Répandre la bonne nouvelle « Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16.15). Voilà les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ après sa résurrection et avant son ascension à son Père au ciel. Si nous sommes ses disciples nous voudrons, nous aussi, répandre l’Évangile ou la Bonne Nouvelle à ceux qui en ont besoin. On va maintenant demander comment, où, quand et pourquoi il faut agir à cet égard. L’Évangile : qu’est-ce que c’est ? L’Évangile : « c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). Le salut, mot merveilleux, plein d’espérance ! Mais de quoi aimerait-on se sauver ? Nous sommes tous conscients de l’État déplorable du monde et de l’humanité : partout des conflits politiques, pollution, crime et souffrances. Chacun a son chagrin personnel. C’est le péché des hommes qui produit cet état effroyable : non que chaque problème soit le résultat direct d’un péché personnel, mais c’est le péché d’Adam, qui choisit de désobéir à Dieu, qui entraîna la souffrance et la mort parmi les hommes. La mort, c’est l’ennemi final. Assurément, nous aimerions tous nous sauver de ces malheurs. Notre Seigneur Jésus-Christ fut envoyé par Dieu pour sauver l’humanité. Il mena une vie sans pécher et fut offert en sacrifice pour les péchés de tous ceux qui voulaient obéir à sa doctrine. Il fut ressuscité de la mort pour offrir aux autres l’espoir de la résurrection à la vie éternelle. De plus, il reviendra à la terre pour établir un royaume divin : royaume où régneront la paix et la justice. Voilà, tout simplement, ce que c’est que l’Évangile. Puisqu’elle offre tant d’espoir au monde, nous voulons y croire, avoir confiance en notre Seigneur et partager la Bonne Nouvelle avec les autres. Partager l’Évangile Il faut se préparer avec soin pour cette tâche importante. Nous pouvons tous y participer. D’abord on doit bien comprendre le message de l’Évangile à force de lire la Bible et d’y réfléchir tous les jours. La prière nous aidera aussi à apprendre la Vérité et à la disséminer aux autres. Il faut se discipliner à cet égard car on peut trop facilement s’occuper d’autres choses. Notre étude principale doit être la vie de Jésus, de lui qui fut envoyé pour apporter le salut aux hommes. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16). Nous avons besoin de développer cette compassion et cet amour que notre Père nous offre pour nous motiver à aider les autres. C’est Jésus qui nous sert d’exemple : « Jésus vit une grande foule et en eut compassion, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger » (Marc 6.34). La contemplation de la vie et du sacrifice de notre Seigneur nourrira en nous un esprit généreux envers les autres, et nous apprendra à rejeter les attractions du monde pour chercher le royaume de Dieu pour nous-mêmes et pour les autres. Comment répandre l’Évangile ? Il faut se demander : « comment est-ce que je peux dans ma vie enseigner l’Évangile aux autres ? » Les réponses à cette question sont multiples, étant donnée la diversité des gens et de leurs circonstances. Mais nous pouvons tous servir de bon exemple dans notre conduite. Qu’est-ce que nos connaissances pensent de nous—à la maison, à l’école, au travail, en faisant des courses ? Est-ce qu’on voit des gens qui essaient de ressembler à Jésus : gentils, doux, prêts à aider ? Aimerais-je avoir une mère comme moi ? Aimerais-je avoir un mari comme moi ? Ou un voisin ? Ou un collègue ? Questions dures à poser ; peut-on y répondre avec honnêteté ? Soyons donc de bons exemples. Nous pouvons tous faire bonne mine pour montrer notre joie en connaissant Jésus, notre Sauveur. Les autres pourront peut-être nous demander pourquoi nous sommes si heureux, si gentils. Il y a beaucoup d’autres moyens de répandre la Bonne Nouvelle. Vous rendez-vous compte qu’en racontant les histoires de la Bible à vos enfants vous prêchez l’Évangile ? C’est pareil quand on enseigne des classes à l’école du dimanche. Nos voisins aimeraient peut-être que leurs enfants viennent chez nous une heure par semaine pour étudier la Bible. Nous pouvons parler à nos parents, à nos voisins, à nos collègues des choses intéressantes qui se trouvent dans la Bible et de nos activités avec nos frères et nos sœurs. On peut éveiller leur intérêt dans la Bible si on peut donner une réponse biblique aux problèmes qui se présentent de temps en temps. Pour ceux que l’état du monde afflige, parlons du royaume qui va venir ; pour ceux qui souffrent des remords, parlons de la miséricorde qui vient par Jésus. Pourquoi ne pas arranger une heure pour lire la Bible ensemble—une heure amicale chez vous, sans formalités, où tout le monde peut échanger des opinions ? « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler de lui, sans prédicateurs ? » (Romains 10.13-14). Nous désirons être sauvés et nous désirons que les autres soient sauvés. Que le Seigneur se serve de nous pour prêcher son nom de nos jours. Joseph L’exemple de deux personnes dans l’Ancien Testament peut nous encourager à parler sans timidité aux autres de notre espoir. Joseph, un des fils de Jacob, était un jeune homme qui, malgré de grands malheurs, manifesta sa foi en son Père céleste. Il fut vendu par ses frères pour être esclave en Égypte. Il était si honnête qu’il obtint une position de haute autorité dans la maison de Potiphar, officier du roi Pharaon, car Potiphar vit « que l’Éternel était avec lui » (Genèse 39.2). Il fut mis à l’épreuve par les attentions de la femme de Potiphar. Joseph refusa de se laisser séduire par elle—« comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » (Genèse 39.9). Mais la méchante femme, dans sa colère, accusa Joseph d’avoir voulu la violer et Potiphar dut le mettre en prison. Une fois de plus, Joseph montra par sa conduite qu’on pouvait avoir confiance en lui, et on lui donna une position d’autorité même en prison. Enfin, aidé par Dieu, il fut mis en liberté et devint très puissant dans le pays d’Égypte, second seulement au roi Pharaon lui-même. Dans toutes ces vicissitudes, Joseph mena une vie vertueuse dont tout le monde était témoin. Essayons donc de vivre, parmi nos chagrins et nos joies, avec courage et avec foi. Les autres apercevront que le Seigneur est avec nous. Jérémie Jérémie était un des plus grands prophètes de l’Ancien Testament. Il fut appelé par Dieu pour dénoncer les péchés nombreux du peuple d’Israël. Il eut peur, peur d’élever tout le peuple contre lui. Dieu le réconforta en lui disant : « Ne les crains pas ; car je suis avec toi pour te délivrer » (Jérémie 1.8). Jérémie prit donc courage et condamna le péché et prêcha la Vérité. Il fut persécuté et diffamé mais il continua son travail sans perdre sa foi. Il est rare qu’on se trouve obligé de souffrir de la même façon que Jérémie, mais il peut nous arriver quelques ennuis, soit petits ou grands, à cause de notre foi. A ces moments-là, cherchons l’aide de Dieu et tenons bon. De toutes façons, Dieu ne nous a pas chargés de réprimander les autres, mais de leur montrer un bon exemple et de leur enseigner les vérités de la Bible. Le Nouveau Testament Le Nouveau Testament est plein d’exemples de ceux qui répandaient la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et du royaume à venir. Jésus lui-même allait partout, prêchant et guérissant, et révélant par son exemple la nature de Dieu à ceux qui voulaient l’écouter. L’apôtre Paul consacra sa vie à prêcher l’Évangile ; beaucoup des livres du Nouveau Testament sont en effet ses lettres, écrites pour les croyants de son temps. On y trouve les doctrines de la Bonne Nouvelle et des conseils qui nous guideront à mener une vie juste. Lisons donc avec joie les évangiles selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Lisons les lettres de Paul pour partager son enthousiasme pour prêcher aux autres. C’est Dieu qui fait croître Nous connaissons peut-être la parabole du semeur qui se trouve à Matthieu 13.1-23. Jésus expliqua comment celui qui prêche l’Évangile ressemble au semeur. Les gens qui reçoivent la semence ressemblent à la terre, pierreuse, épineuse ou bonne. La semence peut donc mourir ou fleurir selon la nature de la terre. Nous, nous sommes chargés de planter et d’arroser, mais c’est Dieu qui fait croître. Paul nous dit : « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître » (1 Corinthiens 3.6). Que chacun de nous plante et arrose à sa propre façon.