Annexes budgétaires - Ministère de l`Economie, des Finances et de l

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PLR 2011 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION :
ÉCONOMIE
Version du 30/05/2012 à 17:08:52
PROGRAMME 305 :
STRATEGIE ECONOMIQUE ET FISCALE
MINISTRE CONCERNE : FRANÇOIS BAROIN, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE
TABLE DES MATIERES
Bilan stratégique du rapport annuel de performances
Présentation des crédits et des dépenses fiscales
Rappel de la présentation du programme
Objectifs et indicateurs de performance
Justification au premier euro
Analyse des coûts du programme et des actions
2
4
12
14
20
36
2
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Ramon FERNANDEZ
Directeur général du Trésor
Responsable du programme n° 305 : Stratégie économique et
fiscale
La finalité du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » est d’éclairer le mieux possible les choix de
l’exécutif en lui apportant une aide à la conception et à la mise en œuvre des politiques économiques et financières,
afin d’assurer une croissance durable et équilibrée de l’économie français e.
Le programme marque ainsi la volonté de mettre en synergie les interventions des différents acteurs qui concourent à
l’action du Gouvernement en matière de compétitivité des entreprises et de politique fiscale. La définition et la mise en
œuvre de ces politiques nécessitent, entre autres, de pouvoir s’appuyer sur des prévisions et des analyses
économiques de qualité pour lesquelles la dimension internationale prend une importance croissante, de disposer d’un
corpus juridique clair et accessible encadrant l’activité économique, et d’opérer une tra nsposition rapide des directives
européennes. De même, le programme permet de s’assurer de la capacité de la Banque de France à réaliser un
traitement efficace du surendettement.
L’actualité économique et sociale en 2011 a très fortement mobilisé la direc tion générale du Trésor (DG Trésor).
Marqué par le surgissement de tensions sur les dettes souveraines, d’abord aux États -Unis, puis dans certains pays
périphériques de la zone euro, l’environnement macro-économique est devenu plus incertain durant l’année. La
direction a apporté, avec une forte réactivité, des analyses, des prévisions et des propositions de solutions aux
ministres confrontés à la dégradation des perspectives économiques de court -terme. En outre, elle a été largement
mobilisée dans le cadre des différents sommets internationaux (G8, G20, sommets européens), dont la fréquence a été
accrue, afin de contribuer à la mise en place de réponses internationales coordonnées aux déséquilibres économiques
et budgétaires. Plus largement, la DG Trésor a contribué à ce que la France soit une véritable force de proposition à
l’international.
Cette année, plusieurs mesures importantes ont marqué l’actualité législative en matière fiscale, principalement en vue
de maîtriser les comptes publics et d’augmenter l’équité et l’efficacité économique de la fiscalité.
Ainsi, la fiscalité du patrimoine a été réformée par la modernisation et l’allègement de celle pesant sur le stock et
l’augmentation, ciblée sur les hauts patrimoines, de celle assise sur les flux (droits de mutation à titre gratuit, par
exemple).
Parmi les mesures destinées à la maîtrise des comptes publics, de nouvelles dispositions ont été adoptées pesant
principalement sur les grandes entreprises et les ménages aisés :
– pour les ménages : augmentation des prélèvements sociaux sur les revenus du capital, création d’une
contribution sur les hauts revenus, réduction des dépenses fiscales ;
– pour les entreprises : limitation de l’imputabilité des déficits reportables, diminution et suppression de niches
favorables aux grandes entreprises ;
– par ailleurs, la TVA à taux réduit a été portée à 7 %, exception faite des produits de première nécessité.
En outre, la fiscalité comportementale a été accentuée, notamment avec la création d’une taxe sur les boisson s à
sucres ajoutés, et l’efficacité de la politique fiscale en direction du logement a été améliorée par l’adoption de mesures
favorables au développement de l’offre de logement et la suppression de la réduction d’impôt Scellier à compter de
2013.
Parallèlement, l’arsenal législatif de lutte contre l’évasion et la fraude fiscale a été renforcé, par l’adaptation de la
fiscalité aux trusts et l’amélioration des moyens de répression de la fraude, et une politique active de coopération
internationale en matière fiscale a été conduite, de manière à contribuer à résorber le phénomène des paradis fiscaux.
3
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Programme n° 305
L’année 2011 a aussi été marquée par la poursuite de la dévolution à UBIFRANCE des équipes commerciales des
services économiques et de leurs moyens de fonctionnement. Cette nouvelle phase de dévolution s’est concrétisée par
des transferts de crédits et d’agents prévus dans le cadre de la loi de finances 2011 entre les programmes 305 et 134
« Développement des entreprises et de l’emploi » auquel est rattaché l’opérateur UBIFRANCE. Enfin, le réseau
régalien des services économiques a continué son redimensionnement, conformément aux orientations de la RGPP.
RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF 1
Assurer la qualité de l’analyse et des prévisions présentées dans le projet de loi de
finances, dans le domaine des évolutions économiques et dans celui des recettes
fiscales
INDICATEUR 1.1
Fiabilité comparée, au vu des réalisations, des prévisions du Gouvernement présentées dans
le RESF et de celles des instituts de conjoncture
INDICATEUR 1.2
Fiabilité des prévisions de recettes fiscales
OBJECTIF 2
INDICATEUR 2.1
OBJECTIF 3
INDICATEUR 3.1
OBJECTIF 4
INDICATEUR 4.1
Contribuer à l’accessibilité et à la clarté de la norme fiscale et accélérer la production
des textes d’application de la législation fiscale
Délais de codification et de production des textes d’application
Assurer la transposition des directives européennes dans les délais
Performance des services pour la transposition des directives sous la responsabilité de la
Direction générale du Trésor
Assurer l’efficacité du réseau international de la Direction générale du Trésor
Taux de satisfaction sur les demandes de veilles sectorielles et d’analyses comparatives
internationales
4
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
CREDITS DU PROGRAMME
PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES
2011 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 2
Dépenses de
personnel
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 5
Dépenses
d’investissement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Titre 7
Dépenses
d’opérations
financières
Total
Total
y.c. FDC et ADP
prévus en LFI
Prévision LFI 2011
Consommation 2011
01
02
03
Définition et mise en oeuvre de la
politique économique et
financière de la France dans le
cadre national, international et
européen
56 339 524
316 247 626
200 000
58 483 529
336 039 832
4 067 624
Développement international de
l’économie française
74 773 056
20 487 404
2 097 071
76 567 733
16 409 912
632 825
Elaboration de la législation
fiscale
15 085 160
1 750
13 426 311
Total des AE prévues en LFI
146 197 740
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP)
336 735 030
2 097 071
200 000
372 787 150
398 590 985
374 287 150
97 357 531
93 612 220
97 457 531
15 085 160
13 426 311
15 085 160
485 229 841
486 829 841
0
+1 776 917
+1 776 917
+24 976 943
+3 310 000
+21 666 943
Total des AE ouvertes
149 507 740
362 475 961
Total des AE consommées
148 477 573
352 449 744
632 825
511 983 701
4 067 624
1 750
505 629 516
2011 / CREDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 2
Dépenses de
personnel
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 5
Dépenses
d’investissement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Titre 7
Dépenses
d’opérations
financières
Total
Total
y.c. FDC et ADP
prévus en LFI
Prévision LFI 2011
Consommation 2011
01
02
03
Définition et mise en oeuvre de la
politique économique et
financière de la France dans le
cadre national, international et
européen
56 339 524
316 220 658
200 000
58 483 529
338 540 093
2 889 624
Développement international de
l’économie française
74 773 056
20 487 404
2 097 071
76 567 733
16 466 472
713 627
Elaboration de la législation
fiscale
Total des CP prévus en LFI
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP)
372 760 182
399 913 246
374 260 182
97 357 531
93 749 582
97 457 531
15 085 160
15 085 160
15 085 160
13 426 311
13 426 311
146 197 740
336 708 062
2 097 071
1 750
200 000
485 202 873
0
+1 776 917
+1 776 917
+24 696 909
+3 310 000
+21 386 909
Total des CP ouverts
149 507 740
362 168 959
Total des CP consommés
148 477 573
355 006 565
713 627
511 676 699
2 889 624
1 750
507 089 139
486 802 873
5
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
CREDITS DU PROGRAMME
Programme n° 305
2010 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES
2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 2
Dépenses de
personnel
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 5
Dépenses
d’investissement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Titre 7
Dépenses
d’opérations
financières
Total
hors FDC et ADP
prévus en LFI
Total
y.c. FDC et ADP
Prévision LFI 2010
Consommation 2010
01
02
03
Définition et mise en oeuvre de la
politique économique et
financière de la France dans le
cadre national, international et
européen
54 074 914
156 083 342
178 699
55 844 423
172 198 692
2 919 624
Développement international de
l’économie française
94 228 907
25 650 666
2 203 950
87 208 900
21 356 986
1 390 653
Elaboration de la législation
fiscale
14 267 881
210 336 955
210 336 955
230 962 739
122 083 523
122 083 523
109 965 580
14 267 881
14 267 881
9 041
13 574 232
13 574 232
Total des AE prévues en LFI
162 571 702
181 734 008
2 203 950
178 699
Total des AE consommées
156 627 555
193 555 678
1 390 653
2 919 624
346 688 359
9 041
346 688 359
354 502 551
2010 / CREDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 2
Dépenses de
personnel
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 5
Dépenses
d’investissement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Titre 7
Dépenses
d’opérations
financières
Total
hors FDC et ADP
prévus en LFI
Total
y.c. FDC et ADP
Prévision LFI 2010
Consommation 2010
01
02
03
Définition et mise en oeuvre de la
politique économique et
financière de la France dans le
cadre national, international et
européen
54 074 914
156 330 721
178 982
55 844 423
170 744 137
2 919 624
Développement international de
l’économie française
94 228 907
25 691 320
2 207 443
87 208 900
21 002 137
1 492 591
Elaboration de la législation
fiscale
14 267 881
210 584 617
210 584 617
229 508 184
122 127 670
122 127 670
109 712 665
9 037
14 267 881
14 267 881
346 980 168
346 980 168
13 574 232
13 574 232
Total des CP prévus en LFI
162 571 702
182 022 041
2 207 443
178 982
Total des CP consommés
156 627 555
191 746 274
1 492 591
2 919 624
9 037
352 795 081
6
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
CREDITS DU PROGRAMME
PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions p our charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En eff et, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seu ls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’ analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
Numéro et intitulé de l’action
01
Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans
le cadre national, international et européen
02
Développement international de l’économie française
03
Elaboration de la législation fiscale
Total
Total
401 074 015
95 014 158
12 849 355
508 937 528
7
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
CREDITS DU PROGRAMME
Programme n° 305
PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES
Autorisations d’engagement
Titre et catégorie
Consommées
en 2010 (*)
Ouvertes en LFI
pour 2011
Crédits de paiement
Consommées
en 2011 (*)
Consommés
en 2010 (*)
Ouverts en LFI
pour 2011
Consommés
en 2011 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel
156 627 555
146 197 740
148 477 573
156 627 555
146 197 740
148 477 573
Rémunérations d’activité
120 600 234
108 707 393
112 714 939
120 600 234
108 707 393
112 714 939
34 984 947
36 535 334
34 823 937
34 984 947
36 535 334
34 823 937
1 042 374
955 013
938 697
1 042 374
955 013
938 697
Titre 3. Dépenses de fonctionnement
193 555 678
336 735 030
352 449 744
191 746 274
336 708 062
355 006 565
Dépenses de fonctionnement autres que celles
de personnel
193 555 678
336 735 030
352 449 744
191 746 274
336 708 062
355 006 565
Cotisations et contributions sociales
Prestations sociales et allocations diverses
Titre 5. Dépenses d’investissement
1 390 653
2 097 071
632 825
1 492 591
2 097 071
713 627
Dépenses pour immobilisations corporelles de
l’État
686 473
2 097 071
202 458
788 412
2 097 071
296 624
Dépenses pour immobilisations incorporelles
de l’État
704 180
430 367
704 179
417 003
Titre 6. Dépenses d’intervention
2 919 624
200 000
4 067 624
2 919 624
200 000
2 889 624
Transferts aux autres collectivités
2 919 624
200 000
4 067 624
2 919 624
200 000
2 889 624
Titre 7. Dépenses d’opérations financières
9 041
1 750
9 037
Prêts et avances
9 041
1 750
9 037
Total hors FDC et ADP
1 750
485 229 841
Ouvertures et annulations : titre 2 (*)
Ouvertures et annulations : autres titres (*)
Total (*)
1 750
354 502 551
485 202 873
+3 310 000
+3 310 000
+23 443 860
+23 163 826
511 983 701
505 629 516
352 795 081
511 676 699
507 089 139
(*) y.c. FDC et ADP
FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Autorisations d’engagement
Nature de dépenses
Ouvertes
en 2010
Prévues en LFI
pour 2011
Dépenses de personnel
Crédits de paiement
Ouvertes
en 2011
Ouverts
en 2010
Prévus en LFI
pour 2011
0
Ouverts
en 2011
0
Autres natures de dépenses
1 768 203
1 600 000
1 776 917
1 768 203
1 600 000
1 776 917
Total
1 768 203
1 600 000
1 776 917
1 768 203
1 600 000
1 776 917
8
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
CREDITS DU PROGRAMME
RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS
DECRET DE TRANSFERT
Ouvertures
Date de signature
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
Autorisations d’engagement
Titre 2
Crédits de paiement
Autres titres
Titre 2
Autres titres
18/10/2011
637 077
637 077
03/11/2011
1 108 298
1 108 298
14/11/2011
110 411
110 411
17/11/2011
86 000
86 000
19/12/2011
604 000
604 000
Total
690 000
1 855 786
690 000
1 855 786
DECRET D’AVANCE
Ouvertures
Date de signature
Autorisations d’engagement
Titre 2
30/11/2011
Annulations
Autres titres
4 000 000
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
Autorisations d’engagement
Titre 2
Crédits de paiement
Autres titres
Titre 2
Autres titres
4 000 000
ARRETE DE REPORT DE CREDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS
Ouvertures
Date de signature
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
30/03/2011
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
2 198 706
Autres titres
Autorisations d’engagement
Titre 2
2 198 806
Crédits de paiement
Autres titres
0
Titre 2
0
Autres titres
0
0
ARRETE DE REPORT DE CREDITS HORS FONDS DE CONCOURS
Ouvertures
Date de signature
Titre 2
30/03/2011
Annulations
Autorisations d’engagement
Autres titres
4 324 023
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
4 043 889
Autorisations d’engagement
Titre 2
Crédits de paiement
Autres titres
0
Titre 2
0
Autres titres
0
0
9
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
CREDITS DU PROGRAMME
Programme n° 305
OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUIT
Ouvertures
Date de signature
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
10/02/2011
0
120 000
0
120 000
17/02/2011
0
120 000
0
120 000
11/04/2011
0
6 000
0
6 000
08/08/2011
0
55 488
0
55 488
11/08/2011
0
128 400
0
128 400
22/08/2011
0
24 600
0
24 600
25/08/2011
0
52 200
0
52 200
29/08/2011
0
7 900
0
7 900
01/09/2011
0
79 200
0
79 200
05/09/2011
0
286 300
0
286 300
08/09/2011
0
83 280
0
83 280
12/09/2011
0
63 300
0
63 300
15/09/2011
0
86 100
0
86 100
19/09/2011
0
53 800
0
53 800
22/09/2011
0
85 200
0
85 200
26/09/2011
0
17 300
0
17 300
03/10/2011
0
15 800
0
15 800
06/10/2011
0
57 500
0
57 500
10/10/2011
0
15 000
0
15 000
13/10/2011
0
16 900
0
16 900
16/08/2011
0
57 200
0
57 200
18/08/2011
0
31 700
0
31 700
17/10/2011
0
9 800
0
9 800
20/10/2011
0
16 500
0
16 500
24/10/2011
0
19 200
0
19 200
31/10/2011
0
17 300
0
17 300
07/11/2011
0
3 000
0
3 000
21/11/2011
0
16 900
0
16 900
05/12/2011
0
7 649
0
7 649
08/12/2011
0
175 400
0
175 400
22/12/2011
0
21 000
0
21 000
05/01/2012
0
21 000
0
21 000
24/11/2011
0
6 000
0
6 000
0
1 776 917
0
1 776 917
Total
Titre 2
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE
Ouvertures
Date de signature
Autorisations d’engagement
Titre 2
28/12/2011
Total
Annulations
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
17 000 000
17 000 000
17 000 000
17 000 000
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
10
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
CREDITS DU PROGRAMME
TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)
Ouvertures
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
Total général
4 000 000
Autres titres
25 299 646
Crédits de paiement
Titre 2
4 000 000
Autres titres
25 019 612
Autorisations d’engagement
Titre 2
690 000
Autres titres
1 855 786
Crédits de paiement
Titre 2
690 000
Autres titres
1 855 786
11
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
CREDITS DU PROGRAMME
Programme n° 305
ÉVALUATION DES DEPENSES FISCALES1
Avertissement
Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû
en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peu vent intégrer ni les modifications des
comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.
Le chiffrage initial pour 2011 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2011. Dès lors, le
chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances
pour 2011.
DEPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPOTS D’ÉTAT (4)
(En millions d’euros)
Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale
140125
Exonération des intérêts des prêts familiaux
Impôt sur le revenu
Chiffrage
définitif
pour 2010
Chiffrage
initial
pour 2011
Chiffrage
actualisé
pour 2011
10
10
10
5
5
5
3
3
3
nc
nc
nc
18
18
18
Objectif : Favoriser les prêts familiaux
Bénéficiaires 2009 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base
taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2005 - Dernière
modification : 2005 - CGI : 157-9° sexies
550103
Exonération des droits d’enregistrement pour les actes portant changement de régime
matrimonial
Droits d’enregistrement et de timbre
Objectif : Aider les personnes divorcées
Bénéficiaires 2009 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base
taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2005 - Dernière
modification : 2005 - CGI : 1133 bis
320108
Taxation à un taux réduit de certains revenus de capitaux mobiliers perçus par les caisses de
retraite et de prévoyance
Impôt sur les sociétés
Objectif : Favoriser le secteur de l’assurance-retraite et prévoyance
Bénéficiaires 2009 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base
taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1968 - Dernière
modification : 2002 - CGI : 219 quater
530102
Application d’un droit fixe au lieu de la taxe de publicité foncière sur la transmission de biens
appartenant à un organisme d’intérêt public au profit d’un établissement reconnu d’utilité
publique effectuée dans un but d’intérêt général ou de bonne administration
Droits d’enregistrement et de timbre
Objectif : Favoriser les dons aux organismes d’intérêt général
Bénéficiaires 2009 : (nombre non déterminé) entreprises - Création : 1969 - Dernière modification : 1996
- CGI : 1020
Coût total des dépenses fiscales2
1
Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conforméme nt aux finalités poursuivies par ce dernier.
« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable
2
Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf.
caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0 ,5 million d’euros (« ε »). Par
ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable ( « nc »), le montant pris en compte dans
le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 20 11 ou 2010) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dan s le total. La
portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué q u’à titre d’ordre de grandeur
et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du pr ogramme.
12
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME
RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME
PRESENTATION PAR ACTION DES CREDITS CONSOMMES
Numéro et intitulé de l’action
Autorisations
d’engagement
Crédits
de paiement
Dépenses directes
01
Définition et mise en oeuvre de la politique
économique et financière de la France dans le
cadre national, international et européen
02
Développement international de l’économie
française
03
Elaboration de la législation fiscale
Total
Coûts
directs
Coûts
complets
Dépenses complètes
398 590 985
399 913 246
426 227 401
401 074 015
427 986 147
93 612 220
93 749 582
95 520 686
95 014 158
96 708 225
13 426 311
13 426 311
19 302 176
12 849 355
18 870 041
505 629 516
507 089 139
541 050 263
508 937 528
543 564 413
Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011
Action n°01 (78,83 %)
Action n°02 (18,51 %)
Action n°03 (2,66 %)
13
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME
Programme n° 305
PRESENTATION DU PROGRAMME
Le programme 305 « Stratégie économique et fiscale » concourt à la conception et à la mise en œuvre par l’exécutif
des politiques en matière économique et financière. Il s’appuie sur l’expertise de deux directions du ministère de
l’économie, des finances et de l’industrie (MINEFI), dont il regroupe les moyens en personnel et de fonctionnement :
–
la direction générale du Trésor (DG Trésor), qui propose et conduit sous l’autorité du ministre les actions de
politique économique et défend les intérêts économiques nationaux en Europe et dans le monde. En vue d’en
faciliter le pilotage et la gestion, l’ensemble des moyens de fonctionnement et d’intervention des services centraux
de la DG Trésor et des moyens de fonctionnement des missions régaliennes du réseau international est regroupé
depuis 2008 au sein d’un seul et même programme ;
–
la direction de la législation fiscale (DLF), qui concourt au sein du MINEFI à la définition d’une stratégie
économique et fiscale commune. La DLF met au service de la politique économique s es compétences en matière
d’évaluation du droit fiscal en vigueur et en matière de conception des dispositions législatives et réglementaires
et de leurs mesures d’application. Elle participe à l’élaboration des règlements et directives européens et condui t
les relations fiscales internationales (négociation et interprétation des conventions fiscales, procédures amiables,
fiscalité des prix de transfert, représentation de la France au sein des instances multilatérales compétentes en
matière fiscale).
Le programme est piloté par le directeur général du Trésor. Il regroupe la direction générale du Trésor et la direction de
la législation fiscale.
RECAPITULATION DES ACTIONS
ACTION n° 01 : Définition et mise en oeuvre de la politique économique et fi nancière de la France dans le cadre
national, international et européen
ACTION n° 02 : Développement international de l’économie française
ACTION n° 03 : Elaboration de la législation fiscale
14
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 1 : Assurer la qualité de l’analyse et des prévisions présentées dans le projet de loi de
finances, dans le domaine des évolutions économiques et dans celui des recettes fiscales
INDICATEUR 1.1 : Fiabilité comparée, au vu des réalisations, des pré visions du Gouvernement présentées
dans le RESF et de celles des instituts de conjoncture
(du point de vue du citoyen)
Unité
2009
Réalisation
2010
Réalisation
2011
Prévision
PAP 2011
2011
Prévision
mi 2011
2011
Réalisation
2013
Cible
PAP 2011
Réalisation
%
-2,7
1,5
INSEE
05/2012
INSEE
05/2012
INSEE
05/2012
NA
Prévision de croissance du Gouvernement
%
1,0 (RESF
2009,
10/2008)
0,75 (RESF
2010
10/2009)
2%
2,0
(Programme
de stabilité
2011-2014,
04/2011)
1,75 (RESF
2012,
10/2011)
NA
Points
3,7
0,75
ND
ND
ND
NA
%
0,8 (RESF
2009,
10/2008)
1,2 (RESF
2010,
10/2009)
RESF 2011
NA
1,7 (RESF
2012,
10/2011)
NA
Points
3,5
0,3
ND
NA
ND
NA
Réalisation
%
0,1
1,5
INSEE
01/2012
INSEE
01/2012
2,1
NA
Prévision d’inflation du Gouvernement
%
2,0 (RESF
2009,
10/2008)
2 (RESF
2010,
10/2009)
RESF 2011
1,8
(Programme
de stabilité
2011-2014,
04/2011)
2,2 (RESF
2012,
10/2011)
NA
Points
1,9
- 0,5
ND
ND
0,1
NA
%
2,1 (RESF
2009,
10/2008)
2,1 (RESF
2010,
10/2009)
RESF 2011
NA
2,1 (RESF
2012,
10/2011)
NA
Points
2,0
- 0,6
ND
NA
0
NA
Croissance du PIB
Ecart prévision de croissance du
Gouvernement / réalisation
Prévision de croissance des instituts de
conjoncture
Ecart prévisions de croissance des instituts
de conjoncture / réalisation
Inflation
Ecart prévision d’inflation du
Gouvernement / réalisation
Prévision d’inflation des instituts de
conjoncture
Ecart prévisions d’inflation des instituts de
conjoncture / réalisation
Commentaires techniques
L’indicateur repose sur les prévisions de croissance et d’inflation du Gouvernement et des instituts de conjoncture telles qu’elles figuraient dans le
rapport économique, social et financier annexé au projet de loi de finances pour l’année considérée. Dans les cas où la prévi sion de croissance du
Gouvernement est une fourchette, le chiffre retenu est celui qui sert de base à la construction du projet de loi de finances. Le tableau f ait apparaître les
écarts (en points de pourcentage) entre les prévisions de croissance du PIB et d’inflation effectuées, par le G ouvernement d’une part, par les instituts
de conjoncture d’autre part, et la réalisation constatée. Pour les années 2009 et 2010, l’évolution du PIB constatée est cell e qui figure dans les
comptes annuels actualisés et publiés par l’Insee en février 2012. Pour l’année 2011, le chiffre retenu est celui cohérent avec les comptes trimestriels
publiés par l’Insee le 15 février 2012.
La prévision de croissance pour 2011 a été initialement de 2 % (RESF 2011) puis ramenée à 1,75 % (RESF 2012).
De même, la prévision de croissance pour 2012, initialement de + 1,75 % lors du dépôt du projet de loi de finances a été révisée à + 1,0 % durant la
discussion, de sorte que la loi de finances pour 2012 a été votée en étant associée à cette nouvelle prévision macroéconomiqu e. En février 2012, lors
du dépôt du projet de loi de finances rectificative, la prévision de croissance pour l’année a de nouveau été revue à + 0,5 %.
Les instituts de conjonctures dont le consensus des prévisions est retenu, en tant que membres de la Com mission économique de la Nation, pour la
comparaison avec les chiffres du Gouvernement, étaient les suivants en 2011 : AFEDE, Barclays, BIPE, BNP-Paribas, Caisse des Dépôts, Citi, COERexecode, Crédit Agricole, Euler Hermes, Exane, Expansion, GAMA, Goldman Sachs, HSBC, Morgan Stanley, Natixis, OFCE, Société Générale et
UBS.
15
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Programme n° 305
INDICATEUR 1.2 : Fiabilité des prévisions de recettes fiscales
(du point de vue du citoyen)
Montant de recettes fiscales
Ecart prévision de recettes fiscales /
réalisation
Unité
2009
Réalisation
2010
Réalisation
2011
Prévision
PAP 2011
2011
Prévision
mi 2011
2011
Réalisation
2013
Cible
PAP 2011
Md€
214,3
253,6
ND
Voies et
moyens 2012
(253,8)
255,0
ND
%
1,0
-0,6
(réalisation /
PLF)
ND
ND
+0,5%
(réalisation /
PLF)
ND
Commentaires techniques
Mode de calcul : il s’agit des recettes fiscales nettes (des remboursements et dégrèvements) affectées au budget.
ANALYSE DES RESULTATS
En ce qui concerne l’indicateur 1.1
En 2009, le PIB s’est contracté (-2,7 %), selon les résultats semi-définitifs publiés par l’Insee en mai 2011, alors que la
prévision de croissance du Gouvernement pour 2009, réalisée à l’été 2008, s’établissait à + 1,0 %. La principale
raison, largement imprévisible au moment où fut élaboré le PLF pour 2009, est l’intensification de la crise financière
mondiale à partir de septembre 2008. Le Gouvernement a rapidement réagi à cette brutale dégradation de
l’environnement économique (suite à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers) en révisant son scénario
macroéconomique à la baisse. Ainsi, dès novembre 2008, la prévision de croissance était ramenée à + 0,5 %, lors de
l’examen par le Parlement du projet de loi de finances ; elle le fut à nouveau à l’occasion du projet de loi de finances
rectificative de mars 2009 (nouvelle prévision tablant sur de repli du PIB de -1,5 %), et enfin en mai 2009 (avec une
prévision de - 3,0 %), en vue du débat d’orientation des finances publiques.
La prévision de croissance du Gouvernement pour 2010 (0,75 %), réalisée à l’été 2009, s’est avérée inférieure au
résultat provisoire publié par l’Insee en mai 2011 (+ 1,5 %). En sortie de crise, le rythme de la reprise s’avérait très
incertain et laissait place à une large marge d’appréciation. Le Gouvernement avait alors retenu une hypothèse de
reprise très progressive, qui dans les faits s’est avérée plus rapide. Comme pour 2009, le Gouvernement a revu sa
prévision très rapidement (ainsi, dès janvier 2010 dans le Programme de stabilité envoyé à la Commission européenne
et dans le premier projet de loi de finances rectificative pour 2010), la prévision a été relevée à + 1,4 %, niveau très
proche de la réalisation qui, selon le compte provisoire de l’Insee, publié en mai 2011, s’établit à + 1,5 %.
S’agissant de l’année 2011, le Gouvernement a présenté une prévision de croissance de + 2,0 %, tablant sur la
poursuite de la reprise engagée depuis la mi 2009 et le rattrapage de l’écart de production accumulé durant les années
de crise. Elle s’est avérée un peu supérieure à la croissance annuelle de + 1,7 % qui ressort des premiers résultats du
4 e trimestre 2011, publiés par l’Insee le 15 février 2012. L’écart tient à la brutale tension sur les marchés financiers et à
la détérioration des anticipations des agents économiques, en lien avec les inquiétudes sur les dettes souveraines, qui
a fortement affecté la demande mondiale durant la seconde partie de l’année. Cette situation a aussi surpris les
membres du groupe technique. Au moment du PLF, leurs prévisions étaient certes moins optimistes, en moyenne
(avec + 1,5 %), que celles du Gouvernement. Pour autant, la plupart des membres du groupe avaient ensuite revu à la
hausse leurs prévisions, notamment après les bons résultats du 1 er trimestre 2011. Ainsi, dès juin, la plupart des
membres du groupe technique avaient revu à la hausse leur prévision entre + 1,9 % et de + 2,0 % de croissance, à un
niveau conforme à celui du scénario gouvernemental.
La prévision d’inflation du projet de loi de finances pour 2011 (+ 1,5 %), qui était similaire à la moyenne des prévisions
du groupe technique, a finalement été inférieure à l’inflation constatée en moyenne sur l’année (+ 2,1 %). Pour une
large part, l’écart s’explique par la hausse des prix des matières premières supérieure à celle escomptée à l’été 2010,
qui a été plus particulièrement marquée pour le pétrole, même si cet impact a été très légèrement contrecarré par
l’appréciation de l’euro (1,39 $ pour un euro en moyenne annuelle en 2011, contre 1,30 $ prévu).
16
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
En ce qui concerne l’indicateur 1.2
L’exécution budgétaire revoit à la hausse de 1,2 milliard d’euros les recettes fiscales nettes (RFN) par rapport au
PLF 2012. Cette plus-value s’explique par plusieurs phénomènes de fin d’année : le décalage à 2012 de contentieux
fiscaux dont le règlement définitif était initialement anticipé en 2011 a un effet positif de 0, 9 milliard d’euros, des autres
recettes fiscales plus dynamiques qu’escompté à hauteur de + 1,2 milliard d’euros, dont l’ISF (+ 0,2 milliard d’euros),
les donations (+ 0,3 milliard d’euros) et les retenues à la source (+ 0,4 milliard d’euros) et des remboursements et
dégrèvements peu dynamiques (+ 1,3 milliard d’euros) ; à l’inverse l’impôt sur les sociétés a été moins dynamique
qu’attendu (-1,8 milliard d’euros), en particulier le 5 e acompte, tout comme la TVA (-0,4 milliard d’euros).
OBJECTIF n° 2 : Contribuer à l’accessibilité et à la clarté de la norme fiscale et accélérer la production des
textes d’application de la législation fiscale
INDICATEUR 2.1 : Délais de codification et de production des textes d’application
(du point de vue du citoyen)
Date d’achèvement du code applicable au
1er janvier
Pourcentage de textes d’application
publiés dans le délai de 6 mois après
l’entrée en vigueur du texte appliqué
Unité
2009
Réalisation
2010
Réalisation
2011
Prévision
PAP 2011
2011
Prévision
mi 2011
2011
Réalisation
2013
Cible
PAP 2011
Date
7 avril 2009
27 avril 2010
1er avril 2011
9 juin 2011
11 juin 2011
1er avril 2013
%
71
76,2
75
75
42,6
75
Commentaires techniques
Source des données : DLF.
Le premier sous-indicateur retient la date de publication au Journal officiel des décrets et arrêtés de codification. Ces derniers mettent à jour chaque
année le code général des impôts en y intégrant l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires en vigueur au prem ier janvier de l’année,
actualisent les divers montants, tarifs et barèmes figurant dans ce code et adaptent si nécessaire les références faites aux a rticles d’autres codes. Cet
effort de mise à jour annuelle dans un texte unique de l’ensemble des dispositions fiscales applicables est particulièrement important dans une matière
caractérisée par son évolution rapide. Il contribue de façon essentielle à la qualité et à la lisibilité de la norme et, ce f aisant, est un élément clé de
l’accessibilité au droit.
Pour le second sous-indicateur, le délai est calculé à partir de la date d’entrée en vigueur des dispositions dont il est fait application par les tex tes
concernés. En conséquence, si une loi prévoit des dates d’entrée en vigueur différentes selon les dispositions, les délais se ront déterminés à compter
de l’entrée en vigueur de chaque disposition et non pas de façon uniforme à partir de la publication du texte au Journal Officiel.
Ce sous-indicateur inclut depuis 2007 les instructions fiscales publiées au Bulletin officiel des im pôts et celles mises en consultation sur le site internet
impots.gouv.fr. Il n’incluait précédemment que les textes réglementaires d’application de la législation fiscale.
Le résultat de l’année n est calculé courant mars n+1 afin de pouvoir être renseign é dans le RAP. Compte tenu du fait que le délai fixé dans l’objectif
est de 6 mois, le résultat de l’année n ne prend pas en compte les lois adoptées après le mois d’août de cette même année. Po ur éviter toute rupture
et couvrir une année complète, l’appréciation du résultat de l’année n se fait donc sur la base des lois adoptées entre le 1 er septembre de l’année n-1
et le 31 août de l’année n.
ANALYSE DES RESULTATS
Premier sous indicateur : date d’achèvement du code applicable au 1 er janvier
En 2011, les décrets et arrêtés de codification ont été publiés au Journal officiel du 11 juin 2011. Cette publication
tardive est essentiellement liée au volume et à la complexité de la législation à codifier, notamment s’agissant des
suites de la réforme de la taxe professionnelle et de la réduction homothétique de l’avantage en impôt procuré par
certains avantages fiscaux à l’impôt sur le revenu. Sur ce dernier sujet, et par exception à la règle qui arrête pour une
année donnée la codification aux textes publiés jusqu'au 31 décembre de l'année précédente, le Gouvernement a
17
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Programme n° 305
souhaité intégrer dans le code 2011 les dispositions du décret en Conseil d'État qui devait traduire les effets de la
réduction homothétique des avantages fiscaux, afin que les contribuab les soient complètement informés des
incidences de cette réduction appliquée en 2012 sur leurs dépenses et investissements effectués en 2011. Or ce
décret n° 2011-520 du 13 mai 2011 pris pour l'application de l'article 105 de la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010
de finances pour 2011 a été publié au J.O. du 15 mai 2011, ce qui a retardé d'autant la publication des décrets et
arrêtés de codification.
Second sous indicateur : pourcentage de textes d’application publiés dans le délai de 6 mois après l’entrée en
vigueur du texte appliqué
En 2011, 42,6 % des décrets et instructions fiscales sont intervenus dans le délai de six mois. Ce résultat, en décalage
par rapport à l’objectif de 75 %, s’explique par :
- le volume de la législation fiscale adoptée au cours de la période de référence (soit du 1er septembre 2010 au
31 août 2011), comme le précise l’analyse du premier sous-indicateur ;
- compte tenu du contexte économique international, le nombre important des nouvelles dispositions législatives
d’ordre fiscal préparées par le gouvernement entre le 1er mars 2011 et le 29 février 2012, période utile pour la
rédaction des textes d’application : en sus de la loi de finances initiale pour 2012, quatre lois de finances
rectificatives pour 2011 ont été adoptées ;
- l’intensité des débats parlementaires : ces textes de loi ont donné lieu à un nombre d’amendements fiscaux au
cours de la discussion parlementaire (3 728), en hausse de 12,5 % par rapport à l’année précédente ; le suivi des
débats a ainsi pleinement mobilisé les services chargés de la rédaction des textes d’application.
OBJECTIF n° 3 : Assurer la transposition des directives européennes dans les délais
INDICATEUR 3.1 : Performance des services pour la transposition des directives sous la respo nsabilité de
la Direction générale du Trésor
(du point de vue du citoyen)
Unité
2009
Réalisation
2010
Réalisation
2011
Prévision
PAP 2011
2011
Prévision
mi 2011
2011
Réalisation
2013
Cible
PAP 2011
Performance administrative
ratio
0,8
1
1
1
1
1
Performance communautaire
ratio
0,8
0,7
1
1
0,7
1
Commentaires techniques
Source des données : DG Trésor et DAJ
Mode de calcul :
Cet indicateur mesure la performance des services pour les seules directives dont la DG Trésor a le leadership.
L’indicateur de « performance administrative », idéalement égal à 1, n’est affecté par aucun facteur exogène : arbitrage interministériel, saisine du
Conseil d’État, débats au Parlement. Il exprime le rapport entre deux données :
- au numérateur, le nombre des directives pour lesquelles le travail administratif de transposition a été effectué au cours de l’année N ;
- au dénominateur, le nombre de directives arrivées à échéance entre le 1 er janvier et le 31 décembre de l’année N, auquel s’ajoute le nombre des
directives en retard de transposition au 31 décembre de l’année N-1.
Le travail administratif est considéré comme effectué lorsque le service en charge a transmis au Cabinet un texte achevé après avis des organismes
professionnels et consultation des départements ministériels concernés, mais avant les éventuels arbitrages interministériels, saisine du Conseil d’État
et débats parlementaires. Lorsque des mesures réglementaires doivent compléter une loi non encore promulguée, seule est prise en compte la
transmission de l’avant-projet de projet de loi au Cabinet. Lorsque la loi a été promulguée, le compteur repart à zéro aussi longtemps que l’ensemble
des projets de décret ou d’arrêtés nécessaires à l’exercice de transposition n’a pas été soumis au Cabinet.
L’indicateur de « performance communautaire » mesure la performance objective au regard de nos engagements communautaires. Il exprime le
rapport entre deux données :
- au numérateur, le nombre de directives pour lesquelles l’exercice de transposition est intégrale ment mené à son terme dans les délais
communautaires (lois, décrets et arrêtés) ;
- au dénominateur, le nombre de directives arrivées à échéance entre le 1 er janvier de l’année N auquel s’ajoute le stock en retard de transposition
au 31 décembre de l’année N-1.
18
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
ANALYSE DES RESULTATS
Le travail de transposition des onze directives suivies par la DG Trésor en 2011 a été accompli. Toutefois, il reste
encore à adopter les derniers textes nécessaires à la complète transposition de trois de ces directive s :
- la publication de la loi du 29 février 2012 dite « Warsmann 4 » qui transpose la directive 2009/49 concernant
« certaines obligations de publicité pour les sociétés de taille moyenne et l’obligation d’établir des comptes
consolidés »
- la saisine du Conseil d’état (prévue en avril 2012) sur le projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au
droit de l’Union européenne concernant « l’accès à l’activité des établissements de monnaie électronique et son
exercice ainsi que la surveillance prudentielle de ces établissements » (transposition de la directive 2009/110)
- « les compétences de l’Autorité européenne de surveillance (Autorité bancaire européenne), l’Autorité
européenne de surveillance (Autorité européenne des assurances et des pension s professionnelles) et l’Autorité
européenne de surveillance (Autorité européenne des marchés financiers) » (transposition de la directive
2010/78).
OBJECTIF n° 4 : Assurer l’efficacité du réseau international de la Direction générale du Trésor
INDICATEUR 4.1 : Taux de satisfaction sur les demandes de veilles sectorielles et d’analyses comparatives
internationales
(du point de vue de l’usager)
Unité
2009
Réalisation
2010
Réalisation
2011
Prévision
PAP 2011
2011
Prévision
mi 2011
2011
Réalisation
2013
Cible
PAP 2011
Taux de satisfaction des administrations
clientes sur les veilles et études
comparatives internationales
%
97
98,04
>90
>90
92,3
>95
Taux de retour des questionnaires
d’évaluation
%
55
60,7
>60
>60
66,1
>60
Commentaires techniques
Source des données : DG Trésor – Bureau études
ANALYSE DES RESULTATS
L’indicateur de satisfaction mesure la qualité des études comparatives internationales (ECI) que produit le réseau
international de la direction générale du Trésor. Ses services centraux effectuent une enquête de satisfaction auprès
de toutes les administrations qui ont été ses clientes (Présidence de la République, Premier Ministre, ministres et
conseillers, directions d’état-major, Inspection générale des finances, etc.) pour les études et veilles internationales
réalisées : un questionnaire d’évaluation est ainsi adressé au(x) commanditaire(s) lors de la remise finale de l’étude
afin d’évaluer la qualité de la prestation livrée.
Pour l’année 2011, le taux de satisfaction est de 92,3 % (contre 98 % en 2010) avec 35,9 % des études des
commanditaires très satisfaits (contre 31,37 % en 2010). Si le nombre d’études est en diminution de 30 % (59 études
lourdes ont été réalisées en 2011 (contre 84 et 114 respectivement en 201 0 et 2009)), l’impact en terme de
jours/agents (baisse de 20 % : 3 209 jours agents en 2011 contre 3 850 jours/agents en 2010) n’est pas proportionnel,
notamment en raison de la plus grande technicité des études demandées aux services économiques. A cela s ’ajoutent
huit études comparatives légères réalisées qui, compte tenu de la faible sollicitation du réseau international, ne sont
pas évaluées. Il convient également de noter que la proportion d’études non programmées reste stable : 24 études
lourdes non programmées (soit 40,7 % du total des études) ont été réalisées en 2011 contre 33 (soit 39,3 % du total
des études) en 2010.
19
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Programme n° 305
Le taux de retour des questionnaires d’évaluation des ECI complète l’indicateur 4.1 à partir de 2011, il est tiré du
Contrat pluriannuel de performance. En 2011, sur les 59 études réalisées, les questionnaires ont été retournés pour
39 études ce qui porte le taux de retour des questionnaires d’évaluation à 66,1 % (contre 60,7 % et 55 %
respectivement en 2010 et 2009).
20
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME
Autorisations d’engagement
Numéro et intitulé de l’action
/ sous-action
Prévision LFI
Consommation
Titre 2
Dépenses
de personnel
(*)
Crédits de paiement
Autres titres
Total
y.c. FDC et ADP
(*)
Titre 2
Dépenses
de personnel
(*)
Autres titres
Total
y.c. FDC et ADP
(*)
01
Définition et mise en oeuvre de
la politique économique et
financière de la France dans le
cadre national, international et
européen
56 339 524
58 483 529
316 447 626
340 107 456
374 287 150
398 590 985
56 339 524
58 483 529
316 420 658
341 429 717
374 260 182
399 913 246
02
Développement international de
l’économie française
74 773 056
76 567 733
22 584 475
17 044 487
97 457 531
93 612 220
74 773 056
76 567 733
22 584 475
17 181 849
97 457 531
93 749 582
03
Elaboration de la législation
fiscale
15 085 160
13 426 311
0
0
15 085 160
13 426 311
15 085 160
13 426 311
0
0
15 085 160
13 426 311
Total des crédits prévus en LFI
146 197 740
339 032 101
486 829 841
146 197 740
339 005 133
486 802 873
+3 310 000
+23 443 860
+26 753 860
+3 310 000
+23 163 826
+26 473 826
Total des crédits ouverts
149 507 740
362 475 961
511 983 701
149 507 740
362 168 959
511 676 699
Total des crédits consommés
148 477 573
357 151 943
505 629 516
148 477 573
358 611 566
507 089 139
-1 030 167
-5 324 018
-6 354 185
-1 030 167
-3 557 393
-4 587 560
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP
Crédits consommés - crédits ouverts
(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI
PASSAGE DU PLF À LA LFI
Le PLF 2011 prévoyait 508,6 M€ de crédits pour ce programme. Des amendements parlementaires, à hauteur de
23,4 M€, ont réduit les crédits ouverts par la LFI à 485,2 M€.
JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES
Les mouvements réglementaires affectant les crédits du programme 305 durant l’année 2011 ont été les suivants :
DECRETS DE TRANSFERT
- 18 octobre 2011: virement de 637 077 € en AE et en CP vers le programme 155 pour participation aux dépenses de
fonctionnement des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de
l'emploi (DIRECCTE) :
- 3 novembre 2011: virement de 1 108 298 € vers le programme 333 en AE et CP pour participation aux dépenses de
loyers et charges immobilières des administrations déconcentrées (DIRECCTE) ;
- 14 novembre 2011 : virement de 110 411 € en AE et en CP vers le programme 105 du Ministère des affaires
étrangères et européennes (MAEE) pour participation aux charges communes des services à l ’étranger ;
- 17 novembre 2011 : transfert de 86 000 € en AE et en CP (titre 2) vers le programme 129 pour la mission
« Etalab » ;
- 19 décembre 2011 : transfert de 604 000 € en AE et en CP (titre 2) vers le programme 195 pour versement au CAS
Pensions.
21
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
DECRET D’AVANCES
- 30 novembre 2011 : ouverture de 4 000 000 € en AE et en CP pour le financement dans le cadre de la fin de
gestion, des dépenses de personnel du programme 305.
LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE
LFR du 28 décembre 2011 : ouverture de 17 000 000 € de crédits hors titre 2 (en AE et en CP), afin de compléter les
crédits à destination de la Banque de France (cf. point sur les amendements dans le paragraphe Passage du PLF à la
LFI).
ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
N° du fonds
Libelle
57-1-2-508
Contributions au financement et aux travaux d’organismes
compétents en matière de normalisation comptable
57-2-2-752
Produit des cessions de biens mobiliers bénéficiant au réseau
de la DGTPE
Total
Prévisions LFI
Crédits rattachés
AE=CP
AE=CP
1 500 000
1 713 780
10 000
63 137
1 600 000
1 776 917
Les rattachements de crédits prévus au titre des fonds de concours et attributions de produits sont supérieurs aux
montants prévus, principalement en raison de versements en 2011 de contributions 2010.
70,23 % en AE et 69,47 % en CP des crédits rattachés au titre des fonds de concours ou attributions de produits
(recettes 2011 plus reports de crédits 2010 sur 2011) ont été consommés durant la gestion 2011.
RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ
Les dotations du programme 305 pour l’année 2011 ont fait l’objet de mises en réserve dans les conditions fixées par
la loi de finances (0,5 % pour la dotation de crédits de titre 2 et 5 % pour la dotation de crédits hors titre 2), soit :
- 16,66 M€ en AE et 16,63 M€ en CP pour les dotations de crédits hors titre 2 ;
- 0,73 M€ (AE=CP) pour les dotations de crédits de titre 2.
Un gel de crédits complémentaire a été réalisé au titre du Fonds État exemplaire, à hauteur de 212 234 euros
(AE = CP).
Ces mises en réserve ont fait l’objet de levées dans les conditions suivantes :
Dotations de crédits hors titre 2
Un premier dégel est intervenu en juillet 2011, au titre de la réserve Fonds État exemplaire pour 198 294 euros (en
AE = CP), représentant 93,43 % du gel initial à ce titre.
Le dernier déblocage des crédits mis en réserve a eu lieu en fin de gestion (24 novembre 2011) au titre de la dotation
hors titre 2 à hauteur de 16,66 M€ en AE et de 16,63 M€ en CP.
Dotations de crédits de titre 2
Les crédits mis en réserve ont fait l’objet d’un déblocage intégral en fin de gestion (0,73 M€) afin d’assurer la
couverture des dépenses de personnel du programme.
FONGIBILITE
Compte tenu du niveau des consommations de crédits de titre 2 du programme, aucun mouvement de fongibilité
asymétrique n’est intervenu.
22
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DEPENSES DE PERSONNEL
Emplois (ETPT)
Catégorie d’emplois
Dépenses
Transferts Réalisation
de gestion
2010
2010
1
2
LFI
Effet des
mesures de
décentralisation,
transferts et des
corrections
(après transferts)
techniques
Transferts Réalisation
de gestion
2011
2011
2011
3
4
Catégorie A+
361
383
Catégorie A
558
554
Catégorie B
281
234
Catégorie C
1 021
846
Total
2 221
2 017
Écart
à la LFI
2011
5
-1
5 - (3 + 4)
357
-1
6
Évolution des
effectifs entre
2010et 2011
Réalisation
2011
5 - 4 - (2 - 1) - 6
-25
-1
-2
52 925 010
537
-17
269
+35
-17
-4
55 005 296
-19
+7
800
15 717 581
-46
-170
-51
1 963
24 037 901
-53
-207
-50
147 685 788
Précisions méthodologiques
En LFI 2011, le plafond d’emplois autorisés pour le programme s’élevait à 2 017 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la
consommation moyenne annuelle s’établit à 1 963 ETPT, dont 18 % de catégorie A+, 27 % de catégorie A, 14 % de catégorie B et 41 % de
catégorie C.
Le taux de consommation des ETPT est de 97,3 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2011 (après transferts en gestion) de -53 ETPT
s’explique à la fois par les vacances de postes et les efforts mis en œuvre pour maîtriser l’évolution de la masse salariale .
Entre 2010 et 2011, l’évolution de la consommation à périmètre courant est de -257 ETPT et traduit l’extension en année pleine des suppressions
d’emplois intervenues en 2010 (-26 ETPT), la mise en œuvre du schéma d’emploi 2011 (-24 ETPT) ainsi que l’effet des transferts d’emplois prévus en
LFI 2011, principalement au titre de la dévolution des activités commerciales du réseau à U BIFRANCE.
Catégorie
Prévision LFI
Consommation
(AE = CP)
(AE = CP)
Rémunérations d’activité
Cotisations et contributions sociales
dont contributions au CAS Pensions
Prestations sociales et allocations diverses
108 707 393
112 714 939
36 535 334
34 823 937
24 606 558
23 826 598
955 013
938 697
EVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT
(en ETP)
Catégorie d’emplois
Sorties
dont
départs
en retraite
Mois moyen
des sorties
Entrées
dont primo dont mouvements Mois moyen
recrutements entre programmes des entrées
du ministère
Schéma
d’emplois du
programme
Catégorie A+
76
5
7
77
33
7
Catégorie A
81
16
7
82
29
6
1
1
Catégorie B
31
15
6
28
14
6
-3
Catégorie C
140
1
6
91
82
6
-49
Total
328
37
278
158
-50
REPARTITION DES EFFECTIFS
La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie C
(41 %) et de catégorie A (27 %). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2011, la
structure des emplois apparait stable.
En outre, à l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents du programme sont de 115 454 € pour un agent de
catégorie A+, 86 003 € pour un agent de catégorie A, 53 651 € pour un agent de catégorie B et 28 244 € pour un agent
de catégorie C (y compris les agents du réseau de la DG Trésor à l’étranger). Ces coûts s’entendent rémunérations
23
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
indiciaires, indemnitaires et cotisations sociales comprises, mais hors contribution employeur au compte d’affectation
spéciale « pensions » et hors prestations sociales.
Pour l’année 2011, les flux d’effectifs sont retracés dans les tableaux ci-après.
SORTIES REALISEES EN 2011
Catégorie A +
En ETP
PAP
Départs en retraite
Catégorie A
RAP
7
PAP
5
Autres départs
définitifs
29
Autres départs
15
25
Total
51
76
Dont contractuels
6
Catégorie B
RAP
11
46
35
24
70
18
PAP
RAP
PAP
16
7
15
46
6
9
19
15
81
36
Catégorie C
28
34
8
Total
RAP
137
PAP
RAP
1
25
37
133
207
234
7
6
6
60
57
31
143
140
292
328
3
6
53
68
10
Toutes catégories confondues, 328 départs sont intervenus en 2011 (hors transferts) dont 37 au titre des départs en
retraite, soit 178 ETPT au total.
Les dates moyennes de sorties sont estimées au mois de juillet pour les agents de catégorie A+ et de catégorie A, au
mois de juin pour les agents de catégorie B et de catégorie C.
ENTREES REALISEES EN 2011
Le PAP 2011 prévoyait pour mémoire 242 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2011 s’élèvent,
hors transferts, à 278 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 154 ETPT.
Catégorie A +
En ETP
PAP
Catégorie A
RAP
PAP
Catégorie B
RAP
PAP
Catégorie C
RAP
PAP
Total
RAP
PAP
RAP
Recrutements
externes
26
33
38
29
6
14
104
82
174
158
Autres entrées
26
44
9
53
17
14
16
10
68
120
Total
52
77
47
82
23
28
120
91
242
278
Dont contractuels
5
19
28
31
33
64
14
Les dates moyennes d’entrées sont estimées au mois de juillet pour les agents de catégorie A+, au mois de juin pour
les agents de catégorie A, B et C.
Le solde entrées/sorties s’établit donc à -50 ETP en 2011 soit -24 ETPT.
EFFECTIFS ET ACTIVITES DES SERVICES
REPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE
Service
ETPT
LFI 2011
ETPT
Réalisation 2011
ETP
au 31/12/2011
Administration centrale
763
789
761
Services régionaux
116
139
107
Services départementaux
0
Opérateurs
Services à l’étranger
971
883
934
Autres
167
152
151
2 017
1 963
1 953
Total
24
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
La ligne « Autres » rassemble les effectifs en fonction au sein des trois services à compétence n ationale rattachés au
programme 305 : Agence de gestion du réseau international des finances, Agence des participations de l’État et
Agence France Trésor.
REPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
01
Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France
dans le cadre national, international et européen
02
Développement international de l’économie française
03
Elaboration de la législation fiscale
Total
Transferts de gestion
LFI 2011
Réalisation
ETPT
ETPT
702
695
1 123
1 087
192
181
2 017
1 963
-1
La consommation des emplois du programme, soit 1 963 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
L’action n°01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre
national, international et européen » comporte 695 ETPT qui correspondent à 35 % de l’ensemble des ETPT du
programme.
L’action n°02 « Développement international de l’économie française » comporte 1 087 ETPT qui correspondent à 56%
de l’ensemble des ETPT du programme.
L’action n°03 « Elaboration de la législation fiscale » comporte 181 ETPT qui correspondent à 9 % de l’ensemble des
ETPT du programme.
INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Effectifs intégralement gérés (inclus
dans le plafond d'emplois)
Ratios gestionnaires / effectifs gérés
(Effectifs physiques ou ETP)
Effectifs gérants
administrant et gérant
organisant la formation
consacrés aux conditions de travail
consacrés au pilotage et à la politique des compétences
Effectifs inclus dans le plafond d’emplois
intégralement
partiellement gérés
gérés
(agents en détachement,
en MAD) (1)
47 %
6,5 %
32
23
3
1 081
3%
2,1 %
0,3 %
6
0,6 %
Effectifs hors plafond d’emplois
gérés pour un autre gérés pour des
ministère
organismes autres
que les ministères
1,4 %
45,1 %
gérés pour le
ministère (CLD,
CFA) (2)
0%
(1) mise à disposition (MAD)
(2) congé de longue durée (CLD), congé de fin d’activité (CFA)
Les effectifs intégralement gérés par le département des ressources humaines des réseaux de la DG Trésor
comprennent les agents des corps des conseillers économiques et des attachés économiques, les agents de ces corps
détachés sur le statut d’emploi de ministre conseiller pour les affaires économiques, les agents contractuels, les
volontaires internationaux en administration et les agents de droit local affectés dans les réseaux, international et
régional, de la DG Trésor.
Dans le plafond d’emplois figurent également des effectifs partiellement gérés. Ils comprennent 110 agents d’autres
directions du ministère de l’Économie et d’autres ministères accueillis en détachement dans les corps ou le statut
d’emploi précité et 1 mise à disposition (MAD) sortante.
25
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
Les effectifs hors plafond d’emplois recouvrent 1 MAD entrante, la gestion de 694 volontaires internationaux en
administration et agents de droit local de l’EPIC UBIFRANCE. En effet, dans le cadre d’une convention entre l’EPIC et
le service à compétence nationale RESINTER, une gestion des ressources humaines en commun est assurée. A
compter du 1 er janvier 2012, les volontaires internationaux administratifs et les agents de droit locaux seront
intégralement gérés par l’EPIC UBIFRANCE.
Pour mémoire, le ratio gérants-gérés du programme 305 ne recouvre que les effectifs de la partie « réseau » de la
DG Trésor, dans la mesure où ceux de la partie « centrale » sont inclus dans le ratio du programme 218 « Conduite et
pilotage des politiques économique et financière ».
ÉLEMENTS SALARIAUX
Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale
hors CAS Pensions
(en millions d’euros)
Socle Exécution 2010 retraitée
125
Exécution 2010 hors CAS Pensions
Changements de périmètre du programme 2011/2010
Débasage/rebasage dépenses non reconductibles
133,5
-7,5
-1
Impact du schéma d'emplois
-3,4
EAP schéma d'emplois de l’année n-1
Schéma d'emplois de l’année n
-3
-0,4
Mesures catégorielles
0,7
Mesures générales
0,2
EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1
Augmentation du point d'indice de l’année n
GIPA
Mesures bas salaires
0,2
0
GVT solde
1,9
GVT positif
GVT négatif
1,7
0,2
Autres
0,3
Total
124,7
COÛT MOYENS PAR CATÉGORIE D’EMPLOIS
En 2011, les coûts moyens indiciaires et indemnitaires d’entrées/sorties par catégorie d’emplois (hors contribution
employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales) s’établissent comme suit.
Coûts d’entrée (1)
Catégorie d’emplois
Prévision
Coûts de sortie (1)
Réalisation
Prévision
Réalisation
Catégorie A+
86 162
90 303
98 334
93 678
Catégorie A
60 374
82 442
72 117
81 010
Catégorie B
48 617
58 358
48 856
46 132
Catégorie C
25 357
26 926
49 026
26 421
(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.
L’écart entre la réalisation et la prévision sur les coûts des entrants en catégorie A et B est lié au fait que la DG Trésor
a recruté un grand nombre de contractuels en 2011 (37,7 % des entrants en A et 50 % en B). Or, hors cotisations au
CAS et hors cotisations sociales, leur rémunération est supérieure à celle des fonctionnaires.
26
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
De la même façon, le coût moyen de sortie constaté pour les agents de catégorie A est supérieur à la prévision du fait
d’une forte proportion d’agents contractuels dont le coût moyen considéré hors contribution employeur au compte
d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales est plus élevé que celui des fonctionnaires.
L’écart constaté sur le coût moyen de sortie pour la catégorie C est lié à une modification du périmètre considéré : le
coût mentionné dans le PAP ne comprenait pas les volontaires internationaux en a dministration (VIA) et agents de droit
local (ADL), désormais intégrés dans le coût moyen réalisé.
MESURES GENERALES
Le coût de l’extension en année pleine de l’augmentation du point fonction publique de 0,5 % du 1er juillet 2010 s’est
élevé à 168 001 €.
L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a
été versée à 33 agents, pour un coût de 23 966 €.
PRINCIPALES MESURES CATEGORIELLES
Catégorie ou intitulé de la mesure
ETP
Catégories
concernés
Corps
Date
d’entrée en
vigueur de
la mesure
Mois
Effets extension année pleine mesures 2010
ou années précédentes
07-2010
12
01-2011
12
19 297
21 986
Mesures statutaires
Réforme de la grille indiciaire des
catégories B
autres mesures statutaires (reclassement
des contractuels)
Total
365 823
269
B
01-2011
12
281 305
281 305
14
A,B
12-2011
01
3 610
62 532
283 671
327 332
24
A+
01-2011
12
134 030
134 030
01-2011
12
51 372
75 033
03-2011
10
107 183
127 183
689 764
693 155
Alignement des régimes indemnitaires
(DLF)
Autres mesures indemnitaires (dont
indemnités d’établissement)
101 881
304 212
10
Mesures indemnitaires
PFR des ingénieurs IPEF
Coût en
année pleine
101 881
Effet extension année pleine des
mesures catégorielles lancées en 2010
Plan de qualification ministériel
Coût 2011
105
A, B, C
Ingénieurs des eaux et forêts
Les principales mesures catégorielles mises en œuvre en gestion 2011 représentent un montant total de 689 764 €
(hors CAS et y compris l’extension en année pleine des mesures lancées en 2010).
MESURES INDIVIDUELLES
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de 0,2 M€ dû à l’écart des rémunérations entre les agents sortants et
entrants est observé en 2011. Ce chiffre correspond à la valorisation, au sein des personnels sortants, des seuls
agents remplacés.
L’économie résultant de la diminution du plafond d’emplois et traduisant les flux effectifs d’entrées et de sorties figure
pour mémoire dans la valorisation du schéma d’emplois.
Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de
carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 1,7 M€ en 2011 et correspond à un taux de
1,3 %.
27
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS
Réalisation 2010
Contributions employeurs au CAS Pensions
Civils (y.c. ATI)
Militaires
Ouvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE)
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)
LFI 2011
Réalisation 2011
23 137 046
24 606 558
23 826 598
22 806 242
24 136 161
23 441 045
330 804
470 397
385 553
Cotisation employeur FSPOEIE
L’évolution de la consommation entre 2010 et 2011, de +2,98 %, s’explique d’abord par l’augmentation du taux de
cotisation (soit une hausse mécanique de 1,2 M€). Le solde est lié aux cotisations portant sur les facteurs d’évolution
de la masse salariale récapitulés dans le tableau détaillant l’exécution 2011.
Par ailleurs, l’écart peu significatif avec le montant provisionné en LFI 2011 au titre du CAS, soit 0,8 M€, s’explique par
une structure des recrutements légèrement différente de celle qui avait été retenue en budgétisation.
S’agissant des cotisations sociales employeur :
- le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires du
ministère a été de 1 855 037 €.
- le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement a été de 229 390 €.
PRESTATIONS SOCIALES
Type de dépenses
Nombre de
bénéficiaires
Prévision
Réalisation
Congés de longue durée
8
135 643
146 947
Accidents de service, de travail et maladies professionnelles
3
20 000
11 346
Revenus de remplacement du congé de fin d’activité
0
0
0
990
351 311
363 783
Remboursement domicile travail
Capital décès
1
0
41 698
31
308 766
274 974
Autres
139 293
99 949
Total
955 013
938 697
Allocations pour perte d’emploi
En 2011, les crédits consommés au titre des prestations sociales ont représenté 938 697 €.
L’écart avec le montant provisionné à ce titre n’est pas significatif.
ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2
L’action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours….) est portée par le Secrétariat Général ; les
principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la justification au premier euro du programme 218
« Conduite et pilotage des politiques économique et financière ».
28
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES
A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)
A UTORISATIONS
D ' ENGAGEMENT
DE PAIEMENT
CREDITS
AE ouvertes en 2011 (*)
(E1)
CP ouverts en 2011 (*)
(P1)
362 475 961
362 168 959
AE engagées en 2011
Total des CP consommés
en 2011
(P2)
(E2)
357 151 943
358 611 566
AE affectées non engagées
au 31/12/2011
dont CP consommés en 2011
sur engagements antérieurs
à 2011
(P3) = (P2) - (P4)
(E3)
142 407
5 149 139
AE non affectées
non engagées au 31/12/2011
(E4) = (E1) - (E2) - (E3)
dont CP consommés en 2011
sur engagements 2011
(P4)
5 181 611
353 462 427
RESTES A PAYER
Engagements ≤ 2010 non
couverts par des paiements
au 31/12/2010 brut
(R1)
7 976 909
Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2010
(R2)
-519 258
Engagements ≤ 2010 non
couverts par des paiements
au 31/12/2010 net
(R3) = (R1) + (R2)
-
CP consommés en 2011
sur engagements antérieurs
à 2011
(P3) = (P2) - (P4)
7 457 651
5 149 139
AE engagées en 2011
CP consommés en 2011
sur engagements 2011
(E2)
357 151 943
-
(P4)
353 462 427
=
Engagements ≤ 2010 non
couverts par des paiements
au 31/12/2011
(R4) = (R3) - (P3)
=
Engagements 2011 non
couverts par des paiements
au 31/12/2011
(R5) = (E2) - (P4)
2 308 512
3 689 516
Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2011
(R6) = (R4) + (R5)
5 998 028
Estimation des CP 2012
sur engagements non
couverts au 31/12/2011
(P5)
5 214 371
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2012
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2011
(P6) = (R6) - (P5)
783 657
29
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
ANALYSE DES RESULTATS
Le solde des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2011 correspond essentiellement à des marchés
passés par l’Agence des participations de l’État (APE) (2,7 M€), l’Agence France Trésor (AFT) (0,3 M€), la DG Trésor
(0,1 M€) et des marchés liés à la mission d’appui aux partenariats public-privé (MAPPP) (0,04 M€).
D’autres engagements ont vu un décalage dans le temps en ce qui concerne leur décaissement, soit po ur des raisons
techniques, soit pour des raisons structurelles de période de fin de gestion : subventions aux instituts (institut Louis
Bachelier et institut Européen de régulation financière) (1,2 M€), reconstitution des régies du réseau (0,3 M€),
investissements immobiliers du réseau (0,2 M€), remboursement d’agents mis à disposition (0,2 M€), Compagnie
française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface - 0,26 M€) et audits des comités départementaux d’examen
des difficultés de financement des entreprises et du comité interministériel de restructuration industrielle (Codefi/Ciri 0,07 M€).
30
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
JUSTIFICATION PAR ACTION
ACTION n° 01 : Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le
cadre national, international et européen
Prévision LFI
Titre 2
Réalisation
Autres titres
Total
Titre 2
Autres titres
Total
(y.c. FDC et ADP)
Autorisations d’engagement
56 339 524
317 947 626
374 287 150
58 483 529
340 107 456
398 590 985
Crédits de paiement
56 339 524
317 920 658
374 260 182
58 483 529
341 429 717
399 913 246
EFFECTIFS
Prévision
Réalisation
A+
252
250
A
176
176
B
128
135
C
146
134
Total
702
695
ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement
Catégorie
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel
FDC et ADP prévus
Prévision LFI
316 247 626
Consommation
336 039 832
1 500 000
Crédits de paiement
Prévision LFI
316 220 658
Consommation
338 540 093
1 500 000
Remboursement des missions d’intérêt général exécutées par la Banque de France, l’IEDOM et l’IEOM pour le compte
de l’État (328,14 M€ en AEet en CP)
97,6 % des autorisations d’engagement et 96,9 % des crédits de fonctionnement consommés sur l’action 1 en 2011,
soit 328,14 M€ en AE et en CP, ont été consacrés au remboursement des missions d’intérêt général réalisées par la
Banque de France et les instituts d’émission (IEDOM et IEOM) pour le compte de l’État.
Présentation
Aux termes de l'article L.141_7 du code monétaire et financier, l'État doit rembourser à la Banque de France les coûts
qu'elle engage dans l'exercice des missions d'intérêt général qui lui sont confiées.
Sept conventions techniques ont été signées dans ce cadre, relatives à :
- la mise en circulation des monnaies métalliques ;
- la tenue du compte du Trésor ;
- la gestion du fichier central des chèques ;
- le secrétariat des réunions des ministres de la zone Franc ;
31
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
- la gestion des accords de consolidation des dettes des États étrangers ;
- les adjudications de valeurs du Trésor ;
- le secrétariat des commissions pour le traitement du surendettement.
L’année 2011 a été marquée par la mise en œuvre de nouvelles modalités de facturation des prestations de la Banque
de France : auparavant, la facturation était effectuée sur la base des coûts directs engagés par la Banque ; depuis
2011, pour se conformer aux exigences du Système européen des banques centrales et afin de concrétiser
l’engagement de l’État à rémunérer au juste coût les prestations effectuées pour son compte, l’ État indemnise la
Banque sur la base des coûts complets engagés par cette dernière. Un contrat de performance, se substituant à la
convention financière du 29 mars 1994, a été signé fin 2011. Ce contrat met en place un mécanisme de responsabilité
partagée entre l’État et la Banque, obligeant l’État à formaliser ses demandes et la Banque à garantir le respect de ses
obligations de service et à maîtriser ses coûts. La commission tripartite (ministère de l’économie, ministère du budget,
Banque de France) mise en place en 1994 est maintenue.
S’agissant de l’IEDOM, la convention du 1 er octobre 2002 signée avec l’État prévoit que les prestations fournies par
l'IEDOM à l'État en application de l'article L.711-3 du code monétaire et financier sont remboursées par l'État. Ces
prestations retracées dans quatre conventions techniques sont les suivantes :
- les secrétariats des commissions de surendettement (accueil des débiteurs, instruction des dossiers, présentation
des dossiers à la commission, négociations avec les créanciers et les débiteurs, notification aux créanciers) ;
- la gestion, en liaison avec la Banque de France, du fichier central des chèques qui centralise les incidents de
paiements ;
- la gestion du compte courant que le Trésor détient auprès de l'institut. L'IEDOM assure ainsi le rôle de banquier
pour l'ensemble des comptables publics des DOM ;
- la charge de mettre en circulation et de retirer les pièces dans les DOM, à Mayotte et à Saint -Pierre-et-Miquelon.
Depuis 2007, l’État compense également les prestations fournies par l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) au titre
des missions d’intérêt général qu’il réalise pour le compte de l’État, retracées aux articles L.712 -4-1 et L.712-5 du code
monétaire et financier :
- le secrétariat de la commission de surendettement en Nouvelle-Calédonie et dans les îles Wallis et Futuna ;
- en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie Française et dans les îles de Wallis et Futuna, la gestion du fichier des
comptes bancaires d’outre-mer et la centralisation des incidents de paiement et des données permettant le
contrôle de la multi-détention des comptes bancaires.
En conformité avec le dispositif mis en œuvre avec la Banque de France, des contrats pluriannuels de performance
seront signés en 2012 entre l’État et les deux instituts d’émission.
Crédits ouverts
Les crédits ouverts en LFI 2011 sur le programme au titre de la rémunération des prestations assurées par la Banque
de France et les instituts d’Outre mer (IEDOM et IEOM) pour le compte de l’État se sont élevés à 304,7 M€.
Exécution 2011
En gestion 2011, l’État a remboursé un montant total de 328,14 M€ en AE et en CP, dont 316,64 M€ à la Banque de
France, 11,10 M€ à l’IEDOM et 0,4 M€ à l’IEOM.
L’écart entre les montants versés et ceux inscrits en LFI a pu être couvert par le dégel de la réserve de précaution et
une ouverture nette de crédits en LFR de fin d’année de 17 M€ en AE et en CP. Cette ouverture de crédits était rendue
nécessaire par la minoration des crédits prévus en LFI 2011 pour la Banque de France avec l’amendement
FISAC/ANSP.
Audits et études économiques et financières (7,76 M€ en AE et 9,86 M€ en CP)
En gestion 2011, 3,89 M€ en AE et 5,61 M€ en CP ont été consommés au titre d’études et de prestations de services
financiers, juridiques et comptables en appui des missions de l’État actionnaire. Ces études et contrats passés par
32
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
l'Agence des participations de l'État (APE) portaient principalement sur le montage d’opérations de cession de
participations et sur des travaux d'évaluation d'actifs et de perspectives stratégiques pour l’entreprise. La plupart de
ces prestations concernent des sociétés cotées ou des réflexions stratégiques préliminaires requérant de préserver la
plus grande confidentialité. Les contractants sont des banques d'affaires, des cabinets d'avocats et des cabinets
d'audit et de conseil. Ces crédits permettent également de rémun érer le prestataire qui assiste l'APE dans
l'établissement des comptes combinés des principales entreprises contrôlées par l'État.
Les autres dépenses réalisées sur cette action se sont élevées à 3,86 M€ en AE et 4,25 M€ en CP et concernent :
- des dépenses de fonctionnement récurrentes : audits du comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) et
des comités départementaux d’examen des difficultés de financement des entreprises (CODEFI - 0,49 M€ en AE et
0,41 M€ en CP), fonctionnement de l’Agence France Trésor (1,09 M€ en AE et 1,11 M€ en CP), paiement des
honoraires de commissariat aux comptes pour Natixis et la Compagnie française d’assurance pour le commerce
extérieur (Coface - 0,21 M€ en CP uniquement), marchés de prestation intellectuelle de la DG Trésor (0,64 M€ en AE
et 0,53 M€ en CP) ;
- des dépenses non budgétées initialement en LFI, imputées sur le programme 305 en tant que programme support de
la DG Trésor : marchés de prestation de conseils juridiques ou financiers, notamment de la Mission d’appui aux
partenariats public-privé (MaPPP) pour 0,36 M€ en AE et 0,58 M€ en CP, honoraires d’avocats pour certains dossiers,
paiement de pénalités et de condamnations et remboursement des agents mis à disposition (1,28 M€ en AE et 1,41 M€
en CP).
DEPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement
Catégorie
Transferts aux autres collectivités
Prévision LFI
Consommation
200 000
4 067 624
Crédits de paiement
Prévision LFI
200 000
Consommation
2 889 624
Les dépenses d’intervention rattachées à cette action correspondent :
- à la subvention annuelle versée par la France aux côtés de ses principaux partenaires européens à l’association
« Bruegel » (laboratoire d’idées dédié à la recherche sur l’économie internationale et l’analyse d es politiques
économiques avec par exemple la création du Centre européen d’économie internationale) pour 189 624 € en AE
et en CP ;
- à des actions de soutien au développement de la recherche en finance : à ce titre, deux conventions ont été
signées en 2008 afin de subventionner l’Institut Louis Bachelier (ILB) et l’Institut Européen de régulation
financière (IEFR) ; en 2009, des avenants ont permis de prolonger pour cinq ans les conventions en cours et de
fixer le montant des subventions versées pour l’exercice 2011 à 1,18 M€ (en AE uniquement, les CP n’ayant pu
être décaissés en fin de gestion).
Les autres dépenses d’intervention ont été payées sur fonds de concours de l’Autorité des normes comptables (ANC)
et correspondent principalement à deux autres cotisations à destination de l’International Accounting Standards Board
(IASB) pour 2 M€ et de l’European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG) pour 0,7 M€.
33
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
ACTION n° 02 : Développement international de l’économie française
Prévision LFI
Titre 2
Réalisation
Autres titres
Total
Titre 2
Autres titres
Total
(y.c. FDC et ADP)
Autorisations d’engagement
74 773 056
22 684 475
97 457 531
76 567 733
17 044 487
93 612 220
Crédits de paiement
74 773 056
22 684 475
97 457 531
76 567 733
17 181 849
93 749 582
EFFECTIFS
Prévision
Réalisation
A+
108
94
A
251
228
B
94
121
C
670
644
Total
1 123
1 087
ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement
Catégorie
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel
FDC et ADP prévus
Prévision LFI
20 487 404
100 000
Consommation
16 409 912
Crédits de paiement
Prévision LFI
20 487 404
Consommation
16 466 472
100 000
Les dépenses de fonctionnement de l’action se sont élevées en 2011 à 16,4 M€ en AE et 16,5 M€ en CP, pour un
montant de crédits en LFI de 20,5 M€ en AE = CP. Elles correspondent aux dépenses effectuées par le réseau des
services économiques à l’étranger (mise à disposition de crédits dans 117 pays) et aux dépenses effectuées en
centrale pour le compte du réseau international.
L’année 2011 a été marquée par la première phase de la quatrième et dernière étape de la dévolution à UBIFRANCE
des équipes commerciales des services économiques et de leurs moyens de fonctionnement, pour 2 pays. Au global
fin 2011, plus de 65 services économiques dans 46 pays sont concernés. Une deuxième phase suivra au premier
janvier 2012 et concernera 10 nouvelles implantations, ainsi que la mise en place de correspondants locaux dans 7
autres pays.
Il a été procédé à deux transferts de crédits en gestion, en direction des services du Premier ministre (1,1 M€ pour les
dépenses liées à l’immobilier) et du ministère du travail, de l’emploi et de la santé (0,64 M€ pour les dépenses de
fonctionnement courant) au titre des dépenses des ex-directions régionales du commerce extérieur, intégrées au sein
des DIRECCTE et des DIECCTE.
L’autre fait marquant de l’année 2011 est le transfert en base au ministère des affaires étrangères et européennes des
crédits correspondant aux dépenses liées à l’immobilier, pour les sites en locaux communs avec les services des
ambassades (1,93 M€), complété par un transfert en gestion de 0,11 M€.
34
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les principaux postes de dépenses en 2011 concernent les loyers et charges immobilières (3,83 M€), les loyers
budgétaires (1,55 M€), les frais de déplacement (2,27 M€), les frais de changements de résidence des agents
(1,75 M€) et les dépenses liées à l’informatique (2,12 M€).
Le solde correspond à des dépenses courantes (affranchissement, téléphonie, documentation, fournitures de bureaux,
frais de réceptions, gratifications de stagiaires, assurances, etc.). Sont couvertes également des dépenses de
prestations de service d’agents de la Banque de France présents à l’étranger, dans le cadre d’une convention entre la
Banque de France et la DG Trésor.
Par ailleurs, le taux du dollar s’est avéré défavorable à partir de septembre 2011. Les dépenses supplémentaires dues
à ce taux de change défavorable ont cependant pu être compensées par l’effet d’un taux plus avantageux au cours du
1 er semestre 2011.
DEPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement
Catégorie
Prévision LFI
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État
Crédits de paiement
Consommation
2 097 071
202 458
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État
Prévision LFI
2 097 071
430 367
Consommation
296 624
417 003
Les dépenses d’investissement pour le réseau (effectuées dans le réseau ou en centrale) se sont élevées globalement
à 0,63 M€ en AE et 0,71 M€ en CP.
Les consommations correspondent notamment aux dépenses d’investissement liées à l’immobilier du réseau
(0,05 M€), aux dépenses liées à l’achat de véhicules de services (0,25 M€) et aux dépenses d’immobilisations
incorporelles (marché pour achat de lots de logiciels, 0,43 M€ en AE et 0,42 M€ en CP).
Les dépenses d’investissement liées à l’immobilier du réseau recouvrent les travaux d’entretien du parc immobilier de
la DG Trésor à l’étranger. Il s’agit des bureaux de Rome (Italie), Beyrouth (Liban), Yaoundé (Cameroun) et pour des
travaux liés à la sécurité, le bureau de Nouakchott (Mauritanie).
Globalement, les consommations d’AE sont minorées par des retraits d’AE d’années antéri eures, pour un montant de
0,09 M€.
DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES
Autorisations d’engagement
Catégorie
Prêts et avances
Prévision LFI
Crédits de paiement
Consommation
1 750
Prévision LFI
Consommation
1 750
La dépense de 1 750 euros correspond au versement d’une caution dans le cadre de travaux pour un appartement,
propriété de l’État, à New York.
35
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 305
ACTION n° 03 : Elaboration de la législation fiscale
Prévision LFI
Titre 2
Réalisation
Autres titres
Total
Titre 2
Autres titres
Total
(y.c. FDC et ADP)
Autorisations d’engagement
15 085 160
0
15 085 160
13 426 311
0
13 426 311
Crédits de paiement
15 085 160
0
15 085 160
13 426 311
0
13 426 311
EFFECTIFS
Prévision
Réalisation
A+
23
13
A
127
133
B
12
13
C
30
22
Total
192
181
La direction de la législation fiscale n’a que des dépenses de personnel au titre du programme 305.
Les dépenses autres que celles de personnel sont prises en charge sur le programme 218.
36
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
ANALYSE DES COUTS
ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS
Avertissement
Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de
l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions
de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départ ements comptables
ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. L a démarche pragmatique adoptée s’est
appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.
L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétai res et comptables non
définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur
suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas éc héant faire l’objet de réajustements
ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.
Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionne lles complètes pour
2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des
actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les d onnées de la comptabilité budgétaire, et les coûts
complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).
SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME
Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des acti ons d’autres programmes.
ECONOMIE, FINANCES ET INDUSTRIE
MISSION ECONOMIE
STRATEGIE ECONOMIQUE ET FISCALE
Définition et mise en œuvre de la politique
économique et financière de la France dans le
cadre national, international et européen
Développement international de l’économie
française
MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ETAT
EPARGNE
CHARGES DE LA DETTE ET TRESORERIE DE
L’ETAT
APPELS EN GARANTIE DE L’ETAT
Elaboration de la législation fiscale
MISSION AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT
DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES
ET DE L’EMPLOI
AIDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE AU
DEVELOPPEMENT
BUDGET, COMPTES PUBLICS ET REFORME DE L’ETAT
TRAVAIL EMPLOI
MISSION TAVAIL, EMPLOI ET SANTE
MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET
DES RESSOURCES HUMAINES
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES
ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE
CONCEPTION, GESTION ET
EVALUATION DES POLITIQUES
DE L’EMPLOI ET DU TRAVAIL
GESTION FISCALE ET FINANCIERE DU SECTEUR
PUBLIC LOCAL
ENTRETIEN DES BATIMENTS DE L’ETAT
37
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
ANALYSE DES COUTS
Programme n° 305
VENTILATION PREVISIONNELLE PAR ACTION DES CREDITS
Intitulé de l’action
LFI 2011
Crédits directs
y.c. FDC et ADP
Définition et mise en oeuvre de la politique économique et
financière de la France dans le cadre national, international et
européen
Développement international de l’économie française
Elaboration de la législation fiscale
Total
LFI 2011
après
ventilation interne
LFI 2011
après
ventilation externe
374 260 182
374 260 182
395 359 830
97 457 531
97 457 531
99 342 501
15 085 160
15 085 160
20 237 071
486 802 873
486 802 873
514 939 402
DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION OU « DEPENSES COMPLETES »
Avertissement
Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris
en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa
gestion.
Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre
compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.
DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION INTERNE
Intitulé de l’action
Définition et mise en oeuvre de la politique
économique et financière de la France dans le
cadre national, international et européen
Exécution 2011
CP
Ventilation interne
Dépenses directes
(au sein du programme)
Exécution 2011
après
ventilation interne
Écart
à la prévision
2011
Écart
à l’exécution
2010
399 913 246
399 913 246
+25 653 064
+170 405 062
Développement international de l’économie
française
93 749 582
93 749 582
-3 707 949
-15 963 083
Elaboration de la législation fiscale
13 426 311
13 426 311
-1 658 849
-147 921
507 089 139
507 089 139
+20 286 266
+154 294 058
Total
DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION EXTERNE
Intitulé de l’action
Définition et mise en oeuvre de la politique
économique et financière de la France dans le
cadre national, international et européen
Exécution 2011
après
ventilation interne
Ventilation externe
Exécution 2011
après
ventilation externe
(entre programmes)
Dépenses complètes
Écart
à la prévision
2011
Écart
à l’exécution
2010
399 913 246
+26 314 155
426 227 401
+30 867 571
+198 427 728
Développement international de l’économie
française
93 749 582
+1 771 104
95 520 686
-3 821 815
-15 663 043
Elaboration de la législation fiscale
13 426 311
+5 875 865
19 302 176
-934 895
-216 673
507 089 139
+33 961 124
541 050 263
+26 110 861
+182 548 012
Total
Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de
polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes
-33 961 124
Aide économique et financière au développement (Mission « Aide
publique au développement »)
+3 431 654
38
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
ANALYSE DES COUTS
Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de
polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes
Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission
« Engagements financiers de l’État »)
-33 961 124
+606 605
Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission
« Engagements financiers de l’État »)
+2 937 703
Développement des entreprises et de l’emploi (Mission
« Économie »)
+1 767 822
Épargne (Mission « Engagements financiers de l’État »)
+909 908
Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du
travail (Mission « Travail et emploi »)
-637 077
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
(Mission « Gestion des finances publiques et des ressources
humaines »)
-975 774
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
(Mission « Gestion des finances publiques et des ressources
humaines »)
Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances
publiques et des ressources humaines »)
-41 797 104
-204 861
Modalités de déversement
LES MOYENS DE GESTION DE POLITIQUE (POLYVALENCE)
Présentation des interactions entre l’action « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la Fra nce dans le cadre national,
international et européens » du programme « Stratégie économique et fiscale » et les autres programmes auxquels participe la direction générale du
trésor (DG Trésor).
Les effectifs de la DG Trésor participent à la mise en œuvre de sept programmes du budget général du ministère de l’économie des finances et de
l’industrie (MINEFI) : « Stratégie économique et fiscale », « Aide économique et financière au développement », « Charge de la dette et trésorerie de
l’état », « Appels en garantie de l’État », « Épargne », « Majoration de rentes » et « Développement des entreprises et de l’ emploi ».
De ce fait, les ressources humaines affectées à chaque programme présentent un seuil de matérialisation trop restreint et tro p émietté pour permettre
une gestion de manière optimisée ou pour être significatif en matière d’analyse des coûts .
Dans ces conditions, il a été convenu que la totalité des effectifs des services centraux de la DG Trésor concourant à la mise en œuvr e des
programmes du MINEFI serait rattachée à l’action « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre
national, international et européens » du programme « Stratégie économique et fiscale ».
Outre les effectifs concourant à la mise en œuvre des six programmes autres que « Stratégie économique et fiscale », cette ac tion regroupe les coûts
de ce programme qui ne peuvent être imputés directement à l’une de ses autres actions de par l’ampleur ou du fait de la spéci ficité de leur champ
d’intervention.
L’action 1 du programme 305 concentre ainsi les activités nécessitant une expertis e financière pour :
- conseiller le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie ;
- mettre en œuvre les décisions du gouvernement qui intéressent la politique économique et financière de l’État et la préservat ion de ses intérêts
patrimoniaux (gestion des participations financières, de la dette et de la trésorerie de l’État), ainsi que les moyens budgétaires qui y sont associés.
L’action est par ailleurs le support des crédits rémunérant les prestations d’intérêt général fournies par la Banque de France.
Cette action regroupe également les activités et les moyens de la DG Trésor consacrés, d’une part, à la production d’informat ions et d’analyses
destinées à fournir une expertise sur les sujets internationaux et la comparaison internationale, tant a u profit des directions du MINEFI, que des autres
départements ministériels ou de l’ensemble du secteur économique national et, d’autre part, à la préparation et la mise en œu vre de la politique
commerciale extérieure de la France.
Elle supporte enfin des moyens de fonctionnement de l’agence France Trésor (AFT), qui correspondent principalement au coût des abonnements de
l’agence aux réseaux d’information financière et à des frais de publicité des valeurs du Trésor. Ce montant est réparti au pr orata des coûts salariaux.
Modalités de rapprochement et de ventilation des crédits du programme « Stratégie économique et fiscale » dans les actions de s six autres
programmes du budget général auxquels participe la DG Trésor.
La répartition des coûts salariaux des effectifs de la DG Trésor inscrits dans le programme « Stratégie économique et fiscale » et contribuant à la mise
en œuvre des programmes, « Aide économique et financière au développement », « Charge de la dette et trésorerie de l’État », « Appels en garantie
de l’État », « Épargne » ou « Développement de entreprises et de l’emploi » est effectuée au prorata des ETPT inscrits sur le s actions concernées.
Présentation des coûts en provenance du programme « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public »
Le fonctionnement de la direction de la législation fiscale, qui participe au programme « Stratégie économique et fiscale », est pris en charge par la
DGFiP (gestion des ressources, logistique, etc.). Les crédits correspondants sont ventilés au s ein de l’action « Élaboration de la législation fiscale » au
prorata des ETPT de la direction contribuant à la réalisation de ce programme.
Présentation des coûts en provenance du programme « Entretien des bâtiments de l’État»
Les services de la DG Trésor, anciennement implantés au sein des directions régionales du commerce extérieur sont désormais regroupés au sein des
nouvelles directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) . La quote-part des coûts
d’entretien des bâtiments abritant ces services, qui participent au programme « Stratégie économique et fiscale », sont venti lés sur celui-ci au prorata
des ETPT de la direction contribuant à la réalisation de ce programme.
39
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
ANALYSE DES COUTS
Programme n° 305
Présentation des coûts en provenance du programme «Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail»
Les coûts des fonctions supports des nouvelles directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi
(DIRECCTE) qui sont répartis sur l’action « Développement international de l’économie française » du programme « Stratégie éc onomique et fiscale »
correspondent au soutien des services de la DG Trésor anciennement regroupés au sein des directions région ales du commerce extérieur.
Les modalités de ventilation des crédits de ces différents programmes sont explicitées dans les projets annuels de performanc e correspondants.
FONCTIONS DE SOUTIEN MINISTERIELLES ET MODALITES DE VENTILATION DES CREDITS
Le programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » assure le soutien des programmes de politique publiqu e du ministère
du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État (MBCPRE), du ministère de l’économie des finances et de l’ industrie (MINEFI).
Dans le cadre de la comptabilité d’analyse des coûts, les crédits des actions « État -major, médiation et politiques transversales », « Promotion des
politiques économique, financière et de l’emploi » et « Prestations d’appui et de supp ort » sont ventilés dans les différents programmes du MBCPRE et
du MINEFI. Toutefois, notamment en application des recommandations du comité interministériel d’audit des programmes (CIAP), ne sont pas répartis
les fonctions d’état-major (cabinets ministériels, secrétariat général, service des achats de l’État, médiateur, haut fonctionnaire de défense et de
sécurité, agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE) et service à compétence national TRACFIN), les fonctions de pilota ge, le personnel mis à
disposition d’autres administrations et les subventions versées dans le cadre de conventions à des organismes extérieurs qui ne pa rticipent pas au
soutien des programmes de politique du MINEFI ou du MBCPRE.
De même, les crédits des actions « Expertise, audit, évaluation et contrôle » et « Contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » ne sont
pas ventilés car leurs activités vers une multitude de bénéficiaires couvrent des montants peu significatifs.
Les modalités de ventilation de ces crédits de support du programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » sont explicitées
dans le projet annuel de performance de ce programme.
Les crédits de support ainsi ventilés dans le programme « Stratégie économique et fiscale » co rrespondent au soutien des effectifs de la direction
générale du Trésor contribuant à la mise en œuvre de ce programme et sont répartis par actions au prorata de leurs ETPT respe ctifs.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Il peut être observé que la ventilation au sein du programme « Stratégie économique et fiscale » des coûts de support
ministériel, mutualisés au sein du programme « Conduite et pilotage des politiques économique et financière », comme
les modalités de déversements entre les différents programmes de politique publique au prorata des effectifs du
programme «Stratégie économique et fiscale » reflètent bien la réalité de gestion du programme. Les écarts constatés
dans les montants de ces déversements s’expliquent par des évolutions en gestion de ces différents programmes,
telles qu’elles sont explicitées dans les projets annuels de performance correspondants, mais ne remettent pas en
cause les modalités de déversement.
40
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
Programme n° 305
ANALYSE DES COUTS
COUTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE
Avertissement
La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du
Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l ’exercice, permettant
l’atteinte des objectifs des politiques publiques.
L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identific ation des charges par
programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte
(charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, t ransferts aux ménages,
entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations
aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données
comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des
politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc av oir, à ce stade, qu’un
caractère indicatif, au mieux illustratif.
Intitulé de l’action
Exécution
2011
Coûts directs
Définition et mise en oeuvre de la politique
économique et financière de la France dans le
cadre national, international et européen
Ventilation des coûts de pilotage,
de soutien et/ou de polyvalence
au sein du programme
entre programmes
Exécution
2011
Écart
à l’exécution 2010
Coûts complets
Coûts complets
401 074 015
+26 912 132
427 986 147
+199 495 538
Développement international de l’économie
française
95 014 158
+1 694 067
96 708 225
-33 109 559
Elaboration de la législation fiscale
12 849 355
+6 020 686
18 870 041
-560 693
508 937 528
+34 626 885
543 564 413
+165 825 286
Total
Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes
-34 626 885
Aide économique et financière au développement (Mission « Aide publique au
développement »)
+3 431 654
Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission « Engagements financiers de
l’État »)
+606 605
Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) (Mission « Engagements
financiers de l’État »)
+2 937 703
Développement des entreprises et de l’emploi (Mission « Économie »)
+1 767 822
Épargne (Mission « Engagements financiers de l’État »)
+909 908
Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail (Mission « Travail
et emploi »)
-637 077
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local (Mission « Gestion des
finances publiques et des ressources humaines »)
-942 757
Conduite et pilotage des politiques économique et financière (Mission « Gestion des
finances publiques et des ressources humaines »)
Entretien des bâtiments de l’État (Mission « Gestion des finances publiques et des
ressources humaines »)
-42 599 619
-101 124
ANALYSE DES COUTS COMPLETS
Les charges comptabilisées en coûts complets, issues des restitutions de la Fonction Comptable de l’État, englobent :
–
en coûts directement rattachés : l’ensemble charges décaissées, relatives aux achats, aux prestations, aux
charges de personnel et aux transferts, ainsi que les charges non décaissées en fin d’exercice (charges à payer,
dotations aux amortissements, charges d’utilisation de l’immobilier et dotations aux provisions) ;
–
en coûts complets : le coût des fonctions soutien et polyvalentes déversée s sur le programme selon les modalités
précisées dans la présentation de l’analyse des coûts des programme « Conduite et pilotage des politiques
41
PLR 2011
Stratégie économique et fiscale
ANALYSE DES COUTS
Programme n° 305
économique et financière », « Entretien des bâtiments de l’État » et « Gestion fiscale et financière de l’État et du
secteur public local ».
Les coûts directement rattachés s’établissent à 508,9 M€ contre 506,7 M€ de crédits de paiements consommés portés
en charges décaissées avant incidences des rétablissements de crédits . Cet écart s’explique essentiellement :
- à hauteur de (+) 1,2 M€ par un solde net positif des charges à payer,
- à hauteur de (+) 0,7 M€ par les dotations aux amortissements des actifs,
- à hauteur de (+) 0,3 M€ par un solde net positif des flux de dotations et reprises de provisions constatées en 2011.
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