
Document 4 :
La croissance est un phénomène récent dans l’histoire de l’humanité (avant c’était celui de la stagnation des
richesses).
La productivité est la mesure de l’efficacité du facteur travail. On distingue la productivité par tête = VA/
nombre de travailleurs et la productivité horaire= VA/ quantité de travail (nombre de travailleurs x durée de
travail)
Le lien entre la productivité et la croissance est que lorsqu’une entreprise fait des gains de productivité soit
elle augmente la production donc plus de biens et services à disposition des consommateurs ce qui favorise les
échanges et l’augmentation de la VA. Soit, elle ne produit pas plus, mais pour diminuer les coûts de production
pour vendre moins cher et donc essayer d’avoir de nouveaux clients et avoir plus de VA, ou augmenter sa
marge bénéficiaire. Les entreprises pour augmenter leur productivité peuvent abaisser leurs consommations
intermédiaires. La productivité peut augmenter la croissance par l’augmentation des revenus distribués : à
l’état sous forme de recettes fiscales et l’entreprise par l’EBE pour investir ou pour ses actionnaires sous forme
d’intérêts.
Les Trente Glorieuses se caractérisent par 30 années de croissance forte (1945-1975) d’après-guerre. On
constatait un taux de croissance de 5% par an. Alors que les gains de productivité ont tendance a diminuer, les
grandes découvertes dans les transports, communication, organisation du travail ont augmenté les gains de
productivité de manière importante. Aujourd’hui les gains de productivité sont faibles car on assiste à une
tertiarisation de la société donc ralentissement de la croissance. Durant les 30G la politique économique est
keynésienne. L’Etat intervient dans la production pour la relancer, il soutient l’économie qu’il administre. Le
général de Gaulle va nationaliser les grandes entreprises et les grandes banques, il fait de la planification. L’Etat
gère la politique monétaire et met des taux d’intérêts faibles pour stimuler la croissance. On est dans une
période de compromis Fordiste c’est-à-dire travail à la chaîne, division du travail très poussée donc gains de
productivité important et donc redistribution généreuses (augmentation des salaires). Comme les salaires sont
élevés on constate une consommation de masse qui va permettre une production de masse, avec une
augmentation des taux d’équipements, une élévation du niveau de vie. Le compromis Fordiste est étendu dans
toute l’industrie et va permettre de tirer la croissance des 30G. On assiste à une transformation de la société, il
y a plus de biens durables. Les besoins secondaires comme les loisirs sont privilégiés aux besoins primaires qui
sont déjà satisfait. On observe aussi des transformations au niveau de la structure socio-professionnel
puisqu’on voit disparaître ou diminuer certains secteurs agricoles. Il y a aussi des transformations
géographiques avec l’exode rural, on est désormais dans une société urbaine.
Document 5 :
La croissance est un phénomène qui n’est pas uniforme dans le temps et dans l’espace. Les pays de l’Europe
de l’Ouest sont rentrés les premiers dans la première révolution industrielle et constituent les PDEM (Pays
Développés à Economie de marché). Les pays d’Asie de l’Est nous montrent qu’un retard considérable peut
être comblé avec un état qui pilote l’économie.
1ère révolution industrielle : Royaume Uni, France. La chine était la première puissance mondiale avec 33% du
PIB mondiale.
2ème révolution industrielle (1870) : les états unis, l’Allemagne, le Japon. C’était une révolution de l’électricité,
du pétrole, de la chimie. Suite à la seconde guerre mondiale, les Etats Unis vont devenir la 1ère puissance
mondiale mais durant les 30G l’Europe et le Japon rattrapent le niveau de vie américain. On voit aussi
apparaitre les nouveaux pays industrialisés comme la Corée du sud, Taiwan, et c’est à partir des années 70
qu’apparaissent les pays émergents c’est-à-dire la Chine, l’Inde qui ont une croissance forte. L’Amérique latine
et l’Afrique sont des décennies perdues leur croissance économique n’augmente que dans les années 2000.
En France on observe un ralentissement de la croissance avec une diminution des gains de productivité. Les
pays industrialisés sont frappés par la loi des rendements décroissant. 5% en moyenne durant les 30G, 2% dans
les 20 piteuses et aujourd’hui dans la période 90-2010 on est à 1% par an.