Série photographique - Technopôle Brest Iroise

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Séries (photographiques)
La forme artistique de la série autorise le photographe à se consacrer
à un thème précis, pour ainsi donner son point de vue en un nombre
limité d’images. Le concept est extrêmement ouvert, sans limite
d’investigation au champ photographique.
Celles présentées dans l’exposition à Télécom Bretagne montrent
quelques thèmes proches de l’environnement naturel, celui de l’estran
par exemple, tout aussi bien qu’une thématique du portrait de
musiciens de jazz ou encore la mémoire d’un lieu historique dans une
approche plus documentaire.
Biographie
Guy Chuiton est né à Brest en 1952, au siècle d’or de l‘image
argentique, encore à la base de l’essentiel de sa photographie.
Sa pratique couvre tous les domaines de l’image, aussi bien pour des
usages scientifiques ou documentaires que dans une démarche
artistique.
Si une partie de ses expositions l’ont montré comme photographe
voyageur, il a aussi longuement collaboré avec le peintre JP Dauvillier
et s’attache plus particulièrement maintenant à la photographie de
musiciens.
Contact
23 rue Joseph Le Borgne
29200 Brest
02 98 47 66 55
[email protected]
L’estran
Dans les régions soumises à des marées importantes, l’estran est
accessible deux fois par jour et source de découvertes chaque fois
renouvelées, liées à l’amplitude de la marée, du vent, des vagues, de
la saison. Les changements vont de l’imperceptible au spectaculaire.
J’ai pris l’habitude d’explorer l’estran à une distance qui est celle de
ma hauteur par rapport au sol, souvent d’une façon très verticale ! De
ce point de vue, tout est intéressant, le domaine n’est pas celui de la
photo rapprochée, pas plus que celui de la photographie de paysage.
De cet entre-deux, l’image enregistrée entraîne parfois à perdre
l’échelle du sujet, jusqu’à le rendre abstrait. Ainsi fonctionnent les
séries laminaires et granits.
Un point fondamental : je ne touche jamais à quoi que ce soit dans le
but d’améliorer la photographie, le sujet est bon ou il ne le sera pas
davantage en modifiant la scène ; seul le cadrage choisi importe.
Mémoire de juin 1944
La photographie est utilisée depuis son invention comme témoin du
paysage dans l’idée de documentation. Dès 1845 Maxime du Camp fût
un des précurseurs du genre, dans ses images de France et du Moyen
Orient.
Sur un site aussi vaste que celui du débarquement de 1944 en
Normandie, comment rendre compte de ce qui, en ce début de XXI
siècle, fait mémoire, en dix photographies uniquement. Cette série
d’images tente d’y parvenir par la représentation des restes de
l’époque retravaillés par le temps et de l’environnement actuel de ces
lieux historiques.
Jazz
Je photographie des musicien(ne)s pour retenir l’instant précis où ils
se découvrent au plus profond de leur expression musicale ou à
l’écoute de leurs partenaires. C’est dans le jazz, le blues, la musique
baroque, les musiques improvisées et même les fanfares que ces
artistes me passionnent.
Les jazzmen et jazzwomen en sont le parfait exemple, ils s’expriment
sur scène avec naturel et intériorité, sans jouer un rôle, ce qui donne
aux portraits force et vérité. Les cadrages sont volontairement plus
larges que le seul visage, associant généralement l’instrument, le
micro ou d’autres musiciens.
Ces photographies ne sont réalisables que dans des lieux de concerts
permettant une forte relation entre les artistes et le public (au Cabaret
Vauban à Brest par exemple) et dans lesquels le photographe peut
travailler toute la durée d’un concert en toute sérénité. C’est ainsi que
j’ai eu la chance de pouvoir photographier plusieurs centaines parmi
les plus grands artistes du jazz contemporain.
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