pour assimiler le CO2. Les chloroplastes isolés sont incapable d’assimiler le CO2 même en
présence du pyruvate ou d’alanine (nous verrons que la PEP carboxylase est cytosolique).
Les cellules de la gaine péri vasculaire catalyse l’assimilation en CO2 sans aucun composé
additionnel. Cette assimilation est inhibée par le glycéraldéhyde qui est un inhibiteur du cycle
de Calvin. Les produits formés sont ceux du cycle de Calvin.
B. Particularité anatomique des plantes en C4
Les cellules photosynthétiques des plantes en C4 sont de deux types : les uns incorporent le
CO2 de l’air en donnant des acides dicarboxiliques, les autres décarboxile ces acides pour
incorporer le CO2 formé dans le ribulose 1-5 bisphosphate. Dans les cellules du mésophile
l’accepteur primaire du CO2 est le PEP. Il est régénéré par un cycle de réactions qui se
déroule successivement dans les cellules de la gaine péri vasculaire et dans les cellules du
mésophiles. C’est le cycle de Hatch et Slack.
1/Cellule du mésophiles
L’incorporation du CO2 se fait dans le cytosol par carboxylation du PEP par l’intermédiaire
de la PEP carboxylase, cela donne de l’oxaloacétate. Celui-ci peut être réduit selon le type de
plantes en C4 à NADP+ ou C4 à aspartate, peut être réduit en malate (malate deshydrogénase
qui intervient) ou l’aspartate c’est donc l’aspartate amino transférase qui intervient dans les
plantes en C4 dichotomies.
Ces produits vont ensuite diffuser vers les cellules de la gaine péri vasculaire, enfin le cycle
de PEP est refermé à partir du pyruvate par le pyruvate phosphate dé kinase. Le NADPH et
ATP nécessaire sont fourni par le transfert des électrons et la photo respiration qui on lieu au
niveau des membranes de thylakoides.
Exemple : plante en C4 : malate=maïs, canne à sucre, sorgho, amaranthe, atriplex. Le malate
et NADP+ dans lequel il y a décarboxylation du malate en pyruvate dans mitochondrie de la
gaine péri vasculaire.
2/Cellule de la gaine péri vasculaire
Le malate est décarboxilé dans le stroma des chloroplastes.
La décarboxylase est une enzyme malique à NADP+, c’est le cas de la canne à sucre et le
maïs. Dans ce cas il y a couplage entre la décarboxylation de l’acide malique et le cycle de
Calvin. La réduction de l’acide1-3 bis phosphoglycérique utilise le NADPH fourni par la
décarboxylation du malate qui elle-même utilise le NADP+ de la précédente réduction. Le
CO2 libéré par décarboxylation du malate est incorporé dans le cycle de Calvin.
Le pyruvate provenant de la décarboxylation de l’aspartate est converti en alanine par alanine
amino transférase au cytoplasme des cellules de la gaine périscolaire. Dans les cellules du
mésophile, une enzyme du même type converti l’alanine en acide pyruvique. Les mouvements
d’aspartate ou de malate après décarboxylation d’une cellule à l’autre se fait par diffusion au
niveau du plasmodesme, les échanges entre compartiments se font par des transporteurs.
C. Conclusion sur les plantes en C4
À la température inférieure à 22°C, les plantes en C3 utilisent le CO2 plus vite que les C4.
A des températures élevé, les plantes en C4 ont un taux de croissance et d’assimilation du
CO2 plus élevé et utilise la lumière plus efficacement. Le mécanisme d’incorporation du CO2