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C/Le rôle de la MEC :
Rôle de : - structure
- barrière entre les tissus
- séquestration des composants
- informations modifiant le comportement des cellules (adhésion,
différenciation…)
S’il y a une mutation des protéines de la lame basale elle perd ses
fonctions.
II/Le cancer du sein
A/Epidémiologie :
Cancer le plus fréquent chez la femme, 11000 décès/an. Le taux de mortalité diminue mais
l’incidence du cancer augmente (dépistage)
B/ Anatomie de la glande mammaire (GM) :
Les tumeurs se développent au niveau des cellules épithéliales de la GM.
L’épithélium comporte deux types cellulaires :
- les cellules luminales (en contact avec la lumière du tubule)
- les cellules myoépithéliales (en périphérie)
Les cellules luminales produisent le lait et les cellules myoépithéliales permettent la
contraction de la glande pour l’éjection du lait.
C/La tumeur, un organe complexe :
Il existe une interaction fonctionnelle entre les cellules cancéreuses et les cellules du stroma
(fibroblastes, cellules endothéliales, péricytes…)
Les cellules cancéreuses émettent des signaux vers les cellules normales, qui, en réponse
vont promouvoir le développement de la tumeur. Donc, même si ces cellules ne sont pas
cancéreuses, elles favorisent le développement de la tumeur.
On a trois grands groupes de cancer du sein :
- La majorité est de type luminal, caractérisée par la présence d’un
marqueur qui est un récepteur aux œstrogènes nucléaires : ERα.
La tumeur est hormono-dépendante.
Stratégie thérapeutique par blocage des récepteurs aux
œstrogènes (ex : tamoxifène). On a un bon pronostic.
- Par altération du récepteur membranaire ERBB2 qui s’active de
manière continue. Mécanisme hormono-indépendant, thérapie
possible avec des Ac monoclonaux. On a un mauvais pronostic.
- Tumeur hormono-indépendante, ne concernant pas les deux
récepteurs précédents : ERα-, ERBB2-. Thérapie cytotoxique pour
tuer les cellules. Mauvais pronostic.