Résumé de l`article - Fédération Québécoise d`Équitation

Résumé de l’article
Hippotherapy
Gertrude Freeman, Clinical Management Vol 4 No 3, pp. 20 à 25.
L’hippothérapie est une modalité qui peut être utilisée par un physiothérapeute pour améliorer les
incapacités de ces patients. Plusieurs programmes ciblent les clientèles pédiatrique orthopédiques et
neurologiques âgées de 6 à 15 ans.
Entreprendre un programme d’équitation thérapeutique
Le physiothérapeute et l’instructeur d’équitation se partagent la responsabilité du programme. En tout
temps, ils doivent s’assurer, selon leurs compétences respectives, de la sécurité du cavalier. Le
physiothérapeute se charge d’évaluer, de proposer des exercices en fonction de la condition et de
documenter l’évolution. L’instructeur s’assure de la bonne posture du cavalier, du traitement approprié du
cheval et des indices donnés au cavalier qui déclencheront la réponse appropriée par le cheval pour
répondre aux objectifs du traitement. Des assistants sont aussi présents pour tenir le cavalier et pour les
assister dans les exercices lorsque nécessaire.
L’évaluation du patient
L’évaluation du cavalier doit comprendre : habiletés de communication, sensation, amplitudes articulaires,
force musculaire, posture assise (sur une chaise et sur le cheval). Le programme doit s’orienter vers un
but. Le but doit inclure le besoin d’équipement spécialisé, la procédure de monte et des exercices
spécifiques.
L’équipement
Les chevaux doivent être bien entraînés (patients, tolérants, sensibilisés aux aides à la marche). La selle
anglaise est généralement utilisée car elle favorise une posture droite. La selle western sera utilisée pour
une personne ayant besoin de plus de soutien. Les casques protecteurs, les souliers avec talons et les
ceintures sont obligatoires. Il est possible d’utiliser des étriers adaptés (Devonshire Hooded Boot) et des
rênes adaptées selon les besoins du client.
Monte et position
Il est possible d’utiliser une rampe d’accès et des assistants pour procéder à la monte. La procédure doit
être sécuritaire. La posture doit ressembler le plus possible à la posture d’un cavalier qui monte à
l’anglaise. Au départ, il est possible que le cavalier tienne le pommeau, mais rapidement, le but devra être
de lâcher cette prise afin de solliciter davantage les réactions d’équilibre et de protection.
Exercices
Les exercices proposés peuvent ressembler à ceux utilisés dans les programmes d’équitation habituels.
Ils sont destinés à améliorer la force des genoux, des extenseurs du tronc, à améliorer la posture et
l’équilibre. Peuvent comprendre des rotations des bras, aller toucher les oreilles du cheval ou la queue,
aller toucher aux étriers
Commencer à monter
Quand le patient est capable de se tenir assis en équilibre sur le cheval, il peut commencer à contrôler le
cheval. On commencer au pas pour progresser graduellement vers le trot. Les programmes doivent être
individualisés en fonction des déficiences. Par exemple, une personne hémiplégique bénéficiera de
monter en cercle avec le côté atteint vers le centre du cercle. Les patients avec peu de tonus
bénéficieront d’exercices plus rapides et inversement pour les personnes avec une augmentation du
tonus.
Discussion
Des bénéfices physiques et psychologiques (amélioration de l’alignement postural, facilitation des
mouvements normaux, intégration de stimulations sensorielles, amélioration des habiletés de planification
motrice et entraînement cardio-vasculaire bas) sont observés.
Monter à cheval est une méthode dynamique plutôt que statique et le patient doit toujours se réajuster aux
mouvements du cheval. Si le cavalier est correctement positionné sur le cheval, la position en elle-même
inhibe les réflexes indésirables.
Les bénéfices psychologiques sont similaires pour toutes les personnes avec des déficiences : diminution
du sentiment de dépendance aux autres, possibilité de se déplacer au même titre que les autres
personnes. Une relation positive s’établit aussi entre le cavalier et le cheval : chaleur et acceptation du
cheval en échange de soins et de nourriture. Les enfants, plus confiants, plus habiles dans leurs relations
sociales, deviennent plus motivés pour s’investir et se velopper. En bref, les enfants avec des
déficiences assis sur le cheval d’interagir avec leurs pairs au même niveau. L’hippothérapie leur offre
cette opportunité et les physiothérapeutes ont un rôle central dans l’accomplissement de leurs buts.
L’article propose aussi plusieurs photos de séances d’hippothérapie, une grille permettant de noter la
progression de l’enfant d’une séance à l’autre, des images d’équipements adaptés, une série d’exercices
et des photos d’une thérapie.
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