sein du réseau trophique. Stegastes nigricans, petit Pomacentridae territorial herbivore
(consomme surtout des « turfs ») et divers Serranidae carnivores de haut rang trophique de
grande taille, très recherché par les pêcheurs et chasseurs sous-marins et d’intérêt commercial
marqué seront étudiés. D’autres espèces de tailles diverses seront échantillonnées en fonction
de leurs abondances dans le milieu naturel (Figure 1).
L’ensemble des espèces et compartiments étudiés permettra d’élaborer une trame solide de
réseau trophique, qui sera très utile pour l’interprétation des résultats comme les éventuelles
différences observées. Une attention particulière sera portée à la comparaison des résultats
avec ceux sur les teneurs en contaminants métalliques et organiques et à leur mise en parallèle
avec l’architecture des réseaux trophiques.
Eléments analysés :
Les éléments métalliques recherchés seront : As, Ag, Cd, Co, Cr, Cu, Fe, Hg (et MeHg), Mn,
Ni, Pb, Se, V et Zn. Pour les éléments organiques : PCBs et pesticides. Concernant ces
derniers, la liste des produits actuellement homologués est très large. Notre attention se
portera sur les produits les plus toxiques et/ou les plus utilisés: glyphosate, linuron, atrazine,
endosulfan (I et II), lindane, malathion, chlordécone, diazinon, heptachlore, heptachlore
epoxide (A et B), aldrine, dieldrine, endrine, DDE, DDT et DDD.
Qualités requises :
Le stagiaire aura le sens de la minutie et possèdera un sens de l’autonomie développé, ce qui
sera rendu nécessaire par la conjonction de la fin des congés universitaires et la mise en place
de la rentrée d’une part, avec, d’autre part, le début du stage.
Le stagiaire aura également une connaissance globale de l’écologie des milieux coralliens et
de l’écologie trophique (en particulier apport des isotopes stables), et saura utiliser les outils
modernes de traitements statistiques (par exemple, sous R). Une connaissance de l’utilisation
de SIAR (Stable isotopes analysis for R) serait très appréciée.
Informations complémentaires :
Le stagiaire sera accueilli à l’université de Nouvelle-Calédonie ou seront réalisés tous les
travaux de laboratoire. Les échantillons étant déjà acquis, l’essentiel du travail consistera en
leur préparation et analyses, puis en leur interprétation. Selon les possibilités du moment, il
pourrait être envisageable que le stagiaire participe à des prélèvements de terrain dans un
contexte d’une autre étude, afin d’avoir une vision plus globale de l’ensemble des étapes
nécessaires à la réalisation du travail.
Il est à noter que le coût de la vie en Nouvelle-Calédonie est sensiblement plus élevé qu’en
métropole. Le stagiaire bénéficiera d’une gratification de stage de 517,88 €/mois. Le stagiaire,
s’il le souhaite, pourra être logé en résidence universitaire à la charge du laboratoire (dans le
cas contraire, avoir à l’esprit que les logements peuvent être onéreux et difficiles à trouver à
cette période de l’année qui correspond encore à la fin des « grandes vacances » dans notre
calendrier austral). La résidence universitaire est située sur le campus de l’Université de
Nouvelle-Calédonie et est distante du centre ville d’environ 4-5 km.
Le coût du voyage depuis la France métropolitaine vers la Nouvelle-Calédonie ne peut pas
être pris en charge par le laboratoires de l’encadrant (le tarif A/R Air France via Tokyo, Osaka
ou Séoul est de l’ordre de 2000 €; des prix plus compétitifs existent sur d’autres compagnies
via Sydney, Amsterdam ou encore Hong-Kong).
Pas de poursuite en thèse envisagée à ce stade.