REEDUCATION.
BILAN :
- interrogatoire : âge, profession, date de survenue de la lésion, traitement antérieur éventuel, douleur,
paresthésies (spontanée), diesthésie (provoquées), latéralité.
- Inspection – palpation :
Attitude vicieuse, fonte musculaire, saillie osseuse ou tendineuse, œdème, on observe la peau, la cicatrice, la
couleur, les phanères et la pilosité.
Des membres (comparaison des deux côtés) : elle donne des renseignements sur la chaleur, la peau peut être
sèche ou humide, l’extensibilité de la peau (pli cutané).
on doit apprécier l’extensibilité, la tonicité, la passivité musculaire, le type d’œdème.
- sensitif : il doit être très précis car il va donner la topographie de l’atteinte. On va tester :
la sensibilité superficielle : par toucher constant, test de Weber pour la sensibilité discriminative, épicritique.
Sensibilité profonde : en particulier la sensibilité profonde de position.
Douleur par piqûre.
Thermique au chaud (40 à 45°C) et au froid (10°C).
- articulaire : se fera toujours avant le bilan musculaire. On va tester la mobilité passive, on apprécie le tonus
musculaire de base (si augmenté, cela va gêner la mobilisation), goniométrie active et passive : qualité de l’arrêt que
l’on va toujours comparer avec le côté sain.
- Musculaire : testing musculaire de préférence pratiqué par le même praticien, aux mêmes heures et la température
ambiante doit être suffisamment douce (muscles paralysés meurent à une température < 18°C).
On doit faire très attention aux compensations, +/- la notion de fatigabilité et d’amplitude.
On va également prendre les mensurations pour mesurer les amyotrophies.
- Fonctionnel : on va tester les possibilités du patient en position assise, debout, unipodal, bipodal, marche
(périmètre, défauts,….), accroupissement, marche sur les pointes, les talons, montée et descente des escaliers, les
incidences sur la vie quotidienne, envisager les répercutions de ces atteintes sur le patient.
- Diagnostic kiné :
Déficience : atteinte du nerf (par rapport à Sedon).
Incapacités et handicaps : tient compte de son environnement socio professionnel et els répercutions
psychologiques.
Buts de la rééducation :
- lutte contre les attitudes vicieuses, les rétractions musculo tendineuses les troubles trophiques.
- Entretien de tout ce qui est resté sain.
- Tenir compte de la physiologie musculaire : on rééduque le muscle dans sa fonction.
MK à la phase précoce :
- trophicité : entretient de l’appareil articulaire et musculaire :
massage.
DLM.
Déclive.
Alternance chaud–froid (bains écossais).
- orthopédique :
mobilisation passive manuelle + auto mobilisation.
Postures manuelles avec des petits bras de levier, des appuis et des contre appuis, jamais plusieurs
articulations en même temps, respect de la non douleur, avec de la pouliethérapie mais il fait faire attention
aux positions parasites.
Contracté relâché.
- entretien des muscles sains : on fait ce qu’on veut en faisant attention de ne pas déranger les muscles paralysés,
atteints.
En général, les muscles seront plus forts donc il y aura des contractures donc on doit apprendre au patient à se
relâcher.
- Assurer une fonction correcte : maintenir si possible la marche (semelle externe, releveur art., balnéothérapie,…).
MK à la phase de récupération :
- trophicité :
massage à visée circulatoire.
Massage à visée stimulante.