Docteur CORCILIUS Michel
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Copyright© Docteur Corcilius Michel à La Seyne sur Mer en Janvier 2014
TEXTE de CONSENTEMENT ECLAIRE à L’USAGE DES PATIENTS QUI DOIVENT
BENEFICIER D’UN TRAITEMENT ANTICOAGULANT ORAL
Madame, Monsieur,
Votre maladie nécessite la prescription d’un médicament anticoagulant destiné à fluidifier le
sang de manière définitive ou temporaire en fonction de l’évolution de votre affection.
POURQUOI FLUIDIFIER LE SANG à L’AIDE D’UN ANTICOAGULANT ?
Votre maladie peut provoquer des caillots dans le système sanguin (embolies) avec un
risque important de perdre une fonction cérébrale ( on parle d’un Accident Vasculaire Cérébral ou
AVC ) ou bien une fonction plus périphérique : oblitération brutale par le caillot de l’artère d’un
membre ou d’un organe vital (rein, tube digestif...). Un traitement anticoagulant d’abord par piqûre
puis relayé par un traitement anticoagulant oral, peut réduire considérablement ce risque.
COMMENT FLUIDIFIER ?
Votre décision de ne pas prendre de traitement anticoagulant est possible et est acceptable
par votre médecin, à condition que vous en compreniez et en acceptiez les risques ainsi que les
conséquences. Votre médecin est à votre disposition pour en parler plus précisément.
Si vous acceptez le principe du traitement anticoagulant, il faut alors savoir qu’il existe deux sortes
:
- Les anticoagulants classiques (utilisés depuis 1948) appelés Anti-vitamines K (AVK) parce que
leur action passe par l’inhibition de la vitamine K dans le foie. Les noms de leurs principaux
représentants sont le Préviscan*, la Coumadine*, le Sintrom*.
- Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (utilisés depuis 2010) appelés NACO. Les noms de leurs
principaux représentants sont le Pradaxa*, le Xarelto*, l’Eliquis* et l’Edoxaban.
Chacun de ces traitements a des avantages et des inconvénients qui seront détaillés sous
forme d’un tableau comparatif. Il faut savoir que si le traitement anticoagulant éloigne
considérablement le risque de faire un caillot, il rapproche aussi sensiblement du risque de faire un
saignement (hémorragie). Ainsi la définition d’un « bon traitement anticoagulant » n’existe pas,
mais à l’aide de votre médecin, en fonction de votre état de santé, de vos autres médicaments, le
traitement anticoagulant idéal sera celui qui vous place au mieux entre ces deux risques, que ce
soit à l’aide d’un anticoagulant classique (AVK) comme d’un nouvel anticoagulant oral (NACO).
Pour y parvenir, l’évaluation de votre état de santé et du traitement anticoagulant se fera
continuellement.
Tableau comparatif des avantages et des inconvénients des traitements anticoagulants oraux :
1) Les anticoagulants classiques (AVK) :
Grande expérience de leur usage ( depuis
1948)
Pas de progrès apporté par les labos
depuis 1948
Médicaments connus de tous les médecins
Variabilité imprévisible de leur
efficacité