II- Plan
A- Le statut social de la femme et celui de l’homme sont définis par leur
nature biologique :
1. Les essentialistes pensent que l’homme est prédéterminé dès sa
naissance, son statut social n’est que le reflet de son
essence. « L’essence précède l’existence. »
- Platon : « L’homme est prédéterminé »
- Amiel : « L’homme n’est que ce qu’il devient, vérité profonde, l’homme ne
devient que ce qu’il est, vérité plus profonde encore.»
- Nietzsche : « deviens ce que tu es.»
2. Pour les biologistes, l’humanité procède de l’inné en ce sens que la
nature humaine réside dans ce que l’homme a de primitif. Même
l’appartenance sociale de l’Homme est déterminée par le biologique.
- Alexis Carrel : « Il est indispensable que les classes sociales soient de plus en
plus des classes biologiques. Les individus doivent monter ou descendre au
niveau auquel les destine la qualité de leur tissu et de leur âme… Il faut que
chacun occupe sa place naturelle. »
- Hitler en considérant la race aryenne comme première race supérieure
prétendait en même temps montrer leur supériorité non par l’acquis mais par
le biologique.
B- Le statut social de la femme et celui de l’homme sont d’origine sociale.
1. Pour les culturalistes, l’homme n’est rien par nature et surtout n’a rien
d’humain en dehors de sa vie en société. Il est entièrement déterminé
par la société dans laquelle il vit.
- Jean Rostand : «Le milieu intervient puissamment dans la réalisation
humaine »
- Emmanuel Mounier : « la nature humain, c’est de l’artifice. »
2. Pour les existentialistes, l’homme n’a pas de nature posée au départ
qu’on puisse appeler son essence. « l’existence précède l’essence »
- Jean- Paul Sartre soutient qu’ « il n’y a pas de nature humaine puisqu’il n’y a
pas Dieu pour la concevoir. L’homme est non seulement tel qu’il se conçoit
mais tel qu’il se veut.(…) L’homme n’est rient d’autre que ce qu’il se fait. »
L’Existentialisme est un humanisme.
3. La faiblesse supposée de la femme n’est liée qu’à un conditionnement
sociologique. Le sexisme doit être considéré comme un acte contraire
aux principes moraux et éthiques de l’humanité.