La Reproduction des Métazoaires diploblastiques et triploblastiques acœlomates ou pseudo cœlomates Ils forment des embranchements qui contiennent des animaux suffisamment proche pour leur étude. Diploblastiques : Cnidaires, Spongiaires, Cténaires Triploblastiques acœlomates : Plathelminthes Triploblastiques pseudo cœolomates : Rotifères, Némathelminthes Ils ont un système nerveux diffus. Participation de neurohormones synthétisées par leur système nerveux plus ou moins différencié. Diploblastiques : neurohormones sécrétées par des cellules neurosécrétrices plus ou moins dispersées (ganglions). Comme il n'y a pas d'appareils circulatoires, les neurohormones sont dispersées dans les espaces intercellulaires. Elles agissent sur leur cible de manière paracrine. Dispersion des cellules germinales, pas de voies génitales différenciées. Triploblastiques acœlomates et pseudo cœlomates : On observe des pseudo voies génitales transportant soit uniquement des spermatozoïdes (spermiductes) soit uniquement des ovocytes (oviductes) soit les deux (ovispermiducte) Conservation de la reproduction par voie asexuée mais apparition avec eux de la reproduction de type sexuée. Rudimentaire et plus ou moins fréquente, elle s'ajoute à l'asexuée. → Hermaphrodisme : Spongiaires, Plathelminthes → Partogenèse : Némathelminthes, Rotifères → Gonochorisme : Cnidiaires, Plathelminthes, Némathelminthes, Rotifères. I Les Métazoaires diploblastiques : A) La reproduction des Spongiaires : Diploblastiques aquatiques marins (et quelques d'eau douce). Développement limité de l'individu, « bloqué » au stade de la Gastrula. Pas d'appareils reproducteurs, certaines cellules pouvant migrer et s'orienter vers une voie germinale. Grande plasticité de l'organisme, faculté de produire des bourgeons (principale forme de reproduction, elle est asexuée). Ces bourgeons sont de divers types : Interne : quand les conditions de vies sont défavorables, ils constituent une forme d'attente, peu fréquente par rapport à celle externe. On ne la trouve manifestement que chez les éponges calcaires. On parle de sorites ou gemmules. La gemmulation dépend de facteurs internes inconnus et de facteurs externes (chaleur, luminosité, quantité de nutriments). Archéocystes et cellules nourricières (trophocystes) qui sont phagocytés par les archéocystes que l'on nomme thésocystes. Ils existent en grands nombres chez les éponges et ne sont libérés qu'une fois celles-ci mortes. Ce sont des cellules totipotentes se multipliant par cytocyrèse pour former des histoblastes. On parle aussi de sporulation. Externe : présents chez tous les Spongiaires, ce sont de petites sphères qui se détachent et vont aller donner une nouvelle éponge. Les cellules indifférenciées (archéocystes) sont entourées par une couche superficielle de pinacocytes. Il existe aussi la stolonisation qui sont des bourgeons allongés et la régénération qui se fait à partir d'un certain nombre de cellules qui étaient dissociées et se rassemblent à nouveau pour former des corps de restitution (cellules endoblastiques ou exoblastiques) qui vont se différencier pour donner les 2 feuillets embryonnaires et donner une nouvelle éponge. Paradoxalement le mode de reproduction le plus utilisé par les Spongiaires est celui sexué. Gonochorisme pour les éponges calcaires Hermaphrodisme pour les éponges silicieuses Les spermatozoïdes flagellés, libérés dans l'eau rejoignent l'ovocyte. L'ovogonie subit une première mitose bloquée en métaphase qui ne se termine qu'une fois libéré dans le milieu aquatique. La seconde mitose se fait au moment de la fécondation externe. L'œuf subit une segmentation totale, la larve n'éclot que lors d'un changement des conditions du milieu. Métamorphose de la larve dont certaine fusionnent et permettent ainsi par hermaphrodisme d'augmenter les possibilités génétiques. B) La reproduction des Cnidaires: Groupe zoologique répandu (10 000 espèces connues). Animaux aquatiques quasiment tous marins, ils se présentent comme une gastrula. Symétrie radiaire et bilatérale. Animaux « primitifs » possédant une grande diversité cellulaire. Espèces gonochoriques, gonades différenciées mais pas de voies génitales. On les classe en 3 groupes : Hydrozoaires (hydre) Siphozoaires (aurélia) Anthézoaires (anémones de mer) 2 formes différentes : l'une fixée (polype), l'autre libre (méduse). La méduse comme le polype est une forme animale et non un animal comme on peut l'entendre. On trouve chez les Hydrozoaires des alternances de formes tandis que chez les Anthozoaires on une prédominance de la phase polype. Les automéduses en revanche ont une prédominance de la forme libre. La larve nageuse (planula) se fixe sur un substrat engendrant un polype qui émet alors un bourgeon méduzaire qui donne une méduse gonochorique avec formation de spermatozoïdes ou ovule. La fécondation est interne. La reproduction asexuée ne se limite pas à la phase polype de même que la reproduction sexuée ne se limite pas qu'à la phase méduse. Chez les Hydres, les 2 modes de reproduction interviennent, l'asexuée se fait par régénération. (les hydres n'ont pas de lignées germinales préétablies, elles sont obtenues par dédifférenciation de cellules interstitielles). La reproduction sexuée est complète, la gamétogenèse dépend de 2 facteurs : la température (rôle très important) et d'une substance sexualisante. Les températures entre 18 et 20°C favorisent la régénération et le bourgeonnement tandis que celles <18°C entraîne la gamétogenèse. Si la température reste basse, les cellules interstitielles disparaissent et les hydres perdent leur capacité à se reproduire. Si la température remonte, on observe un renouvellement de cellules interstitielles qui ont cependant perdu la facculté de se transformer en gamètes. On obtient des hydres asexuées. La situation inverse existe. La gamétogenèse lors de températures élevées, bourgeonnement lors de températures basses. Les hydres peuvent subir également une division (scissiparité) et chaque demi hydre va pouvoir réaliser une association parabiontique permettant le rétablissement du gonochorisme. Parabiose (greffe de deux parties d'individus différents). Les cellules interstitielles sont bivalentes (indifférenciées sur le plan sexuel) La substance sexualisante qui pousse la demi hydre sexuée dans celle asexuée. Reproduction sexuée des méduses de grandes tailles influencée par la température, l'asexuée par strobilisation de la phase polype. (méduse d'Echizen au Japon genre Cyanea) II Métazoaires triploblastiques acœlomates ou pseudocœlomates : Apparition du mézoblaste. A) Cas des Plathelminthes : Parasites pour la plupart. Ce sont des hermaphrodites protandriques. Fécondation croisée. 3 classes principales Turbelaria (triclade), Cestodes (Tenia), Trematodes (Douve). Turbelaria: Reproduction asexuée peut s'observer. Scissiparité, fragmentation précédée de la régénération des parties manquantes (paratomie). Mode le plus fréquent mais certains cas de reproduction asexuée par parachitomie sont connus. Inhibition de la reproduction asexuée par celle sexuée. Apparition des gonades sexuelles. Testicules donnant des spermatozoïdes à 2 voire 3 flagelles. Fécondation interne. Gamètes femelles au niveau de 2 ovaires en continuité avec un oviducte en contact de 2 utérus qui se rejoignent pour former l'atrium. 2 glandes vitellogènes pour formation des cellules vitellines. Certains turbélariés ont un développement ectolécithique, c'est à dire que l'embryon se développe grâce aux nutriments du milieu où il baigne. Les autres sont endoléocithiques, l'embryon se développe grâce aux réserves. Cestodes : Parasites assurant leur développement grâce à 2 ou 3 hôtes. Hermaphrodites protandriques. 2 ovaires et de nombreux testicules. Trematodes : Organisation sexuée équivalent aux turbelaria. B) Cas des Némathelminthes : Corps de forme cylindrique, pas de métaméries. Symétrie bilatérale, leur corps est protégé par une cuticule. Croissance discontinue, 4 mues successives. La croissance est assurée par des processus d'hyperplastie (augmentation du nombre de cellules par mitose) et d'hypertrophie, accroissement de la taille des cellules. Il existe un processus mixte. La reproduction asexuée est quasiment impossible. Déterminisme strict des lignées cellulaires y comprit celles conduisant à la lignée germinale. Reproduction sexuée car ce sont presque que des espèces gonochoriques. Dimorphisme sexuel prononcé (taille 20% à 30% des ♂ par rapport aux ♀). Parthénogenèse thélytoque. Hermaphrodistes protandriques. Survie des femelles car souvent donnent naissance à des mâles dégénérés. Cohabitation avec des mâles gonochoriques. Fécondation croisée → biodiversité assurée par l'établissement de l'état hétérozygote. Les facteurs épigéniques peuvent influencer l'apparition des ♂ ou ♀. une larve unique évolue en type ♀. 2 larves dont l'une donne ♂ et l'autre ♀. Si le nombre de larve augmente on a l'apparition majoritairement de ♂. Appareil reproducteur bien différencié, au départ 2 gonades identiques chez ♂ et ♀ dont souvent l'une régresse voire disparaît. Si une ♀ à une gonade on parle de monodelphe. 2 gonades dont une stérile on parle de didelphe. Chez les ♂ 1 gonade monorchique, 2 gonades diorchique. Au niveau des la gonade on trouve une zone germinative (multiplication des cellules souches) et une zone de croissance. Chez les ♀ 1 oviducte, 1 utérus, 1 vagin. Chez les ♂ 1spermiducte, 1 canal séminal, 1 pénis. La production des œufs peut atteindre plusieurs 100aine de milliers par jour. La fécondation est interne. La Reproduction des Métazoaires triploblastiques cœlomates Distinction entre les « primitifs » et les « évolués » par la complexité de la reproduction et la distinction sur la prédominance de la phase sexuée sur celle non sexuée. « primitif » 2 embranchements : Annélides et Arthropodes (une partie) Myriapodes, Crustacés femelles « évolués » Arthropodes, Crustacés ♂, Insectes, Mollusques (Gastéropodes, Céphalopodes) Echinodermes et Vertébrés. I Triploblastiques cœlomates primitifs : Organisation métamérique. Systèmes nerveux concentrés (pas de vrais nerfs). Individualisation d'aires neurosécrétrices possédant des cellules neurosécrétrices. Neurohormones plus diversifiées mais pas spécifiques à un domaine donné. Appareil circulatoire du fait de l'apparition du cœlome mais aussi par d'autres appareils (poumons, ...) Transport des métabolites et neurohormones. Ces neurohormones agissent sur l'appareil neurohémal. C'est un appareil endocrine et plus seulement paracrine. On a donc un contrôle plus efficace, les neurohormones sont essentielles dans la reproduction. Sur le plan de la reproduction il y a des caractéristiques communes. Détermination précoce du sexe, existence du gonochorisme. Différenciation tissulaire importante concernant les gonades mais aussi les voies génitales. Prédominance de la reproduction sexuée, régression de la régénération à l'exception des Annélides. A) Les Annélides : 3 classes Polychetes, Oligochetes, Achetes Les Polychetes : ce sont des espèces marines à saumâtres, gonochoriques asexuées ou sexuées. Certains ne se reproduisent que par voie asexuée. Reproduction simple, division d'un polychete, régénération de la partie manquante. Autotomie. Reproduction par fragmentation des métamères : shcizométamérie, chaque métamère va redonner un polychete complet. Voies sexuée ou asexuée liées aux capacités de régénération par stolonisation. Voie asexuée, régénération des parties manquantes soit avant soit après l'obtention de celles ci. Ceci est probablement régulé par voie hormonale (mais difficultés de connaître les hormones impliquées). Voie sexuée, chaque métamère contient un tissu germinatif. Ovule et spermatozoïdes vont être produit en grand nombre. Développement marqué de l'appareil génital. Gonade avec structure plus complexe. Larve planctonique dispersées dans le milieu marin. L'ovogenèse se fait par 2 processus extra ovarien ou intra ovarien. L'extra ovarienne : les ovocytes quittent précocement l'ovaire et continuent de se développer en captant les éléments nutritifs dont ils ont besoin. Ovocyte nu dépourvu de cellules folliculaires. Contrôle directe des neurohormones. L'intra ovarienne : les ovocytes sont entourés de cellules folliculaires. Leur croissance est facilité par ces cellules et par les molécules apportées par voie sanguine. Le contrôle est plus complexe mais plus efficace que l'ovogenèse extra ovarienne. Apparition d'une activité ovarienne cyclique. Ce cycle commence par l'apparition de microvillosité qui permettent de mieux capter les substances nutritives. Ces ovocytes croissent plus vite, quittent l'ovaire et passe dans la cavité cœlomique. C'est à partir des Polychetes que l'on parle de maturité sexuelle. Remaniement de l'individu (épitoquie) au moment de la maturité sexuelle des individus. Apparition de caractères sexuels secondaires, organes génitaux, comportement sexuel (couleur, ....) à cause de la maturation des organes génitaux. Apparition de phéromones et de leurs récepteurs. Rejet des gamètes dans le milieu extérieur. Passage d'une forme juvénile, immature (atoque) à une forme adulte (épitoque). Cette maturité des organes peut apparaître aussi à l'âge adulte. La reproduction concerne soit la forme épitoque soit celle atoque (généralement asexuée). Certains Polychetes peuvent faire les 2. Effondrement des systèmes de défense car les gonades ont besoin d'énergie (50% de celle du ver). Ils se reproduisent donc une seule fois à cause de la baisse de leur défense. On dit qu'ils sont monotélique = sémelpare (reproduction unique). Si plusieurs reproduction ils sont polytélique = itéropare. La reproduction sexuée est soumise à un double contrôle des facteurs externes et internes. Les externes : cycles lunaires, température de l'eau, lumière. La reproduction des annélides apparaît entre le dernier et le premier quartier de lune. Température > ou = 12°C pour que la reproduction soit possible. Alternance J/N déterminant dans la reproduction. Si alternance J/N reproduction si pas d'alternance pas de reproduction. Les internes : neurohormonaux (mis en évidence par des ablations). Maturation précose si on inhibe les neurohormones. 1 neurohormone inhibitrice néréidine. Apparition de neurohormones facilitateurs lors de la phase juvénile. Effet de renforcement de l'action d'autres substances sur la maturité. Effet sur l'ovogenèse, type GnRH. Neurohormone ovatrophique qui n'agit que sur l'ovogenèse. Les Annelides sont un groupe charnière dans l'étude de la reproduction. B) Les Crustacés femelles : Espèces marines et terrestres humides. Certaines sont hermaphrodites mais les plus sont gonochoriques. Différenciation ovarienne par défaut si absence d'androgène. Mue même à l'âge adulte des individus, intéraction complexe des phases de reproduction et de mue. Appareil génital sous forme d'organe pair autour de l'appareil digestif. Au cours du développement oviducte et ovaire se mettent en place via une régression des canaux efférents. Les ovogonies (regroupées au niveau de la zone germinative) vont se diviser et donner des ovocytes qui sont bloqués en prophase 1ère méiotique. Phase pré vitelogène, beaucoup de mitochondries, RE. Cellules folliculaires en contact entre elles et avec les ovocytes. La vitellogenèse se fait en 2 étapes : La vitellogénie primaire intervient à la fin de la vie larvaire, synthèse de glycoprotéine et de lipides. Œufs centrolécithes ∅ 100µm à 3mm. La vitellogenèse secondaire. Cyclique, formation de lipovitelline (précurseur du vitellus) dans l'ovocyte soit sont endogènes soit exogènes. Le point de référence c'est l'ovogénie exogènes en dehors de l'ovaire. Vitellogènie intra ovarienne puis extra ovarienne. Processus exogènes (vitellogénine) dans le tissu adipeux, pancréas et foie. Elle est transportée jusqu'à l'ovaire par l'hémolymphe. Reconnu au niveau de la membrane (complexe entre le site de reconnaissance). Vitellogénie centralisée et concentrée dans des globules vitellins formant des lipovitellines. Les cellules folliculaires entourant ces ovocytes vont faciliter le passage des métabolites. Réseau de tubules intracytoplasmqiues. Différent en fonction de la durée du développement embryonnaire est long, la femelle garde plus longtemps ses œufs donc beaucoup de réserves pour les embryons. A l'éclosion, la larve à la morphologie d'un adulte. Ce développement pas très long, montre qu'avec du vitellus, la naissance des larves se produit déjà un à stade précose et donc que les embryons dépendent du milieu où ils se développent. Fin de la vitellogenèse II : reprise de la méiose puis à nouveau bloquée en métaphase I jusqu'à la fécondation qui soit externe (cas du Homard) soit interne (cas du crabe). Structure des oviductes simples, les spermatozoïdes sont conservés dans une spermathèque (au niveau distal). Contrôle du développement pubertaire des organes. Caractères sexuels secondaire dépendant de 2 hormones ovariennes intervenant dans 2 conditions. Distinction entre les caractères permanents (puberté) et ceux temporaire (phase sexuelle). Facteurs externes : La lumière et la température sont les facteurs les plus importants dans le contrôle de la reproduction. Déclenchement de la vitellogenèse rôle pas toujours précis. Ces facteurs peuvent avoir des effets opposés. Allongement ou raccourcissement de la photopériode enclenche la vitellogenèse. Augmentation aussi avec le réchauffement. Diapose pour les larves pendant l'hiver pour que la lumière et température jouent leur effet. Facteurs internes : Contrôle hormonal (neurohormonal) plus discutable. On trouve 4 familles de substances les neuropeptides, juvénoïdes ecdystéroïdes, hormones ovariennes. L'un des neuropeptides est inhibiteurs de la vitellogénie (VIH Vitelogenis inhibitor hormon) et est responsable du caractère saisonnier des crustacés. Il pourrait contrôler la synthèse des précurseurs du vitellus. Déroulement de la vitellogenèse secondaire pendant la reproduction. Blocage de la vitellogenine sur des récepteurs sur le vitellus. Inhibition des synthèses de la vitellogenie au niveau des ovaires. La VSH (vitellogenesis stimulatng hormon) active la vitellogenèse. Le cHH (Crustacé Hormone Hyperglycémiante) stimule la vitellogenèse en facilitant l'internalisation de la vitellogénine exogène. VSH et cHH sont séparés chez certains Crustacés et d'autres identiques. Les juvénoïdes (acides farnésoïque) sont sécrétés par les organes mandibulaires. Corrélation entre cycle de reproduction et concentration de ces hormones. Faible pendant la phase pré pubertaire et après l'ovulation. Ils stimuleraient la croissance de l'ovaire au moment de la puberté et stimuleraient la synthèse de vitellogène. Certains crustacés femelles sont cependant irréversibles à celles-ci. Les ecdystéroïdes sont d'origine ganglionnaire. Les crustacés ont des mues toute leur vie. Il existe 4 possibilités: Une mue suivit d'une reproduction Une alternance de mue puis de reproduction Une mue pendant deux phases de reproduction Deux mues pendant une phase de reproduction Ils assureraient le rôle de chacune de ces étapes. Interviendraient sur les divisions de cellules souches. Les hormones ovariennes sont un ensemble d'hormones dont une stimule la synthèse de vitellogenine à partir du tissu adipeux VSOH (vitellin stimulating Ovarien hormon) Les hormones stéroïdes (oestradiol, protaglandines et progestérone) qui montre une activité ovarienne importante est identique chez les Vertébrés. Cela préfigure ce qui se passe chez les espèces plus « évoluées ». II La reproduction des métazoaires triploblastiques coelomates : Invertébrés maximum de complexité anatomique et fonctionnelle dans la reproduction. Différenciation cellulaire importante. Exosquelette qui quasi impossible la reproduction sexuée (cas de l'étoile de mer) Les espèces sont généralement gonochorique à l'exception toujours des étoiles de mer (hermaphrodite) et de certains mollusques. On constate une précocité dans leur reproduction, distinction des organes et voies sexuelles. Émission d'un œuf riche en vitellus centro et télolécithe. Reproduction contrôlée par le système nerveux céphalisé. Aire neuro sécrétrice (cellules impliquées dans la sécrétion). A) La reproduction des mollusques : Coelomate non métamérisés et des fois symétrie bilatérale altérée (gastéropodes). Cœlome à l'état de vestige autour des gonades, reins. Les mollusques descendraient d'un ancêtre commun des annelides. Les mollusques sont gonochoriques. On trouve 1 à 2 gonades et les cas d'hermaphrodismes concernent les bivalves et gastéropodes et généralement il y a en même temps fécondation croisée. La fécondation est soit interne soit externe (cas de certains gastéropodes). 1) Gastéropodes prosobranches : Branchies en position antérieure par rapport au coeur. Quasi totalité des gastéropodes marins (patelles, bigorneaux, ...) Inversion du sexe possible, chaque étapes mâle ou femelle sont séparées par une phase de repos sexuel. (Cycle de vie et contrôle de la reproduction chez PATELLA VULGATA page10) Jusqu'à la puberté, les gonades ne sont soumis à aucune influence endocrine, intéraction de facteurs mitotique synthétisés par des ganglions. La phase ♂ repos sexuel (facteurs inhibiteurs issus des tentacules de l'animal). Phase ♀ issue des facteurs d'origine cérébrales. Les œufs sont centroléocithes. Différenciation des gonades et conduits génitaux. Différenciation de l'appareil sexuel facteur hormonaux et facteurs sociaux entre gastéropodes. Cas des crépidules. Individus les uns sur les autres ♀ de grande taille à la base puis gastéropodes en voie d'inversion de sexe et enfin le dernier par dessus plus petit, le ♂. la femelle à la base émet des facteurs masculinisant. Les ♂ synthétisent des facteurs féminisant qui sont pas jetés dans l'eau (on parle de phéromones). Le ♂ va ensuite se détacher puis grossir sur un nouveau substrat pour être à la base d'un nouvel empilement. 2) Céphalopodes : « mollusques les plus évolués ». Espèces toujours gonochoriques. Reproduction en fin de vie à l'exception des Nautiles qui se reproduisent une foie à maturités. La protection des œufs, la ponte,... sont contrôlées par des hormones sécrétées par les glandes optiques. Augmentation importante de la taille des gonades. Les ovaires représentent avant la maturité 1/500 de la masse de l'animal et sont à 1/5 de la masse une fois mature. Il y a un arrêt de la prise alimentaire au moment de la vitellogenèse, les acides aminés sont mobilisés pour la synthèse des réserves vitellines. B) Reproduction des échinodermes : Marins, vivant sur le fond marin quelques espèces flottantes. Reproduction asexuée des étoiles de mer (possibilité de reproduction sexuée). Les échinodermes par des synthèses endocrines bien différenciées subissent d'importantes modifications des gonades. L'asexuée se fait par scissiparité. Scindé en 2 chaque morceau se régénère pour donner un nouvel individu. La reproduction sexuée est contrôlée par le système nerveux via la sérotonine et la dopamine. Appareil reproducteur simple associé au cœlome et différencié. Fécondation externe. Les œufs sont présents en nombre plus réduit si la salinité est forte mais cependant plus gros et plus riche en vitellus. Cette reproduction dépend de la maturité de l'ovocyte par un neuropeptide spécifique des échinodermes. GSS (Gonad Stimulating Substance) synthétisée à différents endroits par les nerfs, des cellules bordantes les vaisseaux sanguins et au niveau de l'ovaire. Elle déclencherait la maturation de l'ovocyte en agissant sur les cellules folliculaires. La 1 méthyl adénine agit chez les échinodermes comme messager secondaire qui assure la maturité de l'ovocyte (contrôle des étapes de la méiose). C) Reproduction des crustacés mâles : La différenciation en testicules en phase larvaire s'effectue chez certains crustacés grâce à la glande androgène localisée à proximité des testicules. Il présente une zone germinative au niveau de laquelle s'effectue la multiplication des spermatogonies mais également de tout le reste du testicule. Les spermatogonies 2aire sont reliées entre elles par des ponts de cytoplasmes qui permet d'entrer en méiose de façon synchrone. Fin de la méiose donne les spermaties qui subissent la spermatogonie donnant les spermatozoïdes dépourvus de flagelles et regroupés en spermatophores. La glande androgène (mis en évidence par des castrations et des greffes d'ovaires) transforme en partie l'ovaire greffé en testicule ce qui indique la dépendance de facteurs masculinisants indépendants des testicules. L'isolement de 2 peptides des glandes semblent être spécifiques à chaque crustacé. La reproduction dépend également de l'apparition de caractères sexuels secondaires. Dans le cas des mâles les caractères sexuels 2aire sont permanents. Ils concernent le développement des pinces et des antennes (plus développés chez les ♂ que chez les ♀). On distingue des morphotypes au sein d'une même population ♂ avec des pinces de tailles variables. Ces différences morphologiques ont des répercussions sur la reproduction des ♂ aux grosses pinces et appareils reproducteurs et également sur la fréquence de la reproduction. Glandes androgènes contrôle pas évident et peu étudié. Facteurs externes : influence de la température et de la lumière. Rythmicité saisonnière des testicules (différences de masses et de taille) Androhormones inhibitrices (GIH équivalent à la VIH ♀). Plusieurs neurohormones stimulatrices contrôle l'activité de la glande endogène. Juvénoïdes, régulation de l'activité sexuel, de l'appareil génital. Ils contrôleraient aussi l'activité des testicules et de la glande endogène. Les ecdystéroïdes sont indispensables pour une inhibition, intervention dans la division des spermagonies en dehors de l'assise germinatrice et maintient de la spermatogenèse. Caractère ♀ si pas d'hormones androgènes. Il apparaît exceptionnelement chez les ♂ dont on a retiré la glande androgène, on remarque une étape de vitellogenèse mais non totale. D) Reproduction des Vertébrés : Espèces gonochorisques (exception des hermaphrodistes). Fécondation externe chez les anamniotes. Les cellules sexuelles sont sensibles à la deshydratation. Fécondation interne en milieu humide (imposé par l'environnement extérieur). Développement d'organe copulateur. La reproduction dépend de facteurs endocriniens et neuroendocriniens. Les gonades ont un rôle endocrinien important (testostérone intervient dans la masse musculaire). Œstrogène ovarien agissent sur le métabolisme de l'os. 1) Les poissons : En période de reproduction les rogues (ovaires) ont un aspect granuleux nombreux ovule en train de se développer. Les laits (testicules) ont toujours un aspect laiteux. Les Poissons cartilagineux les cellules sexuelles ♂ sont éliminés par les uretères (2 fonctions urine et sperme) Chez les poissons osseux 2 canaux, 2 conduits distincts. Dans le cas des femelles les ovules sont éliminés par les oviductes toujours distinct des conduits urinaires. Exception des saumons, truites, anguille ♀ pas d'oviducte, les ovules tombent dans la cavité ventrale et sont éliminés par un pore près de l'anus. Unisexualité, quelqu'un d'intersexualité au cours de la croissance étape transitoire avant de s'orienter vers l'un des sexes. Les anguilles primitivement des femelles. Intersexualité définitive (hermaphrodisme)→ la dorade. Cellules sexuelles mâles et femelles matures pas au même moment et c'est le cas du mérouy (mais 1 des gonades ne se développe pas hermaphrodisme latent). Hermaphrodisme accidentel (hareng, morue, ..) anomalie de développement. Cas d'inversion sexuel au cours de l'âge (femelle → mâle) dépendant de sécrétions. Dimorphisme sexuel assez prononcé. Concerne l'appareil reproducteur mais aussi la taille, la forme, la couleur du corps. Caractères définitifs ou temporaires. La différence de taille, du simple au double fait que le ♂ est le plus petit. La maturité sexuelle entraîne un arrêt de la croissance. Chez les ♂, la maturité est précoce par rapport aux ♀. Chez une espèce, la ♀ peut avoir une longueur de 1m pour 7kg et le ♂ ne fait que quelques millimètres de long pour 15mg. Déformation du corps chez les ♂ (saumon, truite, ...) hypertrophie de la mâchoire qui fait les nommer bécards. Apparition de nouvelles couleurs sur le corps pour attirer la ♀. 2) Les Amphibiens : Gonochorisme mais certains nombres d'anomalies. Facteurs liés à l'environnement. Inversion sexuelle testicules et ovaires. On parle de faux hermaphrodisme car pas d'inversion totale du sexe. Le vrai est assez rare et ne concerne que quelques crapauds. Il peut être partiel (persistance des canaux de Muller et de Wolf en même temps) ou total. Chez les ♀, interdépendances des conduits mais pas chez les ♂. Différences entre Anoures et Urodèles : Les Anoures. Les testicules sont des glandes ovales, unilobées au niveau où l'on trouve des tubes séminifères bien individualisés. Les cellules sexuelles sont réunies en petits amas (cystes). Séparé par un tissu intersticiel qui disparaît avec la maturité. Les Urodèles. Glandes allongées plurilobées, absence de tubes séminifères. Spermatogenèse cyclique (qui assure le cycle reproductif suivant formation au printemps et fin en Janvier). 1 vésicule séminale ou absente. Corps adipeux. Réserve qui diminuent au fur et à mesure de la progression de la spermatogenèse. Chez les ♂ buffonidés (crapauds) on a une autre glande organes de Bidder qui est une glande sexuelle primitive. Lors d'une castration cet organe se transforme en ovaire fonctionnel (inversion sexuelle). Les ovocytes sont très nombreux à la maturité et éliminés par les oviductes. Le passage de l'ovocyte vers l'oviducte se fait par l'ostrium (équivalent au pavillon de la trompe) puis tombe dans un des 2 ovisacs (utérus) qui se rejoignent au niveau du cloaque. La maturation des ovocytes se fait par un corps adipeux. Fécondation externe. Déterminisme sexuel dépendant de la température lors de la transformation des oeufs. A 20°C sexe ratio équilibré si la température baisse ♂<♀, augmente ♂>♀. Fécondation interne exceptionnelle, accouplement (organe copulateur ou acollement des régions cloaquales. Chez les Urodèles la fécondation est interne mais il n'y pas d'accouplement. Les spermatozoïdes des spermatophores dans l'eau sont internalisés chez les femelles au niveau des cloaques favorisant la fécondation. Dimorphisme sexuel Caractères permanents la taille, transitoires tous ceux secondaires. 3) Les reptiles : Ce n'est pas un groupe homogène. La reproduction des reptiles vont constituer un groupe à part. Glandes près des reins. Les spermatozoïdes formés dans les tubes séminifères, descendent jusqu'au cloaque. Ovaire au même endroit et plus gros que les testicules. Caque ovaire est relié par l'intermédiaire d'un oviducte. Au niveau de l'utérus on trouve des glandes utérines qui sécrète notamment la coquille. 2 ovaires, 2 testicules, il se peut que les organes génitaux régresse d'un côté (chez les Serpents ceux droits sont bien développés à l'inverse de ceux à gauche). Dissymétrie aussi au niveau du rein (+gros à droite qu'à gauche). Ceux dans les régions tempérées, ne se reproduisent qu'une seule fois par an (rarement 2 fois). Synchronisation des étapes sexuelles ♂ et ♀. cela est vrai aussi pour les caractères sexuels secondaires. La spermatogenèse se présente sous 2 formes : Les spermatozoïdes post nuptiaux (couleuvre et tortue). Après une phase de reproduction formation de spermatozoïdes jusqu'à la fin de l'automne. Stockés au niveau des canaux déférents pour être utilisés l'année suivante. La spermatogenèse mixte (lézard, vipère). Les spermatozoïdes sont fabriqués fin printemps, ralentissement pendant l'hiver et se termine l'année suivante. 1 seule reproduction Avril/Juin, si 2 Mars puis Septembre/Octobre. Caractères sexuels permanents mais légèrement atténués l'été. L'ovogenèse est dépendante de facteurs externes. Plus chez les ♀ que chez les ♂. Ovocytes petits, arrêt de formation de follicules pendant l'hiver puis reprise au printemps. Les pontes ovulaires dépendent des espèces. Fin de développement en dehors de la ♀ (tortue, crocodile, lézard) développement embryonnaire complet avant expulsion de l'œuf (lézard, serpent). Dans les régions plus froide, la reproduction dure plus d'un an. Ovulation tous les 2/3ans. Région tropicale la spermatogenèse est post nuptiale, l'ovogenèse tous les ans. Caractères sexuels 2aire limité à la reproduction. Naissance à la saison des pluies (végétation luxuriante, déshydratation). 4) Les oiseaux : Gonochorisme. Testicules assez dans la cavité abdominale accolés glande surrénale. Taille variables selon la période. Spermatozoïdes expulsés, les ovaires près des reins. Sauf exception l'ovaire droit régresse et l'oviducte. Celui gauche est le seul fonctionnel. Facteurs externe influence l'ovocyte = jaune d'œuf grossit au niveau de l'ovaire se détache et est fécondé (toujours interne) par une étape préalable d'accouplement. Soit présente d'organe copulateur soit rapprochement des régions cloaquales. L'œuf présente un volume, une forme, une pigmentation qui est toujours typique d'une espèce. La taille de l'œuf assure tout le développement embryonnaire. Proportionnellement ce sont les petits oiseaux qui pondent les œufs les plus gros. Le nombre d'œufs est déterminé par des facteurs génétiques (de 1 à 15). si les œufs venaient à être détruits, la femelle pond à nouveau le même nombre d'œufs qu'elle aurait dû avoir. Chaque ponte ne correspond qu'à un petit nombre d'œufs. Le développement dépend de facteurs externe, la température (élevée et constante), l'humidité (HR élevée et constante). En région tropicale, les œufs ne sont pas couvés juste enfouis dans le sol pour prévenir les variations de température entre le jour et la nuit. 10 jours de couve pour les pigeons, les kiwis 2 à 3 mois. 5) Les mammifères : Le caractère gonochorique est définitif. Comportement sexuel très élaboré. Chez les ♂ la position des testicules présente des variations. On a lors 3 types de situation : les testicules commencent leur développement dans la cavité abdominale puis migrent dans le strotum (intervient vers 6-7ans chez l'enfant, s'effectue indépendamment des hormones androgènes mais dépend de l'hormone anti mullérienne. Ectopie testiculaire (absence de migration) Cryptorchidie (fréquents chez les garçons). Il conserve se fonction endocrine. Développement des glandes sudoripares pour refroidir le strotum. Cette situation n'est pas générale. Cétacé ou éléphant, les testicules sont dans la cavité abdominale. Chez les rongeurs et les insectivores (chauves-souris) les testicules restent dans la cavité pendant le repos sexuel et migrent dans la strotum pendant la phase de reproduction. Aspect anatomique glande séminale différente (absente chat et chien), la prostate (absente chez les écureuils) Variations des voies génitales. Trompes utérines qui entoure plus ou moins l'ovaire, l'utérus taille et forme différente. Duplex (lapin), Biparti (hamster), Bicorne (carnivores, cétacés) Simplex (Primate). (Développement folliculaire chez la femme page 10) Le développement folliculaire se fait sur environ 6 mois. Stade folliculaire primordial puis primaire puis pré folliculaire. Phénomène d'atrésie folliculaire (certaine période on observe la disparition de la moitié des follicules restants) Ceux qui restent subissant des processus de sélection qui vont aussi subir des phénomènes d'atrésie. Les follicules dominants se transforment en ovule pré ovulatoire (5mois et demi). Les 15 derniers jours sélection définitive d'un follicule (celui de de Graff). Le contrôle de ce développement est fait par des facteurs de croissance (IGF Insulin Grow Factor, EGF Epithelial Grow Factor, TGF Transform Grow Factor) et non la FSH qui intergissent avec des récepteurs non présent sur toutes les cellules qui se développent. FSH agit lors de la première phase du développement folliculaire. Chez la femme alternance entre l'ovulation de celui droit et gauche. Le futur follicule de de Graff inhibe l'ovulation des autres follicules (précisément leur croissance) dans l'ovaire où il se trouve. Comme ces sécrétions cytotoxiques sont paracrines, elles n'interagissent pas sur l'autre ovaire qui peut alors se transformer en follicule mature et donner un ovocyte le mois suivant.