UNEP(DEPI)/MED WG.360/4
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Introduction
1. Depuis l’adoption de la feuille de route pour l’application de l’approche cosystmique,
ainsi que de la vision et des buts stratégiques en janvier 2008, le PAM/PNUE s’est
naturellement employé à entreprendre une évaluation de référence et à identifier les objectifs
écologiques, tout en envisageant les objectifs opérationnels et indicateurs associés.
2. Les objectifs écologiques spécifiques doivent refléter la vision et les buts de l’approche
cosystmique ainsi qu’une comprhension fondamentale des conditions, valeurs, pressions
et des impacts des cosystmes. Ils doivent être proposs à titre d’illustration et non de
prescription, et servir aux Parties contractantes de point de départ pour coopérer et débattre
au niveau régional et sous-régional de quelle manière faire avancer le processus AE dans
les délais voulus.
3. Les runions d’experts techniques, tenues à Rome (les 8 et 9 avril 2010) et à
Barcelone (les 6 et 7 juillet 2010) et, tout spécialement la réunion récemment tenue à
Istanbul (les 10 et 11 mars 2011) ont discuté la méthodologie utilisée pour déterminer les
objectifs cologiques y compris les suites correspondantes d’objectifs oprationnels et
d’indicateurs et finalement ont examiné et modifié, si nécessaire, la proposition initiale que le
Secrétariat avait préparée conformément à la méthodologie convenue.
4. Les objectifs écologiques assignés à la Méditerranée proposés ci-après ont été définis
et convenus en suivant une méthodologie élaborée par le Secrétariat et approuvée lors des
réunions techniques, qui est en harmonie avec les descripteurs de la DCSMM/EU mais qui
est adapte à l’chelle et aux conditions du passage progressif à une approche
écosystémique dans la région méditerranéenne. Les objectifs écologiques qui en découlent
prennent en compte le champ d’application de la Convention de Barcelone et de ses
Protocoles, les problématiques qui se dégagent de la version finalisée du Rapport
d’valuation intégrée, des considérations socio-économiques, de la gestion intégrée des
zones côtières (GIZC) et des impacts cumulatifs.
1. La diversité biologique est conservée ou revalorisée. La qualité et la présence des
habitats marins ou côtières terrestres ainsi que la répartition et l’abondance des
espèces marines et côtières terrestres sont en conformité avec les conditions
physiques, hydrographiques, géographiques et climatiques qui prévalent.
2. Les espèces non indigènes introduites par les activités humaines se situent, dans
toute la mesure du possible, à des niveaux qui n’exercent pas d’effets
dommageables sur les écosystèmes.
3. Les populations de certaines espèces de poisson et de mollusques/crustacés
exploitées à des fins commerciales se situent dans les limites de sécurité biologique,
en présentant une répartition par âge et par taille qui témoigne d’un stock sain.
4. Les altérations causées aux réseaux trophiques marins par l’extraction de ressources
ou les modifications de l’environnement d’origine anthropique n’ont pas d’effets
dommageables sur la dynamique des réseaux trophiques et la viabilité qui s’y
rapporte à long terme.
5. L’eutrophisation due aux activités humaines est limitée le plus possible, s’agissant en
particuliers des effets néfastes qu’elle entraîne tels que les pertes de biodiversité, la
dégradation des écosystèmes, les proliférations algales nocives, l’appauvrissement
en oxygène des eaux de fond.