Page 4 La Vierge Mariam et la Famille de Jésus Christ [232]
Subordinationiste, allègue qu'Hegesippus
enregistre que Clopas était le frère de Joseph
(Eusebius, NPNF, la deuxième série, Vol. 1, Ch.
XI, p. 146 ; voir Livre IV, Ch. 22). Jean 19:25
déclare clairement que Marie (Maria), la femme
de Clopas, était la sœur de Marie (Mariam), la
mère du Messie. Nous avons donc deux frères
épousant deux sœurs ou le record de Hegesippus
est mal interprété pour montrer que Clopas était
le frère de Joseph.
Jacques le Juste (le frère de Christ) et Syméon (le
cousin de Christ) ont été des martyrs (voir aussi
Eusebius, ibid., Livre IV, XXII, p. 199). À ce
moment-là, les fils de Judas, le frère du Messie,
ont pris la charge de chaque Église, comme
témoins et parents de sang de Jésus Christ, durant
le règne de Domitian jusqu'au règne de Trajan, au
moins, quand Syméon a été martyrisé devant
Atticus, le gouverneur du temps (voir Eusebius,
ibid., p. 164). Eusebius confirme aussi
qu'Ignatius était l'évêque d'Antioche et le second
pour succéder à Pierre (après Enodius) (voir
NPNF, ibid., p. 166 et n. 4).
Ces parents de sang de Jésus Christ ont été
appelés les desposyni, signifiant littéralement en
grec Appartenant au Seigneur. Ce nom était
réservé exclusivement à ses parents de sang et,
pendant le premier siècle et demi, il a été
fortement respecté et estimé. L'ancienne Église
Chrétienne juive dans son entier a toujours été
dirigée par son propre desposynos et chacun
portait les noms traditionnels de la famille de
Jésus : Zacharie, Yoseph (Joseph), Yohannes
(Jean), Yakob (Jacques), Yoses (rendu Joses),
Siméon, Matthias, etc., mais personne n'a jamais
été appelé Jésus ou Yehoshua, c'est-à-dire Josué.
Il y avait trois lignées bien connues et
authentiques de descendants de sang légitimes de
la propre famille de Jésus.
L'historien Catholique Malachie Martin essaye de
limiter ces lignées de desposyni comme suit.
Celles-ci étaient :
Une de Joachim et d'Anna, les grands-parents
maternels de Jésus. Une d'Élisabeth, cousin germain de
la mère de Jésus, Marie, et de Zacharie, le mari
d'Élisabeth. Et une de Cléopas et de sa femme qui était
aussi un cousin germain de Marie (Decline and Fall of
the Roman Church de M. Martin, Secker and
Warburg, London, 1981, p. 42).
Il reconnaît qu'il y avait de nombreux
descendants de sang de Joseph (p. 43) mais,
comme tous les Catholiques romains, il semble
essayer de nier leur origine directe de Mariam ou
Marie, bien qu'il reconnaisse qu'ils s'étaient
accrochés à l'Église pendant les premières
années. Maria est faite cousine germaine et non
pas la sœur, comme la Bible le dit.
Martin enregistre que les descendants, en tant
que leaders de l'Église, ont eu une réunion avec
Sylvestre, l'évêque de Rome, à propos de la
nature entière de l'Église, en 318 EC (Ère
Courante) (ibid.). L'empereur a fourni le transport
en mer jusqu'à Ostia pour huit d'entre eux et ils
sont ensuite allés à dos d'âne à Rome et à Lateran
où Sylvestre vivait maintenant dans la splendeur.
Ils portaient des vêtements rugueux en laine, avec
des bottes en cuir et des chapeaux. La
conversation a été en grec, étant donné qu'ils
parlaient l'araméen, mais pas le latin, et que
Sylvestre ne parlait pas l'araméen. Martin
considère probable que Joses, le plus vieux des
Juifs Chrétiens, a parlé pour eux.
Martin prétend que la première division, en 49
EC, a été sur la question de la circoncision, où
Pierre et Paul avaient rompu avec eux en
insistant qu'ils étaient liés par la Torah. Ceci,
bien sûr, est une fausse affirmation, basée sur des
raisons théologiques postérieures, mais cela
démontre le problème que nous voyons se
développer par ces intrusions Gnostiques.
Finalement, en 318 EC, ce problème avait abouti
à la non-conformité évidente entre la façon que
l'Église était dirigée par les descendants juifs
originaux des parents de sang de Christ et la
prétendue Église Catholique Orthodoxe.
Depuis la conquête de Jérusalem par Hadrian, en
135 EC, on avait interdit à tous les Juifs, et
apparemment aux Chrétiens juifs, d'entrer à
Jérusalem. Ainsi, la position doctrinale du