
  3- Energie de liaison par nucléon 
 
L’énergie de liaison par nucléon dans un noyau est le quotient de l’énergie de liaison par le nombre de 
nucléons du noyau :   —  
 
  4- La courbe d’Aston 
 
La  courbe  d’Aston  est  la  représentation  de  la  quantité  - —  en  fonction  de A.  On  a choisi  cette 
fonction  pour  que  les  noyaux  les  plus  stables  (c’est-à-dire qui ont les plus grandes valeurs de — ) 
apparaissent dans la partie la plus basse de la courbe. 
Les noyaux stables sont ceux qui ont une énergie de liaison d’environ 8 MeV par nucléon. 
Les noyaux instables peuvent évoluer de deux manières : 
- les noyaux lourds peuvent se briser en deux noyaux légers appartenant au domaine de stabilité : ils 
subissent alors une réaction nucléaire de fission 
- certains noyaux légers peuvent fusionner pour former un noyau placé plus bas dans le diagramme : ils 
subissent alors une réaction nucléaire de fusion 
 III- Fission et fusion nucléaire 
 
  1- Réaction nucléaire provoquée 
 
    a- Définition 
 
Il  y  a  réaction  nucléaire  provoquée  lorsqu’un  noyau  projectile  frappe  un  noyau  cible  et  donne 
naissance à de nouveaux noyaux. 
 
    b- Les lois de conservation 
 
Les lois de Soddy de conservation de la masse A et de la charge Z s’appliquent à toutes les réactions 
nucléaires qu’elles soient spontanées ou provoquées. 
 
  2- Fission nucléaire 
 
    a- Définition 
 
La fission est une réaction nucléaire dans laquelle un noyau lourd donne naissance à deux noyaux plus 
légers sous l’effet d’un choc avec un neutron. 
 
    b- Conditions de réalisation 
 
La  réaction  en  chaîne  produit  des  neutrons  qui  peuvent  provoquer  de  nouvelles  fissions.  Ils  sont 
ralentis par un modérateur. 
La  réaction  en  chaîne  peut  devenir  explosive  quand  elle  diverge,  c’est-à-dire  quand  les  neutrons 
provoquent de plus en plus de fissions. C’est ce qui se passe dans les bombes atomiques de type A. 
Dans les centrales nucléaires, cette réaction est contrôlée en utilisant des barres de contrôle en Bore ou 
en Calnium qu’on introduit plus ou moins dans le réacteur.