L’enlisement guerrier aboutit à la fabrication industrielle de la mort.
Le chapitre 2 propose « Un dispositif de soutien médico-psychologique
au profit d’une unité des forces spéciales : les commandos marine » par
Laurent Melchor Martinez. Cet auteur explore la place spéciale tenue par
le service de psychologie de la marine (SPM), l’apport de son expertise
et ses compétences. Quelles sont les qualités requises pour être recruté
dans la marine ? Que peut être l’éthique du psychologue militaire ?
L’auteur précise en quoi consiste le soutien psychologique des
commandos de marine, la place du commandement dans les préventions
du syndrome psycho-traumatique.
Dans le chapitre 3 « Des cliniciens, des guerres, des collectifs ; jusqu’au
dévoiement des soins ? » par Sandrine Behaghel. Il est ici question des
nombreux intervenants auxquels il est fait appel dans la prise en charge
de sujets souffrant des conséquences d’une guerre. Que sont ces
dispositifs mis en place qui parfois entravent la possibilité de dispenser
des soins appropriés ? En France par exemple, dans le secteur hospitalier
somatique, des cliniciens sont touchés par la « pression du chiffre ». Les
budgets alloués aux services en dépendent. Le primat de la quantité sur
la qualité, la rentabilité priment sur le désir d’accompagner au mieux le
patient.
Dans le chapitre 4, Olivier Douville évoque l’ « Actualité clinique de
Franz Fanon » et le développement que Fanon donne à la question de la
guerre et du traumatisme autour de la guerre d’Algérie. Douville montre
les résonnances actuelles que prennent l’œuvre et le parcours de Franz
Fanon et l’étend à la pratique clinique. Il pose la question suivante qu’il
va traiter : « Comment la pratique clinique peut-elle recevoir un
éclairage de patients dont l’histoire, la leur ou celle de leurs ascendants,
est marquée par des violences massives de mise à la casse de leur
humanité brisant les fils des générations qui la constituent ? »
Chapitre 5 : Henri Cohen-Solal avec « Une adolescence entre
l’insouciance et la gravité. Vivre ou mourir ensemble » reprend sa
réflexion portant sur l’étude du village de la tolérance qui se tenait à Beit