…etc. Voir polycop. « L’animateur en scène »
L’animateur peut avoir un équipement adapté à l’image que le public se fait. C’est un
naturaliste-randonneur ? Il a des chaussures de marche, des jumelles, une petite loupe,
un sac à dos… Aspect « mise en scène ».
L’animateur suscite l’intérêt sur des objets. Il va « gratter » quelque chose puis laisse
les groupes se former et en discuter… cela favorise ensuite la dynamique de boucles
évoquée précédemment.
L’animateur communique son enthousiasme, il donne vraiment le sentiment de
« s’éclater », se positionne comme passionné par la nature, à plat ventre pour montrer
ou observer quelque chose au ras du sol … Attention, il faut cependant rester attentif au
public, il s’agit ici de « forcer le trait », c’est réellement une question de mise en scène.
L’animateur se met dans une position inhabituelle. Exemple : regarder le même objet
mais sous un angle différent, la mise en commun est intéressante.
L’animateur peut aussi renvoyer sur des personnes ressources qui font partie du public.
Lors d’une marche avec un grand groupe, l’animateur est « chef » au départ, il mène le
rythme. Petit à petit il ralentit, peut se placer au sein du groupe et discuter avec les gens.
D’ailleurs, de manière naturelle, des petits groupes se forment classiquement après une
heure ou 1h30 de balade. Il devient alors plus difficile de reformer le groupe dans son
ensemble et de s’adresser à lui de façon collective.
L’animateur est toujours « en attention » : attentif à la sécurité physique, attentif au
questionnement des participants, attentif aux relations dans le groupe… Il invite aussi à
la réaction (quitte, parfois, à provoquer), à l’expression des opinions individuelles et,
pourquoi pas, à l’émergence de débats contradictoires (Attention cependant aux
polémiques… et aux individus polémistes).
Le polycop « Consignes pour l’animateur de sorties-nature » reprend certains des éléments ci-
dessus et apporte quelques considérations complémentaires.
1 - Commentaires sur la fiche « Préparation d’une animation »
Une sortie-découverte se prépare avec soin.
2-1 Inventorier le potentiel du site
Il s’agit de repérer les éléments les plus démonstratifs, les plus pédagogiques, ainsi que leur
localisation (et donc le moment de la balade où on va les rencontrer). Il conviendra ensuite de parler
de ces éléments au moment où on les a sous les yeux (si nécessaire, attendre d’être arrivé au bon
endroit pour répondre à d’éventuelles questions).
NB : ce potentiel n’est pas forcément utilisable en toutes saisons, en toutes circonstances (est-ce
judicieux de parler d’adaptation à la sécheresse en automne, sous la pluie ???).
Par ailleurs, le potentiel du site correspond aussi à ses possibilités «d’accueil», aux possibilités
d’organiser telle ou telle séquence. Ex : Présenter un point important alors que le groupe ne peut
être qu’en file indienne satisfera peut-être les deux premières personnes mais les 20 suivantes se
sentiront frustrées et exclues = objectif non atteint, et même impact négatif.
2-2 Choisir ses messages
Prévoir un ou deux messages forts = le thème de la balade, l’idée avec laquelle on veut
que le public reparte. D’où la nécessité de choix !
Les différentes séquences de la balade seront intégrées logiquement à ce thème.
Le titre de la sortie doit bien annoncer ce message, tout en étant « excitant » pour la curiosité.