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constituée d’une première couche musculaire circulaire puis d’une couche musculaire longitudinale.
La musculature assure des mouvements propres de la muqueuse.
En dessous on trouve une couche relativement homogène, appelée tunique sous-muqueuse ou
celluleuse : c’est du tissu conjonctif élastique relativement épais. Il est notamment composé de
collagène et d’élastine synthétisés par des fibroblastes. On y trouve des vaisseaux sanguins, de
vaisseaux lymphatiques et des nerfs.
En dessous on trouve une tunique musculeuse : musculature lisse. Ce sont des Muscles lisses : myo-
filaments décalés les uns par rapport aux autres ; Les cellules n’ont qu’un noyau axial ; Les cellules
sont liées par des jonctions GAP. Il y a des couches circulaires et des couches longitudinales. Au
niveau e l’estomac, une couche oblique s’ajoute à ce système. Cette musculeuse entraine des
mouvements locaux.
En dessous de cette musculeuse, on a la tunique Aventis, une séreuse
B. Motricité du système
L’ensemble de ce système est sujet à une motricité.
Il y a une innervation intrinsèque qui est à l’origine de mouvement réflexes locaux sur quelques
centimètres. Des synapses se forment localement. Il y a des détecteurs sensoriels de différentes
sortes qui détectent différentes choses : variations de pH, catégories de produits présents dans le TD,
osmolarité et étirement de l’organe. Ils envoient une information locale rendant compte de l’état du
TD qui va soit activer, soit inhiber la contraction. On a alors formation d’un arc réflexe. Il y a 2
neurotransmetteurs : l’Acétylcholine (activatrice) et la Noradrénaline (inhibitrice). D’autres systèmes
influences ces neurones locaux, comme l’oxyde nitrique ou la Tachikinine (substance P), ou encore
des peptides de tailles plus importantes (VIP : Vasoactive Intestinal Polypeptide) comme la
somatostatine ou les opioïdes (endorphines).
Innervation extrinsèque : Système relié au SNC. Neurones sensitifs conduisent les informations
jusqu’au SNC. On des trouve des récepteurs au mouvement (Mécanorécepteurs) et d’autre sensibles
au composés chimiques (chémorécepteurs). Les centres nerveux analysent le signal et réponde de
façon adéquate. On a un contrôle sur des portions plus importantes du tube digestif (contrôle de
l’ensemble).