Conditions Of Entry: Changes In Immigration Laws In Russia To

Conditions Of Entry: Changes In Immigration Laws In
Russia To Impact Armenian Labor Movements
GOHAR ABRAHAMYAN
ArmeniaNow reporter - 13/1/2015
The recent changes in the Russian migration laws specify that foreigners
who violated the legal duration of their stay will be banned from entering
Russia. This has created new problems for some Armenian migrant workers
earning their living in Russia, which, in its turn, according to
specialists, will have its impact on the Armenian economy, as the latter
also depends on remittances wired by these workers in Russia back home.
According to the new law in force since January 10, those who remain in
Russia 120 days longer than allowed by current immigration norms will be
banned from entry to the country for three years, in case of overstaying by
270 days, the ban will be for five years, in case of more than 360 days -
ten years.
And foreigners entering Russia without a visa can stay in the country no
more than 90 days during a period of 180 days.
According to ethnographer Hranush Kharatyan, these restrictions will have a
negative impact both on the Armenians and on the general economy of the
country.
"This year the volume of Armenian migrant labor will significantly
decrease. The picture will be more vivid in February-March - during the
season of migrant labor. And the decrease of this migration will affect not
only individual families' life, but also the GDP of the country, because at
least one-third of the Armenian population does trade, uses services in
Armenia with the means brought from Russia, thus trade and the opportunity
of using services will decrease because we are not a manufacturing country,
but a trading one," the ethnographer says.
However, candidate of economic sciences, docent Vilen Khachatryan
hinks that even though the decrease of transfers will be noticeable,
here will be no slump.
"The Russian economy has always had the need in cheap labor, there are
studies showing that migrants' work is cheaper for Russia than the locals',
thus I think that it will not be that easy for Russia to give up cheap
labor," Khachatryan told ArmeniaNow, adding that even if transfers did not
decrease they would be devaluated, because the Russian ruble is
devaluating.
According to the economist, the bad condition the Russian economy is in has
a more negative impact on Armenian migration than the changes of
immigration law.
Head of Russia's Federal Migration Service Konstantin Ramadanovski warned
that upon the new restrictions for more than one million foreigners entry
to Russia might be banned for up to 10 years.
According to Ramadanovski, most of illegal residents in Russia are fro
former Soviet countries, however it is not yet clear how many Armenian
citizens will be in that list. And despite Armenian membership in the
Eurasian Economic Union (EEU), it is said that the restrictions will

apply to Armenian citizens as well.
Nevertheless, sociologist, head of the Sociometer sociological center
Aharon Adibekyan believes that in any case Armenians will somehow find a
way out and will bypass the law.
"Armenians will anyways find a way out to get to Russia, even in the case
of countries that applied stricter measures Armenians still would find ways
to enter," the sociologist said.
http://armenianow.com/society/59730/armenia_russia_migrant_labor_laws_entry
_ban
Conditions d'entrée : Les changements dans les lois sur
l'immigration en Russie ont un impact sur les mouvements
des ouvriers arméniens
By GOHAR ABRAHAMYAN
ArmeniaNow / armenews.com - 20/1/2015
Les récents changements dans les lois sur l'immigration en Russie précisent
que les étrangers qui ont violé la durée légale de leur séjour seront
interdits d'entrer en Russie. Cela a créé de nouveaux problèmes pour
certains travailleurs migrants arméniens qui gagnent leur vie en Russie, ce
qui à son tour, selon les spécialistes, aura un impact sur l'économie
arménienne, car celle-ci dépend aussi des envois de fonds cblés par ces
travailleurs en Russie vers la maison .
Selon la nouvelle loi en vigueur depuis le 10 Janvier, ceux qui restent en
Russie 120 jours plus longtemps que ce qui est permis par les normes
actuelles de l'immigration seront interdits d'entrée dans le pays pendant
trois ans, en cas de dépassements de séjour de 270 jours, l'interdiction
sera de cinq ans, dans le cas de plus de 360 jours de dépassement de dix
ans.
Et les étrangers entrant en Russie sans visa peuvent rester dans le pays
pas plus de 90 jours au cours d'une période de 180 jours.
Selon l'ethnographe Hranush Kharatyan, ces restrictions auront un impact
négatif à la fois sur les Arméniens et sur l'économie générale du pays.
"Cette année, le volume de main-d'oeuvre immigrée arménienne va diminuer de
manière significative. L'image sera plus vive en Février-Mars - pendant la
saison des travailleurs migrants. Et la baisse de cette migration aura une
incidence non seulement sur la vie des "familles individuelles", mais aussi
le PIB du pays, car au moins un tiers de la population arménienne fait du
commerce, utilise les services en Arménie avec les moyens apportés de
Russie, ainsi le commerce et la possibilité d'utiliser les services vont
diminuer parce que nous ne sommes pas un pays de fabrication, mais de
négociation " a dit l'ethnographe.
Cependant, l'économiste Vilen Khachatryan pense que, même si la diminution
des transferts sera perceptible, il n'y aura pas marasme.
"L'économie russe a toujours eu besoin de travailleurs pas chers, il y a
des études qui montrent que les migrants cherchant du travail sont moins
chers pour la Russie que les gens du pays >>, ainsi je pense que ce ne sera

pas si facile pour la Russie d'abandonner le travail pas cher, " a dit
Khachatryan à ArmeniaNow ajoutant que même si les transferts n'ont pas
diminué, ils seront dévalués, parce que le rouble russe est dévalué.
Selon l'économiste, le mauvais état de l'économie russe aura un impact plus
négatif sur la migration arménienne que les modifications du droit de
l'immigration.
Le Chef du Service fédéral de Russie des migrations Konstantin Ramadanovski
a averti que les nouvelles restrictions pour plus d'un million d'entrée
d'étrangers en Russie pourraient être interdites pour un maximum de 10 ans.
Selon Ramadanovski, la plupart des résidents illégaux en Russie sont
d'anciens pays soviétiques, mais il n'était pas encore clair combien de
citoyens arméniens seront dans cette liste. Et malgré l'appartenance
arménienne dans l'Union économique eurasienne (UEE), il est dit que les
restrictions s'appliqueront aux citoyens arméniens aussi.
Néanmoins, le sociologue et directeur du centre sociologique Sociometer
Aharon Adibekyan estime que dans tous les cas les Arméniens en quelque
sorte cont trouver un moyen de sortir et de contourner la loi.
Les Arméniens de toute façon vont trouver un moyen de sortir pour se rendre
en Russie, même dans le cas où le pays applique des mesures plus strictes
les Arméniens trouveraient des moyens pour entrer", a déclaré le
sociologue.