La romanisotion de la gaule

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La romanisotion de la gaule
César transforme la Gaule chevelue en province romaine.
septembre -49 : Après avoir franchi le Rubicon le 12 janvier -49, César
revient en Gaule pour prendre Marseille, seule cité libre de Gaule non
encore soumise à Rome. Le statut d'ancien ami de Rome n'aida pas les
Marseillais à conserver leur indépendance.
9 octobre -43 : Fondation de Lugdunum (Lyon) suite à un sénatusconsulte datant de fin juin.
-42 : Traité de Philippes. Antoine gouverne l'ensemble des Gaules, mais
il n'y vient jamais.
-40 : Traité de Brindes. Octave gouverne sur l'Occident, Gaules incluses,
tandis qu'Antoine gouverne l'Orient.
-39 : Premier déplacement d'Octave en Gaule. Il échappe de peu à un
complot gaulois lors du franchissement des Alpes.
-39 - -37: Dans le même temps, Agrippa soumet une révolte des
Aquitains et de la Gaule Belgique.
-36 : Décès de Varron de l'Atax, le plus anciens des poètes gaulois
connus.
-29 : Octave réprime une révolte en Aquitaine.
-28 : Pacification de l'Aquitaine acquise.
-27 :Triomphe de Messala sur les Aquitains.
16 janvier -27 : Octave reçoit le titre d'Auguste. Début du premier
recensement en Gaule.
-22 : La Narbonnaise devient province sénatoriale.
-17 : En Gaule, les Éduens abandonnent progressivement Bibracte pour
Autun.
-16 : Auguste finance les travaux de fortification de Nîmes.
-14 : Les Ligures des Alpes du Sud qui menaient encore une résistance
anti romaine se soumettent.
printemps -12 : Inauguration à Lyon de l'Autel des Trois-Gaules.
1er août -12 : Les principaux chefs gaulois à Lyon sont réunis en
assemblée.
-1 : Dédicace de la Maison Carrée de Nimes.
Ier siècle [modifier]
21 : Tentative avortée de révolte des Trévires et des Eduens. C'est le seul
exemple de révolte gauloise de la part de peuples, ou plutôt d'une petite
partie de ses élites, soumis depuis la fin de la Guerre des Gaules. De fait,
la romanisation de la Gaule se passe sans problèmes. On retrouve même
d'anciens druides parmi les représentants des cités maintenant
romanisées.
48 : Table claudienne de Lyon. Les Eduens obtiennent le citoyenneté
romaine pleine et entière avec droit de siéger au sénat.
65 : Un incendie accidentel détruit Lyon.
68 : Révolte de Vindex, gouverneur de la Lyonnaise, contre Néron.
Vaincu, il se suicide.
mai 70 : Suite aux troubles de l'année 69 suite à l'assassinat de Néron et
sa succession contestée, une partie des Gaules se révolte conte Rome.
Une assemblée des chefs gaulois se tient à Reims et elle condamne cette
révolte. La révolte tourne court, et Cerialis y met un terme.
73 : Début de la construction du premier Limes en Allemagne actuelle
afin de protéger la Gaule des incursions des Germains.
92 : Édit de Domitien. Trop concurrentiel pour le vignoble italien, le
vignoble gaulois est limité.
97 : Mutinerie des légions basées sur le Rhin. Incendie du camp militaire
de Strasbourg.
IIe siècle [modifier]
145 : Un incendie accidentel détruit Narbonne.
vers 150 : Première organisation de l'Église chrétienne en France, à
Lyon.
177 : Brève persécution des Chrétiens à Lyon. Martyre de Sainte
Blandine.
19 février 197 : Lyon est mise à sac par Septime Sévère après avoir battu
son rival Albinus sous les murs de la ville.
197-211 : Pendant le principat de Septime Sévère, on assiste à un
renouveau de la culture gauloise, notamment marquée par une pratique
accrue du gaulois, jusque dans les camps militaires romains.
IIIe siècle [modifier]
212 : L'Édit de l'empereur Caracalla dit « Constitution antonine » étend
le droit de cité romain à toutes les provinces de l'empire. Les élites
gauloises ont ainsi plus largement accès à la citoyenneté romaine. La
romanisation reprend son cours en Gaule après la parenthèse du
principat de Septime Sévère.
250 : Brève persécution des Chrétiens. Martyre de Saint Denis à Paris et
de Saint Saturnin à Toulouse.
252 : Profitant des troubles qui agitent Rome et son armée, les Francs et
les Alamans parviennent à franchir le Limes et le Rhin et ravagent le
nord de la Gaule. Les Francs atteignent Metz, Reims et Paris.
256 : Fin de la période de troubles provoqués par les Francs et les
Alamans. Ils sont repoussés au delà du Rhin.
257 : Abandon du Limes. L'armée romaine se replie sur le Rhin.
été 260 : Nouveaux troubles de succession. Le Gaulois Postumus est
proclamé empereur par les légions du Rhin. Mise en place d'un "empire
des Gaules".
265 : L'empereur Gallien tente une attaque contre Postumus afin de
mettre un terme à ses prétentions. Un long siège s'avère inefficace.
268 : Gallien et Postumus meurent. Ils sont respectivement remplacés
par Claude II et Marius puis Victorius.
décembre 268 : Victorius se proclame Auguste. Certaines cités gauloises
se révoltent contre ces prétentions, Autun au premier chef. Ils réclament
une intervention de Claude II.
269 : Autun cède après un siège de sept mois mené par Victorius. Ce
dernier est proclamé "Restaurateur des Gaules".
270 : Décès de Victorius qui est remplacé par le gouverneur d'Aquitaine,
Tetricus.
273 : Devenu empereur en 270, Aurélien mate les régions soulevées.
Tetricus se soumet ; c'est la fin de l'"Empire des Gaules".
275 : Les Francs et les Alamans franchissent le Rhin et ravage le nordest de la Gaule, jusqu'à Paris.
277 : Fin de la période de troubles provoqués par les Francs et les
Alamans. Plus de 60 000 barbares se soumettent. Ils sont autorisés a
s'installer dans les régions qu'ils ont dévastés afin d'aider à leur
reconstruction.
284 : Pillage côtier par les Saxons. Révolte des Bagaudes.
286 : Maximien soumet les Bagaudes.
294 : On fortifie le rive gauche du Rhin.
298 : Les Alamans pillent l'Alsace et la Suisse actuelle.
IVe siècle [modifier]
303 : Brève persécution des Chrétiens par Dioclétien. Épuration de
l'armée et fermeture des églises.
13 juin 313 : Édit de Milan. Reprenant les éléments de l'Édit de Galère 311), il confirme la liberté de culte accordé aux Chrétiens.
314 : Concile d'Arles rassemblant notamment 16 Églises des Gaules.
316 : L'empereur Constantin demeure en Gaule pendant le premier
semestre de cette année.
325 : Un seul évêque gaulois (Nicaise) se rend au Concile de Nicée.
333 : Itinéraire de Bordeaux. Première édition du pèlerinage partant de
Bordeaux pour Jérusalem. Ces premiers pèlerins rédigent un récit de
voyage.
été 352 : Les Francs et les Alamans obtiennent le droit de s'établir entre
le Rhin et la Moselle.
353: Concile d'Arles sur convocation de l'empereur Constance II sur la
question arienne.
356 : Un concile arien se tient à Béziers.
24 juin 356 : Une armée de secours menée par Julien disperse les
Alamans qui mettaient le siège devant Autun.
359 : Après trois années de campagne, Julien repousse les barbares au
delà du Rhin, dont il renforce les défenses. A titre de dommage de
guerres, il ravage la rive droite du fleuve et fait plus de 20 000
prisonniers qui deviendront des esclaves.
vers 360 : Saint Martin fonde le premier centre monastique en France à
Ligugé.
1er janvier 365 : Profitant du gel du fleuve, les Alamans franchissent le
Rhin. Ils pillent notamment Mayence.
371 : Saint Martin est désigné évêque de Tours.
378 : Profitant du gel du fleuve, les Alamans franchissent le Rhin. Ils
pillent l'Alsace avant d'être repoussé au délà du Rhin.
20 décembre 381 : Édit de Théodose. Les cultes paîens sont désormais
interdits.
printemps 383 : débarquement de Maxime (Clemens Maximus Augustus
/ Maxen Wledig), en baie de Somme. Gratien est rattrapé et exécuté à
Lyon. Maxime s'installe à Trèves.
Aout 385 : Maxime est reconnu empereur d'Occident, à par l'Italie et
l'Illyrie, par Théodose et par le Sénat romain.
385 ou 386 : exécution de Priscillien et de ses amis, sur ordre de
Maxime, malgré la demande de clémence de St Martin de Tours.
388 : Maxime est battu à Siscia (Osijek), puis à Poetovio (Ptuj); Il est
pris à aquilée, et exécuté sur ordre de Théodose.
8 novembre 392 : Édit de Constantinople. Toute manifestation de culte
païen est interdite.
8 novembre 396 : Décès de Saint Martin.
Ve siècle [modifier]
31 décembre 406 : Profitant du gel du fleuve, des familles entières de
Vandales, Suèves, Alains et Burgondes franchissent le Rhin. Plutôt
pacifiques, et cherchant surtout le protection de Rome face aux vagues
orientales, ils se fondent dans la population, de Boulogne en Aquitaine,
en passant par la vallée du Rhône et le Provence.
411 : Tandis que l'Italie est ravagée par Alaric, la Gaule reste
provisoirement à l'écart des troubles. Sa défense est même renforcée par
Constance.
413 : Athulf, successeur d'Alaric, pénètre en Gaule. Il s'empare de
Narbonne, Toulouse et Bordeaux. Finalement défait par Constance, il
fuit en Espagne.
414 : Soulèvement de la Bretagne et de la Normandie actuelle contre la
prise de pouvoir par Constantin. Les fonctionnaires romains sont chassés
de ces régions qui s'organisent autour de gouvernements locaux
indépendants.
417 : Migration (ou invasion, selon les versions) des Wisigoths dans la
région de Toulouse.
418 : Réunion de l'Assemblée des provinces gauloises à Arles.
418 : Traité instaurant le statut de fédéré (fœdus) des Wisigoths dans
l'Empire romain, qui les installe en Aquitaine.
428 : Clodion, roi des Francs saliens, prend Cambrai et atteint la Somme.
432 : Aetius accorde un foedus aux Francs saliens.
435-437 : Révolte des Bagaudes.
436 : Les Burgondes migrent vers le sud et s'installent entre Grenoble et
Genève suite à leur défaite face à Aetius.
441 : Migration sur les côtes françaises de Bretons (de Grande-Bretagne),
chassés des îles britanniques par les Saxons et de Scots.
443 : Fondation du royaume des Burgondes en Sapaudia (Savoie
actuelle).
451 : Attila franchi le Rhin. Il pille puis incendie Strasbourg puis marche
sur Metz.
7 avril 451 : Attila et ses Huns aux portes de Paris. Sainte Geneviève
dissuade les habitants de fuir la ville. Attila épargne Paris et prend la
direction d’Orléans, qu'il assiège.
14 juin 451 : L'armée de secours menée par Aetius fait lever le siège
d'Orléans.
451 : Bataille des champs Catalauniques, défaite des Huns d'Attila, allié
aux Gépides et aux Ostrogoths, face aux Romains d'Aetius, allié aux
Francs, aux Wisigoths, et aux Burgondes.
453 : Avènement à Toulouse de Théodoric II, roi des Wisigoths.
9 juillet 455 : Renouvellement du foedus avec les Wisigoth de
Théodoric II.
456 : Révolte de l'aristocratie de Narbonnaise et d'Auvergne contre la
déposition d'Avitus. Ils appellent à l'union avec les Wisigoths et les
Burgondes.
458 : Aegidius rétablit l'ordre en Gaule en marchant contre les
Burgondes, qu'il chasse de Lyon, puis les Wisigoths qui avaient
répondus à l'appel à la révolte de l'aristocratie gallo-romaine.
461 : Nouvelle crise de succession. Les Burgondes reprennent Lyon,
dont ils font leur capitale. Les Wisigoths prennent Narbonne.
469 : Les Wisigoths renoncent à leur foedus et annexe la Touraine et le
Berry.
470 : Expansion du royaume burgonde : des Alpes à la Loire, et d'Arles
à Besançon. L'Auvergne résiste aussi bien aux Wisigoths et aux
Burgondes.
471 : Les Wisigoths défont près d'Arles l'armée gallo-romaine
d'Anthemius.
472 : Guerre civile entre Ricimier et Anthemius. Ils périssent tous deux
au cours de cette guerre.
avril 472 : Nouvelle attaque massive des Wisigoths pour pénétrer en
Auvergne. Sous la conduite de l'évêque de Clermont-Ferrand, Sidoine
Apollinaire, l'Auvergne résiste.
475 : Les autorités romaines négocient avec les Wisgoths pour qu'ils
cessent leur occupation de Marseille et d'Arles. L'Auvergne est offerte
aux Wisigoths en échange. Sidoine Appolinaire est exilé.
476 : Sidoine Appolinaire est autorisé à revenir dans son évéché.
481 ou 482 : Avènement de Clovis, roi des Francs.
486 : Victoire de Clovis sur Syagrius, « le dernier des Romains ». Cette
bataille marque la césure française entre l'Antiquité et le Moyen Âge, ou
plutôt l'Antiquité tardive.
486. Sainte Geneviève négocie avec Clovis la soumission de Paris à son
autorité. Clovis vient de remporter une victoire décisive sur le romain
Syagrius, mais sainte Geneviève lui interdit toute entrée à Paris. Il
assiège la ville où une famine se déclare. Sainte Geneviève organise le
ravitaillement, et Clovis lève le siège. Cette situation tendue entre Paris
et Clovis perdure pendant dix ans. Paris est alors un îlot catholique au
milieu d’un océan dominé par l’arianisme, et sainte Geneviève ne veut
pas couper définitivement les ponts avec Clovis, roi païen et pas
arianiste comme tous les autres rois barbares.
Historique et description [modifier]
Cette colonie primitive, Narbonne, implantée sur la côte aux environs
d'un petit fleuve côtier, l’Aude, donnera son nom par la suite à la future
province gallo-romaine. Les Romains lui donnèrent le nom de Narbo
Martius, la ville dédiée au « dieu Mars ». Aquae Sextiae (Aix-enProvence), est fondée à la même époque en -122.
Cette région, la Gaule narbonnaise, est aussi appelée la Provincia (dont
le mot a donné « Provence »). Elle était aussi appelée Braccata, ce nom
faisant allusion aux braies (braccx), un habit porté par les habitants.
Rome occupe la région en quelques campagnes entre -125 et -121,
notamment celles de Gnaeus Domitius Ahenobarbus et Fabius Maximus
Allobrogicus. La zone occupée s'étend jusqu'à Tolosa (Toulouse) et
jusqu'au Léman, créant une liaison terrestre entre ses territoires en
Espagne et la Gaule cisalpine. La colonie grecque de Massalia
(Marseille) et son arrière-pays forment une enclave libre au sein de la
Narbonnaise. La province ne reçut cependant peut-être son statut officiel
(lex provinciae) qu'après le passage de Pompée dans les années 70 avant
notre ère.
En -109, cette région est ravagée par les Cimbres, les Teutons, les
Ambrons durant l'épisode de la guerre des Cimbres.
Jules César, proconsul de la Narbonnaise de -58 à -49, en fit sa base
arrière pour la conquête des Gaules, et termina en -49 la conquête de la
Narbonnaise en annexant Massalia et son territoire, qui avait pris le parti
de Pompée.
Avec l'Empire, à partir de 27 av. J.-C., avec le principat d'Octave devenu
Auguste, Narbonne va prendre de l'importance.
L'empereur Auguste vient à Narbonne et y séjourne pour recenser les
Gaulois et organiser leur territoire. En 22 av. J.-C., il réorganisa
l'administration de la « Province » de Gaule transalpine en Province
sénatoriale sous l'autorité du Sénat romain. Ayant fixé la capitale à
Narbonne, celle-ci prit le nom de « Province de Gaule narbonnaise ». Ce
territoire fut divisé en 22 cités environ. Les cités ou civitates étaient de
tailles très inégales. Les plus grandes reprirent assez souvent, à peu de
chose près, les limites des anciens peuples : il en fut ainsi pour la cité
des Allobroges (Vienne), Nemausus (Nîmes) pour la cité des Volques
dits Arécomiques, la cité des Cavares avec Avignon, Cavaillon et la
colonie d'Arausio (Orange), ou encore la cité fédérée des Voconces,
avec Vasio et Lucus Augusti comme capitales (Vaison-la-Romaine et
Luc-en-Diois).
Narbonne devient un des plus grands ports de commerce méditerranéen,
au carrefour des deux grandes routes romaines : la Via Domitia (Voie
Domitienne) : d'Italie en Espagne par la Gaule narbonnaise, construite
en 120 avant J.C, et la via Aquitania partant de Narbonne vers Toulouse
et Bordeaux.
Les campagnes alentours sont partagées en grands domaines agricoles,
on y cultive le blé, l’olivier et la vigne, qui produit des vins réputés.
Narbonne connaît une période de splendeur au deux premiers siècles de
l'ère chrétienne, lorsque les ressources du terroir ainsi que les carrefours
routiers et maritimes furent exploités intensivement.
Un texte de Pline l'Ancien décrit la Gaule narbonnaise, et nous donne
des indications précieuses sur la manière dont elle était perçue à Rome
au Ier siècle :
« Narbonensis provincia appellatur pars Galliarum quae interno mari
adluitur, Bracata antea dicta, amne Varo ab Italia discreta Alpiumque vel
saluberrimis Romano imperio iugis, a reliqua vero Gallia latere
septentrionali montibus Cebenna et Iuribus, agrorum cultu, virorum
morumque dignatione, amplitudine opum nulli provinciarum
postferenda breviterque Italia verius quam provincia ».
« On appelle Province Narbonnaise, la partie des Gaules sur le littoral de
la Mer Intérieure. Autrefois nommée Bracata, elle est séparée de l'Italie
par le fleuve « Var » et par les hauteurs des Alpes, rempart naturel le
plus sûr pour l'empire romain. Mais au nord, elle est séparée du reste de
la Gaule par les montagnes des Cévennes et du Jura ; la province
Narbonnaise ne doit pas être considérée comme la dernière des
provinces en raison de la qualité de ses cultures, de la respectabilité de
ses habitants et de leurs traditions, et de l'abondance de ses ressources.
Bref, la Narbonnaise ressemble plus à l'Italie qu'à une simple province ».
Au IVe siècle, sous la tétrarchie, la Gaule narbonnaise fut divisée en
trois provinces, toutes rattachées à la préfecture du prétoire des Gaules :
La Narbonnaise première qui comprenait la partie à l'ouest du Rhône,
bornée à l'est par le Rhône et la mer Méditerranée, à l'ouest par les 3
Aquitaines, au sud par l'Espagne. Son chef-lieu était Narbonne (Narbo
Martius), ses peuples principaux étaient les « Tectosages, Arecomici,
Sardones, Tolosates, Atacini, Helvii, Umbranici »
La Narbonnaise deuxième : partie de la Provence et du Dauphiné. Elle
n'était pas contiguë à la Narbonnaise première mais était bornée à l'ouest
par la Viennoise, à l'est par la province des Alpes maritimes. Ses
principaux peuples étaient les « Albioeci, Commoni, Salyes »; ils
avaient pour capitale Aix.
La Viennoise : partie occidentale du Dauphiné et de la Provence plus le
Comtat Venaissin ; une des dix-sept provinces de la Gaule romaine
formée aux dépens de l'ancienne Narbonnaise. Elle comprenait « les
Allobroges, les Segovellaunes, les Helviens, les Tricastins, les Voconces
et les Cavares », elle avait pour capitale Vienne. Au Ve siècle elle fut
divisée à son tour en deux provinces qui avait respectivement Vienne et
Arles comme capitales.
Lors des grandes invasions suivant l'année 406, la Narbonnaise première
fut progressivement occupée par les Wisigoths, la Viennoise et la
Narbonnaise seconde formèrent le dernier carré romain avec l’Italie,
avant d’être partagées vers 476 entre le royaume Burgonde et le
royaume d’Odoacre.
Plan:
1. Chronologie de la Gaule romaine
2. Gaule narbonnaise
3. Éduens (section Romanisation)
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