Schéma des forces agissant sur un aéronef
Pour qu’un avion avance, il faut bien évidemment une force motrice ou traction qui s’oppose
au frottement de l’air, cette force résistante étant appelé traînée.
La traînée s’exprime de la façon suivante :
où correspond au coefficient de traînée, la masse volumique du fluide
dans lequel se trouve l’avion (ici en l’occurrence l’air), sa surface exposée au frottement et
sa vitesse.
Dans le plan vertical, un avion a bien évidemment un poids qui, si l’on veut s’élever, doit être
compensé par une force agissant vers le haut appelée portance, qui est assurée par les ailes.
Le poids s’exprime sous la forme .
La portance, quant à elle, peut être calculée via la formule :
où est la surface des ailes et le coefficient de portance de l’aile. On peut
immédiatement remarquer une similitude avec la traînée, ces 2 forces ayant toutes les deux
trait à la mécanique des fluides.
La propulsion (traction) est assurée par les réacteurs (principe d’action-réaction), un flux d’air
chaud est éjecté vers l’arrière de l’avion, provoquant ainsi une poussée vers l’avant.
Dans le cas d’un moteur à pistons ou d’un turbopropulseur, les pales de l’hélice (qui peut être
tractive ou propulsive) agissent comme de mini-ailes (voir ci-dessous), une fois entraînées par
le moteur.
Le principe fondamental de la dynamique nous dit que la somme des forces qui agissent
sur le mobile est égale à la masse dudit mobile multipliée par l’accélération ( ).
Ainsi, si l’avion veut voler en palier ( = vecteur accélération nul), cette somme des forces
(composée de la traction, la traînée, le poids et la portance) doit être nulle. Tout mouvement
de l’avion dans l’espace est ainsi fonction de la somme de ces 4 forces qui sont toutes liées
(par exemple, une augmentation de la traction va créer une accélération et entraîner une
augmentation de la vitesse et donc de la portance et de la traînée qui sont dépendantes de
celle-ci).
3. Ailes et gouvernes
Du temps des pionniers, bien des solutions furent explorées pour fournir une portance
nécessaire à l’évolution dans les airs. La solution fut trouvée dans l’aile à profil cambré.
Ainsi, lorsque l’on examine une aile, on remarque que son profil est particulièrement bombé