Macroéconomie
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Rubrique TICS
PLAN
Theme 1 semaine du 6 février : Epsitemologie.
Theme 2 : PIB et croissance
Theme 3 : Modèle classique
Theme 4 : La fonction de lka croissance
Theme 5 la fonction de l’investissement
Theme 6 keynes et la politique économique
Theme 7 modele IS-LM
Section 1 : L’économie est-elle une science exacte ?
A. Qu’est ce qu’une loi en économie
Il existe une grande différence entre les lois économiques :
Le principe de Malthus : misère de la population et problème de la croissance de la
population de type exponentiel. Ceci induit un problème d’alimentation qui elle ne
croit que de manière arithmétique. Il y arrivera un moment où la production de biens
agricole ne pourra pas nourrir la population et des crises et famine.
Comment réglé le problème pour Malthus ?
Suppression de toutes les lois pour les pauvres : autorégulation du système par une
sélection naturelle.
Il existe une remise en cause de la théorie de Malthus : la population ne croit pas de
manière de exponentiel (transition démocratique). De plus le progrès technique a
permis de nourrir cette population de manière exponentielle.
Une loi économique n’est pas une loi universelle : une loi en économie n’existe que
dans un contexte donné.
La demande est décroissante du prix. Voir exemple sur la diapo
Loi d’attraction des villes.
Fréquentation
B. La démarche en économie : comment construire et valider des
énoncés scientifiques en Economie ? (question de modèle)
La construction d’un énoncé scientifique : inductivisme ou déductivisme :
Inductivisme : voir Diapo relation avec la falsifiabilité
C. La physionomie d’un modèle.
Les variables exogènes : déterminées par ailleurs (à l’extérieur). Elles ne sont pas
déterminées par le modèle.
Les variables endogènes : déterminées par le modèle.
Statique comparative.
Consiste à regarder l’impact des variations des variable exogène sur le niveau des
variables endogène
D. L’instrument mathématique en Sciences Economiques
Voir le polycopier et la présentation sur PPT
INTRODUCTION GENERALE
Voir suite du cours dans les diapos fournies
Section 2 : Définition et objectifs de la Macroéconomie.
A. Microéconomie et Macroéconomie
La macroéconomie étudie les grands agrégats dans l’économie ( richesse nationale,
niveau d’emploi, exportation, importation, consommation, investissement, …) et leur
interaction. Microéconomie explique ces agrégats par des comportements
individuels. C’est par le biais de l’étude des individus qui explique les variations des
agrégats.
Exemple : si la production de blé est en forte augmentation, à cours terme le profit de
l’agriculteur serai fort mais à long terme le prix du blé va fortement chuter.
Condorcet énonce un paradoxe car suivant son exemple de la règle de la majorité
que si l’on fait un choix démocratique celui-ci suivant les préférences individuelles le
choix devient incohérent.
Procédure de Borda : selon la règle de la majorité avait l’attribution de point suivant
la préférence de chacun par rapport aux différents projets en cours. Cette démarche
permet de détourner la théorie de Condorcet mais ce dernier va a sont tour critiqué
Borda car suivant sa procédure les choix résultant ne sont pas cohérent avec la loi
de la majorité.
Analyse normative et positive en Macroéconomie
L’analyse peut être menée de manière positive (la science) : description de la
manière dont l’économie fonctionne, explication de « ce qui est »
Elle peut être menée de manière normative (l’art) : étude de la nature des
modifications à apporter au fonctionnement des politiques publiques pour être plus
efficace ou plus juste dans l’allocation des ressources (biens et services) : étude de «
ce qui devrait être »
Dans le cadre de la macroéconomie et dans l’analyse des politiques économiques :
idéologie sous-jacente (jugements de valeur).
Désaccord entre les économistes sur ce qui devrait être :
Il est difficile de percevoir totalement les effets d’une décision politique.
Il y a des désaccords sur la façon dont l’économie se comporte (courants de pensée)
Il y a des désaccords sur ce qui est efficace et sur ce qui est juste.
Exemple :
Quel est l’impact d’une baisse du taux d’intérêt?
Stimule l’investissement et la croissance?
MAIS
Rend moins attractifs les placements financiers, entraîne une baisse de l’épargne
disponible pour les entreprises, une baisse de l’investissement et une croissance
moindre?
Une baisse de i modifie la répartition de la richesse réelle entre les créanciers et les
emprunteurs : pénalise les premiers et avantage les seconds. Entre épargne et prêt
est un équilibre précaire car les taux d’intérêt de l’épargne et de prêt sont liés, soit il y
a un intérêt a épargner ou alors il vaux mieux emprunté que de touché son capital.
Thème 1 : Croissance du PIB et bien-être des populations
(Développement, démocratie, développement durable)
Section 1 : définition de la croissance et choix d’indicateur
La croissance est caractérisée par « l’augmentation soutenue pendant une ou
plusieurs périodes longue, chacune de ces périodes comprenant plusieurs cycles
quasi décennaux, d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net
en terme réel »
La croissance se distingue du trend qui concerne toute tendance d’une variable
économique de long terme qu’elle soit croissante, constante oui décroissante.
L’expansion représente la croissance de la production à coût ou moyen terme, elle
peut être réversible.
Le développe fait état des transformations structurelles qui provoquent le passage
d’un système économique et social à un autre.
Le progrès économique indique l’idée d‘un partage des fruits de la croissance et
donc un recul des inégalités, la satisfaction croissante des besoins humains etc.
La croissance est extensive lorsqu’elle provient de l’augmentation quantitative des
facteurs de production.
Elle est intensive lorsqu’elle résulte de grain de productivité.
La croissance est équilibrée si le respect des « grands équilibres » du carré
magique de KALDOR est assumé (emploi, prix, équilibre des échanges extérieurs, et
croissance).
La croissance est autocentrée ou introvertie lorsqu’elle trouve sa dynamique à
l’intérieur même du système productif (cas français dans les années 50), elle devient
extravertie si elle relève de l’ouverture sur l’extérieur (croissance des « bés tigres
ou des 4 dragons »).
PIB 2000 : 1416,9 Milliards d’euros PIB 2001 : 1463,7 Milliards d’euros
Richesse produite de 46,8 Milliards d’euros. Taux de croissance = 3,3%
Supposons que le taux de croissance n’ait été que de 2,8%
Dans ce cas, le PIB aurait été en 2001 de 1456,6 Milliards d’euros
Perte de richesse de (1463,7-1456,6=) 7 Milliards d’euros par rapport à un
taux de 3,3%.
Budget 2001 : Justices = 4,3 Milliards € / Intérieur = 8,5 / Culture = 2,9
A. Quel indicateur retenir pour mesurer la croissance d’un pays ?
1) Définitions du PIB
Différence entre PIB et PNB :
Le PIB mesure la contribution productive des unités résidentes (sur le
territoire) qu’elles soient nationales ou étrangères. Il intègre dans ce cas la
contribution productive des firmes multinationales installées sur le territoire.
Le PNB mesure quant à lui la contribution productive des facteurs de
production (travail et capital) fournis par les résidents nationaux (y compris
ceux qui sont situés à l’étranger, en dehors du territoire national). Il exclut
dans ce cas la contribution productive des unités de nationalité étrangère
situées sur le territoire.
1e METHODE DE CALCUL DU PIB
PIB = somme des ventes finales nettes effectuées dans une zone
géographique donnée au cours d’une période de temps
Remarques :
Les ventes finales ne doivent pas êtres confondus avec les ventes
intermédiaires (ventes des fournisseurs à la grande distribution par exemple).
Ces dernières ne doivent pas être intégrées au PIB dans la mesure où
certaines composantes seraient alors comptées deux fois dans le calcul du
PIB.
Les exportations sont incluses dans les ventes finales (quelles que soient
leurs utilisations) et les importations en sont exclues.
2e METHODE DE CALCUL DU PIB
PIB = somme des valeurs ajoutées générées dans une zone
géographique donnée au cours d’une période de temps
Chiffres d’affaires
- Consommation externes (achats de matières premières, fournitures,
prestations, etc…)
Valeur Ajoutée
- Charges de personnel
- Impôts et taxes
Excédent Brut d’Exploitation
- Dotations nettes aux provisions
- Dotations nettes aux amortissements
Résultat d’exploitation
- Charges et produits financiers
Résultat courant avant impôt
- Impôts sur les résultats
Résultat net
La totalité de la valeur ajoutée crée à toutes les étapes du processus de
production. Les deux définitions du PIB sont donc cohérentes
EXEMPLE : Une enseigne de la grande distribution vend des oranges
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