Mémorandum
Réunion OMS Genève 1994 rédaction du rapport technique de l’OMS n°850 1995,
renfermant les lignes directrices destinées aux microbiologistes travaillant dans des pays
de niveau intermédiaire. Cette réunion a regroupé plusieurs experts internationaux dont
un représentant de l’Algérie : Pr K.RAHAL.
Septembre 1996 1ère réunion pour la standardisation de la technique d’antibiogramme
en Algérie, ayant regroupé plusieurs spécialistes (médecins et pharmaciens
microbiologistes).
Préfascicule sur la standardisation publié en juillet 1997 fascicule définitif 1999 (1ère
édition) 2001 (2ème édition)
Participation à un séminaire atelier: Tunis 1998 logiciel Whonet & techniques NCCLS.
Organisation de deux séminaires ateliers: Alger Avril 1999 et 2000.
Organisation à Alger de réunions annuelles d’évaluation (99,00,01), au cours desquelles
il y a collecte et analyse des résultats des tests de sensibilité aux antibiotiques, qui sont
ensuite édités dans un fascicule d’évaluation régulièrement communiq aux tutelles
(Ministère de la Santé, Ministère de l’Agriculture, Direction de la Santé Militaire) et à
l’OMS.
Mars 2000 (Ouagadougou): participation à la réunion annuelle OMS des responsables du
programme élargi de vaccination (PEV) et de la surveillance épidémiologique. Lors de
cette réunion une session spéciale a été réservée pour identifier et signifier le rôle du
réseau de laboratoires dans la surveillance épidémiologique des maladies
transmissibles.
Décembre 2000 (Dakar): Participation au séminaire OMS sur l’assurance qualité dans les
laboratoires de biologie clinique.
Juin 2001 : sous l’égide de l’OMS, nous avons organisé à Alger une réunion de
spécialistes algériens en bactériologie, parasitologie, biochimie, hémobiologie, virologie
et immunologie, afin d’apporter une réflexion sur la mise en place d’une politique
nationale de laboratoires, laquelle réglementerait la mise en place d’un système
d’assurance qualité dans les laboratoires de biologie.
Janvier 2001: AARN = Algerian Antimicrobial Resistance Network, répertorié sur le site
de l’OMS www.oms.b3e.jussieu.fr/arinfobank.
Avril 2001: standardisation de la liste des antibiotiques à tester pour les antibiogrammes
destinés à la pratique vétérinaire.
Avril 2002: Signature d’une décision ministérielle portant sur la création du réseau
national de surveillance de la résistance aux antibiotiques.
Réseau national de surveillance de la résistance aux antibiotiques
Bien que le premier rapport d’évaluation du réseau ait é édité en 1999, la décision
ministérielle de création du réseau national de surveillance de la résistance aux
antibiotiques n’a été signée qu’en Avril 2002. Cette décision précise :
Tutelle : Ministère de la santé, de la population et de la réforme des hôpitaux/Direction de
la prévention.
Coordinateur du réseau : Pr K.Rahal (Chef de service IPA)
Missions :
« Promouvoir l’inter-connexion des laboratoires nationaux dans la surveillance de la
résistance aux antibiotiques
Renforcer le système national de veille épidémiologique et d’alerte rapide
Assurer le contrôle de qualité externe et interne du processus de surveillance de la
résistance aux antibiotiques
Recueillir les données épidémiologiques et en assurer l’exploitation, l’analyse et la
diffusion des résultats
Améliorer la formation du personnel du réseau des laboratoires nationaux »
Où en est la situation du réseau de bactériologie au 1er octobre 2002 ?
Participants au réseau: 24 laboratoires médicaux et 8 laboratoires vétérinaires. Ces
participants font partie de structures hospitalières diverses: le laboratoire de l’IPA (Institut
Pasteur d’Algérie), le laboratoire de l’INSP (institut national de santé publique), le
laboratoire de l’hôpital central de l’armée, 12 CHU (centre hospitalo-universitaire), 3 EHS
(établissement hospitalier spécialisé) et 6 SS (secteur sanitaire). Pour les vétérinaires, en
plus du laboratoire de l’IPA, le réseau compte 7 INMV (institut national de médecine
vétérinaire).
Evaluation externe de la qualité :
Le NEQASS = National External Quality Assessment Scheme = Schéma national de
l’évaluation externe de la qualité, existe depuis 1999. Il est organisé par le laboratoire
de référence de l’IPA qui envoie régulièrement des souches (1 contrôle par an) aux
laboratoires du réseau.
L’INEQASS= International External Quality Assessment Scheme= Schéma
international de l’évaluation externe de la qualité ; le laboratoire de référence de l’IPA
participe depuis 1996 au contrôle de quali organisé par le laboratoire de
microbiologie du CDC Atlanta.
Collecte et analyse annuelle des données d’antibiogrammes et de la fréquence
d’isolement de: N.meningitidis, H.influenzae, S.pneumoniae et P.aeruginosa. Ces
espèces bactériennes ont été choisies dans un premier temps en raison de leur
impact en santé publique d’une part, et de la difficulté de leur isolement d’autre part,
ce qui constitue pour nous un bon indicateur de performance pour évaluer le niveau
des laboratoires de bactériologie. P.aeruginosa a été également choisi en raison de
la fréquence de son isolement dans les infections nosocomiales et du problème de sa
multirésistance aux antibiotiques. Depuis 2000, d’autres bactéries sont incluses dans
l’analyse, il s’agit de germes banals habituellement isolés au cours d’infections
hospitalières. Les résultats une fois traités, sont édités dans un fascicule qui est
régulièrement remis aux tutelles et à l’OMS.
Formation : un comité de rédaction des techniques de laboratoires, constitué de
médecins et pharmaciens microbiologistes bénévoles, se réunit régulièrement pour
rédiger et publier en fascicules ou en CD ROM interactifs, les techniques de laboratoire
utilisées pour le diagnostic bactériologique. Ces outils didactiques sont destinés tant aux
spécialistes en microbiologie médicale qu’aux corps techniques chargés de l’exécution
des analyses médicales.
En référence aux missions dévolues au réseau, les activités restant à réaliser sont les
suivantes :
1- Promouvoir l’inter-connexion des laboratoires nationaux dans la surveillance de la
résistance aux antibiotiques
2- Renforcer le système national de veille épidémiologique et d ’alerte rapide et
recueillir les données épidémiologiques et en assurer l ’exploitation, l ’analyse et la
diffusion des résultats
3- Améliorer la formation du personnel du réseau des laboratoires nationaux ”.
+carte à prendre du dernier rapport 6ème
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