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LEÇON 1
1.a. DIALOGUE : SALUTATIONS
Les saafi, en se saluant, ne se contentent pas de dire "Salut!" tout court, mais échangent
toute une série de questions et réponses diverses. Ils se conforment ainsi aux coutumes de
beaucoup de peuples africains. Le dialogue suivant en est un exemple. Rappelez-vous
que l'ordre des questions n'est pas fixé. Raison pour laquelle il vous faut apprendre à
reconnaître aussi bien les questions que les réponses. On a dénommé les deux participants
dans le dialogue Visiteur (V) et Expatrié (E). (C'est vous, comme expatrié, qui recevez un
visiteur saafi.)
V
Wolta !
Bon matin !
E
Ee !
Oui !
V
Fu moo €aa€i ?
Est ce que tu as paix ce matin ?
E
Moo jam, moo €aa€i ?
J'ai paix, as-tu paix ce matin ?
V
Moo• jam, de'. •i kahan mo•o• e ?
J'ai paix. Est ce que les gens de la maison ont la paix ?
E
•a moo• jam.
Ils ont paix.
V
Fu tum na ?
Comment vas-tu ?
E
Mi yii •ga.
.Je suis (toujours) là.
V
Mbaar fu kosaay•i ?
J'éspère que tu n'es pas malade ?
E
Mi yii •-jam.
Je suis en paix.
V
Komaak-ca moo• jam e ?
Est ce que les enfants ont paix ?
E
•a moo• jam.
Ils ont paix.
V
Baaba a na yaaya a €a moo jam e ?
Ton père et ta mère, ont ils paix ?
E
•a moo• jam.
Ils ont paix.
V
Mi yii haad. Po mbeh wiriis.
Je rentre. Jusqu'à la prochaine fois.
E
Kañ•aa-€a.
Salues les.
V
•a haa kerhe.
Ils vont l'entendre.
Vous trouverez ce dialogue comme premier exercice sur la cassette 1. Pour vous aider à
pratiquer, le dialogue a été enrégistré de plusieurs façons. Les explications nécessaires se
trouvent sur la cassette même. Apprenez tous les deux rôles par coeur, comme réponses à
l'autre rôle. Aussitôt que possible, vous commencez à utiliser ces salutations avec tout le
monde. Ils seront très contents. Avec votre assistent de langue, variez d'abord le temps du
jour, plus tard aussi l'ordre des questions.
1.b. LEXIQUE POUR LE DIALOGUE :
(Dans cette leçon, tous les mots affixés sont donnés avec leur analyse, par exemple
"baaba•" - "baab-a-•" - 'père - le - de'. Dans les futures leçons, on fera la même chose,
mais seulement avec les affixes qui ne sont pas encore traités explicitement.)
baaba•
€a
€aa€i
€i
ca
de'
•a
e
ee
fu
haa
haad
hoo€ka
hoo€kaat
jam
kañ•a
kahan
kerhe
komaaki
kosaay•i
mbaar
mbeh
mi
moo•
moo•
mo•o•
•-•
na
na
•ga
niini
po
tum
wiriis
wolta
woltaat
woti
yaaya•
yarna
baab-a-•
- père - le (éloigné) - de
- ils/elles
€aa€-i
- matin - le (ce)
- ceux de
- les (éloigné)
- INTERJECTION
- te, toi
- mot de QUESTION
- oui
- tu
hey-wa
- FUTUR PROCHE - le/la
- rentrer
- bon jour (sing)
- bon jour (plur)
- paix
kañi•-a
- saluer - IMPERATIF SING.
- maison
kerah-e
- entendre - FUTUR
- enfant
kosaay-•i
- être malade - NEGATION
- question, indiquant "J'espère que..?"
- jour
- je
- avoir paix
- saisir
moo•-moo•
- avoir paix - dupl. indiquant présent
- à, en (PREPOSITION GENERALE)
- de
- comment
- et
- là, y
niin-i
- soir - le (ce)
- jusque
- faire
- autre
- bon matin (sing)
- bon matin (plur)
- aujourd'hui
yaay-a-•
- mère - la (éloigné) - de
- bon soir (sing)
yarnaat
yii
- bon soir (plur)
- être présent (proche)
1.c. NOTES :
TEMPS DU JOUR ET PLURIEL :
Dans ces salutations les mots "wolta" et "€aa€i" peuvent être remplacés par "hoo€ka" et
"woti" en plein jour (disons 11.00 AM - 5.00 PM) et par "yarna" et "niini" le soir. Quand
on salue plusieurs personnes, les mots "wolta", "hoo€ka" et "yarna" deviennent "woltaat",
"hoo€kaat" et "yarnaat".
QUESTIONS POLAIRES :
Pour changer une phrase positive, p.ex. "•a moo• jam" (Ils ont saisi la paix) en une
question polaire, ça veut dire une question oui-ou-non, on emploie le mot e en fin de
phrase : "•a moo• jam e ?"
PRONONCIATION :
Pour acquérir une bonne prononciation il faut écouter les cassettes et les vrais locuteurs
saafi. Mais quelques notes, quand-même : Si vous trouvez que c'est difficile de distinguer
une implosive, écoutez aussi la voyelle qui suit, parce-qu'elle a souvent une qualité
"creaky". Pratiquez aussi d’entendre le son de "h" à la fin d'un mot, où il n'est pas
commun dans les langues d’origine européenne.
PRONOMS :
Dans ce texte on trouve trois pronoms personnels qui prennent la position du sujet de la
phrase: "mi, fu, €a" ("je, tu, ils/elles"). On trouve aussi "•a", signifiant "te, toi".
ARTICLES :
Pour chaque nom en saafi-saafi il faut aussi mémoriser sa forme déterminée. Celle-ci est
créée en ajoutant un éventuel marqueur de classe (une seule consonne), suivi par "-i",
quand la chose est proche, ou "-a", quand la chose est éloignée. Le marqueur de classe
n'est pas prévisible, et souvent il y a d'autres changements dans le mot, raison pour
laquelle il faut mémoriser chaque cas.
Dès ce point-ci on va donner la forme proche pour chaque nom. Pour les noms déjà
donnés en haut on les trouve ici-dessous :
baab,
baabi
€aa€
€aa€i
jam,
jami
kahan, kahni
- père
- matin
- paix
- maison
komaaki,
mbeh,
niin,
yaay,
komaak-ki
mbehi
niini
yaayi
- enfant (pluriel : komaak-ci)
- jour
- soir
- mère
1.d. VOCABULAIRE
Pour acquérir un bon vocabulaire rapidement, apprenez par coeur les mots suivants.
Apprenez-les dans le contexte des phrases et des textes. Ce pourrait même être utile de
visualiser les histoires. Le cerveau apprend le mieux dans un contexte qui porte du sens.
Les aspects grammaticaux ne sont pas donnés ici. Ils seront expliqués plus tard. Pour le
moment, essayez d'apprendre les différents mots dans leur contexte.
þaari yii pa•guk •-naaci na €aa€ii. ž-hoti €uu fi Þaari -sere naaci. Dee€i Ñjañj, a
yi €iti Þaareem. Ñjañj rapi• kidig, a keennda, yaahi• •e na koti• •e weerra. Wi ca
weer, a fu•ta. A neehee•i. A min•i tiind, a min•i mbec.
þaari yii pa•guk •-naaci na €aa€ii. L'homme est en train de travailler dans le puits ce
matin.
Þaar, Þaari
pa•guk
•naac, naaci
-ii
- homme
- travailler
- dans
- puits
- ce .... ci
ž-hoti €uu fi Þaari -sere naaci. Je vois le chien de l'homme à côté du puits.
•hot
-i•
€uu, €uu fi
sere, seree-ndi - côté
- je
- voir
- PARFFAIT
- chien
Dee€ €i Ñjañj, a yi €iti Þaareem.
dee€, dee€i
€i
a yi
€iti
€iti€, €it€i
-eem
La mère de Ñjañj est la femme de cette homme.
- mère
- ceux de, ici: les frères et soeurs de
- c'est .... qui
- femme de
- femme
- ce dernier
Ñjañj rapi• kidig,
Ñjañj a monté un arbre,
rap
kidig, kidgi
a keennda,
- monter
- arbre
il est tombé,
a
keen
-:a
- il/elle
- tomber
- PASSE NARRATIF
yaahi• •e na koti• •e weerra.
yaah, yaahi
•e
kot, koti
weer
son bras et sa jambe sont cassés.
- main, bras
- elle/lui ; sa/son
- pied, jambe
- "fracturer"
Wi ca weer, a fu•ta. Lorsque ils étaient cassés, il a pleuré.
wi
ca
fu•
- lorsque
- elles/ils
- pleurer
A neehee•i. Il ne dormait pas.
neeh
-ee•i
INACCOMPLI
- dormir
- PASSE
NEGATIF
A min•i tiind, a min•i mbec.
min
-•i
tiind
mbec
NOTES :
Il ne peut ni marcher, ni danser.
- pouvoir
- NEGATION
- marcher
- danser
Dans ce petit texte, la personne qui lit, prononce “sero” au lieu de “sere”. C’est tout à fait
légitime. Seulement, la forme écrite qu’on va retenir sera “sere”.
PRONOMS :
Dans ces textes de vocabulaire on rencontre un deuxième pronom personel qui signifie
"je" et qui prend la position du sujet dans la phrase : •-. Entre les deux formes pour "je" "mi" et "•-" - il ne semble pas être beaucoup de différence concernant le sens, sauf que
"mi" prend un plus grand focus. Une différence importante se voit par contre dans la
manière dont on les écrit. "mi" s'écrit comme une unité séparée des autres mots, alors que
"•-" est lié au mot suivant avec un trait d'union (voir la deuxième phrase en haut).
PREPOSITIONS :
"•" est une préposition qui est utilisée dans beaucoup de contextes différents, et la
signification peut varier entre "à, en, dans, de". Dans le cas où "•" signifie "à, en, dans"
la préposition est liée au mot suivant avec un trait d'union (voir la première phrase d'en
haut). Quand "•" signifie "de" on le colle au mot précédent sans trait d'union (voir la
deuxième phrase en haut).
1.e EXERCICES DE STRUCTURES GRAMMATICAUX :
La plupart des exercices sont du type où la même phrase est répétée cinq fois avec un mot
substitué par cinq mots différents. Normalement le mot à substituer est donné dans une
première colonne, parfois tout seul, parfois dans une phrase relatée à la phrase qu'on doit
produire (comme p. ex. dans l’exercice 7 ci-dessous). Dans ce cas on parle d'un exercice
de transformation. Si vous voulez, vous pouvez vous-même couper un tel exercice en
deux exercices de substitution et les pratiquer avec votre aide de langue avant de
pratiquer l'exercice de transformation. Vous pouvez aussi varier les exercices donnés
d’autres manières.
Tous les exercices sont enregistrés sur les cassettes accompagnant ce cours. Ils sont
enregistrés trois fois: La première fois pour écouter seulement. Essayez, en écoutant, de
vous imaginer visuellement le sens de chaque phrase. Votre cerveau n'apprendra pas une
langue sans en comprendre le sens ! La deuxième fois vous aurez une pause pour répéter
la phrase. Ce n'est toujours que la deuxième colonne que vous devez répéter. La troisième
fois la pause vient après le mot ou la phrase de la première colonne, et vous devez
produire la phrase dans la deuxième colonne. Après la pause vous écoutez cette phrase,
pour vérifier que vous l'avez dit correctement. Et pendant tout ce temps, n'oubliez pas le
sens des différentes phrases !
Les exercices 1-4 sont désignés pour pratiquer la phrase nominale :
1. L'article défini (le, la) :
L'article défini (le, la) est "-i" ou "-a". "-i" est la forme proche, "-a" est la forme éloignée.
Beaucoup de mots changent de forme avant l'article. Souvent (mais pas toujours) la
deuxième voyelle tombe quand elle est la même que la première. (Comme dans kahan et
kidig ci-dessous). Beaucoup de mots prennent aussi un 'marqueur de classe', normalement
une seule consonne qui appartient au mot de la même façon que 'le' ou 'la' appartient à un
mot français. Dans cet exercice-ci il n'y a pas de marqueurs de classe.
Le mot "we••i" veut dire 'voici'. Comme en français ce mot le rend possible de
construire une phrase sans vrai verbe. La forme "we••i" est la forme singulière et
impersonnelle. On verra les autres formes plus tard.
kahan : Kahni
kidig :
naac :
yaah :
kot :
we••i.
Kidgi we••i.
Naaci we••i.
Yaahi we••i.
Koti we••i.
'Voici la maison.'
'Voici l' arbre.'
'Voici le puits.'
'Voici la main.'
'Voici la jambe.'
2. Le pronom possessif, première personne (mon, ma) :
La possession est le plus souvent indiquée à base de la forme définie du mot, suivi par
"•" qui signifie 'de'. Après cela suit le mot indiquant le possesseur. Cela peut être un
nom, même toute une phrase nominale, ou un pronom. Appellons cette construction la
'possession explicite'; il existe une autre construction, la 'possession directe', qu'on verra
plus tard.
Le pronom pour 'moi', qu'on trouve dans cet exercice, est un cas spécial. Il se lie au mot
précédent avec un trait d'union, et sa première consonne est déterminée par la consonnne
ou voyelle finale de ce mot. Dans ce cas, c'est le "•" qui fait que 'moi' prend la forme '•go'. On verra les autres formes plus tard.
kahan : Kahni•-•go we••i.
'Voici ma maison.'
kidig :
Kidgi•-•go we••i.
'Voici mon arbre.'
naac :
Naaci•-•go we••i.
'Voici mon puits.'
yaah :
Yaahi•-•go we••i.
'Voici ma main.'
kot :
Koti•-•go we••i.
'Voici ma jambe.'
3. La possession (le ... de ...) :
Il y a deux formes pour 'je' : "•-" et "mi". La forme "mi" prend une plus grande emphase.
La forme "•-" se lie toujours au verbe avec un trait d'union.
Le suffixe "-id" indique le PARFAIT, ça veut dire qu’il parle d'une action dans le passé,
dont les résultats sont toujours là. Il peut normalement être traduit par le passé composé.
Notez le mot “komaaki”, 'enfant', qui perd le "i" et prend le "k" comme marqueur de
classe.
baab :
komaaki :
Þaar :
€iti€ :
dee€ :
ž-hoti €uu fi baabi.
'J'ai vu le chien du père.'
ž-hoti €uu fi komaak-ki. 'J'ai vu le chien de l'enfant.'
ž-hoti €uu fi Þaari.
'J'ai vu le chien de l'homme.'
ž-hoti €uu fi €it€i.
'J'ai vu le chien de la femme.'
ž-hoti €uu fi dee€i.
'J'ai vu le chien de la mère.'
4. La possession (le ... de ...) :
€uu :
kidig :
naac :
yaah :
kot :
ž-hoti €uu fi
ž-hoti• kidgi•
ž-hoti• naaci•
ž-hoti• yaahi•
ž-hoti• koti• Þaari.
Þaari.
Þaari.
Þaari.
Þaari.
'J'ai vu le chien de l'homme.'
'J'ai vu l'arbre de l'homme.'
'J'ai vu le puits de l'homme.'
'J'ai vu la main de l'homme.'
'J'ai vu la jambe de l'homme.'
Les exercices 5-7 sont désignés pour pratiquer les phrases intransitives (sujet et verbe
seulement, pas d'objet). Les phrases sont en présent continu (en train de ...), même si
normalement on traduit la forme "yii" par le présent. La forme 'is ...-ing' en anglais est
très semblable à celle-ci. "yii" est la forme pour le singulier, personnelle. On verra les
autres formes plus tard.
5. Phrase intransitive simple, premier exercice :
tiind :
mbec :
neeh :
pa•guk :
fu• :
þaari yii tiind.
þaari yii mbec.
þaari yii neeh.
þaari yii pa•guk.
þaari yii fu•.
'L'homme marche.'
'L'homme danse.'
'L'homme dort.'
'L'homme travaille.'
'L'homme pleure.'
6. Phrase intransitive simple, deuxième exercice :
Þaar :
komaaki :
baab :
€iti€ :
dee€ :
þaari
Komaak-ki
Baabi
it€i
Dee€i
yii tiind.
yii tiind.
yii tiind.
yii tiind.
yii tiind.
'L'homme marche.'
'L'enfant marche.'
'Le père marche.'
'La femme marche.'
'La mère marche.'
7. Transformation en question totale :
La question totale est formée par le mot “e”, qui se place toujours en dernière position
dans la phrase. Parfois, quand le dernier mot avant “e” se termine par une voyelle,
certains parlers utilisent "ne". Pourtant, on retient “e” pour la langue écrite.
þaari yii tiind. þaari yii tiind e ?
'L'homme marche ?'
þaari yii mbec. þaari yii mbec e ?
'L'homme danse ?'
þaari yii neeh. þaari yii neeh e ?
'L'homme dort ?'
þaari yii pa•guk.
þaari yii pa•guk e ?
'L'homme travaille ?'
þaari yii fu•.
þaari yii fu• e ?
'L'homme pleure ?'
LEÇON 2
2.a DIALOGUE :
Visiteur V
Résident R
V
Yarnaatoo !
Bonsoir à tous !
R
Ee !
Oui !
V
•u moo• niini ?
Etes-vous en paix ce soir ?
R
Moo• jam. Moo• niini ?
Nous avons paix. As-tu paix ce soir ?
V
Moo• jam, de'.
J’ai paix.
R
Fu hayi €oo kañe e ?
Tu es venu nous saluer ?
V
Ee. ž-hii• •u kañ•e.
Oui. Je suis venu vous saluer.
R
Fu teeku na ?
Comment t’appelles-tu ?
V
Mi teeku Ndiig.
Je m’appelle Ndigue.
R
Fu kañu na ?
Comment te nommes-tu ?
V
ž-kañu Juuf.
Je me nomme Diouf.
R
E €oo ku€niinkoh. ž-kañu Juuf, findii-fu. Fu puloh nde ?
Nous sommes des frères paternels, je me nomme Diouf comme toi. D’où viens-tu ?
V
ž-puloh Oland, •-gen •uuhu.
Je viens de la Hollande, j’habite à Boukhou.
R
Fu maañi• •-•uuhu e ?
Tu es resté longtemps à Boukhou ?
V
Muk, •-maañ•i •ga.
Non, je ne suis pas resté longtemps là-bas.
R
•itii-fu a nde ?
Où est ta femme ?
V
A yaa •-kahna.
Elle est à la maison.
R
A moo• jam e ?
Est-elle en paix ?
V
A moo• jam.
Elle est en paix.
2.b LEXIQUE POUR LE DIALOGUE :
€itii-fu
€oo
€iti€-fu
- femme - ta
- nous
•u
e
findii-fu
gen
hayi•
hii•
kañ•e
kañu
ku€niinkoh
maañ
muk
nde
puloh
teeku
yaa
-oo
findi-fu
hay-i•
hay-i•
kañi•-e
- vous
- c'est (EMPHASE)
- comme - toi
- habiter
- venir - PARFAIT
- venir - PARFAIT (forme contractée)
- saluer - FUTUR
- se nommer (nom de famille)
- avoir le même père ou nom de famille
- rester longtemps
- non
- où
- venir de
- s'appeler
- être présent, éloigné
- voir NOTE (pas encore écrit :-) )
2.c VOCABULAIRE :
Meewi €ee•ki• ñaami• •e. A ka• pa•ka •-yohon ca• meewi. A raak yohon iraak
kanak. Fiiri a yii ka e €aatoha na pansi meewi.
Meewi €ee•ki• ñaami• •e. Le roi a appelé son esclave.
meew, meewi
€ee•uk
ñaam, ñaami
- roi
- appeler
- esclave
A ka• pa•ka •-yohon ca• meewi. Il est allé travailler dans les champs du roi.
ka•
- aller
yohon, yohni
- champs
-a
- SUFFIXE
obligatoire après verbes de déplacement.
A raak yohon iraak kanak.
Il a deux champs d'haricot.
raak
- avoir
iraak, iraaki
- haricot
kanak
- deux
Fiiri a yii ka e €aatoha na pansi meewi.
Le jeune homme part avec le cheval du roi pour l'aider.
fiir, fiiri
panis, pansi
€aat•oh
- jeune homme
- cheval
- aider
Ya€koo-ri a kilifa. A raaki ku€u laayi. A yunukka na €aa€ ah, a kurka na ndoo.
Ya€koo-ri a kilifa.
Le vieil homme est un chef.
ya€ko, ya€koo-ri
kilifa, kilifaa-ni
A raaki ku€u laayi.
ku€u, ku€-ki
laay
- vieil homme
- chef, maître
Il a beaucoup d'enfants.
- enfant
- (être) beaucoup
A yunukka na €aa€ •ah, a kurka•g na ndoo•.
Quand il se reveille le matin, il se lève avec un bâton.
yunuk
•ah
kuruk
-a•g
ndoo•, ndoo•i
- se réveiller
- quand
- se lever
- être en train de ;
avoir l’habitude de
- bâton
Ya€koo-ri a yi caac €i Ñjañj. Ñjañj raaki €i taamboh yakak na €i taamboh Þin.
Mbeh cum •ah, yakak ci e la€ee-e. A raaki €uu yiino. Cum ah, a añndohe na
e, €a nupag yiino.
Ya€koo-ri a yi caac €i Ñjañj. Le vieil homme est le grand-père de Ñjañj.
caac, caaci
- grand parent
Ñjañj raaki €i taamboh yakak na €i taamboh Þin.
Ñjañj a de grands et de petits frères et soeurs.
taamb•oh, taamb•ohi- frère/soeur
yakak, yakki
Þin, Þini
- (être) grand
- (être) petit
Mbeh cum ah, yakak ci e la€ee-•e.
mbeh cum •ah
la€
-e
ci
Des fois, ses grands frères le frappent.
- des fois
- frapper
- l'habitude ???
- les (proche)
A raaki €uu yiino. Il a un chien.
yiino
- un, une (1)
Cum ah, a añndohee na e, €a nupag yiino.
Souvent il joue avec lui (le chien). Ils courent ensemble.
cum •ah
añndoh
yiino
- souvent
- jouer
- ensemble
•o-yii a Þahaad. A acag €i kahan ya€koo-ri naac. A aceesa ah, a €ekkag jata.
•o-yii a Þahaad.
Cette personne-ci est un jeune homme.
€o', €o-yi
- personne
Þahaad, Þahdi - jeune homme
A acag €i kahan ya€koo-ri naac. Il creuse un puits pour les habitants de la maison du
vieux.
ac
ac•a•g
-i•
- creuser
- ac-i•-a•g
- (faire) pour
A aceesa ah, a €ekkag jata.
-eesa + •ah
€ekuk
€ekka•g
-uk
jata, jataa-ni
S’il creuse, il porte son pantalon bouffant.
- pendant que
- porter (vêtements)
- €ekuk-a•g
- REFLEXIF
- pantalon bouffant
2.d. EXERCICES DES STRUCTURES GRAMMATICAUX :
NOTE : Dans l’exercice 2.d.4 on a utilisé le mot “moi”, qui signifie 'beau', et c'est un
mot qu'on n'a pas encore eu l'occasion de pratiquer.
1. Le saafi-saafi connaît deux sortes de verbes, les verbes actives et les verbes d'état.
"raak" est un exemple d'un verbe d'état. Ces verbes n'indiquent pas une action mais une
état ou une capacité. Pour ces verbes, les suffixes temporels se comportent différemment.
Par exemple, "-i•" signifie, pour les verbes d'action, une action dans le passé, dont le
résultat reste valable jusqu'à présent. Pour les verbes d'état, "-i•" signifie le présent.
Comme règle, on peut comprendre les différences, si on s'imagine que le mot veut dire
'commencer à être dans un tel état ou à avoir une telle capacité'. Donc: "A raaki ku€u."
veut dire 'Il a reçu un enfant, et le résultat de ça existe jusqu'à présent.', donc, 'Il a un
enfant.'
Le nombre dans la phrase nominale est placé après le nom.
"ye••i" est la forme singulière, personelle pour "voici".
Il y a plusieurs mots et affixes en saafi-saafi qui prennent quatre différentes formes:
singulier personnel et impersonnel et pluriel personnel et impersonnel. Un animal en
singulier prend la forme personnelle, tandis que les animaux au pluriel prennent la forme
impersonnelle. Quand même, dans quelques dialectes, par ex. celui de Boukhou, les
animaux prennent aussi la forme plurielle personnelle, mais si on les demande qu'est-ce
qui est le vrai saafi-saafi, ils vont probablement dire que leur dialecte n'est pas "correcte".
Les mots yakak et taamb•oh sont aussi utilisés pour demi-frères et soeurs.
Le mot "a", 'il, elle' est le pronom personnel troisième personne, position sujet. Il est
réservé aux personnes. Pour les choses, c'est "wa".
Il a un enfant (grand frère/soeur, frère/soeur, cheval, chien). - Voici l'enfant (etc.)
A raaki ku€uyiino.
A raaki• yakak
A raaki• taamb•oh
A raaki• panis
A raaki €uu
yiino.
yiino.
yiino.
yiino.
Ku€-ki ye••i.
Yakki
Taamb•ohi
Pansi
•uu fi
ye••i.
ye••i.
ye••i.
ye••i.
2. "€e••i" est la forme plurielle personelle pour 'voici'.
L'article défini pluriel est "ci" ou "ca". "Ci" indique proximité, "ca" une distance plus
éloignée. Les mots ne se collent normalement pas au nom précédent, sauf quand ce mot
est changé à cause de la présence de l'article, comme par exemple "ku€u", 'enfant', qui
devient "ku€uu" avant "ci". Dans de tels cas on les lie par un trait d'union: "ku€uu-ci".
Tous les noms qui finissent par une voyelle, montrent cette gémination. A part ça, il y a
quelques mots irréguliers qui se changent précédant "ci".
Le nom en saafi-saafi ne connaît pas une forme plurielle. Donc, la phrase "A raaki•
ku€u." pourrait signifier 'Il a un enfant.' ou 'Il a des enfants.'
Il a deux enfants (etc.). - Voici les enfants (etc.).
A raaki ku€ukanak.
Ku€uu-ci
€e••i.
A raaki• yakak
kanak.
Yakak ci
€e••i.
A raaki• taamb•oh kanak.
Taamb•oh ci €e••i.
A raaki• ñaam
kanak.
Ñaam ci
€e••i.
A raaki• caac kanak.
Caac ci €e••i.
3. "ce••i" est la forme plurielle impersonelle pour 'voici'
Il a deux champs (bâtons, pantalons, haricots, puits). - Voici les champs (etc.).
A raaki• yohon
kanak.
Yohon ci
ce••i.
A raaki• ndoo•
kanak.
Ndoo• ci
ce••i.
A raaki• jata
kanak.
Jataa-ci
ce••i.
A raaki• iraakkanak.
Iraak ci
ce••i.
A raaki• naac kanak.
Naac ci
ce••i.
4. L'adjectif saafi suit le nom. Quand le nom prend l'article défini, l'adjectif fait la même
chose. La plupart des adjectifs finissent par -i, parce qu’ils sont vraiment les formes
'parfait' des verbes d’état. Dans ces adjectifs, le "i" de "-i•" disparaît toujours dans la
forme définie, donc "mo•i•" devient "mo••i". Les adjectifs ne suivent pas le marqueur
de classe du nom, seulement le nombre (ça veut dire singulier ou pluriel).
Il a un bel enfant (etc.) - Voici le bel enfant (etc.).
A raaki ku€umo•i•.
Ku€-ki mo••i
A raaki• yakak
mo•i•.
Yakki
A raaki• taamb•oh mo•i•.
Taamb•ohi
A raaki• panis
mo•i•.
Pansi
A raaki €uu
mo•i•.
•uu fi
ye••i.
mo••i
mo••i
mo••i
mo••i
ye••i.
ye••i.
ye••i.
ye••i.
5. Il a deux beaux enfants (etc.) - Voici les beaux enfants.
A raaki ku€umo•i• kanak.Ku€uu-ci
moi ci €ei.
A raaki• yakak
mo•i• kanak.Yakak ci
moi ci €ei.
A raaki• taamb•oh mo•i• kanak.Taamb•oh ci
moi ci €ei.
A raaki• ñaam
mo•i• kanak.Ñaam ci
moi ci €ei.
A raaki• caac mo•i• kanak.Caac ci
moi ci €ei.
Exercices au niveau de la phrase simple : 6 & 7 intransitive, 8 - 11 transitive.
6. Quand un verbe finit par Voyelle-Consonne-Voyelle-Consonne, la dernière voyelle
disparait devant la plupart des suffixes commençant par une voyelle, comme on voit dans
"yunuk" -> "yunki•" et "kuruk" -> "kurki•" ci-dessous. On voit aussi que cette
contraction n'a pas lieu dans le mot "añndoh", parce qu’il y a deux consonnes au milieu :
"ñ" et "nd". (On compte les prénasales mb, nd, ñj et •g toujours comme une seule
consonne. En acceptant ça, on peut dire que le saafi-saafi n'a jamais plus de deux
consonnes l’une à côté de l’autre, et même ça seulement au milieu d'un mot.)
Le vieux a couru (est allé, a joué, s'est reveillé, s'est levé).
nup:
Ya€koo-ri nupi•.
ka•:
Ya€koo-ri ka•i•.
añndoh:
Ya€koo-ri añndohi•.
yunuk: Ya€koo-ri yunki•.
kuruk:
Ya€koo-ri kurki•.
7. Puisque le "e" de la question est un mot indépendant, la contraction du dernier syllabe
dans yunuk et kuruk n'a pas lieu.
Est-ce que tu cours ? Oui, je cours.
Fu yii nup e ? Ee, mi yii nup.
Fu yii ka• e ? Ee, mi yii ka•.
Fu yii añndoh e ?
Ee, mi yii añndoh.
Fu yii yunuk e ?
Ee, mi yii yunuk.
Fu yii kuruk e ?
Ee, mi yii kuruk.
8. Le vieux a aidé (appelé, frappé, enterré, vu) la personne.
€aat•oh:
€ee•uk :
la€ :
ac :
hot :
Ya€koo-ri €aat•ohi• €o-yi.
Ya€koo-ri €ee•ki•
Ya€koo-ri la€i•
Ya€koo-ri aci•
Ya€koo-ri hoti•
€o-yi.
€o-yi.
€o-yi.
€o-yi.
9. Le vieux a aidé la personne (le grand frère, le petit frère, l'enfant, le jeune homme).
€o' :
Ya€koo-ri €aatohi €o-yi.
yakak : Ya€koo-ri €aat•ohi• yakki.
taamb•oh : Ya€koo-ri €aat•ohi• taamb•ohi.
ku€u :
Ya€koo-ri €aatohi ku€-ki.
fiir :
Ya€koo-ri €aat•ohi• fiiri.
10. Le vieux (l'adolescent, le chef, l'esclave, le roi) a aidé la personne.
ya€ko : Ya€koo-ri
€aatohi €o-yi.
Þahaad :
þahdi
€aatohi €o-yi.
kilifa :
Kilifaa-ni
€aatohi €o-yi.
ñaam : Ñaami €aatohi €o-yi.
meew : Meewi €aatohi €o-yi.
11. Après l'article défini (singulier ou pluriel) "e" devient souvent "ne" dans la langue
parlée, raison pour laquelle vous entendrez "ne" dans cet exercice. Pourtant, pour
l’orthographe on a retenu uniquement le "e" pour la forme écrite.
La forme "yii + verbe" n'a pas une forme négative qui lui correspond. Le négatif formé
avec le suffixe "-•i" peut aussi être traduit par le passé composé: 'Il ne l'a pas aidé.' Les
formes "yii + verbe" et "-i•" prennent donc la même forme négative.
Est-ce que le vieux est en train d'aider (etc.) l'enfant? - Non, il ne l'aide pas.
€aat•oh:
€ee•uk :
la€ :
ac :
hot :
LEÇON 3.
Ya€koo-ri yii €aat•oh
Ya€koo-ri yii €ee•uk
Ya€koo-ri yii la€
Ya€koo-ri yii ac
Ya€koo-ri yii hot
3.a. DIALOGUE :
V = Visiteur
E = Expatrié
V
Hoo€ka !
Bonjour !
E
Ee !
Oui !
V
Fu moo• woti ?
Es-tu en paix aujourd'hui ?
E
Moo• jam, moo• woti ?
Je suis en paix, et toi ?
ku€-ki e ?
ku€-ki e?
ku€-ki e?
ku€-ki e?
ku€-ki e ?
Muk, a €aat•oh•i
Muk, a €eeduk•i
Muk, a laۥi
Muk, a ac•i
Muk, a hot•i
•e.
•e.
•e.
•e.
•e.
V
Moo• jam. Fu tum na ?
Je suis en paix. Comment ça va ?
E
Mi yii •ga.
Je suis là.
V
ž-giji• •a hot !
Il y a longtemps que je ne t'ai pas vu.
E
Mi yii •ga.
Je suis là.
V
Fu hay ki•a ?
Quand es-tu venu ?
E
ž-hay nimma.
Je suis venu hier nuit.
V
Fu maañi• waasii.
Tu es resté longtemps cette fois-ci.
E
Ee, •-€aa•si•i•.
Oui, je suis resté un peu longtemps.
V
a nde €i Dakaaru ?
Comment vont les gens de Dakar ?
E
•a •aa •ga. •a kañi• •a.
Ils sont là. Ils te saluent.
V
•a moo• jam e ?
Ils sont en paix ?
E
•a moo• jam.
Ils sont en paix.
V
Wa nde taambli•-•go ?
Où est mon cadeau (de voyage) ?
E
A', •-kerahi. ž-kerah saafi-saafi Þissuut rek !
A, je ne comprends pas. Je ne comprends qu'un petit peu le saafi-saafi !
3.c LEXIQUE POUR LE DIALOGUE :
a'
- Interjection, difficile à traduire. Souvent utilisé au commencement d'une
réponse dont on sait qu'elle ne sera pas tout à fait satisfaisante.
€aa•si•
- durer un peu.
•aa
- être présent (éloigné), 3P.PL
gij
- rester longtemps sans
ki•a
- quand ?
nimma
- hier nuit
rek
- seulement, ne ... que
taambil, taambli
- cadeau après voyage
waas, waasi
- chemin, fois
-ii
- ce....-ci
Þissuut
- (être) petit ; un peu
3.d. NOTES :
"Taambil"
Evidemment, la dernière réponse n'est plus correcte au moment où vous aurez appris le
dialogue. On l'a ajoutée parce que, au commencement, beaucoup de conversations vont
finir par devenir trop compliquées, et là, c'est utile de pouvoir expliquer qu'on ne
comprend pas. Le "taambil" est un cadeau qu'on amène pour ses amis ou parents proches
après le retour d'un voyage. Ça peut être une bonne idée d'amener quelque chose de
temps en temps. Si vous avez quelque chose, vous pouver répondre: "Taambli• •a
we••i." - 'Voici ton cadeau.' Quand-même, le plus souvent on va vous demander cette
question comme blague, et vous n'aurez rien pour eux. Vous pouvez répondre: "A', •€ay•i taambil." - 'Je n'ai pas amené un cadeau.'
3.e. VOCABULAIRE :
Kaalsukohi ap mbaam Þin. Mbaami a yi• lamandi. Lamandi tooni• mbaami• •e yakki
wot€a. A mo•een hot.
Kaalsukohi ap mbaam Þin.
Le chasseur a tué un petit âne.
kaalsukoh, kaalsukohi - chasseur
ap
- tuer
mbaam, mbaami
- âne
Mbaami a yi• lamand.
lamand, lamandi
C'est l'âne du chef du village.
- chef de village
Lamandi tooni mbaami e yakki wot€a.
Le chef de village a vendu son grand âne hier.
toon
wot€a
A mo•een hot.
-een
- vendre
- hier
Il était beaux à voir.
- PLUSQUEPARF.
iti€ yatuus €ii naaw -naaci. a gen kahan meewi kur ki. Kaahay ci €e €oof, kanak
ci tas, €a• tufuk.
iti€ yatuus €ii naaw •-naaci.
Cinq femmes font le linge au puits.
yatuus
€ii
- cinq
- être présent, en
naaw
- laver
train
de
•a gen kahan meewi• kur ki.
kur, kur ki
Elles habitent la maison du chef du village.
- village, ville, pays
Kaahay ci €e €oof, kanak ci tas €a• tufuk.
Les trois sont assises, les deux autres qui restent sont debout.
kaahay
€e / €a
- trois
- ce sont eux/elles
qui
€oof
tufuk
- s'assoir / être assis
- rester debout
Hawri tufuk •-sero kidgi. A hot €uu fi yii ñam herowi• siirndi. Siirndi toonee hawri pe'.
Pe' fi o€pa. Hawri cootta.
Hawri tufuk •-sero kidgi.
hawur, hawri
Le griot est debout près de l'arbre.
- griot
A hot €uu fi yii ñam herowi• siirndi.Il a vu le chien manger le chat du marabout.
ñam
- manger
herow, herowi - chat
siirind, siirndi
- marabout
Siirndi toonee hawri pe'.
pe', pe 'fi
-ee
INACCOMPLI
Le marabout a essayé de vendre une chèvre au griot.
- chèvre
- PASSE
Pe' fi o€pa. La chèvre était chère.
o€
- être cher ; mordre
Hawri cootta. Le griot est parti.
coot
- partir.
Mbaali yii marak pambii-ci. Pambi ceem ca nikiis. Ca €aah gunu. žgunuu-ni• ca
moi. Ca hey €ayse -•gunu wiriis kim.
Mbaali yii marak pambii-ci. Le mouton est en train de regarder les poules.
mbaal, mbaali - mouton
marak
- regarder
pambi, pamb-fi
- poule
Pambi ceem ca nikiis. Les poules là-bas sont au nombre de quatre.
nikiis
- quatre
Ca €aah gunu.
Elles partagent le même poulailler.
€aah
•gunu, •gunuu-ni
žgunuu-ni• ca mo••i.
- partager
- poulailler
Leur poulailler n'est pas joli.
Ca hey €ayse •-•gunu wiriis kim. Elles seront emportées dans un autre poulailler
demain.
€ay
emmener
hey ...-se
kim
- emporter,
- PASSIF FUTUR
- demain
3.f. NOTES :
Le mot "kiya" signifie originalement un panier fait des feuilles de rônier, dans lequel on
garde les bijoux. L'équipe d'alphabétisation saafi a choisi ce terme pour "livre", pour
éviter l'emprunt wolof "teere". Quand même, ce dernier mot est plus généralement utilisé.
Le mot "lamand" est souvent utilisé pour les chefs des villages dans le système moderne.
Quand même, ce mot désigne vraiment le chef de terre, le chef de la lignée maternelle qui
est le propriétaire de toute la terre du village. Avec l'arrivée de la loi du "domaine
national", ce système n'est plus en vigueur. La plupart des villages ont maintenant deux
chefs: Le chef coutumier, qui est le "lamand" strictement dit. Son titre est hérité. Et le
chef élu, qui fait parti du système moderne d'administration du pays. Même s'il est aussi
souvent appelé "lamand", le terme correcte est "lugtoh", 'celui qui fait sortir des
nouvelles'.
3.g. EXERCICES DE STRUCTURE GRAMMATICALE :
(Dans les exercices on a utilisé "baah" - 'bon, bien' sans l’avoir introduit avant.)
1. Les exercices 1. et 2. ici montrent deux nouvelles formes de la possession explicite,
dans le cas où la chose possédée est donnée par un nom avec adjectif. Dans exercice 1. le
possesseur est donné par un nom, et le "•" de possession explicite se colle à l'article de
l'adjectif. Dans exercice 2. le possesseur est donné par un pronom qui est inserré entre le
nom et l'adjectif, et le "•" de possession se colle à l'article du nom.
Le griot a un grand (beau, petit, chèr, bon) mouton. Voici le grand mouton du griot.
Hawri raaki• mbaal yakak. Mbaali yakki•
Hawri raaki• mbaal mo•i•. Mbaali mo••i•
Hawri raaki• mbaal Þin.
Mbaali Þini•
Hawri raaki mbaal o€i. Mbaali o€i
Hawri raaki• mbaal baahi•. Mbaali baah•i•
hawri ye••i.
hawri ye••i.
hawri ye••i.
hawri ye••i.
hawri ye••i.
2. Le griot a un grand mouton (chat, chèvre, âne, poule). - Voici son grand mouton.
Hawri raaki• mbaal yakak.
Mbaali•
•e yakki ye••i.
Hawri raaki• herow yakak.
Herowi•
•e yakki ye••i.
Hawri raaki• pe'
yakak.
Pe' fi•
•e yakki ye••i.
Hawri raaki• mbaam yakak.
Mbaami•
•e yakki ye••i.
Hawri raaki• pambi yakak.
Pamb-fi•
•e yakki ye••i.
3. Le suffixe verbal "-een" indique souvent le PLUSQUEPARFAIT, ça veut dire un passé
plus éloigné que celui dont on vient de parler. Nous avons l'impression qu'il peut aussi
signifier le PASSE tout court. Probablement l'aspect de PARFAIT qu'on trouve dans "i•" (ça veut dire l'idée que les résultats de l'action restent jusqu'à présent) est absent.
Aujourd'hui ils ont marché (dansé, dormi, travaillé, pleuré). - Hier ils avaient marché.
Woti, €a tiindi•.
Woti, €a mbeci•.
Woti, €a neehi•.
Woti, €a pa•gki•.
Woti, €a fu•i•.
Wot€a, €a tiindeen.
Wot€a, €a mbeceen.
Wot€a, €a neeheen.
Wot€a, €a pa•gkeen.
Wot€a, €a fu•een.
4. Les aspects de proximité et de distance dans les articles "-i" et "-a" parlent toujours du
présent. Donc, si nous avons vu un chasseur hier, qui, à ce moment hier, était très proche
de nous, cela ne suffit pas pour pouvoir utiliser "-i". C'est pourquoi, en parlant du passé,
on utilisera normalement les formes "-a", ce qu'on pratique dans cet exercice. Quand
même, une phrase comme: "Wot€a, €oo hoteen kaalsukohi." n'est pas impossible; la
signification est que nous avons vu, hier, le chasseur qui est ici maintenant.
Aujourd'hui nous avons vu le chasseur (marabout, griot, paysan, chef de village). Hier
nous avions vu le chasseur.
Woti, €oo hoti• kaalsukohi. Wot€a, €oo hoteen kaalsukoha.
Woti, €oo hoti• siirndi.
Wot€a, €oo hoteen siirnda.
Woti, €oo hoti• hawri.
Wot€a, €oo hoteen hawra.
Woti, €oo hoti• guurohi.
Wot€a, €oo hoteen guuroha.
Woti, €oo hoti• lamandi.
Wot€a, €oo hoteen lamanda.
5. La forme la plus utilisée pour le FUTUR, c'est le mot "hey", suivi par un verbe avec le
suffixe "-e". Nous n'avons pas découvert une signification indépendante du suffixe "-e".
Plutôt, il nous semble qu'il y a toute une diversité de constructions grammaticaux qui
rendent ce suffixe obligatoire.
Demain, le paysan sera assis (sera debout, partira, travaillera, mangera).
€oof:
tufuk:
coot:
pa•guk:
ñam:
Kim, guurohi hey €oofe.
Kim, guurohi hey tufke.
Kim, guurohi hey coote.
Kim, guurohi hey pa•gke.
Kim, guurohi hey ñame.
6. Dans les phrases transitives, quand l'objet est donné par un nom ou phrase nominale, il
vient après le verbe principal, mais quand il est donné par un pronom, le pronom vient
entre le verbe auxiliaire et le verbe principal. Ce principe est valables pour toutes les
constructions avec verbes auxiliaires.
Demain, le paysan va tuer le mouton (chat, chèvre, âne, poule).
mbaal: Kim, guurohi hey ape mbaali.
herow: Kim, guurohi hey ape herowi.
pe':
Kim, guurohi hey ape pe 'fi.
mbaam:
Kim, guurohi hey ape mbaami.
pambi: Kim, guurohi hey ape pamb-fi.
7. Demain, le paysan va le tuer (regarder, laver, amener, vendre). (On parle toujours du
mouton.)
ap:
Kim, guurohi hey •e ape.
marak: Kim, guurohi hey •e marke.
naaw:
Kim, guurohi hey •e naawe.
€ay:
Kim, guurohi hey e €aye.
toon:
Kim, guurohi hey •e toone.
8. La phrase équative (A = B), ne prend pas de verbe en saafi-saafi. Le complément vient
directement après le sujet. Cette construction donne le présent. Pour les transformer en
d'autres temps, il faut introduire le verbe "nik", 'être'.
Le suffixe "-ii" indique un démonstratif, 'cet homme-ci'. Il est basé sur la forme définie
du nom, dans laquelle l' article est remplacé par "-ii". Il y a toute une série de
démonstratifs, "-ii" (ici), "-en" (là-bas), "-eem" (là près de toi / ce dernier), "-oon" (là-bas
dans le distance), "-um" (là-bas / l'autre).
- Quand le nom n'a pas un marqueur de classe, les démonstratifs se collent au nom,
comme ici dans le cas de "Þaar".
- Quand il y a un marqueur de classe, les démonstratifs peuvent former un mot séparé
avec ce marqueur de classe, par ex. "pe' fii", 'cette chèvre-ci'.
- Dans un troisième cas, s'il y a un marqueur de classe, mais aussi d'autres changements
dans le nom, on lie avec un trait d'union, par ex. "pambi" -> "pamb-fii", 'cette poule-ci'.
Cet homme-ci est un chasseur (marabout, griot, paysan, chef de village).
kaalsukoh:
þaarii kaalsukoh.
siirind: þaarii siirind.
hawur: þaarii hawur.
guuroh:
þaarii guuroh.
lamand:
þaarii lamand.
9. Le négatif de la phrase équative est donné par le mot "haa" à la fin. L'intonation sur ce
mot est typique
Il est un chasseur (etc.)? - Non, il n'est pas un chasseur.
A kaalsukoh e ?
A siirind e ?
A hawur e ?
A guuroh e ?
A lamand e ?
Muk, a kaalsukoh
Muk, a siirind haa.
Muk, a hawur haa.
Muk, a guuroh haa.
Muk, a lamand
haa.
haa.
10. Ici on va voir les verbes d'état dans la fonction de verbe. (On les a déjà vu dans leur
utilisation comme adjectifs). Les formes avec "-i•" indiquent, comme on a déjà expliqué,
le présent. En comparant avec exercice 1, on voit que "mo", "o€" et "baah" sont
primairement des verbes d'état, qui peuvent être utilisés comme adjectifs en ajoutant le
suffixe "-i•". Par contre, "yakak" et "Þin" sont primairement des adjectifs - ils n'ont pas
de suffixe dans exercice 1. Quand même, "yakak" peut être verbalisé comme ici. "Þin" ne
le peut pas, il faut utiliser le verbe "Þissuut".
Le mouton est beau (bon, cher, grand, petit).
mo•:
baah:
o€:
yakak:
Þissuut:
Mbaali mo•i•.
Mbaali baahi•.
Mbaali o€i.
Mbaali yaki•.
Mbaali Þissuuti•.
11. Pour les vrais verbes, on voit que la forme du négatif est la même que la forme
définie positive! Donc, si vous entendez "mo••i" dans une phrase que vous ne
comprenez pas complètement, s'est possible qu'on parle d'une belle chose ou d'une chose
qui n'est pas belle!
Le mouton n'est pas beau (etc.).
mo•:
baah:
o€:
Mbaali mo••i.
Mbaali baah•i.
Mbaali o€i.
yakak:
Þissuut:
LEÇON 4
Mbaali yak•i.
Mbaali Þissuut•i.
4.a. DIALOGUE
A
B
A
B
A
B
A
B
A
B
A
B
A
B
A
-ž-waa €aa€.
-Je veux voyager.
-Fu waa nde €aa€?
-Tu veux voyager où?
-ž-haag €aa€e Ñooro.
-Je vais voyager a Nioro.
-Ya fu haag €aa€e, kiik fu e?
-C'est toi qui voyages tout seul?
-Muk.
-Non.
-Fu na €a haag €aa€e?
-Tu voyages avec qui?
-Mi na Ndiig.
-Moi et Ndiig.
-•u haa•g ka•e ki•a?
-Vous partirez quand?
-Mbehi haa•g.
-La semaine prochaine.
-Weetah fu €aa€-e?
-Pourquoi voyages-tu?
-ž-waa• ka• pa•gka •ga, •-marak
-Je veux aller y travailler et
nawlee-ca•-•go.
rendre visite à mes amis.
-Fu haa•g na ka•ohe?
-Comment vas-tu aller?
-oo haag €aye watooni.
-Nous allons emprunter la voiture.
-ž-lii€i• ne, •u maañan•i.
-J'espère que vous n'allez pas
durer.
-Muk, €oo haa•g raake mbeh po wa
-Non, nous allons passer seulement
dokuk •ga rek.
une semaine là-bas.
A -oo Þuti. oo €ii coot.
-Nous sommes prêts. Nous partons.
B -Ka•aat mo•o•, •u hay mo•o•.
-Allez en paix, revenez en paix.
A -Ee.
-Oui.
4.b. LEXIQUE POUR LE DIALOGUE
-an•i
- futur negatif
€a
- qui? (parfois "ya €a")
€aa€
- voyager
dokuk
- retourner
haa•g
- indique le futur (aller faire qc. – contraction de haya•g)
kiik
- seul
lii€
- penser (parfois utilisé pour 'éspérer')
nawle, nawleeni - ami
ne
- que
-oh
indique ici que quelque part dans la phrase se trouve un mot de manière
(ici : « na »). Peut indiquer beaucoup de choses. En général, on mettra le mot avec –oh
dans la lexique.
waa•
- vouloir
wato, watooni - voiture
weetah
- pourquoi?
ya
- c'est...qui (va seulement avec « fu » et « •u »)
Þut
- finir, être prêt
4.c. NOTES
Semaine:
L'idée d'une semaine est exprimée en saafi-saafi comme le retour du jour dans
le cycle de sept. Donc, "Mbehi haa•g." veut dire littéralement 'Ce jour qui
vient', et on comprend que c'est le jour d'aujourd'hui qui revient, donc, une
semaine d'ici. De la même façon: "€oo haa•g raake mbeh po wa dokuk •ga" veut
dire littéralement: 'nous allons avoir un jour jusqu'à ce qu'il y revient',
donc, du premier jour jusqu'à une semaine après.
4.d. VOCABULAIRE
A nikee €itif, Þaar ce nikka naah. Wa raakka mbeh, sis€i kurki kata €a
kaña. Te a raakoh kosaay. Wi a hay ah, a kañohha. A woosa €a ne a waa
cafÞi naahi. itfi yaayi cafÞi saga. Sis€i woosa ne: ž-hay e la€e te
•-laalan•i •e. A cootta, wa raakka ca€in yaatuus na yiino, cafÞi yaahi• •e
misikka. A feyuusa. Baabi• •e kiimi•ta •e Kooh. Wa kurukka •ga, wa dokukka
mo•o•.
CafÞeem a yi ku€ €i Ñjañj.
A nikee €itif, Þaar ce nikka naah.
Il y avait une vieille femme dont le
mari était un féticheur.
nik
-ee
€itif, €itfi
naah, naahi
- être
IMPARFAIT
- vieille femme
- féticheur
Wa raakka mbeh, sis€i kurki kata €a Il fut un jour, le forgeron du village
kañ•a.
alla les saluer.
sisi€, sis€i
- forgeron
Te a raakoh kosaay.
Et il a en lui une maladie.
raakoh
- avoir en lui
kosaay, kosaayki - maladie
Wi a hay •ah, a kañ•ohha.
Quand il est arrivé, il salua.
A woosa €a ne a waa• cafÞi•
Il leur dit qu'il voudrait la jeune
naahi.
fille du féticheur.
cafaÞ, cafÞi -jeune fille
woo
- dire
•itfi yaayi• cafÞi sa••ga.
La vieille mère de la fille refusa.
sa•g
- refuser
Sis€i woosa ne: ž-hay e la€e te
Le forgeron dit que: Je la frapperai
•-laalan•i •e.
et je ne vais pas la toucher.
laal
- toucher
A cootta, wa raakka ca€in yaatuus na Il partit, il passa six mois quand
yiino, cafÞi yaahi• •e misikka.
la main de la jeune fille fit mal.
ca€in, ca€ni
- lune
misik
- avoir mal, avoir
pitié de
A feyuusa.
Elle s'étonna.
fey
-uusa
Baabi• •e kiimi•ta •e Kooh.
kiim
- étonner, inquiéter
-passif narratif
Son père lui pria Dieu.
- prier
-i•
transitiviseur, ici : faire pour
Wa kurukka •ga, wa dokukka mo•o•.
dans la paix.
CafÞeem a ku€ €i Ñjañj.
La main fut malade, la main fut guérie
Cette jeune fille est la soeur
(paternelle) de Ñjañj.
ku€
€i
- frère/ soeur
paternel de
-ceux de : « €i Ñjañj » = ceux de Ñjañj =les frères et soeurs de Ñjañj.
Baabi Jileen raakee inoh laayi. Ku€-ki lamandi pulohha kahan €a a kata a
waata rok inoh ci €a. A hunee kiik ce. Wi a hay ca €aye ah Jileen hotta e a
gekeea e po a keennda. A Þo€pa e ga kot. Kilifaa-ci• rokohi
ammba Jileen €a la€pa •e po a raakka neeh laayi• a ka••i •-nii•a. Rom kidig
raakka •e •ga.
Baabi• Jileen raakee inoh laayi•.
vaches.
inoh, inoh fi
Le père de Jileen avait beaucoup de
- vache
Ku€-ki lamandi pulohha kahan €a, a L'enfant du chef de village sortit de
kata, a waata rok inoh ci €a.
leur maison, il alla, il voulut voler
leurs vaches (ceux du père de Jileen).
kahan, kahni
- maison, concession
rok
- voler
A hunee kiik ce.
Il était seul.
hun
ce
Wi a hay ca €aye •ah Jileen hotta
•e a •gekee•a •e po a keennda.
tomba.
- aller avec, ensemble
- son, sa
Quand il est venu les prendre, Jileen le
vit, il le poursuivait jusqu`à ce qu'il
•gek
-ee•a
A Þo€pa •e •ga• kot.
- poursuivre
action in a narrative that lasts a while
Il lui coupa à la jambe.
Þo€
•ga•
- couper
- sur, à, dans etc. (synonyme de •-)
Kilifaa-ci• rokohi ammba Jileen
Les parents du voleur prisent Jileen, le
€a la€pa •e po a raakka neeh laayi• frappaient jusqu'à ce qu'il eu des jours
a ka••i •-nii•a.
sans aller au pâturage.
rokoh, rokohi
- voleur
amb
- prendre,saisir
neeh, neehi
- nuit
nii•, nii•i
- pâturage
Rom kidig raakka •e •ga.
raak
rom
Il lui a fallu acheter des médicaments.
- trouver. Lit : Achat de médicaments l’y trouva.
- acheter
kidig, kidgi
- médicament
Ndaam €i Jileen kahan ce moiseei. Ke€ ci e ñuuhugga, ca keennda. Te ku€-ki•
•e
niki ga. A raaki romoha ke€. Siirndi kur ki marakka e po a onnda e koppor
a ke€ukka. A lii€is•i findi tuuÞ ce hey mandan.
Ndaam €i Jileen kahan ce mo•isee•i. La maison de la mère de Jileen n'est plus
belle.
-is
- encore (-is +négatif devient ne…plus)
-ee•i imparfait négatif
ndaamu, ndaam-ndi - mère
Ke€ ci• •e ñuuhugga, ca keennda.
Les clôtures fut rongées par les
termites, et elles tombèrent.
ke€, ke€i
ñuuhug
- clôture en paille
- être rongé par des
termites
Te ku€-ki• •e nik•i •ga.
A raaki romoha ke€.
Et son enfant n'était pas là.
Elle n'avait pas les moyens pour acheter
une clôture.
-oha
- moyens/instrument
pour
Siirndi• kurki marakka •e po a onnda Le marabout du village eut pitié du lui
e koppor a ke€ukka.
et lui donna de l'argent pour clôturer.
-koppor, koppori
argent
-uk
réflexif : soi-même
A lii€is•i findi tuuÞ ce haa•g mande. Elle ne pense plus à ce que devient sa
(????) sa chambre (avec les termites qui rongent
toujours).
-is•i
tuuÞ, tuuÞi
mand
- ne plus
- chambre
- ressembler
Taambndoh Jileen raakee mbaal, rokoh €ayya ca. Waas ci jen a waakka ca, a hot•i
ca. A €ooffa po, a ka•ta marka naah. Yeem woo •e neh: Sekah po kim na noh •ah,
fu rap ñjopa• tuuÞ fu, fu marke yahndeeri• kahan fu. A tummba •ah, a hotta
rokohi wiirkee•ah na mbaal ci. A feyuusa, laam, rokohi a nawle Jileen.
Taambndoh Jileen raakee mbaal,
Un frère de Jileen avait des moutons,
rokoh €ayya ca.
un voleur les a emmenés.
Waas ci jen a waakka ca, a hot•i ca. Il a cherché tous les chemins sans les
voir.
jen
waak
- tout, tous
- chercher
A €ooffa po, a ka•ta marka naah.
Il resta jusqu'à un jour, il alla voir
un voyant/guérisseur.
Yeem woo •e neh: Sekah po kim na
Celui-ci lui dit que: Attends jusqu'à
noh •ah, fu rap ñjopa• tuuÞ fu,
demain, tu monte sur le toit de ta case,
fu marke yahndeeri• kaahan fu.
tu regardes l'entrée de ta maison.
sek
- attendre
noh, nohi
- soleil
ñjop, ñjopi
- toit
yahndeer, yahndeeri - porte, entrée
A tummba •ah, a hotta rokohi
wiirkee•ah na mbaal ci.
wiiruk
Il fit ainsi, il vit le voleur qui
retournait avec les moutons.
- revenir, retourner
au lieu de départ
A feyuusa, laam, rokohi a nawle
Il s'étonna, parce que le voleur était
Jileen.
l'ami de Jileen.
laam
- parce que
4.e. NOTES:
"Naar"
"naar", 'male' est l'équivalent pour les animaux de "Þaar". Pour la plupart
des animaux, "naar" vient après le nom de l'animal, par ex: Panis naar, €uh
naar, etc. Le boeuf est une exception: "naar inoh", ou même "naar" tout court.
La concession.
Dans les villages (kur) saafi, on trouve des concessions (kaahan). Dans un
"kaahan" habite normalement une famille, de trois ou quatre générations. Ça
peut facilement être plus que cent personnes. Un kaahan consiste d'un nombre
de cases/maisons, appelé "tuuÞ", souvent chacune avec une partie clôturée.
Dans une "tuuÞ" habite une famille nucléaire. En parlant le français, les
saafi utilisent le mot 'maison' pour "kaahan" et 'chambre' pour "tuuÞ", même
si un "tuuÞ" peut avoir plusieurs chambres. Ceci peut confondre les
occidentales. Aussi en ville, les maisons sont appellées "kaahan" et les
chambres "tuuÞ". (Uitzoeken of dit exact is.)
"koppor"
La forme défini de "koppor", 'argent', est "koppori" si l'argent est en billets,
et "koppor ci" (litt. 'les argents') si c'est en pièces.
"sik•uk •-ca€ni"
Dans la phrase "Siirind ci €ii sik•uk •-ca€ni.", 'Les marabouts attendent le
mois lunaire.', il faut comprendre qu'ils attendent entendre la nouvelle que
quelqu'un a vu la nouvelle lune.
4.f. EXERCICES DES STRUCTURES GRAMMATICAUX
1. Le futur pour les verbes d'état est le même que pour les autres verbes.
En français, le mot "encore" peut signifier deux choses:
- Une action qui a durée et qui n'est pas encore fini: 'Ça dure encore'.
- Une action qui a été faite auparavant et qui est répétée: 'Il l'a fait
encore'.
La première idée, d'une durée qui continue, est exprimé par "paa•", en
saafi-saafi, et en combinaison avec le négatif, la signification devient 'pas
encore'. On l'entend le plus souvent avec le négatif, c'est pourquoi on a mis ça
dans cette exercice. Quand-même, on entend aussi: "Seka paa•", 'Attends encore',
ou "oo €ii ñam paa.", 'Nous mangeons encore (Nous n'avons pas encore fini le
repas)'
La deuxième idée, d'une action répétée, est exprimé par le suffixe "-is", qu'on
voit dans excercice 2. Avec le négatif, la signification devient: 'ne...plus'.
La clôture n'est pas encore grande (bonne, belle, prête, chère). - Elle sera
grande.
Ke€i yak•i paa•.
Ke€i baah•i paa•.
Ke€i mo••i paa•.
Ke€i Þut•i paa•.
Ke€i o€i paa.
Wa hay yakke.
Wa hay baahe.
Wa hay mo•e.
Wa hay Þute.
Wa hay o€e.
2. Dans cette exercice on voit clairement la fonction de "-een" comme
PLUSQUEPARFAIT. (Non?)
La clôture n'est plus belle (bonne, petite, grande, chère). - Elle était belle
(etc.).
Ke€i mo•is•i.
Ke€i baahis•i.
Wa mo•een.
Wa baaheen.
Ke€i Þissuutis•i.
Ke€i yakkis•i.
Ke€i o€isi.
Wa Þissuuteen.
Wa yakkeen.
Wa o€een.
3. Ici on voit les phrases ditransitives, ça veut dire avec objet directe et
indirecte. Quand les objets sont nominalisés, ils retiennent le même ordre. La
différence entre "•e" et "wa" est celle entre personne (ou animal) et chose.
Si-dessous sont donné quelques formes fréquentes de la troisième personne. La
forme pour 'objet' est aussi utilisé pour l'objet indirecte et après les
prépositions; la possession directe sera discuté dans exercice 5 si-dessous.
personnelle
impersonnelle
sujet objet possession
directe
singulier a •e
ce
wa
plurielle €a
€a
€a
ca
Puisque les animaux sont personnelle au singulier et impersonnelle au pluriel,
ils sont référé avec "a", "•e", "ce", et "ca".
Le mot "Þo€" n'est pas vraiment un verbe ditransitive, et la signification
"pour" n'est pas très forte. La phrase "a Þo€i naahi ndoo." peut suggérer
'Ils on coupé un baton pour frapper le fétichiste.' (!) Pour vraiment donner le
sens de "pour" on peut ajouter un extra suffixe "-i•". On revient sur celà plus
tard.
Ils ont donné (acheté, amené, vendu, coupé) un baton au (pour le)
fétichiste. - Ils la lui ont donné.
•a oni• naahi ndoo•.
•a romi• naahi ndoo•.
a €ayi naahi ndoo.
•a tooni• naahi ndoo•.
a Þo€i naahi ndoo.
•a oni• •e wa.
•a romi• •e wa.
a €ayi e wa.
•a tooni• •e wa.
a Þo€i e wa.
4. Ils ont donné (acheté, amené, vendu, tué) une poule au (pour le)
forgeron. - Ils la lui ont donné.
a oni sis€i pambi.
a romi sis€i pambi.
a €ayi sis€i pambi.
a tooni sis€i pambi.
a api sis€i pambi.
a oni e e.
a romi e e.
a €ayi e e.
a tooni e e.
a api e e.
5. Dans cette exercice on voit le premier exemple de la possession directe. Pour
former la possession directe, on place le possesseur directement après la chose
possédée, par ex. "Þaar Siiga", 'le mari de Siiga'. Il n'y a normalement qu'une
petite groupe de mots qui prennent cette forme, comme "Þaar", 'mari', "€iti€",
femme, "yaay", 'mère' et d'autres relations familiales, "kaahan", 'maison',
"tuuÞ", 'case', etc. Ce sont donc normalement des personnes / choses avec
lesquelles on a une relation intime. Quand-même, c'est possible d'utiliser la
forme avec n'importe quelle nom, mais ça donne directement une impression
poétique.
La forme "yuu", 'celle de', prend aussi la possession directe. Le fait que le
possesseur, ici 'moi', donné par "-so", est lié à "yuu" avec un trait d'union
est spécifique pour la première personne singulier. Dans leçon 1, exercice 2 on
a déjà mentionné que ce mot prend de différentes formes, déterminées par le mot
précédent. "yuu" finit par une voyelle, c'est ça qui fait que le pronom commence
avec "s". On verra les autres formes plus tard.
'le tien' devient "yuu fu", 'le sien' devient "yuu ce", 'celui de Ndigue'
devient "yuu Ndiig" etc.
Aussi dans cette exercice on voit le premier exemple d'une proposition relative,
le cheval QUE TU VOIS, etc. Il y a plusieurs formes pour la proposition
relative, dont celle-ci est la plus simple. Il y a quelques conditions. Le nom
qui précède la proposition relative doit être dans la forme défini. (remarquez
sur la cassette que l'accent tombe sur l'article)
Le verbe dans la proposition ne peut pas prendre la suffixe "-i•", même si
plusieurs autres suffixes verbaux sont possibles. Les phrases peuvent donc être
traduites de deux façons: 'Le cheval que tu vois est le mien.' ou: 'Le cheval
que tu as vu est le mien'.
La phrase totale se comprend comme une phrase equative, avec "Pansi •uh hot"
pour sujet et "yuu-so" pour complement.
"•uh" se traduit "vous" seulement dans le sens de la deuxième personne
plurielle; le sens honorifique n'existe pas.
Le cheval que vous voyez (entendez, vendez, montez, tuez) (ou: avez vu etc.) est
le mien.
hot:
Pansi •uh hot yuu-so.
kerah:
Pansi •uh kerah yuu-so.
toon:
Pansi •uh toon yuu-so.
rap:
Pansi •uh rap yuu-so.
ap:
Pansi •uh ap yuu-so.
6. La proposition relative qui se traduit avec QUI en français prend presque la
même forme que celle avec QUE, et aussi les mêmes conditions: le nom doit être
dans la forme définie et le verbe ne prend pas le suffixe "-i•". On voit ça en
comparant exercice 6. et 7. Exercice 6 suggère que la phrase ne change pas du
tout quand elle devient une proposition relative, tandis qu'exercice 7 montre
que pour d'autres types de phrases quelques adaptations sont nécessaire pour
pouvoir les utiliser comme propositions relatives
Le voleur regarde (inquiète, amène, tue, vend) (ou: a regardé etc.) la vache. J'ai vu le voleur qui regarde / a regardé (etc.) la vache.
Rokohi marak inohfi. ž-hoti• rokohi marak inohfi.
Rokohi fey inohfi. ž-hoti• rokohi fey inohfi.
Rokohi €ay inohfi. ž-hoti• rokohi bay inohfi.
Rokohi ap inohfi. ž-hoti• rokohi ap inohfi.
Rokohi toon inohfi. ž-hoti• rokohi toon inohfi.
7. Un voleur a regardé (inquiété, amené, tué, vendu) la vache. - J'ai vu le
voleur qui a regardé la vache.
Rokoh marki inohfi.
Rokoh feyi inohfi.
Rokoh €ayi• inohfi.
Rokoh api inohfi.
Rokoh tooni inohfi.
ž-hoti• rokohi marak inohfi.
ž-hoti• rokohi fey inohfi.
ž-hoti rokohi €ay inohfi.
ž-hoti• rokohi ap inohfi.
ž-hoti• rokohi toon inohfi.
8. Le mot "•ah" indique la condition. Il y a des différences subtiles de
signification qui dépendent du contexte (temps, personne, etc.), c'est pourquoi
on a donné un peu de contexte temporelle ice avec les phrases "Kooh nu wiis",
'chaque jour', et "na niini", 'cette après-midi'.
La forme la plus élémentaire, ici dans exercice 8, où tous les deux verbes sont
sans suffixes, l'implication est que le résultat vient après la condition. Il
n'y a pas d'implication que la personne marche chaque jour.
La phrase "Kooh nu wiis" semble être une construction unique. La traduction
mot-en-mot serait: 'Dieu - chaque - fait jour', mais cette construction devrait
normalement être traduit 'Chaque Dieu qui fait jour', ce qui n'est évidemment
pas ce qui est indiqué. Il faut l'apprendre comme expression idiomatique.
Chacque jour, si je cours (marche, suis assis, me lève, danse), ça fait mal
après.
nup: Kooh nu wiis, •-nup •ah, wa misik.
tiind: Kooh nu wiis, •-tiind •ah, wa misik.
€oof: Kooh nu wiis, •-€oof •ah, wa misik.
kuruk: Kooh nu wiis, •-kuruk •ah, wa misik.
mbec: Kooh nu wiis, •-mbec •ah, wa misik.
9. Pour indiquer que le résultat est simultane avec la condition, on utilise la
suffixe "-eesa" dans la phrase conditionelle, ce qui rend la suffixe "-e"
obligatoire sur le verbe qui suit. (voir leçon 3, exercice 5) Il semble que
"-eesa" n'est utilisé que dans les phrases conditionelles avec "•ah".
Chacque jour, pendant que je cours (marche, suis assis, me lève, danse), ça fait
mal.
nup: Kooh nu wiis, •-nupeesa •ah, wa miske.
tiind: Kooh nu wiis, •-tiindeesa •ah, wa miske.
€oof: Kooh nu wiis, •-€oofeesa •ah, wa miske.
kuruk: Kooh nu wiis, •-kurkeesa •ah, wa miske.
mbec: Kooh nu wiis, •-mbeceesa •ah, wa miske.
10. La combinaison de la première personne avec le futur donne l'implication
d'un choix, dont on discute les conséquences possibles.
Si je cours (marche, suis assis, me lève, danse) ce soir, ça va faire mal.
nup: ž-nup na niini •ah, wa hay miske.
tiind: ž-tiind na niini •ah, wa hay miske.
€oof: ž-€oof na niini •ah, wa hay miske.
kuruk: ž-kuruk na niini •ah, wa hay miske.
mbec: ž-mbec na niini •ah, wa hay miske.
LEÇON 5.
5.a. DIALOGUE
Hôte (H)
Expatrié (E)
-Fu €aa€i• •-neeh cii neh?
-Tu as voyagé ces jours-ci?
-Eeh, •-€aa€een.
-Oui, j'avais voyagé.
-Fu €aa€ee ndeh?
-Où est-ce que tu avais voyagé?
-ž-€aa€ee Ñooro. ž-hay
-J'avais vaoyagé à Ñioro. Je viens
woti neh •-€i•si• saafi-saafi.
aujourd'hui apprendre le saafi-saafi.
Fu mini•-to €aat•oh-eh?
Peux-tu m'aider?
H -Eeh, •-mini ah €aatoh.
-Oui. Je peux t'aider. Qu'est-ce que
Fu waa yeh €isi?
tu veux apprendre?
E -Wii wa yeh?
-Ceci, qu'est-ce que c'est?
H -Wa siis.
-C'est une chaise.
E -Wum, wa yeh?
-Cela, qu'est-ce que c'est?
H
E
H
E
H
E
H
E
-Wa kiro.
-C'est un canari.
-Woyissa, Þin-Þin.
-Répètes (s'il te plaît), lentement.
-Wa kiro.
-C'est un canari.
-Cii woyohsa•g nah saafi-saafi? -Ceci, comment est-ce qu'on le dit en
saafi-saafi?
H -Ca woysa has. žgu€i ah ndeh? -On l'appelle oeuil. Ou est ta bouche?
E -ž-kerah•i.
-Je ne comprends pas.
H -Haya mbeh wiris. ž-hay •ah
-Reviens un autre jour et je veux
€i•si•isse.
t'enseigner encore.
E -Eeh.
-D'accord.
5.b LEXIQUE POUR LE DIALOGUE
€aa€
- voyager
€i•si•
- enseigner
has, hasi
- oeil
kiro, kirooki
- canari
min
- pouvoir
gu€, gu€i
- bouche
siis, siisi
- chaise
wii
- ceci (proche)
woy
- dire, parler
-ohsa•
wum
- ceci (un peu éloigné)
5.c. NOTES
5.d. VOCABULAIRE
Tiiki•-•go wa Ñjañ. Wa faani•-go. ž-fikiiri•-•go •-raaki• •ga has kanak na
kiñin na gu€. ž-mini Þeek na gu€i-•go. Hoosoori-go ne€i. Hafi-go €ay
nof
kanak. Undi•-ngo na findfi-go suusus. ž-mini• pa•guk na yaah ci-•go kanak ci,
nup na kot ci-•go. Faani-•go amboh mboohki, finhoori na rooki. Ceem jen, mini•
hotu. Ñifmi na Þoh ci, min•i hotu.
Tiiki•-•go wa Ñjañ.
Mon nom est Ñjañ.
tiik, tiiki
- nom
Wa faani•-•go.
Ceci est mon corps.
faan, faani
- corps
ž-fikiiri•-•go •-raaki• •ga has Mon visage a deux yeux, un nez et une
kanak na kiñin na gu€.
bouche.
fiki, fikiiri
kiñin, kiñinki
ž-mini• Þeek na gu€i-•go.
- visage
- nez
Je peux chanter avec ma bouche.
Þeek
Hoosoori-go ne€i.
- chanter
Ma voix est belle.
hooso, hoosoori
- voix
ne€
- être agréable
Hafi•-go €ay nof kanak.
Ma tête porte deux oreilles.
haf, hafi
nof, nofi
Undi•-•go na findfi-•go suusus.
und, undi
find, findfi
suusus, suussi
- tête
- oreille
Ma peau et mes cheveux sont noir.
- peau
- cheveux
- (être) noir
ž-mini• pa•guk na yaah ci•-•go Je peux travailler avec mes deux mains,
kanak ci, •-nup na kot ci-•go. je cours avec mes pieds.
Faani•-•go amboh mboohki,
finhoori na rooki.
amboh
Mon corps a un cou, un dos et un ventre.
- s'attraper;
commencer (d'une
route); avoir (dans
le contexte
spécifique d'une
chose qui a
plusieurs parties)
mbooh, mboohki
- cou
finho, finhoori
- dos
rook, rooki
- ventre
Ceem jen, mini• hotu.
Ceux là tous, on peut les voir.
-u
- PASSIF
Ñifmi na Þoh ci, min•i hotu.
Le sang et les os ne sont pas visibles.
ñif, ñifmi
Þoh, Þohi
- sang
- os
Yakak-ko €iti€ teeku Mbeedu. A waa kul€a moi. Kul€aaki a waa ruumin na
yaanow. A raak maa€ mbohha mo•i•. Lee-lee a kenuk ndimni e bulooni. Wiset€a a
on-ndo kaap suusus.
Yakak-ko €iti€ teeku Mbeedu.
A waa kul€a moi.
Ma grande soeur s'appelle Mbeedu.
Elle aime des beaux habits.
kul€a, kul€aani
- habit
----- kulbaaNi of kulbaaKi??? ---Kul€aaki a waa• wa ruumin na
yaanow.
Le boubou qu'elle aime est rouge et blanc.
ruumin, ruumndi
yaanow, yaanwi
A raak maa€ mbohha mo•i•.
- rouge
- blanc
Elle a mouchoir de tête jaune très joli.
maa€, maa€i
- mouchoir de tête
mbohha, mbohhaani
- jaune
Lee-lee a kenuk ndimni• •e
bulooni.
Des fois elle porte son pagne bleu.
lee-lee
- des fois
kenuk
- porter un pagne
ndima, ndimni
- pagne
bulo, bulooni
- bleu
Wiset€a a on-ndo kaap suusus.
wiset€a
kaap, kaapi
Avant-hier elle m'a donné un képi noir.
- avant-hier
- képi
5.e. EXERCICES DES STRUCTURES GRAMMATICAUX
1. Comme on a déjà mentionné, le mot pour 'mon, ma, moi' prend beaucoup de
formes, selon le dernier son du mot précédent. Il y a quantre catégories, dont
trois sont illustrées dans les exercices:
I. Les mots finissant par une voyelle donnent la forme "-so".
II. Les mots finissant par une nasale ou prénasale donnent une forme qui
commence par la prénasale correspondante.
donc: "...m" -> "...m-mbo" "...mb" -> "...mb-mbo"
"...n" -> "...n-ndo" "...nd" -> "...nd-ndo"
"...ñ" -> "...ñ-ñjo" "...ñj" -> "...ñj-ñjo"
"...•" -> "...•-•go" "...•g" -> "...•g-•go"
(Les doubles prénasales dans la dernière colonne ne sont pas vraiment
prononcé; c'est la nasale qui est élongée, comme dans la première
colonne.)
III. Les mots finissant par une glottalisée ou explosive sonore donnent une
forme qui commence par l'explosive sourde correspondante.
donc: "...€" -> "...€-po" "...b" -> "...b-po"
"...•" -> "...•-to" "...d" -> "...d-to"
"...Þ" -> "...Þ-co" "...j" -> "...j-co"
"...g" -> "...g-ko"
IV. Les autres mots répètent la dernière consonne. (Dans la prononciation, ça
devient donc une allongation de cette consonne.)
Les exercices n'ont pas, comme d'habitude, chaqun cinq lignes, simplement à
cause du fait que le nombre de mots qui prennent la possession directe (sans que
ça devient «poétique») est si limité.
Le comportement et la signification de la construction "a yi" ressemble beaucoup
à ceux du mot "ye••i", sauf qu'avec "ye••i" on indique. "A yi" est réservé aux
personnes (et aux animaux), au singulier. Il n'y a pas une forme correspondante
pour les choses, il faut utiliser "we••i". Voici le liste des possibilités:
on indique
on n'indique pas
je
mi yi
mi yi
tu
fu yi
fu yi
il/elle (personne)
ye••i
a yi
il/elle (chose)
we••i
we••i
nous
€oo €ei
€oo €ei
vous
uh €ei
uh €ei
ils/elles (personnes) €ei
€ai €i
ils/elles (choses)
ce••i
ca•i ci
Tous ces mots finissent par "-i", indiquant proximité sans insistance. Cette
suffixe peut être remplaçé par "-a", "-ii", "-en", etc.
Mon petit-frère (mari, grand-père, grand-frère) est ici.
taamdoh: Taamdoh-ho a yi.
Þaar:
þaar-ro a yi.
caac:
Caac-co a yi.
yakak:
Yakak-ko a yi.
2. Mon dos (ami, femme) est bon.
finho': Finhoo-so baahi•.
nawle:
Nawlee-so baahi•.
€iti€:
•itii-so baahi•.
3. Ma maison (champs, mère) est belle.
kaahan:
yoohon:
ndaam:
Kaahan-ndo mo•i•.
Yoohon-ndo mo•i•.
Ndaam-mbo mo•i•.
4. Cet enfant (femme, enfant, vache, mouton) est celui de Malick.
ku€u:
Ku€kii yuu Maalik.
€iti€:
it€ii yuu Maalik.
komaaki: Komaakkii yuu Maalik.
inoh
Inohfii yuu Maalik.
mbaal:
Mbaalii yuu Maalik.
5. Quand on voulait enregistrer cette exercice, notre informant préférait la
forme "raakoh" au forme "raak". Après, ce n'est pas exactement claire pourquoi.
La suffixe "-oh" semble avoir de différentes significations. Dans le cas de
"raak" ça semble donner une plus grande insistance sur l'appartenance. On a
suggéré: 'avoir en soi, être le vrai propriétaire, avoir pas loin de soi', sans
qu'aucune de cettes traductions semble être exacte.
L'enfant qui a la bouche (tête, cou, nez, dos) qui fait mal est le sien.
gu€:
Komaakki raakoh gu€ miski, yuu ce.
haf:
Komaakki raakoh haf miski•, yuu ce.
mbooh:
Komaakki raakoh mbooh miski•, yuu ce.
kiñin: Komaakki raakoh kiñin miski•, yuu ce.
finho': Komaakki raakoh finho' miski•, yuu ce.
6. Le comparatif est formé par le verbe auxiliaire "uup", suivi par la racine du
verbe principale. "Uup" se conjugue à peu près comme les autres verbes. (Il
semble que la forme parfait "uupi•" est réservé pour le superlatif, mais on n'a
pas investigué ça.)
Mon visage ( peau, pagne, mouchoir de tête, chaise ) est beau. - Mon visage est
plus beau.
Fikiiri•-•go mo•i•. Fikiiri•-•go uup mo•.
Undi•-•go mo•i•. Undi•-•go uup mo•.
Ndimni•-•go mo•i•. Ndimni•-•go uup mo•.
Maa€i-go moi. Maa€i-•go uup mo•.
Siisi•-•go mo•i•. Siisi•-•go uup mo•.
7. Dans leçon 1, exercice 5, et leçon 2, exercice7, on a déjà vu quelques formes
du PRESENT CONTINUE. Voici les autres:
Personne
forme
example avec "keen", tomber
je
mi yii
Mi
yii keen.
tu
fu yii
Fu
yii keen.
il/elle (personne)
a yii
A
yii keen.
nom indiquant personne .. yii
þaari yii keen.
il/elle (personne)
wa •ii
Wa
•ii keen.
nom indiquant chose .. wii
Kidgi wii keen.
nous
€oo €ii
oo
€ii keen.
vous
uh €ii
uh
€ii keen.
ils/elles (personnes) €a •ii
•a
•ii keen
nom indiquant personnes .. €ii
þaar ci €ii keen
ils/elles (choses)
ca •ii / ce •ii
Ca
•ii keen
nom indiquant choses .. cii
Kidig ci cii keen.
Vous êtes en train de chanter (être assis, danser, manger, jouer)? - Oui, nous
sommes en train de chanter.
•uh €ii Þeekeh?
uh €ii €oofeh?
uh €ii mbeceh?
uh €ii ñameh?
uh €ii añndoheh?
Eeh, €oo €ii Þeek.
Eeh, €oo €ii €oof.
Eeh, €oo €ii mbec.
Eeh, €oo €ii ñam.
Eeh, €oo €ii añndoh.
8. Dans cette exercice on voit encore le pronom personelle de la première
personne, maintenant dans la position d'objet. La forme est la même que dans la
possession directe. Voici le système pronominaux un peu plus élargi:
sujet objet possession directe
je
•-/mi -:o -:o
tu
fu
•ah fu
il/elle (personne)
a
•e
ce
il/elle/ça (chose)
wa
wa wa (rare)
nous
€oo €oo €oo
vous
•uh •uh •uh
ils/elles (personnes) €a
€a €a
ils/elles (choses)
ca
ca ca
Note la notation "-:o" pour le pronom personnelle de la première personne,
position objet. C'est comme ça qu'on abbrévie tout le système expliqué dans
exercice 1, parce que dans la plupart des cas, il s'agit d'une allongation de la
consonne précédente. (":" est le symbole phonétique pour allongation.)
Ils sont en train de m'enseigner (frapper, vendre, amener, aider).
€isi:
a ii €isi-to.
la€:
a ii la€-po
toon:
•a •ii toon-ndo.
€ay:
a ii €ay-yo.
€aatoh: a ii €aatoh-ho.
9. Quand la proposition conditionnelle avec "•ah" et la proposition principale
qui la suit prennent "fu", 'tu' comme sujet, la signification devient celle
d'une impératif conditionnelle: Quand tu fais...., il te faut faire.... Dans
cette construction 'Quand' semble une meilleure traduction que 'si'.
Quand tu viens (entre, rentre, pars, vas), il faut acheter un képi.
hay: Fu hay •ah, fu rom kaap.
aas: Fu aas •ah, fu rom kaap.
haad: Fu haad •ah, fu rom kaap.
coot: Fu coot •ah, fu rom kaap.
ka•: Fu ka• •ah, fu rom kaap.
10. La phrase conditionelle avec "wi" prend la signification de 'quand', avec
une référence à une événement précis. La conjonction "•ah" devient optionnelle,
mais est souvent là.
La forme "waa•ta" est un exemple du PASSE NARRATIF. Cette forme du passé est
beaucoup employé, mais pas dans une proposition en isolation. C'est la forme qui
poursuit la ligne d'action dans une histoire. La construction Wi....•ah, + PASSE
NARRATIF est très commun dans les histoires, contes etc. Elle peut être suivi de
toute une série de propositions en PASSE NARRATIF.
La suffixe pour le PASSE NARRATIF est "-:a". Le système ressemble beaucoup à
celui de "-:o" 'moi/mon/ma'. La seule différence est fait par les mots qui
finissent par une explosive sonore. Aussi, on n'utilise pas de trait d'union, on
colle directement au verbe, ce qui rend la duplication des prénasales
innécessaire:
I. Les mots finissant par une voyelle donnent la forme "-sa".
II. Les mots finissant par une nasale ou prénasale donnent une forme qui
commence par la prénasale correspondante.
donc: "...m" -> "...mmba" "...mb" -> "...mmba"
"...n" -> "...nnda" "...nd" -> "...nnda"
"...ñ" -> "...ññja" "...ñj" -> "...ññja"
"...•" -> "...••ga" "...•g" -> "...••ga"
III. Les mots finissant par une glottalisée ou explosive sonore donnent une
forme qui commence par l'explosive sourde correspondante.
donc: "...€" -> "...€po"
"...•" -> "...•to"
"...Þ" -> "...Þco"
IV. Les autres mots répètent la dernière consonne. (Dans la prononciation, ça
devient donc une allongation de cette consonne.)
Quand elle a vu le canari (chaise, pagne, mouchoir de tête, képi), elle a voulu
l'acheter.
kiro': Wi a hot kirooki •ah, a waa•ta wa rom.
siis:
Wi a hot siisi •ah, a waa•ta wa rom.
ndimma: Wi a hot ndimni •ah, a waa•ta wa rom.
maa€:
Wi a hot maa€i •ah, a waa•ta wa rom.
kaap:
Wi a hot kaapi •ah, a waa•ta wa rom.
11. Les verbes de déplacement, comme "ree" ici, sont normalement suivi d'un nom
ou d'une phrase nominale indiquant le lieu de destination, sans préposition.
Quand il est arrivé dans la maison, il a salué (vu, aidé, écouté, appellé) son
père.
kañi•:
Wi a ree kahna •ah, a kañi•ta baabi• •e.
hot:
Wi a ree kahna •ah, a hotta baabi• •e.
€aatoh: Wi a ree kahna ah, a €aatohha baabi e.
sik•uk: Wi a ree kahna •ah, a sik•ukka baabi• •e.
€eeuk: Wi a ree kahna ah, a €eeukka baabi e.
Chapitre 6
VOCABULAIRE
6.a Dialogue
Hôte (H)
Visiteur (V)
V -Ko•-ko•!
H -Aasah! Fu €oof!
-Con-con!
-Entres! Assieds-toi!
(Salutations ordinaires.)
V -A ndeh Aliyu?
-Où est Aliyu?
H -A hana•g pul. A hay wiirke
-Il vient de sortir. Il sera bientôt
maañaa•i.
de retour.
V -uh €ii paguk-eh?
-Vous êtes en train de travailler?
H -Eeh. oo €ii paguk.
-Oui. Nous sommes en train de travailler.
V -•uh tum nah na pa•gki?
-Comment ça marche?
H -oo €ii naa.
-Nous y sommes.
E. Ñakti we••i. Haat •uh ñam!
Ah. Le déjeuner est là. Venez manger!
....
V -ž-kapi•.
-J'ai assez.
H -Ñammah. Fu ñam•i kat.
-Manges! Tu n'as rien mangé.
V -ž-kap-kap. Kooh heefat €aate.
-Je suis rassasié. Que Dieu augmente la
nourriture.
H -Amiin.
-Amen.
V -On-ndo masu€, •-an.
-Apportes-moi de l'eau pour que je bois.
H -Ay.
-Voilà.
ž-€aat •ah-eh?
-Je t'augmente?
V -Muk, wa doyi•. Corka!
-Non, c'est assez. Merci!
Mi hay po •-ree Paaki.
Je rentre à Paaki.
H -Fu kañji €a.
-Salues-les.
NOTES: On peut dire "ž-€aat •ah-neh?" au lieu de "ž-€aat •ah-eh?"
6.b LEXIQUE POUR LE DIALOGUE
-aa•i
- CONTRAIRE
amiin
- amen
an
- boire
ay
- voilà (quand on donne quelque chose)
€aat
- augmenter
€aate €aat-e - voire NOTE sur suffixe -e
corka
- merci
doy
- être assez
hana•g
- PASSE RECENT
haat = hayaat - IMPERATIF Pluriel de hay
heef
- dédaigner
kap
- être rassasié
kap-kap
- "
kat
- INTERJECTION, difficile à traduire, donne de l'emphase
masu€, masmi - eau
naa na-wa - contraction de "na wa"
ñaktuk, ñakti - déjeuner
pul
- sortir
ree
- arriver
6.c. NOTES
"Kooh heefat €aate"
Littéralement cette expression veut dire "Que Dieu dédaigne, et il augmente."
Cette prière signifie: "Que Dieu continue toujours à donner de la mourriture."
6.d. VOCABULAIRE
Kiiskii •-cambi• •-ekoola. Baabi•-•go rom•i•-to kaye na istalo na kiriyo•g. Ndii
na mbeh ci kanak ci haag, wakaas ci hay. oo €ii kiim ne rehi mo woyiis.
Yukma wa tiindeei, wa i tah po €o' ñimni yaa€een -yuka.
Kiiskii •-cambi• •-ekoola.
Cette année j'ai commencé à l'école.
kiis, kiiski
camb
ekool, ekooli
- année
- commencer
- école
Baabi•-•go rom•i•-to kaye na
Mon père m'a acheté un cahier et un stylo
istalo na kiriyo•g.
et un crayon.
(NOTE: la phrase n'indique pas si
c'est le singulier ou le pluriel) kaye, kayti
- cahier
istalo, istalooni
- stylo, bic
kiriyo•g, kiriyo•gi - crayon
Ndii na mbeh ci kanak ci haa•g,
Dans deux semaines commencent les
wakaas ci hay.
vacances.
ndii
- ici
mbeh haa•g
- semaine
wakaas, wakaas ci
- vacances
(NOTE plur)
oo €ii kiim neh rehi mo woyiis. Nous prions que l'hivernage sera bonne
cette année-ci.
reh, rehi
woyiis
- hivernage
- cette année-ci
Yukma wa tiindee•i, wa •i tah po
L'année passée ça n'a pas marché, c'est
€o' ñimni yaa€een -yuka.
pourquoi beaucoup de gens étaient fatigués
pendant la saison sèche.
yukma
wa •i tah
ñimin
yaa€
yuk, yuki
- l'année passée
- c'est pourquoi
- être nombreux,
beaucoup
- être fatigué
- saison sèche
(Inclure NOTE concernant jour et semaine)
Mbeedu cambi• pa•guk •-Ndakaaru. Wa tah po a rommba kalpe. Ca€in nu ree •ah,
a
ka€oh €oo koppor. Waay, a yaahrohag koppori e ga €i kul€a as, na €i ñafad
as, na gak, na mbandal. ekag po a romi €aah ci e guru, na saafu, a romi
komaak ci ta•gal.
Mbeedu cambi• pa•guk •-Ndakaaru.
Mbeedu a commencé à travailler à Dakar.
Wa• tah po a rommba kalpe.
C'est pour cela qu'elle a acheté une
porte-monnaie.
wa• tah
kalpe, kalpeeni
- c'est pourquoi
- porte-monnaie
Ca€in nu ree ah, a ka€oh €oo koppor. Chaque mois, elle nous envoie de
l'argent.
ca€in nu ree •ah
- chaque mois
kaۥoh
- envoyer qc. par
commission
Waay, a yaahroha•g koppori• •e •gaa• Mais elle gaspille souvent son argent
€i kul€a as, na €i ñafa• as, na gak pour acheter de nouvaux habits, de
na mbandal.
nouvelles chaussures, des bagues et
colliers.
waay
- mais
yaahroh
- gaspiller
as
- neuf
ñafa•, ñaf•i
- chaussure
gak, gaki
- bague en os
mbandal, mbandali
- collier
ekag po a romi €aah ci e guru na Des fois elle achète des noix de cola et
saafu, a romi• komaak ci ta•gal.
du savon pour ses parents et des bonsbons
pour les enfants.
•ek
- se taire
•eka•g po
- des fois
€aah, €aahi
- parent
guru, gurndi
- (noix de) cola
saafu, saafndi
- savon
ta•gal, ta•gali
- bonbon
Baabi•-•go guuroh na kaalsukoh keeh-keeh. A muuÞuu muk. A inhi• nduufi lool.
Woti a yii €i•si•-to €ak ci findi peeku, kandee€a, tamandi na cewoor.
ž-inhi• neh pee•ku we• woysa•g pulohaa•-noh, kandee€a we• woysa•g
muyohaa•-noh.
Baabi•-•go guuroh na kaalsukoh
Mon père est un bon cultivateur et
keeh-keeh.
chasseur.
keeh, keehi
keeh-keeh
A muuÞuu muk.
Il ne se perd jamais.
muuÞ
-uu
A inhi• nduufi lool.
- vérité, raison
- vraiment
- se perdre
- ne ... jamais
Il connaît bien la brousse.
inah
- savoir
nduuf, nduufi
- brousse
lool
- beaucoup, très
Woti a yii €i•si•-to •-€ak ci findi Aujourd'hui il est en train de
peeku, kandee€a, tamandi na cewoor. m'enseigner les directions comme est,
ouest, nord et sud.
€ak, €aki
pee•ku
kandee€a
tamandi
cewoor
- côté, coin,
partie, part
- est
- ouest
- nord
- sud
(NOTE: Sauf pour "pee•ku" qui reste le même, les noms les plus connus sont
probablement les suivants: "soowu" pour l'ouest, "bac ganaar" pour le nord et
"bac siin/saalum" pour le sud. Ces termes sont les mêmes qu'en wolof. On a
obtenu les termes donnés dans ce texte d'un groupe de vieux saafi réunis pour
discuter leur langue.)
ž-inhi• neh, pee•ku we• woysa•g
Je sais que "pee•ku" se dit aussi
pulohaa•-noh, kandee€a we• woysa•g "pulohaa•-noh" et que "soowu" se dit
muyohaa•-noh.
"muyohaa•-noh".
pulohaa•-noh
muyohaa•-noh
- est
- ouest
6.e. NOTES:
Opmerking over kleurindeling.
6.f. EXERCICES DES STRUCTURES GRAMMATICAUX
1. Le collier blanc (noir, rouge, bleu, jaune) n'est pas cher.
yaanow: Mbandali yaanwi o€i.
suusus: Mbandali suussi o€i.
ruumin: Mbandali ruumndi o€i.
bulo:
Mbandali bulooni o€i.
mbohha: Mbandali mbohhaani o€i.
2. Les chaussures noires sont bien (belles, agréables, grandes, chères).
baah:
mo•:
nee€:
yakak:
o€:
Ñafad ci suusus ci baahi•.
Ñafad ci suusus ci mo•i•.
Ñafad ci suusus ci nee€i•.
Ñafad ci suusus ci yakki•.
Ñafad ci suusus ci o€i.
3. Tu as un beau crayon rouge (blanc, noir, bleu, jaune).
ruumin: Fu raaki• kiriyo•g ruumin mo•i•.
yaanow: Fu raaki• kiriyo•g yaanow mo•i•.
suusus: Fu raaki• kiriyo•g suusus mo•i•.
bulo:
Fu raaki• kiriyo•g bulo mo•i•.
mbohha: Fu raaki• kiriyo•g mbohha mo•i•.
4. Tu as une bonne (belle, agréable, grande, chère) chaise jaune.
baah:
mo•:
nee€:
yakak:
o€:
Fu raaki• siis mbohha baahi•.
Fu raaki• siis mbohha mo•i•.
Fu raaki siis mbohha nee€i.
Fu raaki• siis mbohha yakki•.
Fu raaki siis mbohha o€i.
5. Voici la vieille femme (jeune femme, chef de village, vieil homme, voleur)
- Voici les vielles femmes.
•itfi ye••i. •itif ci €e••i.
CafÞi yei. CafaÞ ci €ei.
Lamandi yei. Lamand ci €ei.
Ya€koori yei. Ya€koo-ci €e••i.
Rokohi yei. Rokoh ci €ei.
6. Voici la chaussure (bague d'os, collier, crayon, bic). - Voici les
chaussures.
Ñafdi we••i.
Ñafad ci ce••i.
Gaki
we••i.
Gak ci
ce••i.
Mbandali we••i.
Mbandal ci ce••i.
Kiriyo•gi we••i.
Kiriyo•g ci ce••i.
Istalooni we••i.
Istaloo-ci ce••i.
7. Voici le chien (vache, poule, cheval, chèvre). Voici les chiens.
•uufi ye••i.
Inohfi ye••i.
Pambfi ye••i.
Pansi ye••i.
Pe'fi ye••i.
•uh ci ce••i.
Inoh ci ce••i.
Pambii-ci ce••i.
Panis ci ce••i.
Pe' ci ce••i.
8. L'esclave (voleur, jeune homme, âne, cheval) a été frappé.
ñaam:
Ñaami la€uu•.
rokoh:
Rokohi la€uu•.
fiir:
Fiiri la€uu•.
mbaam:
Mbaami la€uu•.
panis:
Pansi la€uu•.
9. L'esclave a été frappé (vendu, acheté, amené, appelé).
la€:
Ñaami la€uu•.
toon:
Ñaami toonuu•.
rom:
Ñaami romuu•.
€ay:
Ñaami €ayuu•.
€eeuk: Ñaami €eekuu.
10. L'esclave (voleur, jeune homme, âne, cheval) est frappé.
ñaam:
Ñaami yii la€u.
rokoh:
Rokohi yii la€u.
fiir:
Fiiri yii la€u.
mbaam:
Mbaami yii la€u.
panis:
Pansi yii la€u.
11. L'esclave est frappé (vendu, acheté, amené, appelé).
la€:
Ñaami yii la€u.
toon:
Ñaami yii toonu.
rom:
Ñaami yii romu.
€ay:
Ñaami yii €ayu.
€ee•uk: Ñaami yii €ee•ku.
12. Quand la vieille femme a couru (dansé, s'est levée, marché, est parti),
elle est tombée et a cassé son jambe.
nup:
mbec:
kuruk:
tiind:
coot:
Wi €itfi nup, a keennda, koti werra.
Wi €itfi mbec, a keennda, koti werra.
Wi €itfi kuruk, a keennda, koti werra.
Wi €itfi tiind, a keennda, koti werra.
Wi €itfi coot, a keennda, koti werra.
13. Quand la vielle femme a couru, elle est tombée et a cassé son jambe (os,
bras, cou, dos).
kot:
Wi €itfi nup, a keennda, koti werra.
Þoh:
Wi €itfi nup, a keennda, Þohi werra.
yaah:
Wi €itfi nup, a keennda, yaahi werra.
mbooh:
Wi €itfi nup, a keennda, mboohi werra. (mboohKi???)
finho:
Wi €itfi nup, a keennda, finhoori werra.
LEÇON 7
7.a DIALOGUES
-Fu tum nah na soosi?
-Comment tu vas avec le froid?
-Mi yii naa.
-Je suis avec.
-Woti soosi• lool.
-Il fait vraiment froid aujourd'hui.
-Eeh. Te puu•si laayi• lool.
-Oui. Et le vent souffle beaucoup.
-Puusii €ayag kosaay.
-Ce vent-là apporte souvent des maladies.
-Eeh, puu•sii mo••i.
-Oui, ce vent est mauvais.
-Fu ha€•a•g yeh?
-ž-kii tik.
-Fu tika•g yeh?
-ž-tika•g saaÞ.
-Qu'est-ce que tu fais?
-Je suis en train de faire la cuisine.
-Qu'est-ce que tu prépares?
-Je prépare du couscous.
-ž-lii€i neh ca hay nee€e.
-Eeh.
-Oui.
-Fu yii ani• mbaami-neh?
-Eeh. Mi yii ani• •e. A
siifa•kee siifa•uk.
-A ñami•-eh?
-Muk. ž-€aya•g •e nduufa.
-A joki• a•uk kotii.
-Eeh, a seesuk ka• ñama.
-J'espère que ça sera bon.
-Tu es en train d'abreuvoir l'âne?
-Oui. Je lui donne à boire. Il avait
soif.
-Est-ce qu'il a déjà mangé?
-Non. Je vais l'emmener dans la brousse.
-Il doit avoir faim maintenant.
-Oui. Il est pressé d'aller manger.
7.b LEXIQUE POUR LES DIALOGUES
a•uk
ha€i•
jok
kii
kotii
laay
puu•is, puu•si
saaÞ, saaÞ ci
seesuk
siifa•, siifa•ki
siifa•uk
soos
soos, soosi
te
tik
woti
yeh
- avoir faim
- faire
- devoir
- maintenant
- être nombreux, beaucoup
- vent
- couscous
- être pressé
- soif
- avoir soif
- être froid, faire froid (mais pas: avoir froid)
- froid
- et
- faire la cuisine
- aujourd'hui
- quoi
(NOTE: Si ce n'est pas la forme indéfini, "saaÞ" est toujours au pluriel)
7.c VOCABULAIRE
Tiki• ñamsuki.
Jileen na €itii-ce Nde€aan €a haa•g raake hanne na niini woti. •it€i waa €a
tiki kañam laayi €aahaai. Anaah ci hay laaye €el, miis hay €aahe ga. Wi nohi
soosa•g •ah, a caammba tik. A nissa weti •-hendi, a waakka ÞuuÞ, a ka€i•ta
sokoñ, ki€ki uukeeah po wa ka€pa. A degga soÞri na kunohaani wa, a tummba
diwliin. A waa koc tik misipmi septi saaÞ ci. A kata €aya sepet ca. A yiihha
dokuk, a raakka diwliina gili•. A feyuusa, a lehha. þaar ce kerahha •ga, a
hayya, €a Þimmbaa. A woosa Nde€aan neh yeem ka•aat waaka aañin, a dond na ca. A
ha€i•ta ineem, a tikka po a Þutta. A waakka kanoh a tummba saaÞ ci ga, a €ayya
wiriis a tummba maaldi• cuurndi •ga. A mo•sinnda •iski haa•g ñamohse. Raakka
hanne ci hii . A kañÞohha na €a po a Þutta, a €eekohha €a ñam. a hayya, a
woosa €a neh: Yaa nu nik •ah nuyat ini a waa•. •um €ayya saaÞ na misip sepet,
€um maalo na curuund. um ñameeah na ko€ag, €um na yaah. ž-anaah ci, €um
€ayya
miis, €um €ayya liminaat. Wi €a Þut €a corkita Nde€aan na Þaar ce €a €aatta
ga neh: Kañam ci ne€i ca laayi na anaah ci. a irinnda po Kooh hoo€pa, €a
haadeeah, €a aassa -puu•si na soosi, na a• na sifa• paÞki•.
Tiki• ñamsuki.
La préparation du repas du soir.
tik, tiki
- préparation d'un
repas; repas
ñamsuk, ñamsuki - diner
Jileen na €itii-ce Nde€aan €a haag Jileen et sa femme Nde€aan vont avoir des
raake hanne na niini woti.
étrangers ce soir même.
hanne, hanneeri
- étranger
it€i waa €a tiki kañam laayi
La femme veut préparer beaucoup de
€aahaa•i.
repas différents pour eux.
kañam, kañamki
- repas, nourriture
€aahaai, €aahaaini - différent
Anaah ci hay laaye €el, miis hay
Les boissons vont être nombreux
€aahe •ga.
aussi, le lait en fera partie.
anaah, anaahi
- boisson
€el
- aussi
€aah
- faire partie de qc
miis, miismi
- lait
Wi nohi soosa•g •ah, a caammba tik. Au refroidissement du soleil, elle commença à préparer.
noh, nohi
caamb
- soleil
- commencer
A nissa weti• hendi, a waakka ÞuuÞ, Elle enleva le cendre du foyer, chercha
a ka€ita sokoñ, ki€ki uukeeah po du feu, mit du bois mort, l'ensemble fuma
wa ka€pa.
jusqu' à ce que ça prit feu.
nissa nihissa - (forme contractée)
nihis
- enlever
wet, weti
- cendre
hend, hendi
- foyer
ÞuuÞ, ÞuuÞi
- braise
ki€i, ki€ki
- feu
sokoñ, sokñi
- bois mort
ka€i•
- mettre du bois morte
•uuk
- fumer
ka€
- prendre feu
A degga soÞri na kunohaani• wa,
Elle posa la marmite et son couvercle sur
a tummba diwliin.
le feu et versa l'huile.
deg
- poser la marmite
soÞe, soÞeeri
- marmite
kunoha, kunohaani - couvercle
tum
- verser
diwliin, diwliini - huile
A waa• koc tik misipmi• septi•
Elle veut préparer la sauce de viande
saaÞ ci.
pour le cous-cous en premier lieu
koc
- premier
misip, misipmi
- sauce
sepet, septi
- viande
A kata €aya sepet ca.
Elle alla prendre la viande.
A yiihha dokuk, a raakka diwliina
gili•.
en feu.
yiih, yiihhi
Revenue très tard, elle trouva l'huile
- lent
"yiih" is a verb here.
dokuk
raak
gil
A feyuusa, a lehha.
- revenir
- trouver
- prendre feu
Elle s'étonna et cria.
fey
leh
- étonner
- crier
þaar ce kerahha •ga, a hayya,
Son mari l'entendit, vint et ils
€a Þimmbaa.
éteignirent le feu.
Þim
- éteindre
A woosa Nde€aan neh yeem kaaat
Il dit à Nde€aan d'aller chercher du
waaka aañin, a dond na ca.
charbon pour préparer avec.
waak
- chercher, prendre
aañin, aañndi
- charbon
dond
- poser, préparer
A ha€i•ta ineem, a tikka po
a Þutta.
Þut
ineem
Elle fit cela, prépara et finit.
- finir, terminer
- cela, cette chose
là, ainsi
A waakka kanoh a tummba saaÞ ci •ga, Elle prit une calebasse, y mit le
a €ayya wiriis a tummba maalndi•
cous-cous et prit une autre,
cuurndi •ga.
y mit le riz au poisson.
kanoh, kanki
- calebasse
tum
- mettre
wiriis, winoori - autre
maalo, maalndi
- riz
curuund, cuurndi - poisson
A mo•sinnda •iski haa•g ñamohse.
Elle embellit le lieu où ils vont manger.
•isik, •iski
mo•sin
- lieu
- embellir
Raakka hanne ci hii• .
Les étrangers étaient déjà là.
A kañÞohha na €a po a Þutta,
a €eekohha €a ñam.
Elle échangea des salutations avec eux
puis les invita à venir manger.
€ee•uk
€ee•koh
- appeler
- inviter
a hayya a woosa €a neh:
Ils vinrent et elle leurs dit:
Yaa nu nik •ah nuyat ini a waa•.
Que chacun prenne ce qu'il désire.
yaa nu nik
nuy
in, ini
waa•
- chacun
- prendre une
quantité
- chose
- désirer
um €ayya saaÞ na misip sepet,
Les uns dégustèrent du cous-cous à la
€um maalo na curuund.
sauce de viande, les autres du riz au
poisson.
€ay
- déguster
€um .... €um
- les uns, les autres
um ñaameeah na ko€ang, €um na yaah. Les uns mangeaient à la cuillère,
les autres à la main.
ko€ag, ko€agki
- cuillère
ž-anaah ci, €um €ayya miis, €um
Pour les boissons, les uns prirent du
€ayya liminaat.
lait, les autres des limonades.
liminaat, liminaati - limonade
Wi €a Þut €a corkita Nde€aan na
Après avoir fini ils remercièrent Nde€aan
Þaar ce €a €aatta •ga neh: Kañam ci et son mari et y ajoutèrent que: Les
ne€i• ca laayi• na anaah ci.
repas sont bons et suffisants, de même
que les boissons.
corki•
- remercier
a irinnda po Kooh hoo€pa,
Ils causèrent jusqu'à la nuit profonde,
€a haadeeah, €a aassa -puu•si na et rentrèrent dans le froid accompagné
soosi, na a• na sifa• paÞki•.
de vent; rassasiés.
irin
hoo€
a•, a•i
paÞ
- causer la nuit
- faire nuit
- faim, famine
- soigner
7.d EXERCICES GRAMMATICAUX
1. Fais! - Bois! - Mange! - Entre! - Asseye-toi!
tum:
an:
ñam:
aas:
€oof:
Tumah!
Anah!
Ñamah!
Aasah!
•oofah!
2. Mets (mange, ajoute, amène, fais) du sauce!
tum:
Tumah misip!
ñam:
Ñamah misip!
€aat:
•aatah misip!
€ay:
•ayah misip!
ha€i:
Ha€ah misip!
3. Vends (ajoute, donne (comme don), donne (une chose proche) )-moi du sauce!
toon:
€aat:
on:
e•:
Toon-ndo misip!
•aat-to misip!
On-ndo misip!
E•-to misip!
4. C'est moi (Jileen, le chat, papa, le chasseur) qui a mangé la viande.
mi:
E mi
ñam septi.
Jileen: E Jileen ñam septi.
herowi: E herowi ñam septi.
baab:
E baab
ñam septi.
kaalsukoh: E kaalsukohi ñam septi.
5. Tous les poissons sont bien (beaux, bons, grands, chers). Celui-ci est
le mieux (le plus beau etc.)
Curuund ci jen baahi•.
Curuund ci jen mo•i•.
Curuund ci jen ne€i.
Curuund ci jen yakki•.
Curuund ci jen o€i.
E wii uup baah.
E wii uup mo•.
E wii uup ne€. (nee€)
E wii uup yak.
E wii uup o€.
6. Ce boisson (riz, calebasse, couvercle, marmite)-ci est mieux que ce
boisson(etc.)-là. (Note on orthography rules)
anaah: Anaahii uup baah anaaheen.
maalo:
Maal-ndii uup baah maal-ndeen.
inoh:
Inoh fii uup baah inoh feen. (kanoh?)
kunoha: Kunohaanii uup baah kunohaaneen.
soÞe:
SoÞee-rii uup baah soÞee-reen.
7. Tous les poissons seront mangés (préparés, vendus, achetés, tués).
ñam:
tik:
toon:
rom:
ap:
Curuund ci jen hay ñamse.
Curuund ci jen hay tikse.
Curuund ci jen hay toonse.
Curuund ci jen hay romse.
Curuund ci jen hay apse.
8. Elle a mangé du riz que j'ai acheté (préparé, vendu, amené, reçu) hier.
rom:
tik:
toon:
€ay:
amboh:
A ñami• maalndi inah neh •-rom-a wot€a.
A ñami• maalndi inah neh •-tik-a wot€a.
A ñami• maalndi inah neh •-toon-a wot€a.
A ñami• maalndi inah neh •-€ay-a wot€a.
A ñami• maalndi inah neh •-amboh-a wot€a.
9. Un vieux, qui avait du vendre ses champs (vaches, chevaux, moutons,
cases), pleura.
yoohon: Ya€koora inah neh a jokeen toon yoohon ca, a fu•ta.
inoh:
Ya€koora inah neh a jokeen toon inoh ca, a fu•ta.
panis:
Ya€koora inah neh a jokeen toon panis ca, a fu•ta.
mbaal:
Ya€koora inah neh a jokeen toon mbaal ca, a fu•ta.
tuuÞ:
Ya€koora inah neh a jokeen toon tuuÞ ca, a fu•ta.
10. Aujourd'hui il a mangé (eu faim, eu soif, été pressé, pensé). Hier il n'a
pas mangé (etc.).
Woti, a ñami.
Wot€a, a ñameei.
Woti, a aki.
Wot€a, a akeei.
Woti, a siifaki. Wot€a, a siifakeei.
Woti, a seeski.
Wot€a, a seeskeei.
Woti, a lii€i.
Wot€a, a lii€eei.
11. Il mange (a faim, a soif, est pressé, pense). - Demain, il ne mangera
(etc.) pas.
A yii ñam.
Kim, a hay•i ñame.
A yii a•uk.
Kim, a hay•i a•ke.
A yii siifa•uk. Kim, a hay•i siifa•ke.
A yii seesuk. Kim, a hay•i seeske.
A yii lii€.
Kim, a hayi lii€e.
LEÇON 8
8.a DIALOGUE: PRESENTATION DE LA FAMILLE
Visiteur V
Résident R
Fay F
R -•oyii baabi•-•go. A teeku Jooko -Cette personne est mon père. Il
Fay. •oyii hannee-so. A teeku
s'appelle Jooke Fay. Cette personne est
Yu•gar Juuf.
mon visiteur. Il s'appelle Yu•gar Juuf.
V -Fu tum nah?
-Comment vas-tu?
F -Mi yii •ga.
-Je suis là.
.......
(Les salutations continuent.)
.......
Fu gen ndeh?
Tu habites ou?
V -ž-gen Paaki.
-J'habite Paaki.
R -E €i ndeh €aah-ca• •ah?
-Qui sont tes parents?
V -E €i Guutan Seen.
-Ceux de Guutan Seen.
R -E €i Jooko Fay €aah ci•-•go ndii. -Ceux de Jooko Fay sont mes parents ici.
V -Fu raaki• kilook-eh?
-Est-ce que tu as une femme?
R -Eeh. it€ii kilookko.
-Oui, cette femme est ma femme.
V -Fu raaki €i ku€u-eh?
-Est-ce que tu as des enfants?
R -Eeh. ž-raaki €i ku€u.
-Oui. J'ai des enfants.
V -a ndeh ku€u ci ah?
-Où sont tes enfants? (ku€uu-ci•???)
R -•a •ii •-ndum. •ii añndoh.
-Ils sont là-bas. Ils sont en train de
jouer.
V -Mi yii haad. •uh tase mo•o•.
-Je rentre. Restez en paix.
R -Eeh. Kañjaa €i kaahan •uh.
-Oui. Salues les gens de ta maison.
V -•a haa kerhe.
-Ils vont l'entendre.
8.b LEXIQUE POUR LE DIALOGUE
€ii
€a •ii
•ii
ndum
teeku
- (forme contractée)
- en train de, être présent
- là-bas
- s'appeler
8.c. VOCABULAIRE
Koo•ki•i• rehi.
•iski kurki nik, wa raaki• ta•go na oon-oon. Ta•goo-ci ca raaki• kac na atoh.
ž-oon-oon ci, merehmi• kehÞi wa baahi•. Wa beeñ. Baabi• Jileen yii koo•ki• rehi.
A €ayi ndag, gup, yul na sarto ha€oha yoohon ca. A koñareeah, a joki•
pen•uk nda•gal ci na iiñ ci •as•uka•g •ga• atoh ci walla •ga• •ooÞ nu•g ci. A
Þut koñari ah, a kooki tisoh ci. A waai sok tooho, €asi, aareen, pamÞa na
iraak. Haat, a marakka ndeer-ndeeri andi wa raaki eel ca min haytoh to€. Wa
nik•i mo•aa•i. A suummba, a ammba •ga• fisari• •e yaah kanak, a corki•ta Kooh.
Koo•ki•i• rehi.
La préparation de l'hivernage.
Koo•ki•i ??
-préparation (forme
du radical inconnu;
voir koo•uk en bas)
•iski kurki nik, wa raaki• ta•go na Là où le village se trouve, il y a des
oon-oon.
collines et des vallées.
ta•go, ta•goori - montagne, colline
oon-oon, oon-ooni - vallée
Ta•goo-ci ca raaki• kac na atoh.
Aux collines on trouve de petites pierres
de latérite et des rochers.
kac, kaci
- petites pierres de
latérites
atoh, atohfi
- pierres, rocher
ž-oon-oon ci, merehmi• kehÞi wa
Dans les valées, le sable est bon.
baahi•.
mereh, merehmi
- sable
kekeÞ, kehÞi
- terre
Wa beeñ.
C'est du sol sabloneux.
beeñ, beeñmi
Baabi• Jileen yii koo•ki• rehi.
koo•uk
- sol sabloneux
Le père de Jileen prépare l'hivernage.
- se préparer,
prévoir
A €ayi• nda•g, gup, yul na sarto
Il prend le coupe-coupe, la houe, la
haۥoha yoohon ca.
creusette et la faucille pour nettoyer
les champs.
nda•g, nda•gi
- machette,
coupe-coupe
gup, gupi
- houe
yul, yuli
- creusette
sarto, sartooni - faucille
A koñar•ee•ah, a joki• pen•uk nda•gal Il desherbe, mais doit faire attention
ci na iiñ ci •as•uka•g •ga• atoh ci aux scorpions et serpents qui peuvent se
walla •ga• •ooÞ nu•g ci.
cacher sous des pierres ou dans des
creux.
koñar
pen•uk
- nettoyer les champs
- se méfier,éviter,
faire attention
nda•gal, nda•gli - scorpion
iiñ, iiñi
- serpent
•as•uk
- se cacher
walla
- ou bien
•ooÞ
- à l'intérieur, dans
nu•g, nu•gi
- creux
A Þut koñari• •ah, a koo•ki• tisoh ci. Après avoir nettoyé les champs, il
prépare les semences.
tisoh, tisohi
- semence
A waadi sok tooho, €asi, aareen,
Il voudrait semer du mil, sorgho,
pamÞa na iraak.
arachide, maïs et haricot.
sok
- semer
tooho, tohri
- mil
€asi, €asndi
- sorgho
aareen, aarndi
- arachide
pamÞa, pamÞaani - maïs
Haat, a marakka ndeer-ndeeri andi wa Maintenant, il regarda le ciel pour voir
raaki eel ca min haytoh to€.
s'il y a des nuages qui pouvaient
apporter de la pluie.
haat
- maintenant, déjà,
aussitôt
ndeer-ndeer,
ndeer-ndeeri - ciel
andi
- si, peut-être,
est-ce que
eel, eeli
- nuage
-toh
to€, to€i
- pluie
Wa nik•i mo•aa•i.
Il était promettant.
mo•aa•i
- vilain
A suummba, a ammba •ga• fisari• •e Content, il posa les deux mains sur la
yaah kanaak, a corki•ta Kooh.
poitrine et remercia Dieu.
suum
- être content
fisa', fisaari
- poitrine
8.d. EXERCICES DES STRUCTURES GRAMMATICAUX
1. Mets(amène, prépare, fais, achète)-moi du sauce d'arachide.
tum:
Tumi•-to misip aareen.
€ay:
•ayi•-to misip aareen.
tik:
Tiki•-to misip aareen.
ha€i:
Ha€i-to misip aareen.
rom:
Romi•-to misip aareen.
2. Venez! Buvez! Mangez! Entrez! Asseyez-vous!
hay:
an:
ñam:
aas:
€oof:
Hayat!
Anat!
Ñamat!
Aasat!
•oofat!
3. Ne viens (bois, mange, entre, t'asseye) pas!
hay:
an:
ñam:
aas:
€oof:
Ka hay!
Ka an!
Ka ñam!
Ka aas!
Ka €oof!
4. Allons! Regardons! Rentrons! Jouons! Retournons!
ka•:
•oo ka•at!
marak:
•oo markat!
haad:
•oo haadat!
añndoh: •oo añndohat!
wiiruk: •oo wiirkat!
5. Ce n'est pas toi (votre père, ton fils, le chef du village, le cultivateur)
qui a(s) semé le mil, c'est moi.
fu:
A fu
sok tohoo-ci haa, a mi.
baab •uh: A baab duh sok tohoo-ci haa, a mi.
ku€ki ah: A ku€ki dah sok tohoo-ci haa, a mi.
lamandi: A lamandi sok tohoo-ci haa, a mi.
guurohi: A guurohi sok tohoo-ci haa, a mi.
6. Mbédou est la meilleure (plus belle, grand, rouge, petite) femme du
village. ('rouge' - "ruumin", dit d'une personne, veut dire, 'de teint
claire'.)
baah:
Mbeedu, ayi €it€i uup baah •-kurki.
mo:
Mbeedu, ayi €it€i uup mo -kurki.
yakak:
Mbeedu, ayi €it€i uup yak •-kurki.
ruumin: Mbeedu, ayi €it€i uup ruumin •-kurki.
Þissuut: Mbeedu, ayi €it€i uup Þissuut •-kurki.
7. Donne-moi ce faucille(coupe-coupe, houe, creusette, semence)-là
(près de toi).
sarto:
nda•g:
gup:
yul:
tisoh:
E•-to sartooneem.
E•-to nda•geem.
E•-to gupeem.
E•-to yuleem.
E•-to tisoheem.
8. Quand je suis arrivé, ils avaient (déjà) mangé (étaient rentrés, avaient
duré, étaient rassasiés, avaient chanté).
ñam:
haad:
maañ:
kap:
Þeek:
Wi •-ree, €a ñameen.
Wi •-ree, €a haadeen.
Wi •-ree, €a maañeen.
Wi •-ree, €a kapeen.
Wi •-ree, €a Þeekeen.
9. Quand je suis arrivé, ils n'avaient pas (encore) mangé (etc.).
ñam:
haad:
maañ:
kap:
Þeek:
Wi •-ree, €a ñamee•i.
Wi •-ree, €a haadee•i.
Wi •-ree, €a maañee•i.
Wi •-ree, €a kapee•i.
Wi •-ree, €a Þeekee•i.
10. Ils sont en train de se saluer (regarder, frapper, enseigner, tuer).
kañi•:
•a •ii kañÞoh.
marak:
•a •ii markoh.
la€:
a ii la€oh.
€isi: a ii €isioh.
ap:
•a •ii apoh.
11. Elle ne mange (vend, achète, prépare, amène) jamais le riz.
ñam:
toon:
rom:
tik:
€ay:
A ñamuu maalo.
A toonuu maalo.
A romuu maalo.
A tikuu maalo.
A €ayuu maalo.
12. Elle n'a rien mangé (vendu, acheté, pris, semé).
ñam:
A ñam•i in.
toon:
A toon•i in.
rom:
A rom•i in.
amb:
A amb•i in.
sok:
A sok•i in.
LEÇON 9
9.a DIALOGUE
Hôte H
Enfant E
-Ya€ah baabi• •ah?
-Qui est ton père?
-A Jooko Fay.
-C'est Jooko Fay.
-A gen wi ndeh kaahan •-•uuhu?
-Il habite quelle maison à •uuhu?
-A gen Garaas.
-Il habite Garaas.
-A wi ndeh fah?
-Dans quel "fah"?
-A €aah •-fah Jooko Fay.
-Il fait partie du "fah" de Jooko Fay.
-Ya€ah dee€ •uh?
-Qui est ta mère?
-A Giñan Siis.
-C'est Giñan Siis.
-A raaki• hundiseh?
-Est-ce qu'elle a une co-épouse?
-Eeh, a raaki• hundis.
-Oui, elle a une co-épouse.
-Dee€ uh a yi €it€i yakki-neh? -Est-ce que notre mère est la première
(grande) épouse?
E -Mukk a dee€ €oo Þin.
-Non, elle est la deuxième (petite).
H -Andi fu raaki• taambndoh?
-Est-ce que tu as des frères et soeurs?
E -Eeh, •-raaki• taambndoh Þaar na -Oui, j'ai des frères et des soeurs.
taambndoh €iti€.
........
(La conversation peut continuer)
........
Mi yii haad.
Je rentre.
H -Kañji•-to €a jen.
-Salues-les moi tous.
H
E
H
E
H
E
H
E
H
E
H
9.b LEXIQUE POUR LE DIALOGUE
a
fah, fahi
hundis
Þin, Þini
- c'est
- ceux qui partagent la même cuisine; la totalité des
"fah" dans une concession est un "kaahan"
- co-épouse
- ici: la deuxième épouse
9.c VOCABULAIRE
To€ ci koc.
Weki nimma, wa indi•gi• lool. Meleñ ci hoorsohee•ah ndeer-ndeeri. Haat, to€i koc
keennda. Wa masu€ laayi, waas ci €oÞsukohha hulu€. Ndii na nden jen, laah ci
taakka rem na masu€. Mereh mi €oÞsukohha ndapalaaÞ. Wa inaa baahi• laam kehÞi
hiÞca masu€ ah waa yoo€e yoo€i guuri. Wi €aa€i ree €oo€i jen yurahha yoohon
ca. ii sokeeah tooho, €ii aareen. um yipeeah banaane, maa•go, papale,
soraas, mandarin na limog. To€ ci laayi ci degsukoheeah po wa mitta ca€in
kaahay. Rehi baahha. In ci sokse jen tey•ukka. Bola ca •gu•san •ah, raakka weki
wa puu•sohe po yaahug ci• kidig cum fahtukka. Tas ci na rim ci• cum keennda.
Cum, pos ci• ca ya•ta. Puu•iseem haawissa inaa laayi• •-rehi, wa seekka. Maari
na suti hun •iindohha kidig rup ci. Kidig ci findi •ol suummba laam ca waa•
masu€ te rehi laayi masu€.
To€ ci koc.
Les premières pluies.
Weki nimma, wa indi•gi• lool.
tonné.
La nuit passée, la tonnerre a beaucoup
wek, weki
- nuit
nimma
- hier soir
indi•g
- la tonnerre tonne
indi•g, ind•gi
- tonnerre
Meleñ ci hoorsohee•ah ndeer-ndeeri.
Les éclairs déchiraient le ciel.
meleñ, meleñi
- éclair
hoor
- déchirer
hoorsoh
- passer tout le
temps à éclairer
Haat, to€i koc keennda.
Aussitôt, la première pluie tomba.
Wa masu€ laayi, waas ci €oÞsukohha C'était une forte pluie, et les routes
hulu€.
se sont transformées en ravins.
€oÞsuk
hulu€, hul€i
- se transformer
- ravin
Ndii na nden jen, €aa• ci taakka rem Ici et là on voit des étangs d'eau
na masu€.
stagnants.
€aa• or laah (see text)???
nden
- là
€aa, €aai
- étang
taak
- stagner
rem
- plein
Merehmi €oÞsukohha ndapalaaÞ.
Le sable se transforma en boue.
ndapalaaÞ, ndapalaaÞi - boue
Wa inaa baahi• laam kehÞi hiÞca
C'est une bonne chose parce que la
masu€ ah waa yoo€e yoo€i guuri.
terre bien arosée d'eau facilite la
culture.
What form is "hiÞca"??? or « waa » ?
hiÞ
- avoir assez (de
l'eau)
yoo€
- être facile
yoo€i•
- faciliter
guur, guuri
- culture
Wi €aa€i ree €oo€i jen yurahha yoohon Le matin venu, tous les gens se
ca.
dirigèrent vers les champs.
yurah
ii sokeeah tooho, €ii aareen.
arachides.
- se diriger; être
droit
Les uns semaient du mil et des
•um yipee•ah banaane, maa•go, papale, Les autres plantaient des pieds de
soraas, mandarin na limo•g.
banane, de mangues, de papayes,
d'oranges, de mandarines et de citrons.
yip
- planter
To€ ci laayi• ci degsukohee•ah po wa Les abondantes pluies se succedèrent
mitta ca€in kaahay.
jusqu'à trois mois.
deg
degsukoh
- poser
- se succéder; se
superposer
- suffire, être
complet
mit
Rehi baahha.
L'hivernage fut bonne.
In ci sokse jen tey•ukka.
Toutes les cultures produisirent.
-se
tey
tey•uk
- PASSIF PASSE/
- prendre
- accepter
Bola ca •gu•san •ah, raakka weki wa Avant les recoltes, il eut une nuit où
puu•sohe po yaahug ci• kidig cum
le vent soufflait, causant la cassure de
fahtukka.
quelques branches d'arbres.
bola
- avant
yaahug, yaahgi
- branche
•gu•, •gu•i
- récolte
•gu•
- couper
puu•soh
- se mettre à
souffler
fahtuk
- une branche qui
se coupe
-um
-
Tas ci na rim ci• cum keennda.
tombèrent.
tas, tasi
Les troncs et les fruits des autres
- tronc
rim, rimi
Cum, pos ci• ca ya•ta.
- fruit
Les fleurs des autres chutèrent aussi.
pos, posi
ya•
- fleur
- chuter
Puu•seem haawissa inaa laayi• •-rehi, Ce vent diminua la production wa seekka.
ce fut la fin de l'hivernage.
seek
seek, seeki
- faire "seek"
- octobre au
décembre
Maari na suti hun •iindohha kidig
La rosée et le brume achevèrent la
rup ci.
croissance des arbres épineux.
•iindoh
rup, rupi
maar, maari
sut, suti
- achever,
accomplir
- épine
- rosée
- brume
Kidig ci findi •ol suummba laam ca
Des arbres comme le bambou sont
waa masu€ te rehi laayi masu€.
contents parce qu'ils aiment
l'eau et les pluies ont été
abondantes pendant l'hivernage.
•ol, •oli
- bambou
9.d EXERCICES GRAMMATICAUX
1. Elle est en train de faire entrer (s'asseoir, retourner, se rassasier, se
mettre debout) cet homme.
aas:
A yii aasi• Þaari.
€oof:
A yii €oofi• Þaari.
wiiruk: A yii wiirki• Þaari.
kap:
A yii kapi• Þaari.
tufuk:
A yii tufki• Þaari.
2. Fais entrer (s'asseoir, retourner, se rassasier, se reveiller) cet homme!
aas:
Aas•ah Þaari.
€oof:
•oof•ah Þaari.
wiiruk: Wiirki•ah Þaari.
kap:
Kap•ah Þaari.
tufuk:
Tufki•ah Þaari.
3. Vends (ajoute, donne, donne, emporte) l'homme du mil de ma part. - Vends le
lui de ma part.
Tooni•-to Þaari tooho.
•aati•-to Þaari tooho.
Oni•-to Þaari tooho.
E•i•-to Þaari tooho.
Komi•-to Þaari tooho.
Tooni•-to •e ca.
•aati•-to •e ca.
Oni•-to •e ca.
E•i•-to •e ca.
Komi•-to •e ca.
4. Qu'il vienne (boive, mange, entre, s'asseye)!
hay:
an:
ñam:
aas:
€oof:
A hayat!
A anat!
A ñamat!
A aasat!
A €oofat!
5. Quelques-uns partent (entrent, mangent, viennent, vendent), des autres
restent assis (restent debout, ont faim, s'en vont, achètent).
coot, €oof:
um coot, €um €oof.
aas, tufuk:
um aas, €um tufuk.
ñam, auk:
um ñam, €um auk.
hay, ka•:
um hay, €um ka.
toon, rom:
um toon, €um rom.
6. Je veux chanter (retourner, penser, parler, entendre).
Þeek:
ž-waa• Þeek.
dokuk:
ž-waa• dokuk.
lii€:
ž-waa lii€.
woy
ž-waa• woy.
sikuk: ž-waa• sik•uk.
7. Il est aller semer (acheter, vendre, regarder, manger) les arachides.
sok:
A ka•i• soka aareen ca.
rom:
toon:
marak:
ñam:
A ka•i• roma aareen ca.
A ka•i• toona aareen ca.
A ka•i• marka aareen ca.
A ka•i• ñama aareen ca.
8. Où étais-je (tu, il, nous, vous, ils) à ce moment? - Tu (je, il, vous,
nous, ils) étais rentré.
Tel-lo ndeh?
Tel •ah ndeh?
Tel •e ndeh?
Tel €oo ndeh?
Tel •uh ndeh?
Tel €a ndeh?
Tel •ah haadi•.
Tel-lo haadi•.
Tel •e haadi•.
Tel •uh haadi•.
Tel €oo haadi•.
Tel €a haadi•.
9. Il a mangé (semé, nettoyé les champs, bu, dormi) tôt.
('boire tôt' a le sens de: 'boire d'alcool à bas age.')
ñam:
A teeli• ñam.
sok:
A teeli• sok.
koñor:
A teeli• koñor.
an:
A teeli• an.
neeh:
A teeli• neeh.
10. Il est en train de manger (semer, nettoyer les champs, boire, dormir) tôt.
ñam:
A yii teel ñam.
sok:
A yii teel sok.
koñor:
A yii teel koñor.
an:
A yii teel an.
neeh:
A yii teel neeh.
11. Parfois, il sème du mil (sorgho, arachide, maïs, haricot).
tooho:
Cum •ah, a sok tooho.
€asi:
Cum ah, a sok €asi.
aareen: Cum •ah, a sok aareen.
pamÞa:
Cum •ah, a sok pamÞa.
iraak:
Cum •ah, a sok iraak.
LEÇON 10
10.a DIALOGUE
Acheteur A
Vendeur V
A -Fu moo• jam-eh?
-Tu as le paix?
V -Eeh, •-moo• jam de'.
-Oui, j'ai la paix.
Fu waa• yeh?
Qu'est-ce que tu veux?
A -ž-waa• rom curuund, na koraas. -Je veux acheter du poisson et du piment.
V -Ayca, ca•i cii.
-Vas-y, les voilà.
A -Juuki• cuurdnii, cara•g hend nah? -Ce tas de poisson coute combien?
V -Wa cara•g nda•gkiyaah nikiis.
-Il coute 200 CFA.
A -A', candoomi o€i lool.
-Ah, ça coute cher.
V -E curuund ñimin•i, wa•i tah, ca -Il n'y a pas beaucoup de poissin, c'est
o€pa.
pourquoi il coute cher.
A -Fu min-ndo haawsi• hend nah?
-Tu peut me diminuer combien?
V -Yaatuus, tas nda•gkiyaah kaahay -25 CFA, et ça reste 175 CFA.
na yaatuus.
A -Mbaa toon-ndo juukii.
-Bien, vends-moi ce tas-ci.
Andaar koraas cara•g hend nah?
Un kilo de piment coute combien?
V -Candoomi de' wa o€i.
-Ce prix n'est pas élevé.
A -Mbaa toon-ndo andaar yiino.
-Bien, vends-moi un kilo.
V -Corkah, po mbeh wiriis •ah, fu -Merci. Une prochaine fois tu viens
hay •ga-so.
chez moi.
A -Eeh, • haa•g •ah tume
-Oui, je vais te faire mon client.
romohaani•-•go.
10.b LEXIQUE POUR LE DIALOGUE
ayca
- vas-y
andaar, andaari
- kilo
ca•i
candoom, candoomi - prix
car
- coûter
haawis
- rabaisser, diminuer, réduire
hend nah?
- combien
juuk, juuki
- tas
koraas, koraaski
- piment
mbaa
- donc
romoha, romohaani - ici: client
10.c NOTES
"andaar" - une petite calebasse utilisée pour mesurer, peser, et qu'on estime
prend l'équivalent d'un kilo; cette même calebasse est aussi nommée "lippa"
10.d VOCABULAIRE
Toonohaa•a.
Mbeh ci tas €oo€i orsuk, ca laay•i. Ca kaahay. Taambndoh Jileen Þaar, yi uup
Þin, a kata toonohaaa. A teeku Daali. A waai rom inaa ñimni: €i tiwiñ,
galamb, haalis, kiw, japil, €i ñjaa', ndel, niy, laam a ka ca toontuka. Koppor
ci a €ay laay•i.
Wi a ree toonohaa•a •ah, a meekissa ore'ohi nik yahndeeri• toonohaa•i •iski in
ci a waa toonohsag. Yeem tee€pa e, a kata ndeem. Wi a hot in ci a waa jen,
a meekissa toonohi candoom ci ca. Yeem woosa e. A tummba neh ca o€i. a
haawsikoheeah po €a cohohha peeem, a rommba ca. A taskohuusa koppor •faani•
e. A waakissa romaah wiriis findi pompiteer, sople, kañja, baga, €i mbaal,
njowaan, kayit, kiya na €i kuum.
Wi a Þutta rom ah, a pulla toonohaai, a waakeeah watooni haag e €aye in ci
a rom. Wi a tufuk •-yahndeeri• toonohaa•i •ah, komaaki fiir taammba •-seroo-ce,
a ginnda ini a tumoh koppor ci• •e, a saandohha naa. Daali feyuusa, a inah•i
findi a haa•g ki tume po a haad kaahan ce. A ore'oha a koc coh na •e a yi amboh
•e po a raakka haadoha.
De volgende regel staat niet op de tapes:
Wi weem coot •ah, a keesa kur ci yakak ci •ah, a pe•dke penduk rokoh ci.
Mbeh ci tas €oo€i orsuk ca laay•i. Les jours qui restent avant la Korité
ne sont plus nombreux.
or
- jeûner
orsuk
- ne plus jeûner
orsuk, orsuki
- la Korité
Ca kaahay.
Ils sont trois.
Taambndoh Jileen Þaar, yi uup Þin, Le petit frère de Jileen, qui est le
a ka•ta toonohaa•ah.
cadet, est allé au marché.
toonoha, toonohaa•i
A teeku Daali.
Il s'appelle Daali.
- marché
A waai rom inaa ñimni: €i tiwiñ, Il voudrait acheter beaucoup de choses:
galamb, haalis, kiw, japil, €i ñjaa', du fer, or, argent, des haches et
ndel, niy, laam a ka• ca toontuka. couteaux, des paniers, nattes et cordes,
parce qu'il voudrait les revendre.
tiwiñ, tiwiñi/tiwñi - fer
•galamb, •galmbi
- or
haalis, haalsi
- argent
kiw, kiwki
- hache
japil, japli
- couteau
ñjaa', ñjaa'i
- panier
ndel, ndeli
- natte
niy, niyi
- corde
toontuk
- revendre
Koppor ci a €ay laay•i.
Il n'a pas emporté beaucoup d'argent.
Wi a ree toonohaa•ah •ah, a meekissa Lorsqu'il est arrivé au marché, il
ore'ohi nik yahndeeri• toonohaa•i
demanda au cordonnier qui était à
•iski in ci a waa• toonohsa•g.
l'entrée du marché où on vend les
objets qu'il voudrait.
meekis
ore'oh, ore'ohi
toonohsa•g
Yeem tee€pa •e, a ka•ta ndeem.
tee€
ndeem
- demander
- cordonnier
Celui-là le lui montra, il y alla.
- montrer
- là-bas
Wi a hot in ci a waa• jen,
Lorsque il a vu toutes les choses qu'il
a meekissa toonohi candoom ci• ca. voudrait, il demanda leur prix au
vendeur.
toonoh, toonohi
- vendeur
candoom, candoomi
- prix
Yeem woosa •e.
Celui-là lui dit.
A tummba neh ca o€i.
Il dit que c'est cher.
a haawsikoheeah po €a cohohha
Ils discutaient le prix jusqu'à tomber
pe•eem, a rommba ca.
d'accord, et il les acheta.
haawsikoh
- discuter (un
prix)
coh
- rencontrer
coh•oh pe•eem
- tomber
d'accord
A taskohuusa koppor •-faani• •e.
Il lui resta de l'argent.
tas
- rester
taskohuu
- FORME REFLEXIF
•-faani• •e
- avec lui
A waakissa romaah wiriis findi
Il chercha encore d'autres marchandises
pompiteer, sople, kañja, ba•ga,
comme pomme de terre, oignon, gombo,
€i mbaal, njowaan, kayit, kiya na courge, des filets, hammac, papier,
€i kuum.
cahier et des pots de miel.
waak
- chercher
romaah, romaahi
- marchandise
(pour celui
qui achète)
(la forme défini et au sing. et au plur.)
toonah, toonahci
- marchandise
(pour celui
qui vend)
(la forme défini seulement au plur.)
pompiteer, pompiteeri - pomme de terre
sople, sopleeni
- oignon
kañja, kañjaani
- gombo
ba•ga, ba•gaani
- courge
mbaal, mbaali
- filet
njowaan, njowaani
- hammac
kayit, kayti
- papier
kiya, kiyaaki
- livre
kuum, kuumi
- miel
€i kuum
- plusieurs pots
de miel
Wi a Þutta rom •ah, a pulla
Quand il eut achevé les achats, il sortita
toonohaa•i, a waakee•ah watooni haa•g le marché, et il cherchait une voiture
e €aye in ci a rom.
qui pouvait lui transporter ce qu'il
avait acheté.
-ee•ah
wato, watooni
- voiture
Wi a tufuk •-yahndeeri• toonohaa•i Quand il resta à l'entrée du marché, un
•ah, komaaki fiir taammba •-seroo-ce, jeune homme passa près de lui, il lui ôta
a ginnda ini a tumoh koppor ci• •e, sa portemonnaie, après quoi il s'en fuis.
a saandohha naa.
taamb
gin
tumoh
saandoh
naa = na wa
- passer (par)
- enlever
brusquement
- là où il a mis
- s'enfuir
Daali feyuusa, a inah•i findi a haa•g Daali s'étonna, il ne savait pas comment
ki tume po a haad kaahan ce.
il devrait faire pour rentrer à la
maison.
feyuu
- s'étonner
haa•g ki tume
- comment faire
A ore'oha, a koc coh na •e ayi amboh C'est le cordonnier, qu'il avait
•e po a raakka haadoha.
rencontré le premier, qui l'aidait à
avoir les moyens pour rentrer.
-oha
- les moyens de
Wi weem coot •ah, a keesa kur ci
Après cette expérience, quand il voyage
yakak ci •ah, a pe•dke penduk rokoh dans des grandes villes, il se méfie des
ci.
voleurs.
keesa = ka•eesa
-eesa
penduk
- se méfier
10.e. EXERCICES DES STRUCTURES GRAMMATICAUX
1. Vends(donne, donne, ajoute, amène)-moi un couteau. - Vends(etc)-lui un
couteau.
Toon-ndo japil. Toonaa-•e japil.
On-ndo japil. Onaa-•e japil.
E•-to japil. E•aa-•e japil.
•aat-to japil. •aataa-•e japil.
Kom-mbo japil. Komaa-•e japil.
2. Ne venez (buvez, mangez, entrez, vous asseyez) pas!
hay:
an:
ñam:
aas:
€oof:
Kanat hay!
Kanat an!
Kanat ñam!
Kanat aas!
Kanat €oof!
3. Est-ce qu'il a acheté (vendu, amené, coupé, pris) du miel? - Oui, il en a
acheté.
A romi• kuumeh? Eeh, a romi• •ga.
A tooni• kuumeh? Eeh, a tooni• •ga.
A €ayi kuumeh? Eeh, a €ayi ga.
A ñami• kuumeh? Eeh, a ñami• •ga.
A ambi• kuumeh? Eeh, a ambi• •ga.
4. Est-ce qu'il a acheté deux (beaucoup de, peu de, (pas????) beaucoup de,
trois) paniers? - Oui, il en a acheté deux (etc.).
A romi• ñjaa' kanakeh?
A romi• ñjaa' laayi•eh?
A romi• ñjaa' Þissuuteh?
A romi• ñjaa' ñimni•eh?
A romi• ñjaa' kaahayeh?
Eeh, a romi• •ga kanak.
Eeh, a romi• •ga laayi•.
Eeh, a romi• •ga Þissuut.
Eeh, a romi• •ga ñimni•.
Eeh, a romi• •ga kaahay.
5. Cette personne-ci était un commerçant (cordonnier, client, forgeron,
chasseur).
toonoh:
ore'oh:
romoh:
sisi€:
•oyii, a nikee toonoh.
•oyii, a nikee ore'oh.
•oyii, a nikee romoh.
oyii, a nikee sisi€.
kaalsukoh:
•oyii, a nikee kaalsukoh.
6. Cette personne n'était pas un commerçant (cordonnier, client, forgeron,
chasseur).
toonoh:
•oyi nikee•i toonoh. (•oyii????)
ore'oh:
•oyi nikee•i ore'oh.
romoh:
•oyi nikee•i romoh.
sisi€:
oyi nikeei sisi€.
kaalsukoh:
•oyi nikee•i kaalsukoh.
7. Il a semé plus d'oignons (gombo, courge, arachides, haricots) que de mil.
sople:
A uup sok sople, tooho.
kañja:
A uup sok kañja, tooho.
ba•ga:
A uup sok ba•ga, tooho.
aareen: A uup sok aareen, tooho.
iraak:
A uup sok iraak, tooho.
8. Il a semé (rabaissé le prix de, mangé, acheté, vendu) plus de pommes de
terre que toi. ("haawis" peu aussi signifier 'diminuer la quantité')
sok:
haawis:
ñam:
rom:
toon:
A yi uup •ah sok pompiteer.
A yi uup •ah haawis pompiteer.
A yi uup •ah ñam pompiteer.
A yi uup •ah rom pompiteer.
A yi uup •ah toon pompiteer.
9. Il sème (cherche, achète, vend, met) du mil ici (d'habitude).
sok:
waak:
rom:
toon:
tum:
A soka•g tooho ndii.
A waaka•g tooho ndii.
A roma•g tooho ndii.
A toona•g tooho ndii.
A tuma•g tooho ndii.
10. (pour la reduplication du verbe c'est difficile de créer un exercice
régulier qui est au même temps une bonne illustration du sens.)
On-ndo masu€. Wa reeh-reeh. Donne-moi de l'eau. C'est fini.
•itii-fu ndeh? A kosaay-kosaay. Où est ta femme?
Elle est malade.
Fu api €uufi! ž-hotee•i •e Tu as tué le chien! Je ne le voyais pas.
hotee•i.
Wee na koti• •e? Wa weer-weer. Qu'est arrivé à sa Elle est cassée.
jambe?
Wee tah pe'ci
cii nup?
LEÇON 11
Ca feyu-feyu. Pourquoi les chèvres Elles sont
courent-elles?
inquiètées.
11.a DIALOGUES:
Baptême.
Visiteur V
Maman M
.........
(Salutations ordinaires)
.........
V -Fu corok.
-Tu remercies. (Dans le sens de
"félicitations", mais on le dit aussi
encouragement, l'accouchement étant
quelque chose de dur.)
M -Fu corok €ak fu.
-A toi de même.
V -Ku€ki, tum na?
-Comment va l'enfant?
M -A yii •ga.
-Il est ici.
V -A Þaar walla €iti€?
-C'est garçon ou fille?
M -A €iti€.
-C'est une fille.
V -ž-marak •e.
-Laisses-moi le voir.
M -A yii.
-Elle est là.
V -A mo•i•. Kooh fa•at •e.
-Elle est jolie. Que Dieu lui donne une
•oo maasoh •e.
longue vie. Que nous soyons présent
avec elle.
M -Amiin.
-Amen.
Après une telle conversation, on peut rester ou partir. Dans la culture saafi
on est parfaitement libre de dire d'un enfant qu'il est joli ou vilain. Ce qu'on
ne doit pas dire cependant est qu'un enfant est gros.
On aurait pu échanger la phrase en haut "A mo•i•" avec "A sepÞi•", ce qui
signifie: "Il est vilain."
Le deuil.
Visiteur V
Personne(s) endeuillée(s) E
.........
(Salutations ordinaires)
.........
V -uh corok ne€aaiini.
-Mes condoléances à vous.
E -Fu corok €ak fu.
-A toi de même.
V -A kosaay ki•ah po a kaannda?
-Quand est-ce qu'il est tombé malade
jusqu'à mourir?
E -A maañi• na kosaayki.
-Il a duré avec la maladie.
V -A miskat Kooh.
-Dieu ait piété de lui.
E -Amiin.
-Amen.
V -•uh tase mo•o•.
-Restez en paix.
E -Eeh.
-Oui.
Une réponse alternative aurait pu être: "A kosaay•i" qui veut dire: "Il n'a pas
été malade." Généralement, quand on va présenter les condoléances, on n'utilise
pas les phrases ordinaires pour dire qu'on veut partir.
11.b LEXIQUE POUR LES DIALOGUES.
fa•
maasoh
misik
- laisser
- être présent
- 1) avoir mal
2) avoir piété de
ne€aai, ne€aaiini - mauvaise nouvelle
sepeÞ
- être vilain
11.c VOCABULAIRE
Hiñohi na kosaayki €ok ci haytoha•g.
Ku€uu-ci €iti Jileen jen €a amboh kosaayki €ok ci haytohag. Yaayi €a na
baabi €a €a feyuu. a lii€i neh ku€uu-ci €a hay maasohe maas. a lii€i kaan
ga €a. a neehuu noh, €a neehuu wek. Pani ci €a haawsuki. Jileen kata marka
paÞohi uup yak •-kurki. A yi he• mbuknee-ci. A woo e neh a mini €a paÞ. A
waakita €a niir na saaf, anaah na galaaÞ tokkaah. A woosa neh €a hay tip•uuse
neh €a mbec. Haan ca hayya, komaak ci tipuusa, €a mbecca.
Wi weem coot ah, €a rissa kosaayi. þaari waata neh €a haag paÞse paÞ
faseeh, €it€i waata paÞ tu€aa€. a nikka aa po €um kaannda. um rissa
faanki•.
Wa raakka mbeh niikiis, lamandi €e•kohha •-gela. i paÞoh €e haag haye
•-kurki. Wi mbehi• cohi ree •ah, Jileen ka•ta. •a woyee•ah findi kosaayki
ambohag komaak ci. Jileen meksohha findi waa tume. A tee€uusa. A inahha neh we
nikee na ku€uu-ci e. a tee€pa e findi a hay hiñohe naa. •a woo •e neh wa
uupag laay ga rehi. Kooh to€pa ah, maasu€ ci laaya ah, yaayi €ok ci rim
ku€u laayi. a o€pa €o' ah, a amboh kosaayki. Taha po a joki waak sakeer
•-haf fiÞaa•g ci• komaak-ci na ci yakak ci. a aam maasu€ ci taaka -pot ci.
a €ookke -pasu•g hooli•.
Jileen kooohha lii€ moi ga coha. A haytohha ca, a hunnda na €itii-ce •ga•
ina a woyee e, neh €a paÞat komaak ci paÞ tu€aa€. Omohiina tasee na kosaayka a
paÞuusa paÞ tu€aa€, a •giisohha, a mucca •-kaaneem.
Hiñohi na kosaayki €ok ci haytoha•g. La lutte contre la maladie que les
moustiques amènent.
hiñoh, hiñohi
€ok, €oki
- lutte
- moustique
Ku€uu-ci €iti Jileen jen €a amboh Tous les enfants de la femme de Jileen
kosaayki €ok ci haytoha•g.
ont attrapé la maladie qu'apporte les
moustiques.
amboh
haytoh
- attraper
- faire venir,
causer, apporter
Yaayi €a na baabi €a €a feyuu.
Leur mère et leur père s'inquiétaient.
a lii€i neh ku€uu-ci €a hay
Ils ne croyaient pas que les enfants
maasohe maas.
allaient survivre jusqu'à l'année
prochaine.
maas, maasi
- année prochaine
maas
- être présent
maasohe maas
- être présent
l'année prochaine
a lii€i kaan ga €a.
Ils pensaient à leur mort.
kaan, kaani
- mort
a neehuu noh, €a neehuu wek.
Ils ne dorment pas le jour, ils ne
dorment pas la nuit.
neehuu
- ne pas dormir (qui
décrit qc. qui
arrive souvent,
régulièrement)
- ici: le jour
noh
Pani ci €a haawsuki.
Leur sommeil diminuait.
pani, panndi
haawsuk
- sommeil
- se diminuer
Jileen ka•ta marka paÞohi uup yak
Jileen alla voir le guérisseur le plus
•-kurki.
grand dans le village.
paÞoh, paÞohi
- guérisseur trad.
(le plus souvent on emploie "naah" pour
ces guérisseurs, alors que "paÞoh"
ou "doktoor" s'utilise pour les medecins
modernes; voir plus tard dans le texte.)
uup yak
- le plus grand
(NOTE: "yak" s'écrit normalement "yakak")
A yi he• mbuknee-ci.
C'est le maître des fétiches.
he• (la forme défini - maître,
n'existe pas) propriétaire
mbukne, mbukneeri - fétiche (qui
consiste de petits
canaris)
A woo e neh a mini €a paÞ.
Il lui dit qu'il pouvait les soigner.
A waakita €a niir na saaf anaah
Il leur chercha des racines et des
na galaaÞ tokkaah.
feuilles à boire et des gris-gris à
porter.
niir, niiri
- racine
saaf, saafi
- feuille
galaaÞ, galÞi
- gris-gris
tok
- attacher
-aah
- pour (faire qc.)
A woosa neh €a hay tipuuse neh €a Il dit qu'on va battre les tams-tams pour
mbec.
eux, et ils vont danser. (C'est à dire
une cérémonie de "ndëpp".)
tip
tipi•
-uuse
- battre les
tams-tams
- battre pour
- INFINITIF PASSIF
Haan ca hayya, komaak ci tip•uusa, Les tams-tams arrivèrent, on battait
€a mbecca.
pour les enfants et ils dansèrent.
haan, haani
- tam-tam
tip, tipi
- battement
mbec, mbeci
- danse
haۥu
- être fait
Wi weem coot ah, €a rissa kosaayi. Quand ça a eu lieu, ils restèrent
toujours malade.
ris
- rester dans un
état, action ou
lieu; demeurer
þaari waata neh €a haag paÞse paÞa Le mari voulait qu'on les soignait selon
faseeha, €it€i waata paÞ tu€aa€. la tradition, la femme voulait la
médicine moderne.
hay paÞse
- aller se faire
soigner
hay ....se
- PASSE FUTUR
paÞ, paÞi
- soin
faseeha
- autrefois
tu€aa€, tu€aa€i
- blanc
a nikka aa po €um kaanda.
Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que les
uns moururent.
•aa
- ainsi
•um rissa faanki•.
Les autres restèrent couchés.
faanuk
- se coucher
Wa raakka mbeh niikiis, lamandi
Quatre jours écoulèrent, le chef du
€ee•kohha •-•gela.
village convoqua les gens à la place
publique.
€ee•koh
- convoquer, appeler
(pour aider?),
alerter
•gel, •geli
- place publique
i paÞoh ci €e haag haye -kurki.
Des medecins vont venir dans le village.
Wi mbehi• cohi ree •ah, Jileen ka•ta. Lorsque le jour de la réunion est arrivé,
Jileen alla (y assister).
coh, cohi
- rencontre, réunion
•a woyee•ah findi kosaayki amboha•g Ils racontaient comment la maladie
komaak ci.
attaquent les enfants.
Jileen meeksohha findi waa tume.
maladie.
meeksoh
A tee€uusa.
Jileen demanda les symptômes de la
- poser une question
dans une assemblée
- demander
On lui montra.
tee€
- montrer
A inahha neh we nikee na ku€u ci e. Il sut que c'était cette maladie qui
avait attaqué ses enfants.
a tee€pa e findi a hay hiñohe naa. Ils lui montrèrent comment il pouvait
combattre la maladie.
•a woo •e neh wa uupa•g laay •ga•
Ils lui dirent que la maladie est plus
rehi.
fréquente pendant l'hivernage.
Kooh to€pa •ah, maasu€
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