analogue au
sélecteur, suivi d'un détecteur qui compte les électrons sortant ou mesure directement le courant
électrique correspondant s'il est suffisant.
Les parties grisées du sélecteur représentent en coupe des électrodes métalliques cylindriques, d'axe
perpendiculaire au plan de la figure, entre lesquelles une ddp crée un champ électrique radial qui
courbe les trajectoires des électrons ; le réglage de cette ddp détermine l'énergie des électrons sortant ;
de même pour l'analyseur. D'autres spectromètres utilisent des champs magnétiques ; un avantage des
analyseurs électrostatiques est que les «effets de bord» des électrodes sont mieux contrôlés, un autre
est que l'élimination des champs magnétiques parasites (terrestre par exemple) est plus aisée.
Principe de la spectroscopie électronique