L’ensemble des espèces et compartiments étudiés permettra d’élaborer une trame solide
de réseau trophique dans chaque île, qui sera très utile pour l’interprétation des résultats
par exemple les éventuelles différences observées entre îles et/ou entre secteurs impactés
et non impactés. Une attention particulière sera portée à la comparaison des résultats avec
ceux sur les teneurs en contaminants métalliques et organiques et à leur mise en parallèle
avec l’architecture des réseaux trophiques.
Eléments analysés :
Les éléments métalliques recherchés seront : As, Ag, Cd, Co, Cr, Cu, Fe, Hg, Mn, Ni, Pb, Se,
V et Zn. Pour les éléments organiques : PCBs et pesticides. Concernant ces derniers, la liste
des produits actuellement homologués est très large. Notre attention se portera sur les produits
les plus toxiques et/ou les plus utilisés localement: glyphosate, linuron, atrazine, endosulfan (I
et II), lindane, malathion, chlordécone, diazinon, heptachlore, heptachlore epoxide (A et B),
aldrine, dieldrine, endrine, DDE, DDT et DDD.
Qualités requises :
Le stagiaire aura un sens de l’autonomie développé, ce qui sera rendu nécessaire par la
conjonction de la fin des congés universitaires et la mise en place de la rentrée d’une part,
avec, d’autre part, le début du stage (calendrier austral en Nouvelle-Calédonie).
Le stagiaire possèdera une bonne capacité d’analyses des données et saura utiliser les outils
modernes de traitements statistiques (par exemple, sous R). Une connaissance de
l’utilisation de SIAR (Stable isotopes analysis for R) serait un plus apprécié.
Le stagiaire aura également une connaissance globale de l’écologie des milieux coralliens
et de l’écologie trophique (en particulier apport des isotopes stables).
Informations complémentaires :
Le stagiaire sera accueilli à l’université de la Nouvelle-Calédonie. Les données étant déjà
acquises, l’essentiel du travail consistera en leurs analyses, puis en leurs interprétations.
Selon les possibilités, il est envisagé que le stagiaire participe à des prélèvements de terrain
dans le contexte d’une autre étude ainsi qu’à la préparation des échantillons, afin d’avoir
une vision plus globale de l’ensemble des étapes nécessaires à la réalisation d’un travail de
cette nature.
Le coût de la vie en Nouvelle-Calédonie est sensiblement plus élevé qu’en métropole. Le
stagiaire bénéficiera d’une gratification de stage de 517,88 €/mois. Le stagiaire, s’il le
souhaite, pourra être logé en résidence universitaire (dans le cas contraire, avoir à l’esprit
que les logements peuvent être difficiles à trouver à cette période qui correspond encore à
la fin des « grandes vacances » dans notre calendrier austral). La résidence universitaire est
située sur le campus de l’Université de la Nouvelle-Calédonie et est distante du centre ville
d’environ 4-5 km.
Le coût du voyage depuis la France métropolitaine vers la Nouvelle-Calédonie ne peut pas
être pris en charge par les laboratoires des encadrants (le tarif A/R Air France via Tokyo ou
Osaka est de l’ordre de 2000 €; des prix plus compétitifs existent sur d’autres compagnies
via Sydney, Amsterdam ou encore Hong-Kong).
La possibilité d’un séjour sur l’Université de La Rochelle (partenaire du projet) est
envisagée pour une partie de la durée du stage et sera confirmée avant fin octobre.
Pas de poursuite en thèse envisagée à ce stade.