Le sida

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Le sida
Le sida, acronyme de syndrome de l'immunodéficience acquise, est une maladie
infectieuse que la majorité de la communauté scientifique suppose être causée
par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Cette maladie représente en
fait la dégénérescence du système immunitaire. Depuis le début de l’épidémie,
trois modes de transmission ont été observés :



transmission par la voie sexuelle.
transmission par la voie sanguine.
transmission de la mère à l’enfant pendant la
naissance.
Les protéines que l'on suppose être des anticorps au virus ont été retrouvées
dans la salive, les larmes, les urines, mais en raison de leur faible concentration
dans ces liquides biologiques, le risque de transmissibilité est considéré comme
nul.
Signes cliniques de l’infection au VIH
Les signes cliniques de l’infection au VIH varient considérablement selon le stade
auquel est fait le diagnostic de la maladie. Cependant, dans son livre "Des Virus
et des Hommes", le Professeur Luc Montagnier indique que cette maladie n'a
aucun symptôme typique.
Manifestations cliniques de la primo-infection
Les symptômes de la primo-infection sont peu spécifiques. Ils apparaissent entre
une et six semaines après la contamination, sous forme d’un syndrome
pseudogrippal, ou mononucléosique. La fièvre est quasi constante, accompagnée
de céphalées, de myalgies, d’asthénie. Les signes cutanéomuqueux associés sont
une angine érythémateuse ou pseudomembraneuse comme dans la mononucléose
infectieuse, et une éruption cutanée maculopapuleuse touchant essentiellement le
tronc et la face. Peuvent s’y associer des ulcérations cutanéomuqueuses
superficielles, surtout génitales et buccales. Dans plus de la moitié des cas,
apparaissent au cours de la deuxième semaine des adénopathies multiples,
cervicales, axillaires et inguinales. Des manifestations digestives à type de
diarrhée avec douleurs abdominales sont présentes dans un tiers des cas. La
durée d’évolution d’une primo-infection est en moyenne de deux semaines.
Manifestations cliniques au stade sida
En l’absence de dépistage précoce et donc de traitement, tant prophylactique que
curatif, de trop nombreux patients découvrent leur séropositivité au stade sida, à
l’occasion d’une maladie opportuniste. La liste en est longue: atteintes
pulmonaires, digestives, neurologiques, sarcome de Kaposi...
Les principales atteintes pulmonaires
La pneumocystose
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Elle reste encore aujourd’hui la pathologie inaugurale du sida la plus fréquente
chez les patients non dépistés ou non suivis. Le Pneumocystis carinii est très
fréquent chez l’homme, mais ne conduit à une maladie pulmonaire que lorsque
les lymphocytes T CD4+ sont inférieures à 200/ml.
La tuberculose
La tuberculose associée à l’infection VIH est l’infection opportuniste la plus
fréquente à l’échelon planétaire. C’est la seule infection opportuniste qui
représente un danger au niveau de la population générale, par augmentation de
la contagiosité et apparition de formes résistantes aux traitements spécifiques. La
tuberculose peut survenir à n’importe quel stade de l’infection VIH. Il est
classique de dire que les formes pulmonaires surviendraient alors que le taux de
T CD4 est peu abaissé, alors que les formes extra-pulmonaires seraient plus
tardives dans le cours de la maladie. Le traitement repose sur le Bactrim Intra
veineux, ou l'Atovaquone en cas d'intolérance au Bactrim.
Localisations broncho-pulmonaires de la maladie de Kaposi
Le virus de la maladie de Kaposi n’a été identifié qu’en 1994. Il s’agit de l’herpès
virus HHV-8. Dans la population générale, la prévalence de ce virus augmente
du nord au sud, allant de 2 % en France jusqu’à 50 % en Ouganda. La
physiopathologie et les modes de transmission sont encore mal connus. Toute la
gravité de la maladie de Kaposi tient aux atteintes viscérales et en particulier à
l’atteinte pulmonaire.
Les principales manifestations digestives
Les œsophagites
Elles peuvent être dues à des champignons, (candidose buccale puis
œsophagienne), à des virus (herpès simplex-1 ou cytomégalovirus) ou plus
rarement des mycobactéries.
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Les diarrhées
Principalement infectieuses (salmonelles, shigelles, clostridium difficile,
mycobactérie aviaire) ou parasitaires (cryptosporidium, microsporidium), elles
entraînent une perturbation importante de la qualité de vie par l’impériosité et le
nombre de selles journalieres. Leur retentissement sur l’hydratation et la
nutrition du patient peut être important.
Les principales manifestations neurologiques
La toxoplasmose
Le parasite Toxoplasma gondii est largement répandu, puisqu’en France 70 % de
la population possède des anticorps spécifiques. Au cours de l’infection à VIH,
peut apparaître une toxoplasmose cérébrale par réactivation de kystes
quiescents.
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La leuco-encéphalopathie multifocale progressive (LEMP)
C’est une affection démyélinisante du système nerveux central due le plus
souvent au virus JC
La tuberculose et les mycobactéries atypiques
Peuvent donner des méningites, des abcès cérébraux ou tuberculomes et des
atteintes de la moelle épinière.
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