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l’illumination plénière. Ainsi, à l’âge de 35 ans, il est devenu le Bouddha, « l’Eclairé, l’Eveillé », et s’est
affranchi du cycle des transmigrations.
Il pouvait en principe entrer dans le nirvana, signifiant la finalité de la pratique bouddhique, la fin
de l’ignorance et des trois soifs (désir des sens, désir d’existence, et désir d’annihilation). Mais il
décide de demeurer sur la terre afin de montrer aux autres le chemin. Il dispense pour la première
fois, tout près de Bénarès, son enseignement. D’où le sermon de Bénarès, où il met en branla « la
roue de Dharma », annonçant ainsi la naissance du bouddhisme. Très vite, il a eu de nombreux
disciples venant de toutes classes sociales, ainsi que les souverains locaux qui apprécient
énormément ses conseils. Il consacre sa vie à la prédication pendant près de 45 ans. A l’âge de 80
ans, il donne ses dernières instructions. Allongé sur le côté droit, la main droite sous la tête, il entre
dans un état de profonde méditation et quitte ce monde. Le Bouddha a atteint le « parinirvana », le
nirvana complet, qui libère de tout lien avec ce monde.
III. Le fondement de la doctrine.
Le Bouddha n’a rien écrit, mais sa prédiction pieusement conservée par tradition orale, a été
retranscrite, commentée par la suite. Il n’a condamné aucune divinité spécifique, mais il a ignoré les
dieux dans sa conception de l’homme et de son destin. L’idée d’un dieu personnel n’est pas
incorporée dans sa doctrine. Il ignore le divin comme cause première de toute existence, et chez lui
la notion de mal effacera la notion même d’un dieu créateur.
L’essentiel de son enseignement est contenu dans le sermon de Bénarès : Tout en ce monde est
douleur (la naissance, la vieillesse, la séparation avec ce qu’on aime, la maladie,…). Cette douleur est
causée par les désirs, la soif des plaisirs, la soif d’existence, la soif de puissance. Pour y mettre fin, il
faut éteindre cette soif, anéantir ces désirs. Il est donc inutile de se préoccuper si la divinité existe ou
si l’âme est immortelle. Tout cela c’est encore le désir de tout connaître. Une seule chose à savoir : si