La coopération.
Contribution au débat pour DEI-France 16 novembre à l’Assemblée Nationale © ARCURE 25
octobre 2002 Michel-Jean LAVEAUD Consultant-Formateur animateur du Centre d’Intervention
Culturelle Socio-TechniquE ARCURE (C.I.C.S.TE ARCURE).
Une pratique revisitée pour sortir de la seule discrimination « positive » individualisée. De la
citoyenneté locale à la coopération internationale en passant par la découverte économique et
socioprofessionnelle.
La coopération ( à l’ école ou en entreprise - OCCE ou SCOP, les
coopérations décentralisées ou internationales) dans ses modèles institués est minoritaire comme
référence dans une société du succès individuel. Elle constitue en soi un projet. La démocratie
souvent, la laïcité parfois , président au sein des diverses coopérations qui ont l’allure d’une
utopie réalisée, mais fragile. Dans le cadre des politiques dédiées à la jeunesse, de la ville comme
du développement rural ( à noter une coopération « rurbaine » rarement engagée), pour plus
particulièrement les 14-25 ans, le C.I.C.S.TE ARCURE propose une Recherche-Action. Il s’agit
à partir du territoire de vie ( espace fréquenté au quotidien avec pour les collèges et les lycées,
les CFA ou les Missions Locales, les transports collectifs par exemple) de tenter de (re)connaître
ce qui fait le développement local. D’une part, les Services Publics ( Etat- Collectivités
Territoriales), le Marché avec les Chambres consulaires et les socioprofessionnels, le tiers-
secteur avec l’économie sociale et solidaire comme nous la nommons. Et par une économie
d’échelle de convenir que le développement local est une dynamique internationale au double
motif des échanges économiques et du métissage des acteurs qui y contribuent. Cf : n° 350 de la
Revue Economie et Humanisme d’octobre 1999.
Cette approche (étude du milieu) veut impliquer en transversalité diverses structures et leurs
publics et usagers de 14/25 ans pour produire des regards croisés sur notre société. Démarche
inter institutionnelle et interculturelle, elle rend lisible la complémentarité de la triade « Travail-
Emploi Activité » avec les liens complexes du « faire société ensemble ». Recherche-Action
engagée en Région Rhône-Alpes depuis quelques années, elle a la confidentialité et
l’impertinence que notre époque consensuelle attribue à toute entreprise qui pose la question du
sens. Cependant, de réponses aux appels d’idées en « Festival de la citoyenneté », en « Ateliers
de l’Intégration », de colloques, en questionnements et expérimentations, cette initiative prend
ses marques et se développe avec des partenaires locaux, institutionnels ou autres. Sans doute
sous la pression de la nécessité de faire mieux ensemble l’accompagnement éducatif autant que
de redonner de l’utilité sociale aux nombreux adultes exclus ou en marge de la vie
professionnelle ( handicapés, chômeurs, retraités), revoilà la coopération comme un baume sur
nos plaies sociales et économiques. Pour entrer dans la Recherche-Action initiée par le
C.I.C.S.TE ARCURE, un protocole est disponible et il comporte entre autres :
- une exposition- atelier itinérante « La coopération dans ( presque ) tout ses états » © ARCURE
mise en œuvre une première fois à l’occasion du « Festival de la citoyenneté »2002 . Elle pose la
question de la démocratisation ( dont celle de la famille et celle de la cité), de la République
éclatée et des engagements des ONG dans et hors les Etats-Nations.
- une Conférence-Débat précédée d’ateliers ouverts à divers publics ( collège/lycée, formation
professionnelle initiale, insertion, retraités) sous le titre de : « CitoyennetéS, communication
éducative territoriale. Richesse et limites des représentations. » © ARCURE NB : cet ensemble
étant la mise en œuvre concrète d’une offre d’intervention culturelle socio-technique inscrite par
le C.I.C.S.TE ARCURE au « Guide ressources, repères et outils de la citoyenneté » édité par la
DDJS de la Drome en octobre 2001. Suite des actions du précédent « Festival de la citoyenneté
», du printemps 2001. La Recherche-Action dans son principe même questionne ceux qui osent
s’y aventurer, autant qu’elle apporte de réponses. Elle concerne donc ceux qui pense que vivre
ensemble constitue un risque qui mérite d’être pris. L’inscription collective de cette prise de
risque dans des territoires (aux géométries variées : intercommunalité, communauté
d’agglomération, « Pays », Parcs, Régions, Départements, Etat-Nation, Union Européenne) ,
dans des dispositifs institutionnels ( perfectibles), professionnels ou associatifs, s’oppose à une
vision sécuritaire qui délègue « aux autres » la résolution du problème économique, interculturel
et social. Le C.I.C.S.TE ARCURE en 2000, par une contribution au Groupe de travail de la DIV
« Veille éducative » a donné son approche singulière à la question de la prévention de la violence
et de la délinquance des jeunes sous le titre : « La culture des autres » emprunté à Hugues de
Varine.
Le C.I.C.S.TE ARCURE était exposant et participant aux Ateliers de l’Intégration ( ADRI) les 4
et 5 octobre 2002 à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Atelier « Connaissance et valorisation
des mémoires ». La cohérence de cet ensemble n’échappe qu’aux administrations qui
administrent, aux politiques et aux gouvernements qui passent. Le rapport au temps, le travail sur
soi et la coopération inter générationnelle et interculturelle , sont des variables fort subtiles à
mobiliser. La programmation d’intervention du C.I.C.S.TE ARCURE pour 2003 s’élabore avec
un panel d’interlocuteurs (IEP /CNFPT / IUFM / Collectivités Territoriales / CRESS / Education
Populaire / Centres Sociaux / Sociétés éducatives et communautés éducatives ) et des actions
locales en partenariat événementiel ( Semaine d’Education Contre le Racisme, Festival de la
citoyenneté, Fête du Travail) ou plus permanent (Contrat de Ville - CCPD - VVV préparé tout au
long de l’année, Contrat Educatif Local, Contrat Temps Libre, etc…).
Plusieurs correspondances et coopérations sont engagées ou en construction - avec un protocole
commun « Territoire de vie, de projet, de (co) développement » - avec des partenaires au sein de
l’Union Européenne ou hors UE.
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !