Section 2 : Définition et objectifs de la Macroéconomie.
A. Microéconomie et Macroéconomie
La macroéconomie étudie les grands agrégats dans l’économie ( richesse nationale,
niveau d’emploi, exportation, importation, consommation, investissement, …) et leur
interaction. Microéconomie explique ces agrégats par des comportements
individuels. C’est par le biais de l’étude des individus qui explique les variations des
agrégats.
Exemple : si la production de blé est en forte augmentation, à cours terme le profit de
l’agriculteur serai fort mais à long terme le prix du blé va fortement chuter.
Condorcet énonce un paradoxe car suivant son exemple de la règle de la majorité
que si l’on fait un choix démocratique celui-ci suivant les préférences individuelles le
choix devient incohérent.
Procédure de Borda : selon la règle de la majorité avait l’attribution de point suivant
la préférence de chacun par rapport aux différents projets en cours. Cette démarche
permet de détourner la théorie de Condorcet mais ce dernier va a sont tour critiqué
Borda car suivant sa procédure les choix résultant ne sont pas cohérent avec la loi
de la majorité.
Analyse normative et positive en Macroéconomie
L’analyse peut être menée de manière positive (la science) : description de la
manière dont l’économie fonctionne, explication de « ce qui est »
Elle peut être menée de manière normative (l’art) : étude de la nature des
modifications à apporter au fonctionnement des politiques publiques pour être plus
efficace ou plus juste dans l’allocation des ressources (biens et services) : étude de «
ce qui devrait être »
Dans le cadre de la macroéconomie et dans l’analyse des politiques économiques :
idéologie sous-jacente (jugements de valeur).
Désaccord entre les économistes sur ce qui devrait être :
Il est difficile de percevoir totalement les effets d’une décision politique.
Il y a des désaccords sur la façon dont l’économie se comporte (courants de pensée)
Il y a des désaccords sur ce qui est efficace et sur ce qui est juste.
Exemple :
Quel est l’impact d’une baisse du taux d’intérêt?
Stimule l’investissement et la croissance?
MAIS
Rend moins attractifs les placements financiers, entraîne une baisse de l’épargne
disponible pour les entreprises, une baisse de l’investissement et une croissance
moindre?
Une baisse de i modifie la répartition de la richesse réelle entre les créanciers et les
emprunteurs : pénalise les premiers et avantage les seconds. Entre épargne et prêt
est un équilibre précaire car les taux d’intérêt de l’épargne et de prêt sont liés, soit il y
a un intérêt a épargner ou alors il vaux mieux emprunté que de touché son capital.