La Reproduction des Métazoaires
diploblastiques et triploblastiques
acœlomates ou pseudo cœlomates
Ils forment des embranchements qui contiennent des animaux suffisamment proche pour
leur étude.
Diploblastiques : Cnidaires, Spongiaires, Cténaires
Triploblastiques acœlomates : Plathelminthes
Triploblastiques pseudo cœolomates : Rotifères, Némathelminthes
Ils ont un système nerveux diffus. Participation de neurohormones synthétisées par
leur système nerveux plus ou moins différencié.
Diploblastiques : neurohormones sécrétées par des cellules neurosécrétrices plus
ou moins dispersées (ganglions). Comme il n'y a pas d'appareils circulatoires, les
neurohormones sont dispersées dans les espaces intercellulaires. Elles agissent sur leur
cible de manière paracrine. Dispersion des cellules germinales, pas de voies génitales
différenciées.
Triploblastiques acœlomates et pseudo cœlomates : On observe des pseudo voies
génitales transportant soit uniquement des spermatozoïdes (spermiductes) soit
uniquement des ovocytes (oviductes) soit les deux (ovispermiducte)
Conservation de la reproduction par voie asexuée mais apparition avec eux de la
reproduction de type sexuée. Rudimentaire et plus ou moins fréquente, elle s'ajoute à
l'asexuée.
Hermaphrodisme : Spongiaires, Plathelminthes
Partogenèse : Némathelminthes, Rotifères
Gonochorisme : Cnidiaires, Plathelminthes, Némathelminthes, Rotifères.
I Les Métazoaires diploblastiques :
A) La reproduction des Spongiaires :
Diploblastiques aquatiques marins (et quelques d'eau douce). Développement limité
de l'individu, « bloqué » au stade de la Gastrula. Pas d'appareils reproducteurs,
certaines cellules pouvant migrer et s'orienter vers une voie germinale.
Grande plasticité de l'organisme, faculté de produire des bourgeons (principale
forme de reproduction, elle est asexuée). Ces bourgeons sont de divers types :
Interne : quand les conditions de vies sont défavorables, ils constituent une forme
d'attente, peu fréquente par rapport à celle externe. On ne la trouve manifestement
que chez les éponges calcaires. On parle de sorites ou gemmules. La
gemmulation dépend de facteurs internes inconnus et de facteurs externes
(chaleur, luminosité, quantité de nutriments). Archéocystes et cellules nourricières
(trophocystes) qui sont phagocytés par les archéocystes que l'on nomme
thésocystes.
Ils existent en grands nombres chez les éponges et ne sont libérés qu'une fois
celles-ci mortes. Ce sont des cellules totipotentes se multipliant par cytocyrèse
pour former des histoblastes. On parle aussi de sporulation.
Externe : présents chez tous les Spongiaires, ce sont de petites sphères qui se
détachent et vont aller donner une nouvelle éponge. Les cellules indifférenciées
(archéocystes) sont entourées par une couche superficielle de pinacocytes.
Il existe aussi la stolonisation qui sont des bourgeons allongés et la régénération qui
se fait à partir d'un certain nombre de cellules qui étaient dissociées et se rassemblent à
nouveau pour former des corps de restitution (cellules endoblastiques ou exoblastiques)
qui vont se différencier pour donner les 2 feuillets embryonnaires et donner une nouvelle
éponge.
Paradoxalement le mode de reproduction le plus utilisé par les Spongiaires
est celui sexué.
Gonochorisme pour les éponges calcaires
Hermaphrodisme pour les éponges silicieuses
Les spermatozoïdes flagellés, libérés dans l'eau rejoignent l'ovocyte. L'ovogonie
subit une première mitose bloquée en métaphase qui ne se termine qu'une fois libéré dans
le milieu aquatique. La seconde mitose se fait au moment de la fécondation externe. L'œuf
subit une segmentation totale, la larve n'éclot que lors d'un changement des
conditions du milieu.
Métamorphose de la larve dont certaine fusionnent et permettent ainsi par
hermaphrodisme d'augmenter les possibilités génétiques.
B) La reproduction des Cnidaires:
Groupe zoologique répandu (10 000 espèces connues). Animaux aquatiques
quasiment tous marins, ils se présentent comme une gastrula. Symétrie radiaire et
bilatérale. Animaux « primitifs » possédant une grande diversité cellulaire. Espèces
gonochoriques, gonades différenciées mais pas de voies génitales.
On les classe en 3 groupes :
Hydrozoaires (hydre)
Siphozoaires (aurélia)
Anthézoaires (anémones de mer)
2 formes différentes : l'une fixée
(polype), l'autre libre (méduse). La
méduse comme le polype est une forme
animale et non un animal comme on peut
l'entendre.
On trouve chez les Hydrozoaires des alternances de formes tandis que chez les
Anthozoaires on une prédominance de la phase polype. Les automéduses en revanche
ont une prédominance de la forme libre.
La larve nageuse (planula) se fixe sur un substrat engendrant un polype qui émet
alors un bourgeon méduzaire qui donne une méduse gonochorique avec formation de
spermatozoïdes ou ovule. La fécondation est interne.
La reproduction asexuée ne se limite pas à la phase polype de même que la
reproduction sexuée ne se limite pas qu'à la phase méduse.
Chez les Hydres, les 2 modes de reproduction interviennent, l'asexuée se fait par
régénération. (les hydres n'ont pas de lignées germinales préétablies, elles sont obtenues
par dédifférenciation de cellules interstitielles).
La reproduction sexuée est complète, la gamétogenèse dépend de 2 facteurs : la
température (rôle très important) et d'une substance sexualisante.
Les températures entre 18 et 20°C favorisent la régénération et le
bourgeonnement tandis que celles <18°C entraîne la gamétogenèse. Si la température
reste basse, les cellules interstitielles disparaissent et les hydres perdent leur capacité à
se reproduire. Si la température remonte, on observe un renouvellement de cellules
interstitielles qui ont cependant perdu la facculté de se transformer en gamètes. On obtient
des hydres asexuées.
La situation inverse existe. La gamétogenèse lors de températures élevées,
bourgeonnement lors de températures basses.
Les hydres peuvent subir également une division (scissiparité) et chaque demi
hydre va pouvoir réaliser une association parabiontique permettant le rétablissement du
gonochorisme. Parabiose (greffe de deux parties d'individus différents). Les cellules
interstitielles sont bivalentes (indifférenciées sur le plan sexuel)
La substance sexualisante qui pousse la demi hydre sexuée dans celle asexuée.
Reproduction sexuée des méduses de grandes tailles influencée par la
température, l'asexuée par strobilisation de la phase polype. (méduse d'Echizen au Japon
genre Cyanea)
II Métazoaires triploblastiques acœlomates ou pseudocœlomates :
Apparition du mézoblaste.
A) Cas des Plathelminthes :
Parasites pour la plupart. Ce sont des hermaphrodites protandriques. Fécondation
croisée. 3 classes principales Turbelaria (triclade), Cestodes (Tenia), Trematodes (Douve).
Turbelaria:
Reproduction asexuée peut s'observer. Scissiparité, fragmentation précédée de la
régénération des parties manquantes (paratomie). Mode le plus fréquent mais certains
cas de reproduction asexuée par parachitomie sont connus. Inhibition de la reproduction
asexuée par celle sexuée. Apparition des gonades sexuelles. Testicules donnant des
spermatozoïdes à 2 voire 3 flagelles. Fécondation interne. Gamètes femelles au niveau
de 2 ovaires en continuité avec un oviducte en contact de 2 utérus qui se rejoignent pour
former l'atrium. 2 glandes vitellogènes pour formation des cellules vitellines.
Certains turbélariés ont un développement ectolécithique, c'est à dire que l'embryon se
développe grâce aux nutriments du milieu où il baigne. Les autres sont endoléocithiques,
l'embryon se développe grâce aux réserves.
Cestodes :
Parasites assurant leur développement grâce à 2 ou 3 hôtes. Hermaphrodites
protandriques. 2 ovaires et de nombreux testicules.
Trematodes :
Organisation sexuée équivalent aux turbelaria.
B) Cas des Némathelminthes :
Corps de forme cylindrique, pas de métaméries. Symétrie bilatérale, leur corps
est protégé par une cuticule. Croissance discontinue, 4 mues successives. La croissance
est assurée par des processus d'hyperplastie (augmentation du nombre de cellules par
mitose) et d'hypertrophie, accroissement de la taille des cellules. Il existe un processus
mixte.
La reproduction asexuée est quasiment impossible. Déterminisme strict des lignées
cellulaires y comprit celles conduisant à la lignée germinale. Reproduction sexuée car ce
sont presque que des espèces gonochoriques. Dimorphisme sexuel prononcé (taille
20% à 30% des par rapport aux ♀). Parthénogenèse thélytoque.
Hermaphrodistes protandriques. Survie des femelles car souvent donnent
naissance à des mâles dégénérés. Cohabitation avec des mâles gonochoriques.
Fécondation croisée → biodiversité assurée par l'établissement de l'état hétérozygote.
Les facteurs épigéniques peuvent influencer l'apparition des ♂ ou ♀. une larve
unique évolue en type ♀. 2 larves dont l'une donne ♂ et l'autre ♀. Si le nombre de larve
augmente on a l'apparition majoritairement de ♂.
Appareil reproducteur bien différencié, au départ 2 gonades identiques chez ♂ et ♀
dont souvent l'une régresse voire disparaît. Si une ♀ à une gonade on parle de
monodelphe. 2 gonades dont une stérile on parle de didelphe.
Chez les ♂ 1 gonade monorchique, 2 gonades diorchique. Au niveau des la gonade
on trouve une zone germinative (multiplication des cellules souches) et une zone de
croissance. Chez les ♀ 1 oviducte, 1 utérus, 1 vagin. Chez les ♂ 1spermiducte, 1 canal
séminal, 1 pénis. La production des œufs peut atteindre plusieurs 100aine de milliers par
jour. La fécondation est interne.
La Reproduction des Métazoaires
triploblastiques cœlomates
Distinction entre les « primitifs » et les « évolués » par la complexité de la reproduction et
la distinction sur la prédominance de la phase sexuée sur celle non sexuée.
« primitif » 2 embranchements : Annélides et Arthropodes (une partie) Myriapodes,
Crustacés femelles
« évolués » Arthropodes, Crustacés ♂, Insectes, Mollusques (Gastéropodes,
Céphalopodes) Echinodermes et Vertébrés.
I Triploblastiques cœlomates primitifs :
Organisation métamérique. Systèmes nerveux concentrés (pas de vrais nerfs).
Individualisation d'aires neurosécrétrices possédant des cellules neurosécrétrices.
Neurohormones plus diversifiées mais pas spécifiques à un domaine donné. Appareil
circulatoire du fait de l'apparition du cœlome mais aussi par d'autres appareils
(poumons, ...) Transport des métabolites et neurohormones. Ces neurohormones agissent
sur l'appareil neurohémal. C'est un appareil endocrine et plus seulement paracrine.
On a donc un contrôle plus efficace, les neurohormones sont essentielles dans la
reproduction.
Sur le plan de la reproduction il y a des caractéristiques communes. Détermination
précoce du sexe, existence du gonochorisme. Différenciation tissulaire importante
concernant les gonades mais aussi les voies génitales. Prédominance de la reproduction
sexuée, régression de la régénération à l'exception des Annélides.
A) Les Annélides :
3 classes Polychetes, Oligochetes, Achetes
Les Polychetes : ce sont des espèces marines à saumâtres, gonochoriques
asexuées ou sexuées. Certains ne se reproduisent que par voie asexuée.
Reproduction simple, division d'un polychete, régénération de la partie manquante.
Autotomie. Reproduction par fragmentation des métamères : shcizométamérie,
chaque métamère va redonner un polychete complet.
Voies sexuée ou asexuée liées aux capacités de régénération par stolonisation.
Voie asexuée, régénération des parties manquantes soit avant soit après l'obtention de
celles ci. Ceci est probablement régulé par voie hormonale (mais difficultés de connaître
les hormones impliquées). Voie sexuée, chaque métamère contient un tissu germinatif.
Ovule et spermatozoïdes vont être produit en grand nombre. Développement marqué de
l'appareil génital. Gonade avec structure plus complexe. Larve planctonique dispersées
dans le milieu marin. L'ovogenèse se fait par 2 processus extra ovarien ou intra
ovarien.
L'extra ovarienne : les ovocytes quittent précocement l'ovaire et continuent
de se développer en captant les éléments nutritifs dont ils ont besoin.
Ovocyte nu dépourvu de cellules folliculaires. Contrôle directe des
neurohormones.
L'intra ovarienne : les ovocytes sont entourés de cellules folliculaires. Leur
croissance est facilité par ces cellules et par les molécules apportées par
voie sanguine. Le contrôle est plus complexe mais plus efficace que
l'ovogenèse extra ovarienne.
Apparition d'une activité ovarienne cyclique. Ce cycle commence par l'apparition de
microvillosité qui permettent de mieux capter les substances nutritives. Ces ovocytes
croissent plus vite, quittent l'ovaire et passe dans la cavité cœlomique.
C'est à partir des Polychetes que l'on parle de maturité sexuelle. Remaniement de
l'individu (épitoquie) au moment de la maturité sexuelle des individus. Apparition de
caractères sexuels secondaires, organes génitaux, comportement sexuel (couleur, ....)
à cause de la maturation des organes génitaux. Apparition de phéromones et de leurs
récepteurs. Rejet des gamètes dans le milieu extérieur.
Passage d'une forme juvénile, immature (atoque) à une forme adulte (épitoque).
Cette maturité des organes peut apparaître aussi à l'âge adulte.
La reproduction concerne soit la forme épitoque soit celle atoque (généralement asexuée).
Certains Polychetes peuvent faire les 2. Effondrement des systèmes de défense car les
gonades ont besoin d'énergie (50% de celle du ver). Ils se reproduisent donc une seule
fois à cause de la baisse de leur défense. On dit qu'ils sont monotélique = sémelpare
(reproduction unique). Si plusieurs reproduction ils sont polytélique = itéropare.
La reproduction sexuée est soumise à un double contrôle des facteurs externes et
internes.
Les externes : cycles lunaires, température de l'eau, lumière. La reproduction des
annélides apparaît entre le dernier et le premier quartier de lune. Température > ou = 12°C
pour que la reproduction soit possible. Alternance J/N déterminant dans la reproduction. Si
alternance J/N reproduction si pas d'alternance pas de reproduction.
Les internes : neurohormonaux (mis en évidence par des ablations). Maturation précose
si on inhibe les neurohormones. 1 neurohormone inhibitrice néréidine. Apparition de
neurohormones facilitateurs lors de la phase juvénile. Effet de renforcement de l'action
d'autres substances sur la maturité. Effet sur l'ovogenèse, type GnRH. Neurohormone
ovatrophique qui n'agit que sur l'ovogenèse. Les Annelides sont un groupe charnière dans
l'étude de la reproduction.
B) Les Crustacés femelles :
Espèces marines et terrestres humides. Certaines sont hermaphrodites mais les
plus sont gonochoriques. Différenciation ovarienne par défaut si absence
d'androgène. Mue même à l'âge adulte des individus, intéraction complexe des phases
de reproduction et de mue.
Appareil génital sous forme d'organe pair autour de l'appareil digestif. Au cours du
développement oviducte et ovaire se mettent en place via une régression des canaux
efférents. Les ovogonies (regroupées au niveau de la zone germinative) vont se diviser et
donner des ovocytes qui sont bloqués en prophase 1ère méiotique. Phase pré vitelogène,
beaucoup de mitochondries, RE. Cellules folliculaires en contact entre elles et avec les
ovocytes.
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