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MICHEL/COTTE-BOUTEILLAT RET 201117/04/2017  2/4 
- aucune infraction : classement 
- notification d’information réglementaire 
- rappel de règlementation avec second contrôle 
- mesures de police administrative 
- suites pénales (délit  = contravention) 
- suites civiles (tribunaux civils ou commerciaux) 
- saisine de l’autorité de la concurrence 
 
Quelques chiffres clés 
2009 :  164 360 établissements contrôlés, 900 000 actions de contrôle, environ 160 
« enquêtes complémentaires ou sanctions » soit 0,1 % (donc très très peu de répression). 
37 700 produits analysés en laboratoire. 
110 000 réclamations des consommateurs (internet, téléphonie, électricité…peu en 
Tourisme). 
220 000 consultations en retour. 
(Ex : appel pour une commande concernant un produit litigieux, prix modifié au dernier 
moment par l’offreur. Régulation et accord) 
 
LA RESTAURATION 
Contrôle intervenant le plus souvent avant le service : 9h à 11h ; 16h à 18h environ. 
 
Protection et information du consommateur 
Loyauté des transactions. 
Affichage des menus à l’extérieur (avant 11h et 18h) 
Mention « prix service compris » ou « prix net » 
Affichage de prix de 5 vins ou boissons 
Correspondance intérieur/extérieur (ex : un verre d’eau peut être vendu si c’est affiché 
pour l’activité bar) 
Délivrance de notes (factures) quel que soit le montant, avec détails ht et tva, double 
conservé deux ans. Le manque de justificatif est un délit. 
Vérification des allégations portant sur des récompenses obtenues, des guides, des 
classements (vérification des CV en somme -  LOL).  
Eviter les tromperies sur la nature, la qualité substantielle, sur l’espèce (une escalope 
n’est pas une côte ; un filet de perche et un filet de perche du Nil ne sont pas la même 
chose ; idem entre un foie gras entier et un bloc de foie gras, un sandwich au jambon ou 
épaule…), sur l’origine (traçabilité) 
Disponibilité des plats et vins mentionné sur la carte et menu notamment ceux affichés à 
l’extérieur  
 
Anecdote de contrôle : « M. Goumillou tombe sur un plat en sauce avec une couche 
supérieure de moisissure énorme, le contrôleur demande ce que c’est, le restaurateur met 
son doigt dans le plat, touille et goutte pour donner la nature de la sauce ! » Verdict : PV. 
 
Il y a obligation de surveillance et de résultat, c’est le RET qui en est responsable sauf 
s’il a délégué (dans le contrat de travail + salaire englobant la responsabilité). 
 
Durée de vie des aliments 
DLUO : « à consommer de préférence avant le… » (Date Limite d’Utilisation Optimale).  
DLC : «  à consommer jusqu’au ….. », (Date Limite de Consommation) 
Il y a toujours une température de conservation du produit. Le dépassement est 
sanctionnable. 
La qualité des huiles de friture : les huiles ne doivent pas détenir de teneurs en composés 
polaires ou en polymères triglycérides supérieures respectivement à 25%.