engendre le mouvement de l’air autour des ailes.
-le poid est la force qui s’exerce sur un corps (l’avion dans notre cas) soumit à la gravitation terrestre. Pour
trouver cette force on multiplie la masse en Kg par 9,81 N/m. c’est la force qui s’oppose à la portance.
-la trainée est la force résultant des frottements de l’air sur l’appareil. Elle s’oppose à la force de traction
qu’exerce le moteur sur l’avion.
Lorsqu’un avion est à l’arrêt au sol ou bien dans les airs à sa vitesse de croisière les forces exercées sur l’avion se
compensent mutuellement. Et ce d’après la loi de Newton. Au contraire lors du décollage et de la prise d’altitude la
traction est plus importante que la trainée. C’est ce qui permet à l’avion de décoller ou de s’élever.
La loi de bernoulli
Pour comprendre comment l’avion vole il est nécessaire d’évoquer la loi de Bernoulli. Cette loi peu de façon
simplifiée s’exprimée en des termes extrèment compréhensible :
Plus l’air est accéléré plus sa pression statique diminue. Ce qui qui crée donc un phénomène de dépression.
Une expérience très simple permet de d’illustrer la loi bernoulli. Il suffit en effet d’utiliser deux feuilles de papier. En
soufflant entre ces deux feuilles on va accélérer l’air entre les deux feuilles et faire donc diminuer la pression
statique. En conséquence la pression
amosphérique de l’exterieur va pousser les feuilles
l’une vers l’autre. Cet effet de dépression est
connu sous le nom d’effet Venturi.
Pour ce qui concerne l’aile de l’avion le
phénomène est le même. En effet l’air arrive
contre le bord d’attaque et se sépare en deux
courant. L’un suit l’intrados ( surface inférieur) et
l’autre suit l’extrados (surface supérieur). Sur
l’extrados le flux d’air est étranglé et circule donc
beaucoup plus vite que sur l’intrados, il se crée
donc une dépression qui aspire l’aile. Cette force
est 4 à 5 fois plus importante que la force exercée sous l’aile. Cette force exercée
sous l’aile résulte de la suppresion créée par le vent qui exerce une poussée sur l’intrados.
La résultante de ces force est appelée résultante aérodynamique. Elle peut se décomposer en une force parallèle au
vent relatif ( ou à la trajectoire) et une force perpendiculaire au vent relatif. On retrouve bien la traînée et la
portance évoquées plus haut.
Le problème des turbulences
Pour que le système qui fait « voler les ailes » fonctionne correctement il faut s’assurer que le courant d’air épouse
bien la forme de l’aile. On cherche donc à maintenir un écoulement laminaire, dans lequel les lignes de courant ne se
mélangent pas. Toutefois lorsque l’air de l’intrados et de l’extrados se rejoignent des turbulences se créent et
peuvent retarder le décollage des avion suivants. On n’attend en effet que l’air se calme avant de lancer un nouvel
avion sur la piste.