Chapitre 4 : Le système endocrinien
I / Notion de régulation.
1- Milieu intérieur et homéostasie.
Milieu intérieur : il est constitué du milieu intra et extra cellulaire. Il a une
composition définit et constante indispensable à la vie. La capacité à maintenir
ce milieu constant malgré les variations du milieu environnant correspond à
l’homéostasie. Claude Bernard.
Pour le maintenir stable, il va falloir équilibrer les entrées et les sorties.
Nous allons voir l’exemple de l’eau.
Les entrées d’eau possible sont : la boisson environ 1,2 L / jour et l’alimentation
environ 1,1 L / jour. En moyenne l’apport journalier en eau correspond en
moyenne à 2,5 L / jour.
Les sorties d’eau possible sont : la sueur, la vapeur d’eau (air expiré fait perdre
de l’eau), excrétion rénale et intestinal. Ces sorties correspondent aussi en
moyenne à 2,5L / jour.
Ces entrées et sorties dépendent de l’activité.
Ce qui compte c’est la dynamique entre entrée et sortie. Si il y a une dérive de
l’homéostasie ça entraîne un danger pour la santé.
2- Caractéristiques d’un model de régulation.
2-1 : généralités sur le système de régulation
Pour assurer cette homéostasie l’organisme dispose de deux systèmes :
- Le système nerveux
- Le système endocrinien
Ils ont des caractéristiques communes.
Ces systèmes de régulation sont caractérisés par quatre acteurs qui sont :
- La variable : permet de contrôler les variations.
- Les capteurs / récepteurs : ils sont capables de percevoir les variations de la
variable à réguler soit en augmentant ou en diminuant. Ils envoient des
informations à un centre de régulation.
- Le centre de régulation qui reçoit des informations par les voies afférentes. Il
intègre les informations et il les renvoie pour agir / corriger la perturbation par le
biais de voie efférente à des effecteurs.
- Les effecteurs : ils corrigent la variable à réguler.
Remarque : il y aura spécificité des capteurs par leurs stimuli. De plus, dans
certaines situations, il n’est pas possible de maintenir toutes les variables à un
niveau constant, il existe donc une hiérarchie dans le contrôle de l’homéostasie.
Par exemple : l’apport en O2 est une variable capital, également, le contrôle de
la température prime sur la teneur en eau.
2-2 : exemple de régulation par les voies nerveuses :
Régulation nerveuse de la pression artérielle :
La pression artérielle qui est la variable est perçue par des barorécepteurs
aortiques qui envoient l’information au bulbe rachidien par des neurofibres
afférentes. Le bulbe rachidien renvoie l’information par des neurofibres
efférente jusqu’au cœur et vaisseaux sanguins.
Réflexe myotatique :
La longueur du muscle est la variable, elle est perçue par des fuseaux neuro
musculaire qui envoient l’information à la ME par des fibres 1a. La ME à
travers les motoneurones alpha vont ordonner aux fibres musculaires de se
contracter / s’étirer par exemple.
2-3 : exemple de régulation par les voies hormonales :
Régulation de la glycémie :
La glycémie (c’est la concentration sanguine en glucose) c’est la variable, elle
est perçue par les cellules beta du pancréas ces cellules informent d’autres
cellules beta du pancréas grâce à l’héxokinase cellule beta. Ces cellules
renvoient l’information au foie et au muscle par la sécrétion d’insuline.
Régulation de concentration en soluté :
La concentration en soluté c’est la variable, elle est perçue par des
osmorécepteurs qui renvoie l’information à l’hypothalamus et au post
hypophyse par des neurones hypothalamique. Cette information est ensuite
envoyée au néphron.
3- Adaptation de l’homéostasie.
36,8 ° à 37 ° c’est la température corporelle normale.
38 ° à 39 ° C c’est la température corporelle à l’exercice.
Cette température est en accord avec l’homéostasie. On maintien une variable
constante mais c’est dans une certaine gamme.
En effet cette gamme peut varier selon l’environnement (le climat, l’exercice, le
vieillissement). Voir exemple ci-dessus.
Le système de contrôle régule les variables du milieu intérieur à travers une
gamme plus ou moins étendue de valeurs normales.
Exemple d’adaptation de l’homéostasie : A l’altitude :
Lors d’un exercice la FC augmente vers son maximum.
On peut calculer : FC maximum théorique = 220 âge (Astrand).
Cette FC ne peut pas dépasser les 130 en très haute altitude même à l’exercice
maximum chez un indiv de 30 ans. Le calcul théorique indique 190.
Dans ce cas la on parle d’auto limitation de la FC, la pression artérielle en O2
est plus faible donc il y a une diminution de la demande du cœur en O2. Ceci
permet que le cœur ne puisse pas demander une quantité d’O2 qu’il ne pourra
pas avoir.
II / Le système endocrinien : propriétés générales
1- Introduction
Il est le second système de régulation de l’organisme, il fonctionne en synergie
avec le SN.
Le SN régule l’activité des cellules au moyen d’influx nerveux par des neurones.
La réponse des organes effecteurs va être rapide de l’ordre de quelque ms.
Le système endocrinien agit sur les cellules de l’organisme par l’intermédiaire
des hormones qui sont des messagers chimiques déversaient dans le sang et ainsi
transporté à l’ensemble de l’organisme. La réponse des cellules cibles survient
après un temps de latence de quelque seconde à plusieurs jours. La réponse
perdure beaucoup plus que pour le SN.
Il existe deux types de régulations endocriniennes :
- La régulation d’urgence : elle assure l’homéostasie.
- La régulation moyenne et à long terme : c’est ce qui passe à travers la
thermogenèse, la croissance et la reproduction.
Ce système de régulation est constitué de glandes endocrines qui libèrent les
hormones dans le sang, elles sont dispersées dans tout l’organisme, elles n’ont
pas de continuité anatomique.
Glandes endocrines : hypophyse, corps pinéal (3ème œil), glande thyroïde (4
petites : para thyroïdes), le thymus, les glandes surrénales, le pancréas, les
ovaires et les testicules, l’hypothalamus (neuro endocrine).
Le pancréas, les ovaires et les testicules, n’ont pas qu’une fonction
endocrinienne. Il y a une implantation du tissu endocrinien.
Glande pinéale est aussi app épiphyse.
On parle de cascades d’hormones pour le complexe hypothalamo
hypophysaire.
2- Spécificité des hormones et leurs cellules cibles.
Hormone : composée chimique sécrétée par des tissus spécialisés. Elles sont
libérées dans le sang. Elles sont transportées par la circulation de l’organisme.
Elle vt agir en général, à distance de leur lieu de sécrétion. Ces hormones
régissent le métabolisme d’autres cellules, la contraction des cellules
musculaires lisses et vont agir sur la sécrétion de certaines glandes (cascade de
libération d’hormones).
On les classes en 2 groupes :
- Les hormones dérivées des a. a ou peptidique : elles sont solubles dans l’eau :
hydrosolubles.
- Les hormones stéroïdienne : qui sont elles liposolubles.
Les hormones peuvent atteindre tous les tissus car ils sont tous irrigués par le
sang. Mais une hormone donnée agit sur un organe cible.
Ces cibles possèdent des récepteurs qui captent une hormone donnée.
La liaison de l’hormone à son récepteur sera principale pour qu’il y est une
réponse, cela va dépendre :
- Du nombre de récepteurs sur la cellule cible.
- De la concentration de l’hormone.
- De l’affinité de l’hormone à son récepteur.
Ces trois facteurs permettent la régulation de la réponse hormonale.
3- Mécanisme de la réponse hormonale.
3-1 : la liaison hormone récepteur
L’hormone modifie l’activité de la cellule cible. Elle augmente ou diminue
l’activité.
Le récepteur doit reconnaître l’hormone qui lui correspond, il doit se lié à une
molécule spécifique. Il doit assurer la transduction du signal, c a d le transfert de
l’information du milieu extra au milieu intra cellulaire.
3-2 : régulation des récepteurs
- Une auto régulation : hormone qui régule elle-même le nombre et la fonction
de ces propres récepteurs selon la concentration de l’hormone. Si cette
concentration augmente, alors le nombre de récepteurs diminuera.
- Hétéro régulation : la présence d’un récepteur 1 à une hormone 1 et dépend
d’une hormone 2.
3-3 : transfert de l’information
Il existe deux modes de transfert de l’information du faite de la nature des
hormones car il existe aussi deux types d’hormones :
- Les hormones hydrosolubles ne peuvent pas pénétrer à travers la membrane
(car elle est faite de lipides) de la cellule cible. Le récepteur est donc extra
cellulaire. La liaison hormone récepteur va activer un second messager
(intracellulaire) qui aboutira ensuite à une réponse de la cellule cible.
- Les hormones liposolubles, comme son nom l’indique cette hormone peut
pénétrer dans la membrane, elle peut passer à travers la cellule, leurs récepteurs
sont donc intra cellulaire. Elles activent l’ADN, c a d qu’elles jouent un rôle au
niveau du noyau. Elles favorisent la synthèse de certaines protéines (origine de
l’effet souhaitée).
4- Régulation du débit hormonal.
Trois grands types de régulations du débit hormonal :
- Stimulus hormonal : exemple : entre l’hypothalamus et l’hypophyse il y a une
libération d’hormones, qui va induire une libération d’hormones, et ainsi de
suite.
- Stimulus humoral : c’est la variation de concentration d’un composé dans le
sang. Exemple : diminution du Ca2+, stimule la libération d’hormone par la
glande thyroïde.
- Stimulus nerveux : système autonome (sympathique) s’active suite à un stress
ce qui va activer les glandes surrénales qui vont ensuite sécréter de l’adrénaline
et de la noradrénaline.
III / Contrôle endocrinien du métabolisme de l’eau et des électrolytes.
1- Introduction
La régulation de la teneur en eau et des électrolytes est très importante pour
l’homéostasie. Ce contrôle met en jeu différentes hormones et glandes
endocriniennes.
Ces deux teneurs sont liées.
Ces hormones de contrôle sont en premier des hormones neurohypophysaires.
2- Hormones neurohypophysaires
La neurohypophyse c’est le lobe postérieur de l’hypophyse. Cette glande sécrète
de l’ADH (anti diuretic hormone). Avant elle était app vasopressine, car en
effet elle à un effet vasopresseur : augmentation de la contraction des vaisseaux.
2-1 : Structure de l’ADH :
Il est sécrété par la partie posrieure de l’hypophyse. Il augmente la pression
artérielle. Il est synthétisé par l’hypothalamus et stocké par l’hypophyse (stock
d’autres hormones), l’ADH sera libéré sur demande dans le sang.
L’ADH est peptidique, composé de 9 acides aminés.
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