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Marche mondiale desinvestissement des 13 et 14 Février 2015
http://gofossilfree.org/fr/gdd-faq/
https://www.youtube.com/watch?v=GMrVSnQ_MZI
http://www.sortirdupetrole.com/consommation/289-l-ong-350-appelle-tout-investisseur-a-retirer-son-argentdes-actifs-du-petrole-du-charbon-et-du-gaz
« Retirer les capitaux du problème pour les injecter dans les solutions » : c’est ce que l’ONG 350.org invite chacun
à faire. Elle organisera une Journée mondiale les 13 et 14 février prochains. Fin 2014, « 181 institutions et
gouvernements locaux et 656 particuliers détenant plus de 50 milliards de dollars d’actifs se sont engagés à retirer
leurs fonds des combustibles fossiles », estime-t-elle.
Ayant initié un mouvement mondial de désinvestissement des combustibles fossiles depuis 2012, l’association
de lutte contre le réchauffement global "350.org" organisera mi-février une « Journée mondiale du
désinvestissement » des énergies fossiles. Devant se dérouler sur deux jours, les 13 et 14 février, cette opération
"Fossil Free" a pour but d’inciter tout citoyen et toute institution à retirer son argent des actifs liés au pétrole, au
charbon et au gaz, et à ne plus investir dans les activités « fossiles ». Les volontaires français peuvent dès à
présent lancer leurs campagnes.
« Il s’agit de la meilleure façon d’améliorer les perspectives futures des populations et de la planète ».
« Alors que la crise climatique ravage déjà notre planète, nos gouvernements ont décidé de limiter le
réchauffement global à 2°C afin d’empêcher un changement climatique catastrophique. Cela sous-entend que
80% des réserves connues de pétrole, charbon et gaz devront restés dans notre sous-sol. Les lobbies de
l’industrie fossile empêchent tout progrès politique dans cette direction. Le seul choix qu’il nous reste est
d’affronter l’industrie fossile directement. Comme première étape, la logique veut que l’on arrête de leur donner
notre argent », argumente 350.org.
« Le désinvestissement est un outil essentiel pour faire passer le monde des combustibles fossiles aux énergies
renouvelables », souligne Payal Parekh, directrice générale mondiale de 350.org. « Le mouvement de
désinvestissement est un exemple que les gouvernements doivent mettre en pratique en retirant leurs capitaux
du problème pour les investir dans la solution ». Pour elle, « il s’agit de la meilleure façon d’améliorer les
perspectives futures des populations et de la planète ».
Selon May Boeve, directrice administrative à 350.org, ce mouvement de désinvestissement des combustibles
fossiles « s’est rapidement développé au cours des deux dernières années et se lance aujourd’hui à la conquête
du monde ».
« Une stratégie clé dans l’optique des négociations climatiques de l’ONU qui se tiendront à Paris en 2015 »
« À ce jour, 181 institutions et gouvernements locaux et 656 particuliers détenant plus de 50 milliards de dollars
d’actifs se sont engagés à retirer leurs fonds des combustibles fossiles. D’après une étude de l’université
d’Oxford, le mouvement de désinvestissement des combustibles fossiles croît plus rapidement qu’aucune autre
campagne de désinvestissement antérieure et représente une menace considérable pour les bénéfices de
l’industrie des combustibles fossiles », estime 350.org.
La Journée mondiale du désinvestissement veut également « profiter de l’élan suscité par la Marche populaire
pour le climat de septembre dernier, qui a rassemblé plus de 400 000 personnes dans les rues de New York et
des centaines de milliers de participants supplémentaires dans le reste du monde ». Les organisateurs
considèrent en plus le désinvestissement comme « une stratégie clé dans l’optique des négociations climatiques
de l’ONU qui se tiendront à Paris en 2015 ».
Les actions entreprises au cours de la Journée mondiale du désinvestissement s’annoncent variées. « Des
particuliers se préparent à clôturer leurs comptes dans les banques et les fonds de pension investissant dans les
sociétés de combustibles fossiles. Des étudiants universitaires planifient des mobilisations éclair, des veilles,
des sit-ins et des rassemblements pour inciter leurs universités à investir leurs fonds dans un futur vivable. Les
leaders religieux et les personnes les plus exposées au changement climatique se donnent la main pour
encourager leurs communautés à ne plus investir dans la destruction climatique », précisent les responsables qui
ajoutent : « Ensemble, toutes ces personnes des quatre coins du monde formuleront un message clair et puissant
: il est temps de tourner la page des combustibles fossiles ».
« Personne n’empêchera ce mouvement d’atteindre son but. Le désinvestissement vise rien moins qu’un futur
juste, propre et sûr pour chacun »
« Aux États-Unis, le désinvestissement des combustibles fossiles est une façon d’exercer pouvoir et influence
au nom des gens ordinaires sans disposer des milliards d’une industrie richissime. Des étudiants et des membres
des communautés de l’ensemble des États-Unis joindront leur voix à celle d’habitants d’autres continents pour
demander que les fonds de pension et les universités cèdent immédiatement leurs titres liés aux combustibles
fossiles pour contribuer à combattre la menace du changement climatique. Nous nous préparons à faire de cette
journée un événement national et international majeur et à surfer sur le succès de la Marche populaire pour le
climat en faisant du désinvestissement un outil puissant et accessible pour défendre notre climat », estime Jay
Carmona, responsable de la campagne de désinvestissement pour la communauté des États-Unis.
« Tandis que les leaders politiques d’Australie défendent les intérêts de l’industrie des combustibles fossiles, le
mouvement de désinvestissement défend ceux qui en sont victimes : les communautés locales, l’air, la terre et
l’eau et le climat. Personne n’empêchera ce mouvement d’atteindre son but. Le désinvestissement vise rien
moins qu’un futur juste, propre et sûr pour chacun, » commente pour sa part Charlotte Wood, directrice de
campagne à 350.org Australie.
« Nous demandons que l’argent public soit investi dans des solutions préservant une planète vivable plutôt que
dans les combustibles fossiles qui détruisent nos moyens de subsistance »
« Les peuples indigènes du monde entier sont menacés par le changement climatique. Nous, les Lapons,
exigeons le respect de nos droits humains en solidarité avec les autres communautés les plus exposées et
appelons les institutions publiques à nous soutenir. Nous demandons que l’argent public soit investi dans des
solutions préservant une planète vivable plutôt que dans les combustibles fossiles qui détruisent nos moyens de
subsistance », annonce en Suède Áile Javo, président du Conseil lapon.
May Macapobre, au centre de développement des agriculteurs, dans les Philippines, lui fait écho : « La
transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables devient indispensable pour les personnes
vivant dans les régions vulnérables du monde. Un peu plus d’un an s’est déjà écoulé depuis le passage du
typhon Haiyan et les Philippins attendent toujours que justice soit faite. Cette tragédie nous rappelle cruellement
pourquoi les gouvernements du monde développé doivent retirer leurs capitaux des énergies sales pour les
investir dans les solutions. »
350.org est une ONG dont l’objectif est de favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre et un
mouvement global pour les solutions climatiques. Le nombre 350 fait référence à la concentration de CO2 (350
ppm) qu’il faudrait dans l’atmosphère pour rester en deçà d’un niveau de réchauffement de l’ordre de 1,5 - 2°C.
Nous sommes à ce jour quasiment à 400 ppm.
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